En décembre 2013,
Bravely Default venait boucler une superbe année pour la Nintendo 3DS tout en incarnant pour
Square Enix et les fans une sorte de renouveau de la formule old-school du J-RPG. Et ça fonctionnait dans les grandes lignes, exception faite d’un certain chapitre de l’angoisse qui CERTES, était en accord avec le titre du jeu et CERTES, était d’une certaine originalité en terme de narration, mais qui dans l’exécution, était une plaie à vivre à cause d’un recyclage. Un pari osé qu’on a retrouvé mais différemment dans
Bravely Second puisque c’était tout simplement 70/80% du jeu qui était pompé sur le premier épisode et les développeurs peut-être un peu écologiste n’en étaient pas non plus au point de recycler du recyclage. Puis la page fut tournée avec quelques souvenirs et des déceptions, jusqu’à l’annonce du « vrai »
Bravely Default II qui cette fois va faire table rase du passé pour nous proposer du 100 % neuf. Enfin… dans la forme.
Et
Bravely Default II a en effet tout du bon petit RPG pour trentenaires ou plus avec sa progression faussement chapitrée, et sa petite team de héros qui va parcourir le monde pour justement le sauver, allant de ville en ville, et de donjons en donjons, augmentant en puissance au fur et à mesure des affrontements jusqu’au grand final qui bien entendu dans la franchise n’en est pas un, avec un nouveau retournement de situation qui peut autant satisfaire qu’il déçoit : pas de grande imagination cette fois pour tenter de briser le quatrième mur afin de remettre le cheminement dans le bon chemin, mais bonne nouvelle néanmoins car on n’assiste pas à un simple recyclage façon boucle temporelle même si quelque part, l’ultime chapitre ne se montre pas des plus inventifs et poussera à booster toujours plus vos personnages, notamment dans le but de ré-affronter les anciens boss (en plus difficile) pour faire exploser les possibilités de chacun de vos jobs. On va y revenir.
Car on va d’abord s’attarder sur la forme, donc tout ce qui est en dehors du système de jeu, et on commence de ce coté à sérieusement soupirer. Ok pour le coté nostalgique mais alors que la Switch semblait aborder une nouvelle voie sur ce sujet avec
Octopath Traveler (chose qui sera prochainement renforcé avec un T-RPG sous la même patte esthétique), nous faire ressortir des cartons le coté Chibi qui est une autre manière de dire fainéant, ça commence à user et le support n’est pas une excuse quand on sait que techniquement, ça peut faire tourner du
FFXIII du même éditeur. Donc même si les villes sont toujours très charmantes, et qu’on trouve des petits aspects mignons comme nos petits persos qui sortent des lanternes quand il fait nuit, c’est quand même très banal avec un
Unreal Engine toujours aussi bancal sur Switch tant on dénote de nombreuses chutes de frame-rate, particulièrement sur la world-map, et encore plus avec le dock.
L’autre aspect décevant, c’est bien entendu tout ce qui englobe la narration et en 2021, on peut quand même faire du rétro-nostalgique sans avoir une centième quête random de cristaux à retrouver pour sauver le monde avec une team fadement cliché : le héros courageux, la princesse gentille et innocente, l’espèce de beau-gosse parfois ridicule, et la nana « forte et vener ». Il n’y a RIEN qui narrativement permet au jeu de se démarquer, quand bien même il y avait quelques envies au niveau des « scénarios de route », donc ceux propres à chaque région quand on débarque dans une nouvelle ville comme dans tous vieux RPG. Rien d’original non plus mais tout de même quelques tentatives scénaristiques intéressantes qui sont gâchées par une mise au scène au rabais où les vraies cinématiques se comptent sur le doigt d’une main, et des séquences qui auraient pu être incroyablement fortes pour le genre si
Square Enix n’avait pas voulu imposer son souhait
PEGI 12 maximum. Car forcément, avec ça, on suggère sans rien montrer, du genre les héros qui font face à un amas de cadavres que la caméra ne montrera jamais. Ridicule.
Mais
Bravely Default II aurait largement pu être sauvé par son système de jeu qui est effectivement très béton dans les intentions. Et ça tombe bien puisque 80 % de votre temps de jeu sera passé dans des donjons et des combats, où vous aurez d’ailleurs intérêt à miser sur un vitesse X4 en combat pour éviter d’augmenter artificiellement la durée de vie. En tout cas pas plus qu’elle ne l’est déjà mais ça aussi, ON VA Y REVENIR ! Donc comme depuis le premier épisode,
Bravely Default II exploite son système Bravely/Default qui consiste à pouvoir économiser ses tours de combat pour balancer la sauce à un instant clé, voir inversement si vous voulez prendre le risque de garder un héros statique pendant plusieurs tours. Au début, ça paraît clairement chiant comme système mais petit à petit, le principe gagne en qualité aussi bien au fur et à mesure de l’acquisition de nouveaux jobs et que la puissance grimpante des ennemis.
Car les ennemis sont puissants ! Bordel qu’ils sont balaises et on peut dire que
Bravely Default II est l’épisode le plus dur des trois. Dans
Bravely 1, le mode normal impliquait de devoir maîtriser admirablement bien le système pour éviter d’en chier. Dans ce
Bravely 2, tu vas en chier de base, point, et c’est la mort assurée si tu y joues comme un RPG lambda. Le jeu est absolument sans pitié, avec des pics parfois très surprenants, et des boss d’un niveau pouvant frôler la frustration, beaucoup étant spécialisé dans les contres en tous genres, les attaques groupées et une certaine habitude à soudainement se déchaîner pour foutre en un seul tour la totalité de ta team au sol, alors qu’il lui restait 10 % de sa vie. Vous allez souffrir, mais encore une fois, il faut comprendre le système de jeu des
Bravely et celui de ce nouvel épisode se montre encore plus poussé pour éviter les pièges.
Pour comprendre, dans
Bravely Default II, vous allez récupérer de nombreux jobs en avançant et outre le level propre au personnage, les possibilités de chaque jobs sont réparties en 4 catégories : le job placé en principal qui gagne des PC à chaque combat et où vous pouvez naturellement user de toutes les compétences associées, le job secondaire qui lui ne gagne pas de PC mais vous pouvez là encore en utiliser les compétences (donc autant en mettre un déjà préalablement maxé), les bonus de talent propres au job principal (1 au départ, 2 en l’ayant maxé) et enfin le menu des compétences passives. En effet, chaque compétence passive débloquée sur un job sera à jamais en poche, même si vous ne l’utilisez plus en principal comme secondaire et on se retrouve petit à petit avec un gros stock de possibilités en compétences, avec bien entendu des choix à faire. Et c’est plus ou moins à partir du chapitre 2 que se met en place la stratégie pour tenter de craquer le game.
Car tout le but va être d’analyser les compétences et possibilités de chaque job pour tenter d’en associer les effets pour gagner en puissance autrement que par de simples gains d’xp. Les exemples sont incroyablement nombreux et je ne suis pas là pour vous dresser un guide mais pour comprendre le concept, voilà un exemple qui m’a sauvé les miches pendant une grande partie de l’aventure : mon job Moine était maxé et possédait une giga-attaque de type standard capable d’ignorer les défenses de l’ennemi si ce dernier se place en Default (ça arrive souvent), et son seul problème était que chaque attaque de ce type réclamait 2 points de tour. Donc, je me suis attardé à booster sur le même perso le job de Pictomancien jusqu’à obtenir la capacité passive de réduction d’1 points de tour (on appelle ça des PB pour aller plus vite) pour tout ce qui concerne les attaques du job secondaire. Une fois acquis, je n’avais plus qu’à placer mon job de Moine maxé en secondaire, pour ensuite forcer l’optimisation avec la compétence passive du Mage Rouge qui me donne 25 % d’avoir 1PB bonus en cas d’attaque reçue tout en grattant dès que possible des gourmandises telles qu’un gain de chance de critique du Fantôme dont vous imaginez les effets s’il est couplé à la compétence « 1 critique = 1PB bonus » du job Dernier Rempart, sans oublier le bonus du Maître des Boucliers transformant en bonus les malus de vitesse des armes équipées, ce qui m’assurait une tonne d’attaques possibles souvent à la chaîne en mettant en principal un job de Maître des Lames et… Bon bref, t’as compris le principe.
Seulement tu dois avoir également compris que tout cela va demander du farm, ce qui est effectivement le cas même si les développeurs n’ont pas été chiens coté bonus pour aller plus vite. Sans même revenir sur la vitesse X4 des combats, on parlera par exemple des points de compétences bonus si vous avez un Job Level 1 alors que le reste de la team est maxé ou presque, ou encore l’excellente idée de pouvoir « envoyer » un navire via une boutique qui, le temps de 12h max et à condition que la console soit en veille (le timer se stoppe quand vous reprenez la partie), vous file à son retour de la thune, des orbes d’xp et des orbes de PC. Bonne chose donc, et un système parfait pour ceux qui jouent à petit rythme, mais cela n’empêchera pas à un moment ou l’autre de mettre la main à la patte, sauf si vous êtes du genre à tout fouiner de base, du genre TOUS les coffres de chaque zone (donc des combats sur le chemin) et TOUTES les quêtes annexes qui sont dans la majorité d’une nullité incroyable, sauf le mini-jeu de cartes plutôt sympa mais sur lequel je ne me suis pas trop attardé vu mon skill en la matière (aucun).
Et c’est là que tu dois te dire qu’à défaut d’avoir quelque chose de vraiment original à raconter,
Bravely Default II vaut au moins le coup pour son système de jeu, ce qui sera moyennement vrai. Tout ce qui est dit plus haut l’est, ne vous inquiétez pas, et les boss sont sources d’affrontement dantesque mais ce qu’il y a au milieu est usant la moitié du temps. La faute déjà aux donjons en question, ce qui est ballot quand on a dit que le gros de la durée de vie tourne autour de ça, puisqu’ils n’ont absolument aucune inventivité en terme de level-design et n’offre rien d’autres que des enchevêtrements de couloirs à thème dont tous sauf un sont des cul-de-sac (avec un coffre au bout, ou juste rien). Un seul sort du lot, dans le cinquième chapitre, mais c’est tout.
Et l’autre point, hé bien c’est le rythme tout simplement et c’est ce qui impactera la note finale qui aurait pu atteindre 7 si les développeurs avaient tout simplement équilibré leur système plutôt que chercher à pousser artificiellement la durée de vie (on y revient). Comme dans la plupart des J-RPG modernes, les combats ne sont pas aléatoires puisque vous voyez les ennemis et il suffit de les toucher pour enclencher la joute (avec bonus si vous les frappez juste avant). Ce système a été conçu à l’époque pour garantir un meilleur rythme et éviter d’être stoppé toutes les 10 secondes dans l’exploration. C’est encore pire maintenant !!! Il arrivera parfois après un combat de vous en retaper un autre 2 secondes après, et c’est comme ça durant tout le jeu ! Ne comptez pas les zapper car j’ai évoqué plus haut le degré de difficulté et vu que tous les combats contre des mobs finissent par se ressembler et sont parfois longs pour pas grand-chose, on s’ennuie alors qu’il aurait été très simple de dégager ce défaut : moins de combat, mais qui rapporte davantage. Bah ce n’est pas le cas.
De ce que j'ai vu et retient de ce jeu,c'est qu'il a comme son prédécesseur un excellent système de combat,un style visuel plutôt pas mal,mais que l'écriture reste en deça,que les clichés sont à l'honneur et d'avoir un trop plein de combat qui sur la longueur risque de souler voir casser le rythme.
Les deux RPG que j'attends le plus : BG3 et FF16.
Next.
goldmen33 Et le 1 a été un carton,je me demande pourquoi !!
ravyxxs A l'époque chez Square c'était le seul RPG du moment qui proposait du tour par tour. Il y avait une certaine hype
Car le 1 était arrivé au bon moment.
Les FF derrière nous était la trilogie XIII, les deux derniers DQ étaient une tentative multi et un MMO, Persona se faisait attendre, Tales of était dans une mauvaise passe, y avait eu des tentatives sympas à la fin de la Wii mais plus personne en avait rien à foutre de la console à ce moment...
Donc un RPG "à l'ancienne" sur la machine la plus populaire sur l'instant, ça a fait son petit effet.
Et je suis d'accord avec vous pour le design hors ville
Après 11h de jeu, je p ux dire qu'il est classique dans le genre mais en même temps le côté old school n'est pas préfabriqués.
Ce n'est pas du Tokyo Factory que l'on a entre les mains.
Certes c'est minimaliste mais cela me rappelle justement d'ancien grand RPG qui ne s'embarassait pas de grosses cinématiques comme dans les FF afin de transmettre des émotions.
Pas déçu de mon achat pour le moment, j'attends de voir la fin pour me prononcer sur sa qualité globale.
Le retour à la base du RPG ne doit pas plaire à cette génération 8K framerate.
Le système de combat est plaisant, le jeu est joli et a son charme malgré l'aliasing et c'est toujours cool de faire sa petite tambouille avec les équipements et les classes avant de partir sur un boss. Le bestiaire a une belle tronche.
Le système d'expédition (en mode veille) est bien trouvé aussi, maintenant ça me tarde de voir le jeu de carte.
Pour les donjons en effet c'est du classique, mais c'est toujours mieux que ceux de DQ 11, je ne dirai que ça.
Au rayon des détails on a les voix jap et on peut désactiver le flou d'arrière plan.
En ce qui me concerne c'est un 7/10 solide, reste à voir la suite.
Ceux qui aiment le style peuvent tenter, les autres qui ont déjà décidés qu'ils n'aimeraient pas le jeu pour diverses raisons peuvent effectivement passer leur chemin.
gamekult regarde un peu mieux alors des avis comme celui de shanks c'est pas dur à trouver
et comme dis guiguif le premier fut une purge pour pas mal de joueurs alors qu'il est très bien noté
Pourtant quand on fait le tour du net, on constate de nombreux tests similaires. Après y a ceux qui ont un peu d'objectivité et surtout d'exigence et les autres comme Anagund qui vont venir t'expliquer que c'est le meilleur jrpg old school de ces dernières années.
Le retour à la base du RPG ne doit pas plaire à cette génération 8K framerate.
Quel retour ? BD (peu importe l'opus) dans les années 90 serait passé inaperçu ou presque tant cette licence est fade en comparaison des jrpg de cette époque. Je ne vois pas pourquoi le testeur devrait s'extasier devant un jeu qui n'a comme seul point fort un système de combat sympa mais qui oublie tout le reste et notamment le travail d'écriture (histoire/persos).
Le retour à la base du RPG ne doit pas plaire à cette génération 8K framerate.
j'avais omis ce passage, mais c'est vraiment gonflé, sachant que les personnes ayant du mal avec cette série sont justement des personnes s'en foutant des 8K et framerate sont fan de Rpg tour par tour et trouvent simplement cette série très fade par apport à ce que l'on a pu avoir dans le passé
wu l'époque des années 90 et 2000 c'est finit
Il est bien là le problème, c'est depuis cette époque qu'on a plus de bon jrpg venant des usines "square"
sans avoir derrière un type qui vient encore narguer inutilement....
wu le truc c'est qu'en plus à l'époque, malgré certains clichés les scénarios étaient plus matures et plus aboutis que leurs productions actuelles
Puis tu sais, ceux de cette période à avoir réussi ne brille plus aujourd'hui. Ce n'est pas un hasard si des Sakaguchi, Nomura etc. ne font plus rêver. Les thèmes des jeux sont aussi de nos jours plus lissé et plus commercial donc tout s'explique. Mais si des gens font des études dans de l'écriture et narration, ce n'est pas pour rien. C'est comme demander à un boulanger de coder un jeu. Chacun ces compétences et square dans du mauvais management, c'est le haut du panier. C'est à se demander comment la boite ne coule pas.
Après le scénario semble cliché une fois de plus comme absolument tous les J-rpg, rien de neuf sœur le soleil.
après je reste sur mon premier avis, le premier épisode à détruit la série et j'en ai rien à foutre de savoir si les autre sont mieux fait, je les punies pour l'éternité pour l'arnaque qu'était BD1
Mais du coup si tu l'as adoré et que tu y es resté 5 heure dessus, c'est que le jeu te plaira pour le coup
temporell du coup ff15 ayant pourri la série , il n'y aura plus jamais de bon FF ?
" Après je reste sur mon premier avis, le premier épisode à détruit la série et j'en ai rien à foutre de savoir si les autre sont mieux fait, je les punies pour l'éternité pour l'arnaque qu'était BD1 "
C'est étonnant comme je partage le même constat. Le jeu était plutôt chouette, jusqu'à ce qu'on nous demande une deuxième, troisième et quatrième fois de refaire ce qu'on avait déjà fait la toute première fois.
Et moi, naïf, je me suis dis, il doit y avoir toute une histoire construite autour, mais non, rien de nouveau si ce n'est des affrontement de boss plus riche et complexe à gérer,es personnages se targuaient des même répliques sans émettre leur réserve quant à la situation qu'ils vivaient tous...
Et c'est vraiment dommage, parce que le jeu globalement valait le détour, clairement, de beaux graphismes, une belle 3D, un bon système de combat, un système de classe permissif et utile, le joual de Ringabel, le personnage de Ringabel, l'ost, etc.
Mais à côté de ça, on te fais espérer 3 ou 4 chapitres durant de profiter d'éléments nouveau, d'une continuité au jeu que t'avais apprécié, parce que oui, à la fin tu avais compris qu'on s'était foutu de ta gueule.
Résultat, seuls ceux qui ont achetés day one et on fait le jeu sans avoir de retours, ni de test pour les spoiler, ne pouvait s'attendre à devoir " skip " toutte la seconde moitié du jeu pour préserver la relative bonne expérience de jeu qu'apportait le soft...
Comment tu veux construire sur une licence dont le premier opus aurait dû être le dernier parce qu'avorté... ?
Gameblog. 9/10
Encore un bon jeu et une exclusivité sur switch
Valkyrie Profile, que je viens de terminer, te salue
Plus sérieusement, les JRPG (et un peu tous les jeux visant un minimum de public, d'une manière générale) jouent bien sûr sur des clichés éculés, voire sur le classicisme. Il faut juste jauger dans quelle proportion et comment c'est fait (et ne pas oublier qu'il y a tout de même des jeux qui évitent très bien les clichés bateaux. Comme VP donc). Même dans les vieux jeux, ces clichés marchaient bien s'ils étaient compensés par une écriture intéressante (genre Grandia) ou par de bonnes trouvailles scénaristiques.
Je pense notamment à FFV, qui sur le papier n'a pas un scénario fou (le coup des 4 cristaux, le mal ancestral qui revient... plus cliché tu meurs) mais arrive à le rythmer de façon intéressante : les deux premiers cristaux se font assez vite, mais il y a tout de même quelques péripéties pour le 3ème (la bibliothèque, le navire alimenté par le cristal de feu, l'évasion du château en flammes) et le 4ème (une cité futuriste volante, quand même...). Et même après avoir trouvé les 4 cristaux, le jeu surprend avec un nouveau monde, puis encore plus tard un monde fusionné.
Dans BD1, ce qu'on lui reproche ce n'est pas tant que le coup des cristaux à régénérer trop classique que le fait que ça n'apportait rien niveau narratif et donnait juste l'impression d'un trope choisi pour faire old-school. Il n'y a aucune surprise, on passe d'un cristal/continent à l'autre de façon assez mécanique, avec tout au plus le twist final pour nous faire croire qu'il se passe quelque chose de fou, mais qui tombe à plat entre le recyclage éhonté qui s'en suit et le fait que le coup du "vous étiez manipulé depuis le début" n'est plus surprenant dans le JV depuis des lustres, en tout cas par lui-même...
FFV à côté, c'est un roman d'Agatha Christie :/
C'est en ça que toute cette vague de JRPG old-school (et même des jeux "modernes") se plantent. Plutôt que de trouver des situations originales et un propos cohérent avec lui-même, quitte à avoir recours à des clichés, ils multiplient les dramas trop tire-larmes pour être émouvants et les plot-twists trop éculés et prévisibles pour surprendre. Comme s'ils espéraient qu'en cochant toute les cases des trucs qui marchent pour faire un bon scénario, ça allait magiquement en faire un...
Encore une fois, les clichés ne sont pas forcément mauvais en soi (il est même parfois difficile de les éviter), tout dépend de ce qu'on en fait.
J'en reviens au test (j'en remercie l'auteur au passage) qui me paraît honnête et correspond effectivement à l'impression que j'en avais. Le jeu a pour mérite d'être bien fichu et agréable à jouer (hormis les soucis des combats trop fréquents alors que les monstres sont visibles sur la carte, la blague... ce n'est d'ailleurs pas le seul JRPG que j'ai fait qui se plante sur ce point), mais parviens pas à convaincre sur la longueur car trop poussif et mal écrit. Bref, un bon habillage, mais un jeu creux.
Cela dit, une fois qu'on est prévenu, ça peut toujours être sympa à faire. Le test me rassure quand au système de jeu qui semble offrir pas mal de possibilités stratégiques, plus que dans BD en tout cas. Si c'est vraiment bien fait et varié (BD1 m'avait déçu sur ce point), ça peut valoir le coup. Un jour où je n'irais rien d'autre de mieux à faire, je le prendrai peut-être...
Un jrpg n’a pas besoin d’avoir un scénario de diiiingue avec moult rebondissement.
Je prends comme exemple Lost Odyesey, scénar trop complexe voir chiant par moment car ce que l’on recherche c’est du fun et voir une cinématique pendant 30 minutes pour au finale ne rien dire
J'en suis à 5 heures de jeu pour le moment et c'est ce que j'attends d'un JRPG à l'ancienne.
étant qu'en même à la base, le public visé, on est quand même en droit de critiquer ces aspects qui nous est dérangeant, surtout que l'on demande pas non plus du Xenogears and co.
Quand tout le monde tolère la folie d’un jeu, ça se plaint que les tests aient rien dit (cyberpunk)
Quand des tests dénoncent des problèmes flagrant (FF15), ça crie à la blasitude, au manque de passion etc.
Et bien dans mon cas, j’suis pas assez riche pour acheter des jeux juste moyens. Si le jeu ne vaut pas le coup pour moi, c’est non. Surtout que je suis fan de jrpg et que j’en ai encore à faire sur ma PS5 et ma switch
Tu peux pas te trouver un autre site au lieu d’enchaîner les multi ici le fanboy ?
Hum Lost odyssey reprend littéralement les bases de FFVI sur le plan scénaristique donc si tu as trouvé cela trop complexe , je ne sais pas quoi dire sauf peut-être de continuer le jeu vidéo et d'éviter surtout d'ouvrir un livre .