Vous pouvez retrouver l'histoire de la Gamecubeici, celle de la PlayStation 1ici, celle de la Saturnici celle de la Xboxici, celle de la PS2ici. Et aussi pour la Nintendo 64ici.
On passe maintenant à celle de la NES : Console de plus de 30 ans et mythique pour beaucoup.
Comme d'habitude je vous invite à regarder la vidéo qui est vraiment intéressante et pas du tout longue. Près de 7min.Mais j'ai relaté le truc un peu plus bas pour les forçats de la lecture.Sur ce, je vous souhaite une agréable lecture .S'il y a des erreurs dans l'histoire, je vous invite comme d'habitude à me les notifier dans les commentaires.
En 1983, c’est le krash du jeu vidéo, les consoles qui dominaient le marché à savoir : l’Atari, la ColecoVision et la Vectrex voient leur vente chuter.
Krash dû à l'inondation du marché avec une offre largement supérieure à la demande; à un sysème économique où lorsqu'un jeu se vend mal, ce dernier est réexpédié à l’éditeur en échange d’argent et de nouveaux titres et lorsqu'il n’y a pas de nouveaux titres, les mêmes jeux sont réexpédiés jusqu’à écoulement total des stocks (système qui est l'une des causes principales); aux médias qui en parlaient d'une façon si apocalyptique que ça faisait fuir des investisseurs. Entrainant par exemple la faillite de plusieurs entreprises du secteur et surproduction de cartouches de jeu détruites par Atari. Ci-dessous des images des déchets Atari retrouvés lors de l'excavation de 2014, conséquence du krach de 1983.
Et pour couronner le tout, l’informatique s’implante de plus en plus dans les foyers : les micro-ordinateurs proposent eux aussi de très bons titres.Beaucoup y voit la mort définitive du marché des consoles.
Pourtant une société du nom de Nintendo, prospère au Japon notamment avec ses consoles les Color TV-Game et son hit de l’arcade Donkey Kong. Hiroshi Yamauchi président de Nintendo et Gunpei Yokoi son second qui a souvent eu les idées les plus novatrices rêvent d’une console surpuissante et à moindre coût. Ils demandent donc à leurs ingénieurs de leur préparer ce petit bijou technologique.
Mais ces derniers expliquent à Hiroshi qu’il va falloir revoir à la baisse ses ambitions. Il faut choisir : Soit on privilégie la puissance mais la console sera forcément chère aux prix des composantes pour l’assembler ou si on propose une console bon marché, celle-ci sera forcément peu novatrice (la console sera menu d’un processeur 8-bits au lieu de 16). Au grand drame d’Hiroshi qui est bien contraint de trancher pour proposer la console à un public assez large. Il fait tout de même pression sous les sous-traitants leur demandant de baisser au maximum leurs prix en leur promettant des commandes à grandes échelles : Précisément il leur promet des ventes à plus de 3 millions d’exemplaire alors que ses Color TV-Game ne dépassent pas le million.
Malgré les nombreux appels et les recommandations, Hiroshi n’écoutera pas et la console est bel et bien financée intitulé « FAMICOM », elle est vendue au prix record de 100 Dollars munie de trois succès de Nintendo de l’arcade : Donkey Kong, Donkey-Kong Junior et Popeye. Et bien c’est réussi pour Hiroshi et c’est un véritable succès au pays du soleil levant. Une console si peu chère proposant les jeux pour lesquelles tout le monde fait la queue dans les salles d’arcade. Mais Hiroshi aurait-il les yeux plus gros que le ventre ? IL SOUHAITE VENDRE SA CONSOLE A L’ETRANGER !!!
Alors que les Etats-Unis et l’Europe semble toujours profondément touché par le Krash du jeu vidéo. Les joueurs de ces contrées lointaines privilégient d’ailleurs dorénavant les microordinateurs. Nintendo tente tout de même sa chance en proposant une alliance commerciale avec Atari pour diffuser la FAMICOM sur le sol américain. Atari refuse immédiatement en tant que leader mondial du jeu vidéo (oui à cette époque ils le sont encore). Atari compte en effet rester le numéro 1 en commercialisant notamment l’Atari 5200 puis la 7800. Mais la lassitude est déjà bien présente chez le public. Comme on dit « La mayonnaise ne prend plus ». C’est un échec cuisant pour la société qui avait pourtant une énorme chance avec la proposition de Nintendo. Qu’à cela ne tienne, la firme japonaise se débrouillera toute seule. Seulement il parait évident que le marché américain parait frileux sur les consoles. Comment parvenir à s’y implanter ?
Nintendo compte bien s’adapter en ajoutant quelques gadgets histoire de dire ‘’ on vous propose bien plus qu’une simple console ‘’. La firme commence en changeant le design de la console, ressemblant davantage à un magnétoscope et est donc par la même occasion rebaptisé « NES (Nintendo Entertainment System) ». On ajoute un pistolet optique à la console et un robot ayant été utile sur de rares jeux. Elle donne bien l’illusion de s’approcher davantage du jouet que de la console de jeu histoire de ne pas faire penser à une certaine Atari 2600.
Pour tester le marché étranger, la NES est tout d’abord commercialisé uniquement à New-York. Les passants peuvent l’essayer dans des kiosques adaptés. Eh bien! ces derniers semblent adorer la machine. Beaucoup de jeunes s’attroupent dans le seul espoir de squatter les kiosques. La console se vend donc assez facilement. Et donc en 1986, la console se vend sur l’ensemble du territoire américain.
En Europe, c’est MATTEL qui s’occupe de la distribution et la firme ne parvient pas à mettre assez en avant les qualités de la NES notamment face à sa concurrence la Master System. Les européens ne se doutaient aucunement que la NES était la console la plus vendue dans son pays d’origine. Et c’est ainsi qu’en Europe, il y a eu deux consoles qui ont fait à peu près jeu égal : La NES et la console de SEGA. SEGA qui survivra justement grâce au marché européen.
Le succès de la console est immense et quasi monopolistique et nous doit en partie à un homme : SHIGERU MIYAMOTO et son jeu phare SUPER MARIO BROS. qui fait de Mario LA véritable mascotte du jeu vidéo grâce à son univers si riche, peut-être le premier si bien adapté à ce média qui est encore rappelons-le à ses balbutiements.
Nintendo pour ne pas répéter les yeux d’Atari, LIMITE LES ÉDITEURS TIERS A CINQ JEUX PAR AN QUI DOIVENT PRÉALABLEMENT ÊTRE APPROUVES PAR NINTENDO afin d’éviter de véritables bouses comme il y en a eu une certaine quantité sur l’Atari 2600. A travers ces jeux, Nintendo révolutionne aussi le gameplay notamment en mettant fin aux jeux à scoring très typé arcade où le but est d’atteindre le plus de points possibles en repoussant la mort inéluctable ce que proposait aussi les jeux de consoles de l’époque.
Nintendo semble comprendre que les consoles ont la possibilité d’apporter plus d’implication pour le joueur pour l’imprégner dans un univers plus conséquent. Des aventures et scénarios bien plus matures entrent alors en scène. De véritables épopées avec notamment Zelda, Kid Icarus, Metroid, Castlevania et plein d’autres. La console accueille aussi les premiers RPG Japonais qui sont encore bien connu aujourd’hui qui ne sont que Dragon Quest et Final Fantasy.
Et oui la NES prospère jusqu’à la fin de l’année 1988 qui voit arriver la mégadrive et donc l’ère 16 Bits. Mais bon tout cela est une autre histoire
Sauf si j'ai mal lu, mais la première présentation aux Etats Unis a été un fiasco, ensuite ils ont changé le look, le nom et ensuite ils l'ont mis en essai a New York, le succès fut immédiat et l'ironie c'est que Nintendo a fait la même erreur que atari avec Sony
jf17 Pour l'erreur dont tu parles par rapport à Sony tu fais allusion au partenariat pour fournir un CD-Rom à la super Nintendo n'es-ce pas ? Le projet > C'est pas du tout pareil je trouve. Nintendo avait accepté le partenariat avec Sony contrairement à Atari qui a refusé catégoriquement le partenariat avec Nintendo. Nintendo a dû se rétracter du partenariat Sony/Playstation à cause d'un problème de droits de licence qui aurait pu créer de gros gros soucis à ce dernier Nintendo
jf17 oui je connais le nom du projet . Et c'est ce dont je parle dans mon commentaire plus haut.
Et pour la SNES , Sony ne s'en est pas occupé parce qu'ils trouvaient que la NES avait un mauvais son . C'est Nintendo eux-même qui lança un appel d’offre : Elle avait besoin pour sa future console qui sera la Super Nintendo d’un gestionnaire sonore. Et c'est Ken Kutaragi employé chez Sony qui exalté se lança dans la conception de celui-ci sans même en parler à sa direction. En aucun cas Sony ne s'est levé pour s'occuper du gestionnaire sonore car je cite ''ils trouvaient que la nes avait un très mauvais son''
jf17 : la NES avait pas du tout un mauvais Son,c'est même tout le contraire,non seulement il était très avancé pour son époque mais en + il proposait déja un canal de sampling (le canal DPCM),sampling qui est généralisé à tous les canaux sur SNES,le pire c'est que la NES est sortie en 1983 !,perso j'ai découvert la NES plus tard mais j'ai été étonné de sa qualité sonore,le Son est plus clean que sur GameBoy (même si je prefère certaines sonorités GameBoy) et le rendu du canal DPCM est étonnant sur des musiques "8-bit" (il y a notamment pas mal de jeux Konami qui exploitent au mieux les capacités sonores de la NES,à noter qu'il faut attendre plus ou moins 1988 pour voir les capacités sonores exploitées au mieux,probablement à cause de la capacité des cartouches)
jen tout cas j'apprécie beaucoup cette console,j'ai vraiment aimé la 8-bit à travers la GameBoy et Game Gear et la NES m'a ensuite étonné,par ses qualités mais aussi par sa ludothèque ultra variée et bourrée de jeux pleins d'originalité (même aujourd'hui !) et surprenants !,
chiotgamer : ouais,pour les graphismes aussi mais + dans la derniere phase de vie je trouve (quand on prend les jeux plus anciens comme Zelda 1 comparé à Link's Awakening voila quoi) mais c'est peut être parcque j'ai pas connu à l'époque,en tout cas des jeux comme Mario Bros 3, Ninja Gaiden 2 & 3, Kick Master, Mega Man 3-6, Joy Mech Fight, Vice Project Doom, Kirby's Adventure, Little Samson, Crisis Force...c'était ouf pour du 8-bit
Et pour la SNES , Sony ne s'en est pas occupé parce qu'ils trouvaient que la NES avait un mauvais son