Le 6 juin 1993, le Japon tremble. Non, pas à cause d’un grand séisme, certes fréquents dans le pays, car celui qui dévastera Kobe et les alentours n’aura lieu qu’en 1995. Mais un certain lutin vert apparaît pour la première fois sur Gameboy, et dans une aventure épique et onirique qui marquera à vie les joueurs s’y ayant essayé. Je parle bien sûr de Link’s Awakening. Bon d’accord, le Japon n’a pas tremblé beaucoup, la licence Zelda n’ayant pas la même aura qu’outre-mer, mais le jeu s’est vendu à 540 000 copies tout de même. Considéré comme le meilleur Zelda dans le cœur de bien des fans (après Ocarina of Time et A Link to the Past, faut pas déconner non plus), son empreinte est telle que chaque année des hardes de fans rêvent (c’est le cas de le dire pour ce jeu) de le voir ressortir un jour sous forme de remake. Et le 13 février 2019, le rêve est exaucé, Nintendo annonce un remake de cette merveille sur Switch, mais avec un parti pris graphique très enfantin, voire conte de fées en pâte à modeler, qui ne sera pas du goût de tout le monde, c’est peu de le dire.
Nombre de fans savent pourtant que la naissance de Link’s Awakening sur GB tient pour ainsi dire du hasard, puisqu’il s’agissait au départ d’un projet non-officiel fait sur le temps libre des développeurs de la division Nintendo EA&D, avant d’être transformé en jeu Zelda après la sortie de A Link the Past. Ce que l’on oublie souvent, en revanche, c’est qu’il a été développé via le kit d’un autre jeu Game Boy, développé cette fois par la team Nintendo R&D1, avec lequel il partage certaines similitudes. Une sorte de petit cousin, en quelque sorte.
Et ça tombe bien, car ce n’est pas du tout de Link’s Awakening, mais bien de ce petit cousin dont je vais vous parler aujourd’hui ! (Hein ? Comment ça c’était marqué dans le titre de l’article ? Pff, c’est ça le problème avec Internet, on peut pas faire deux pas sans se faire spoiler...)
Évidemment, le jeu est surtout connu en occident pour son lien de parenté avec son cousin aux oreilles pointues, et je ne cache pas que c’est une des raisons qui m’a poussé à m’y intéresser. Au Japon, c’est une autre paire de manches : le jeu a été noté relativement moyennement par la presse de l’époque (30/40 dans Famitsu, oui c’est moyen on vous dit), d’autant plus que sortaient à la même période des œuvres majeures comme Shin Megami Tensei sur Super Famicom, ou même Kirby’s Dreamland sur son propre support, reléguant notre ami au rang de « petit jeu sympathique sans plus » (ce qu’il est quelque part, il faut bien l’avouer). Mais ceux qui l’auront essayé en gardent un souvenir impérissable. Car on le verra vite, le jeu est simple (dans tous les sens du terme) mais bourré de détails, de références et d’originalité.
Kaeru no tame ni kane wa naru, que l’on pourrait traduire littéralement par « Pour la grenouille sonne le glas » (et oui, c’est une référence assumée à « Pour qui sonne le glas », roman de E.Hemingway), est donc un jeu d’action-aventure en vue de dessus, avec des éléments de RPG (upgrades, gestion d’objets, dialogues avec des NPC…), précisément comme un jeu Zelda.
Le jeu nous raconte l’histoire de deux princes rivaux, celui du royaume de Custard, appelé prince Richard, et celui du royaume de Sablé, que vous incarnerez et dont vous choisirez le nom. Ces deux princes se connaissent depuis toujours, et sont aussi doués l’un que l’autre dans tous les domaines. Sauf en combat malheureusement, où le prince Richard pourra se vanter de sa 56ème victoire contre zéro (sic) en début d’aventure. C’est à ce moment que les deux princes apprennent l’invasion du pays voisin, le royaume Mille-feuille, par le terrible Delarin et ses sbires, l’armée des Geronians ! Au passage, la princesse de ce royaume, la belle Tiramisu, est en danger, et nos deux héros n’ont pas besoin d’en savoir plus pour se faire affréter un navire et partir à sa rescousse. Même si, leur naturel prenant le dessus, ils ne peuvent s’empêcher de faire la course pour savoir qui sauvera en premier la princesse pour se marier avec… (oui, le féminisme n’était pas trop à la mode, à l’époque).
En quelques minutes, l’univers du jeu est posé, et l’on est conquis par ces personnages à priori détestables, et pourtant si attachants. Le Prince Richard ne manquera pas une occasion de marcher sur son rival pour le devancer, sans jamais remettre en cause l’amitié qu’il éprouve pour lui. Quand au Prince de Sablé, tout souverain et riche qu’il est, tentera de résoudre tous les obstacles qu’il rencontre par l’argent, ce qui va vite lui jouer des tours. Viendront très vite toute une galerie de personnages hauts en couleurs et au caractère bien trempé : Mandora la sorcière espiègle, Jam le roublard qui roulera le prince dans la farine, Alfred Jinbei l’étrange marchand qui parle avec un accent américain alors qu’il est japonais... Et il faut le dire, le premier gros atout du titre est définitivement sa narration. Qu’il s’agisse de son univers comme de ses dialogues, tout est fait pour donner l’impression de vivre un conte pour enfants. Les dialogues, nombreux mais pas trop et surtout bien écrits (il y a des vraies trouvailles dans certains textes, je vous jure. Faute de traduction officielle, une fan trad anglaise a été réalisée en 2011 et une française en 2014, je ne sais pas s’ils ont réussi à retranscrire toute la saveur des textes originaux, mais à mon avis l’exercice n’a pas dû être une mince affaire), parviennent à donner vie à tout ce petit monde et créer une histoire rythmée et amusante.
En sus, les développeurs ont même su jouer avec l’affichage des textes, certaines exclamations s’affichant en gros plan, donnant encore plus d’impact aux dialogues. Un vrai tour de force sur Gameboy, en 1992.
Mais l’univers du titre doit aussi beaucoup à son aspect graphique : s’il ne fait pas parti des plus beaux jeux de la console (on est en milieu de vie), le soft possède un charme fou grâce à une direction artistique très réussie, quoique forcément limitée par les capacités de son support. Des personnages chibi qui préfigurent ceux qui apparaîtront dans Pokémon aux bulles de dialogues en forme de... bulles, justement, et en passant par ces trop rares fois où l’on peut voir un personnage en gros plan de façon assez détaillée, le titre ne manque pas de surprendre sur son aspect technique. Sans être non plus vraiment ressemblant, le titre partage des évidentes similitudes graphiques avec son futur cousin (le blondinet elfique, vous suivez ?).
Similitudes qui, comme dit plus haut, s’étendent au gameplay : à l’instar de son cousin en tunique verte, vous parcourez le monde de zone en zone, dans un simili-monde ouvert, en touchant le bord de l’écran pour « glisser » vers la zone adjacente. Bien entendu, le chemin est tout tracé et si vous partez dans la mauvaise direction, le jeu vous colle un obstacle pour vous obliger à prendre la bonne route. Sans surprise, il faudra régulièrement acquérir des objets pour surmonter lesdits obstacles. Mais dans l’absolu, le cheminement se veut suffisamment tortueux pour briser le sentiment de linéarité (ce que beaucoup de jeux actuels ne savent plus faire… bref, je m’égare).
Pour parfaire les similitudes avec son cousin aux sandales grecques (comment ça, je confonds ? Mais non, c’était pour voir si vous suiviez!), le jeu vous propose même deux types d’exploration : en vue de dessus sur la worldmap ou dans les villes, et en vue de côté en 2D dans les grottes et autres donjons. Le comble étant que dans ces dernières phases, le héros peut sauter, à la manière de Link lorsqu’il s’équipe de la plume… Vous voyez le lien ? Mais cette fois, le prince de Sablé peut sauter d’office, et même s’accrocher aux rebords. Et il faudra utiliser cette mécanique à bon escient pour surmonter certains passages, en sachant que ce ne sont pas seulement quelques salles qui sont en vue de côté, mais des donjons entiers.
Le jeu se différencie tout de même largement de son cousin à la casquette rouge (ah non, flûte je confonds encore… mais vous suivez toujours, n’est-ce pas?) sur plusieurs aspects : le plus surprenant sont les combats. Pas de coups d’épée à donner manuellement, le combat se fait automatiquement ! Il suffit de toucher un ennemi pour lancer les hostilités dans un nuage de fumée cartoonesque, et les points de vie (autant les vôtres que ceux de l’adversaire) s’épuiseront en fonction de la force de chacun.
En effet, le prince de Sablé dispose de trois statistiques : Force, défense et rapidité, auxquelles viennent s’ajouter les statistiques de son épée et de son bouclier. Si vos statistiques surpassent celle de votre adversaire, il disparaîtra en laissant cœur de vie, objet ou pièces d’or. Si c’est vous qui perdez, vous serez transporté dans l’hôpital de la dernière ville visitée, sans rien perdre de vos objets ramassés heureusement (mais si vous étiez à l’intérieur d’un donjon, il faudra tout vous retaper…). Le jeu vous offre assez tôt un carnet de voyage qui vous permet de sauvegarder quand bon vous semble, pensez donc à le faire régulièrement. A noter aussi qu’on appuyant sur le bouton B (avec une certaine latence malheureusement, il faut prendre le coup de main ou appuyer de façon répétée), il est possible de fuir le combat ou d’utiliser un objet pour se sortir d’un mauvais pas, mécanique qui sera vitale à certains moments du jeu.
Vous n’avez donc pas de réelle maîtrise du combat, et c’est vrai que c’est un peu perturbant au départ. Le plus étonnant, en revanche, c’est la façon dont le jeu vous oblige à récupérer les différents objets et upgrades pour avancer. Là où les jeux Zelda étaient plutôt subtils en proposant des « outils » qui permettent à la fois de résoudre des énigmes ou obstacles et de dénicher des secrets, ici tous les objets, upgrades compris, sont nécessaires à votre progression, quand bien même ils paraissent « cachés ». Comprenez-bien : le jeu mettra régulièrement des ennemis volontairement trop forts sur votre route, et la seule façon de les vaincre et d’avancer sera de récupérer une arme ou un bonus de santé/force/défense/rapidité dans les environs. Par exemple, vous vous retrouvez à perdre de peu face à tel ennemi qui vous barre la route, et après avoir trouvé l’upgrade qu’il vous faut, vous gagnez le combat, mais avec plus qu’un seul cœur. Et c’est comme ça tout le long du jeu. Il n’y a donc pas de bonus optionnels, tous les upgrades et objets (ou presque) sont obligatoires. Plutôt déroutant, mais étrangement on sent d’autant plus le sentiment de puissance lié à l’amélioration du personnage de cette façon.
C’est un peu la même chose pour l’exploration : vous verrez assez vite quel obstacle vous barre la route, et cela signifiera que vous trouverez « la clé » pour avancer dans peu de temps (quitte, parfois, à faire un peu de backtracking, mais le jeu reste assez gentil là-dessus). Néanmoins, les objets que vous obtiendrez aideront tous plus ou moins à renouveler le gameplay, et on s’émerveille autant que dans un Zelda face à l’ingéniosité de certaines situations.
La vraie originalité du titre est d’ailleurs ici : assez vite dans l’histoire, vous vous verrez transformé en grenouille, puis en serpent : la première est certes vulnérable, mais saute très haut, peut se mouvoir librement dans l’eau, et peut gober les ennemis insectes sur votre route (ce sera parfois la seule façon de les vaincre, tant il est difficile de les battre sous forme humaine) ; le deuxième ne peut en revanche pas sauter, mais il peut ramper et se faufiler dans les endroits étroits. Il peut aussi figer les ennemis faibles pour en faire des blocs, qui serviront alors de marche-pied. Et le jeu demande d’alterner entre les trois formes de façon assez intelligente : vous êtes plus mobile sous forme humaine, mais vous aurez besoin de vous transformer en grenouille face aux soldats Geronians (qui se montrent étrangement sympathiques avec les grenouilles… A noter que « gero » en japonais correspond au cri de la grenouille, héhé), ou en serpent pour vous fondre parmi vos congénères, car ces derniers n’ont aucune pitié… pour les grenouilles !
A côté de cela, vous aurez la possibilité d’utiliser une scie pour couper certains arbres (résultant souvent en la découverte d’une cachette avec coffre à la clé) ou une pioche, là encore pour révéler certains passages autant que pour servir d’arme de fortune. Les objets sont suffisamment nombreux pour proposer des situations variées, si bien que malgré la simplicité des énigmes et la linéarité du titre, on ne s’ennuie jamais, le jeu nous surprenant régulièrement avec de nombreuses trouvailles.
Le jeu surprend aussi par ses nombreuses références, d’abord au folklore des contes occidentaux, mais en grattant la couche de filigrane, on y décèle aussi de nombreuses références typiquement nippones, comme la ville des bains Gerobeppu (Gero et Beppu sont deux villes à sources chaudes très connues au Japon), le mont Furinkazan (du nom de l’étendard du souverain Takeda Shingen) ou d’autres plus subtiles encore comme le nom de la fabrique à vin dans le jeu qui se base sur le nom d’une célèbre marque de bière japonaise.
De plus, le titre se prend rarement au sérieux, n’hésitant pas à parodier les situations autant que les noms (l’entreprise Nantendo que l’on visite dans le jeu, évident clin d’œil à la firme au plombier moustachu, en est un parfait exemple). Chaque scène du jeu est ponctuée de clins d’œils ou répliques qui prêtent à rire ou sourire, souvent au détriment de ce pauvre prince. D’une manière générale, que ce soit dans les dialogues ou dans les réactions des personnages, on sent que le jeu est emprunt de culture japonaise, malgré une référence évidente aux contes occidentaux. Était-ce une des raisons pour lesquelles le titre n’est jamais sorti en Occident ?...
Bon, on pourrait croire avec tout ça que le jeu est exempt de défauts, ce n’est évidemment pas le cas. Tout d’abord, comme évoqué plus haut, le jeu est très linéaire. Même si l’on dispose d’une relative liberté de mouvement, impossible de réellement s’écarter du cheminement principal, ce qui n’a de toute façon aucun intérêt puisqu’il n’y a aucun secret à dénicher. Heureusement, la recherche des upgrades et autres objets utiles à la progression est toujours de rigueur, ce qui nécessite tout de même de fouiller systématiquement les environs et d’ouvrir l’œil pour tout ce qui pourrait ressembler à une cachette ou un coffre, et d’écouter les indices divulgués par les habitants des différentes villes. Cela suffit pour briser la monotonie et éviter le sentiment de traverser un couloir géant (pas comme certains jeux récents, encore une fois...).
Le jeu est aussi très court : 8 à 10 h pour une première run, le jeu peut sûrement être plié en une après-midi par un joueur chevronné !
Pour terminer, le jeu est aussi plutôt facile, puisqu’encore une fois, il vous suffira d’avoir les équipements et upgrades adéquats pour remporter les combats. Les énigmes ne sont pas non plus très prise de tête, mais ont le mérite d’être bien fichues et de pousser le joueur à réfléchir sans jamais le prendre pour un demeuré (les jeux récents, tout ça...).
La vraie difficulté va se situer dans le gameplay un peu rigide vous forçant parfois à recommencer certains passages (sans oublier les pièges type pics ou lave, mortels, occasionnant un aller simple pour l’hôpital), ou dans la difficulté de fuir les combats qui, mine de rien, vous sapent progressivement de la vie. Il y a peut-être deux ou trois passages où vous bloquerez pendant un moment avant de comprendre comment vous en sortir, mais rien d’insurmontable non plus (OK, j’ai dû utiliser une soluce UNE FOIS).
Vous vous en êtes sans doute rendu compte, mais au final, tout ce qui peut s’apparenter à des défauts contribuent en réalité au plaisir de jeu : court et accessible, sans prise de tête et en même temps sans nous prendre constamment par la main (comme certains jeux réc… bon j’arrête), avec tout juste assez de challenge et de bonnes idées pour nous tenir en haleine tout du long à un rythme soutenu, le jeu est une véritable bouffée d’air frais, parfait à déguster lors de courtes vacances ou le temps d’une pause vidéoludique entre deux gros jeux, ou même par lassitude des gros AAA.
Avant de conclure, je me permet un petit aparté pour parler de la team à l’origine de ce chef-d’œuvre de poche : plus d’une quinzaine de noms défilent lors du générique, la plupart ayant déjà travaillé sur d’autres projets chez Nintendo. On retrouve donc Makoto Kano en tant que producteur du jeu, ayant officié auparavant en tant que Game designer sur les deux premiers Metroid, Kid Icarus, ou encore Famicom Wars (ancêtre d’Advance Wars, pour rappel). Rien que ça. Idem pour Yoshio Sakamoto, un grand habitué des aventures de la chasseuse de prime, qui signera cette fois le scénario du jeu. Je ne sais pas si c’est lui qui a écrit les dialogues, mais rien que pour le rythme soutenu de l’histoire et les trouvailles scénaristiques, il mérite tout mon respect. Quand à la musique, elle est l’œuvre du tout jeune Kazumi Totaka, grande figure musicale chez Nintendo (c’est un peu M. Animal Crossing, maintenant), qui signe pourtant ici seulement son troisième jeu, juste avant l’incroyable Super Mario Land 2. Je n’ai d’ailleurs pas mentionné les musiques jusqu’ici, mais elles sont à l’image du travail du bonhomme : entêtantes et entraînantes, elles contribuent largement au charme du jeu, malgré une répétitivité certaine, surtout pour les villes. Mention spéciale pour le thème principal entendu sur l’overworld, aussi mignon qu’épique. On sent tout de même que le bonhomme n’est pas encore très à l’aise avec le processeur sonore de la console, certaines musiques ou sons du jeu étant assez stridents et pas des plus délicats pour les oreilles.
Difficile de parler plus des autres noms qui me sont malheureusement trop inconnus, mais cela devrait suffire pour comprendre que « Kaeru no tame ni kane wa naru » est le fruit du savoir-faire des précédents jeux de Nintendo, autant qu’il influencera ceux qui sortiront après lui.
« Kaeru », de son petit nom, est définitivement une petite perle de la Gameboy. Certes, ce n’est pas le meilleur jeu du genre, son cousin la souris jaune électrique (ouais bon, je mélange tout, mais vous voyez de qui je parle) restant maître sur le support. Mais ce dernier ne renie pas son héritage, loin de là, et lui fait même honneur en intégrant directement le prince Richard et ses soldats grenouilles comme personnages secondaires au sein du jeu.
Le titre garde une aura forte au Japon (la preuve en est son retour sur la Virtual Console de la 3DS japonaise) mais reste méconnu en occident, faute de localisation. Heureusement, Nintendo lui rend de plus en plus hommage, notamment via la série Smash Bros, où le prince de Sablé apparaît dorénavant comme trophée aide. S’il n’est pas une œuvre majeure du catalogue de la firme Kyotoïte, le titre mérite tout de même qu’on s’y attarde un peu, que ce soit pour découvrir un univers riche et attachant à parcourir en quelques heures, ou pour ses influences sur son cousin, ce qui contribuera à en faire l’un des jeux les plus cultes de la console autant que de sa propre série.
À ce sujet, s’il devait (soyons fous) y avoir un remake, la DA mignonne et enfantine dévoilée pour le futur Link’s Awakening de la Switch me paraît bien plus appropriée pour ce mignon conte de fées à la gloire des grenouilles que pour les aventures oniriques du lutin vert. Ce serait la meilleure façon de lui rendre hommage, et une occasion en or de réparer l’injustice de son absence de localisation en occident. Nintendo, si vous me lisez...
Je l'ai découvert sur le tard grâce à un un trad faites par des fans, un bonheur ce jeu !
(je suis le seul à apprécier la da du remake de mon zelda favori qui est le meilleur au monde ?)
En tout cas j'aimerais insister sur la performance graphique du jeu. Faut vraiment relativiser et se rendre compte que la Gameboy avait un hardware minable et qu'en 1992, voir un jeu avec des écrans aussi riches en pixel et sprite était rare. Sans parler de la direction artistique mignonne à souhait qui en effet renvoi aux heures les plus belles des Zelda en 2D sur console portable.
Considéré comme le meilleur Zelda dans le cœur de bien des fans (après Ocarina of Time et A Link to the Past, faut pas déconner non plus)
Qui eux même passent après BOTW et Majora's Mask #éterneldébat
Sinon fort mignon ce jeu dont j'ai jamais entendu parler.
Un jeu Nintendo en plus.
Le jeu peut à la rigueur de nouveau être sous les projecteurs en cas de GameBoy Mini mais s'il est jamais sorti en occident, on continuera sûrement d'aller se brosser.
shanks Une Gameboy Mini, ils vont te la bourrer avec deux ou trois Mario, un Wario Land, un Pokemon, un Castlevania et un Metroid II, des jeux auxquels on a déjà joué pendant 30 ans et faudra pas se plaindre
shanks Je pense que BotW n'a pas eu le temps nécessaire pour avoir une structure de jeu digne de ce nom. Ils ont opté pour une liberté complète qui a gêné finalement l'élaboration de donjons digne de ce nom, et d'un sentiment de progression satisfaisant.
Question liberté/sentiment de progression je pense que AlttP reste le plus abouti.
J'espère néanmoins qu'ils iront beaucoup plus loin dans la conception du monde (structure du jeu / donjon / obtention d'objets annexes et principaux). Garder le monde totalement ouvert, mais avoir des donjons ou zones explorables seulement avec l'obtention d'un objet.
Genre tu vois un marais façon Blightown de DS, et tu peux le traverser ou l'explorer qu'avec des bottes spéciales. Ou alors utiliser des points d'accroche avec le grappin pour aller d'ilots en ilots. Un arbre recelant l'entrée d'un donjon comme dans Zelda 1 accessible une fois les bombes obtenues. Enfin à mon sens ça permettrait vraiment de donner un sens nouveau à l'exploration. Dans BotW t'es jamais limité au final.
anakaris
Bah la Snes Mini a quand même eu des surprises comme Super Mario RPG, Starfox 2 et Earthbound.
ne soyez pas trop mauvaise langue monsieur.
onihanzo
Bah c'est le but : ne jamais être limité.
Pas pour rien que la volonté de Aonuma était d'aller jusqu'à pouvoir nous laisser aller au donjon final dès le début (pour se faire bolosser certes).
Après je comprends que ça peut gêner.
Mais mixer la totale liberté et un semblant de linéarité structurelle semble paradoxal et constitue un défi. peut-être vont-ils le relever dans le prochain.
Pour le côté graphique, je le trouve tout de même moins abouti que Link's Awakening et quelques autres, mais on reste dans le haut du panier de la console, c'est sûr !
darksly La DA du remake de LA, je la trouve pas moche en soi, juste qu'on pouvait s'attendre à mieux pour le jeu. Je ne parle pas de transposer le jeu en full 3D avec un super rendu façon BotW, mais je peux pas m'empêcher de penser qu'ils n'ont fait qu'un effort minimum. Après elle reste charmante dans son style, et c'est bien pour ça que je dis en fin d'article qu'elle conviendrait très bien à un remake de Kaeru ^^
Donc non, tu n'es pas seul ! Désolé anakaris...
shanksonihanzo Allons messieur, nul besoin de se battre, on sait tous après tout que le meilleur Zelda, c'est le tout premier sur NES La meilleure liberté d'action, de gameplay, une vraie difficulté... Les suites n'ont jamais égalé le maître ! C'est pas pour rien qu'il a servi de base à BotW (mais sinon, mon préféré restera AlttP, rien à faire XD)
iglooo Bah dans l'absolu pourquoi pas (de mon côté, je ne sais pas ce qu'il en est pour nobleswan ), mais honnêtement mon emploi du temps est trop aléatoire pour que j'y inclue la gestion d'un groupe ou l'écriture régulière de tests pour le moment... Déjà que j'étais même pas sûr de pouvoir rendre le test à temps pour ce concours ^^' Je préfère écrire mes articles quand je peux, mais si à un moment donné le groupe manque de mains, on peut s'arranger ^^
En tout cas, ça me fait bien plaisir d'avoir pu parler de ce jeu et de l'avoir fait connaître aux gens du site ^^ Merci d'avoir publié mon test !
iglooo c'était une opération très ponctuelle, une simple idée de concours pour faire participer les membres et créer du contenu intéressant sur Gamekyo (mission accomplie, vu les deux super tests publiés ! ).
yais9999 un patch de traduction française est soit, et crois-moi il respecte plutôt bien l'oeuvre originale, c'est une pépite. C'est d'autant plus important que le jeu est plein d'humour donc ça permet de vraiment profiter de l'identité du soft à fond.
anakaris J'ai juste checké un wiki (japonais ou anglais, je sais plus) pour avoir la date, il est tout à fait possible que j'aie mal lu ou que ma source se soit trompée, donc si tu penses que c'est pas bon, n'hésite pas à corriger !
randyofmana rofl, bon, après vérification osef parce que les sources se contredisent. Wikipedia (français) dit 4 septembre, Gamekult dit 14 septembre, des forums américains disent décembre... mais étrangement aucune source japonaise fiable alors que c'est eux les principaux concernés. Lol. x)
anakaris allez, prend des stagiaires, c'est bien, on peut les exploiter sans souci N'est-ce pas lion93 ?
C'était cool d'avoir un jeu super connu et un autre plus qu'obscur en tout cas! randyofmana je pense aussi que pour ceux qui ont fait le premier Zelda à l'époque, ça reste le meilleur pour la majorité d'entre eux
iglooo ah bah vais t'avouer que c'est surtout cool pour moi car tout connu qu'il soit Super Punch-Out!!, c'est un jeu que j'avais pas du tout envie ou l'idée de tester sur Retro Gamekyo, donc ça complète vraiment la ligne éditoriale de Retro Gamekyo, j'suis content
anakaris Le wiki jap ainsi que cette page niconico indiquent bien une sortie en septembre et non décembre ^^' On va prendre ça pour une info officielle, donc !
D'ailleurs en tapant le titre (la transcription en alphabet latin) dans google, le test sur Retro Gamekyo apparaît plus bas sur la première page... Petite fierté ^^
randyofmana c'est un bon jeu, mais tellement différent de ce qui nous plait réellement dans Zelda Puis j'sais pas, p'tet qu'avec le recul ça nous rappelle trop le traumatisme des opus sur CD-i
Enfin un test intéressant bien écrit pour ce groupe, ce qui change des sempiternels tests de jeux rétro qu'on connait déjà tous ou de jeux moisis qu'on nous à servit depuis tout ce temps !
anakaris je me suis mal exprimé, je ne voulais pas dire que tu écris mal tes tests, au contraire, mais tu n'as testé quasiment soit que des jeux très connus et dont les tests de ces jeux pullulent sur le net, soit des jeux mauvais dont lire les tests n'a vraiment que peu d'intérêt à mes yeux. Mais bref ce n'est que mon avis parmi tant d'autre, il n'y a pas de quoi prendre ça personnellement pour toi.
randyofmana c'est exactement ça, je lui trouve du charme, or j'aime tellement ce jeu, que de la 3D classique, ou même à la BOTW ne m'aurait pas plu, c'était soit de la 2D superbe, soit un rendu original, on a eut le second, et c'est déjà bien je trouve
popomolos c'est vrai que Ardy Lightfoot, Ork, Phoenix Wright en version originale, X, Legend, Unreal (Amiga), F355 Challenge, ou encore Gundam Wing Endless Duel que j'ai testé ces derniers mois c'est des mauvais jeux ou des jeux qu'on voit partout sur le net.
popomolos mais sinon rassure toi, je prépare une série de test où j'explore le romset Playstation, et où je vais parler de quelques trucs bien méconnu. Sincèrement là si tu me dis que ça pullule sur le net, c'est que des mauvaise foi.
popomolos t'as du louper certains articles, avec des entretiens, des infos tech. intéressantes (pas "0.022tflops OMG" quoi ) et des anecdotes bien sympas... lion93 j'attends le questionnaire GKMa spécial E3 mercredi sur mon bureau à 15h tapantes, avec le café!
popomolos Je te trouve dur aussi, pour le coup ^^' Je dis pas pour les débuts du groupe parce que je m'en souviens plus, mais ces dernières années on avait quand même du test varié (des jeux connus, des jeux pas connus, des jeux bons, moyens, ou mauvais, il faut un peu de tout ça)
Et par-dessus tout, il y avait généralement de la recherche autour des titres testées, avec des anecdotes intéressantes ou la remise en contexte du jeu à son époque... Chose qui me paraît plus intéressante que les tests banals de JV.com et autres (même s'ils sont bien écrits, aucun souci là-dessus).
Après je comprend tout à fait que ce soit plus intéressant d'avoir des tests qui nous font découvrir des jeux, plutôt que de parler de jeux que "tout le monde" à fait, ou au contraire que personne n'a fait parce qu'ils sont trop mauvais... (encore que dans ce dernier cas, c'est parfait, ça veut dire que je peux rayer le jeu de ma liste, à vie XD) Mais je pense que c'est bien d'avoir un peu de tout
anakaris Et pourtant, Zelda 2 est tellement loin des horreurs sur CD-I Son seul vrai gros défaut, c'est ça difficulté absurde... (et les combats pseudo-aléatoires sur la carte, certes) mais pour le reste, il m'a paru être tout à fait "Zelda" : on explore, on glane des indices, on récupère les bons objets qui vont nous déloquer l'accès aux zones suivantes, on a les temples... Alors c'est vrai, on y a perdu le côté énigme, les temples se contentant d'être des labyrinthes infernaux. Mais en dehors de ça, je trouve au contraire que ça change des habitudes de la série, et c'est pas si mal ^^ Mais je peux tout à fait comprendre qu'on ne l'ai pas aimé...
randyofmanaMais en dehors de ça, je trouve au contraire que ça change des habitudes de la série, et c'est pas si mal ^^
Oui, et ça me fait penser à un autre jeu de l'époque qui lui aussi est un second opus: Super Mario Bros. 2. Qui on le sait tous est en fait une adaptation de Doki Doki Panic. Même si les changements ne sont pas aussi brutaux que pour Zelda II, on sent que la série se cherche encore à ce moment là, son univers n'est pas tout à fait établi, quelques mécaniques de gameplay arrivent, d'autres sont supprimées (le fait de monter sur des légumes pour les arracher en dehors du sol et s'en servir comme projectile)...
Pas de doute, les plus grandes réussites de Nintendo ne sont pas le fruit du hasard, ils ont travaillé leur concept, ils ont réfléchi à leur gameplay et derrière leur relative simplicité, ces "jeux pour enfant" comme beaucoup trop de gens le pensent encore sont en fait de véritables projets artistiques et vidéoludiques.
anakaris Hmm SMB2 est vraiment un cas à part, quasiment toutes les mécaniques du jeu viennent de Doki Doki Panic (ce qui a été rajouté sont des trucs Mario : le champignon et les pièces dans les zones secrètes, l'étoile d'invincibilité...), et n'oublie pas que le "vrai" SMB2 n'est rien d'autre qu'un SMB amélioré et beaucoup plus difficile ^^
Mais dans l'absolu oui, à l'époque on n'hésitait pas à changer parfois radicalement un gameplay, à tenter des choses nouvelles sur une même série (parce qu'à la rigueur, on pourrait juste créer des jeux différents, aussi). Aujourd'hui "série" est souvent synonyme d'immobilisme : on rajoute des features à chaque nouveau jeu, mais le coeur du gameplay reste toujours le même... Après je critique pas la chose, d'ailleurs certaines séries ont trop voulu tenter l'originalité pour un résultat qui n'était pas à la hauteur (Children, Dawn, Heroes of Mana), et certains gameplay sont très chouettes donc c'est cool de les voir perdurer plutôt que de tout changer.
Mais en général je trouve ça bien quand une série n'a pas peur de modifier radicalement son gameplay. Enfin bon, ça ne se fait plus trop, de nos jours
randyofmana oui je suis sûrement trop exigeant et j'en deviens con (c'est pas nouveau ).
En tout cas j'aurais plaisir un à lire un de tes prochains tests et ceux d'anakaris aussi du coup vu qu'il va proposer des trucs nouveaux.
iglooo oui j'ai dû louper certainement des trucs mais après je parlais de façon général sur le groupe (il y a eu des tests intéressants aussi dessus évidemment).
Et puis bon je te rappelle que tu es un de mes multi-compte alors évite de te faire remarquer des trucs à toi même
(je suis le seul à apprécier la da du remake de mon zelda favori qui est le meilleur au monde ?)
Oui.
On dirait un dessin animé tout bizarre en patte à modeler bas de gamme diffusé (très) tôt le matin (ou très tard le soir...) sur Arte...
Qui eux même passent après BOTW et Majora's Mask #éterneldébat
Sinon fort mignon ce jeu dont j'ai jamais entendu parler.
Un jeu Nintendo en plus.
Le jeu peut à la rigueur de nouveau être sous les projecteurs en cas de GameBoy Mini mais s'il est jamais sorti en occident, on continuera sûrement d'aller se brosser.
Je l'essaierai bien jour.
shanks Je pense que BotW n'a pas eu le temps nécessaire pour avoir une structure de jeu digne de ce nom. Ils ont opté pour une liberté complète qui a gêné finalement l'élaboration de donjons digne de ce nom, et d'un sentiment de progression satisfaisant.
Question liberté/sentiment de progression je pense que AlttP reste le plus abouti.
J'espère néanmoins qu'ils iront beaucoup plus loin dans la conception du monde (structure du jeu / donjon / obtention d'objets annexes et principaux). Garder le monde totalement ouvert, mais avoir des donjons ou zones explorables seulement avec l'obtention d'un objet.
Genre tu vois un marais façon Blightown de DS, et tu peux le traverser ou l'explorer qu'avec des bottes spéciales. Ou alors utiliser des points d'accroche avec le grappin pour aller d'ilots en ilots. Un arbre recelant l'entrée d'un donjon comme dans Zelda 1 accessible une fois les bombes obtenues. Enfin à mon sens ça permettrait vraiment de donner un sens nouveau à l'exploration. Dans BotW t'es jamais limité au final.
Bah la Snes Mini a quand même eu des surprises comme Super Mario RPG, Starfox 2 et Earthbound.
ne soyez pas trop mauvaise langue monsieur.
onihanzo
Bah c'est le but : ne jamais être limité.
Pas pour rien que la volonté de Aonuma était d'aller jusqu'à pouvoir nous laisser aller au donjon final dès le début (pour se faire bolosser certes).
Après je comprends que ça peut gêner.
Mais mixer la totale liberté et un semblant de linéarité structurelle semble paradoxal et constitue un défi. peut-être vont-ils le relever dans le prochain.
et perso j aime le design du remake de link awakening
Pour le côté graphique, je le trouve tout de même moins abouti que Link's Awakening et quelques autres, mais on reste dans le haut du panier de la console, c'est sûr !
darksly La DA du remake de LA, je la trouve pas moche en soi, juste qu'on pouvait s'attendre à mieux pour le jeu. Je ne parle pas de transposer le jeu en full 3D avec un super rendu façon BotW, mais je peux pas m'empêcher de penser qu'ils n'ont fait qu'un effort minimum. Après elle reste charmante dans son style, et c'est bien pour ça que je dis en fin d'article qu'elle conviendrait très bien à un remake de Kaeru ^^
Donc non, tu n'es pas seul ! Désolé anakaris...
shanks onihanzo Allons messieur, nul besoin de se battre, on sait tous après tout que le meilleur Zelda, c'est le tout premier sur NES
iglooo Bah dans l'absolu pourquoi pas (de mon côté, je ne sais pas ce qu'il en est pour nobleswan ), mais honnêtement mon emploi du temps est trop aléatoire pour que j'y inclue la gestion d'un groupe ou l'écriture régulière de tests pour le moment... Déjà que j'étais même pas sûr de pouvoir rendre le test à temps pour ce concours ^^' Je préfère écrire mes articles quand je peux, mais si à un moment donné le groupe manque de mains, on peut s'arranger ^^
En tout cas, ça me fait bien plaisir d'avoir pu parler de ce jeu et de l'avoir fait connaître aux gens du site ^^ Merci d'avoir publié mon test !
Si il y a en Français c'est cool aussi^^
C'était cool d'avoir un jeu super connu et un autre plus qu'obscur en tout cas!
randyofmana je pense aussi que pour ceux qui ont fait le premier Zelda à l'époque, ça reste le meilleur pour la majorité d'entre eux
D'ailleurs en tapant le titre (la transcription en alphabet latin) dans google, le test sur Retro Gamekyo apparaît plus bas sur la première page... Petite fierté ^^
En bonus, je suis tombé sur ça aussi : la pub japonaise traumatisante de l'époque
lion93 j'attends le questionnaire GKMa spécial E3 mercredi sur mon bureau à 15h tapantes, avec le café!
Et par-dessus tout, il y avait généralement de la recherche autour des titres testées, avec des anecdotes intéressantes ou la remise en contexte du jeu à son époque... Chose qui me paraît plus intéressante que les tests banals de JV.com et autres (même s'ils sont bien écrits, aucun souci là-dessus).
Après je comprend tout à fait que ce soit plus intéressant d'avoir des tests qui nous font découvrir des jeux, plutôt que de parler de jeux que "tout le monde" à fait, ou au contraire que personne n'a fait parce qu'ils sont trop mauvais... (encore que dans ce dernier cas, c'est parfait, ça veut dire que je peux rayer le jeu de ma liste, à vie XD) Mais je pense que c'est bien d'avoir un peu de tout
anakaris Et pourtant, Zelda 2 est tellement loin des horreurs sur CD-I
darksly
Oui, et ça me fait penser à un autre jeu de l'époque qui lui aussi est un second opus: Super Mario Bros. 2. Qui on le sait tous est en fait une adaptation de Doki Doki Panic. Même si les changements ne sont pas aussi brutaux que pour Zelda II, on sent que la série se cherche encore à ce moment là, son univers n'est pas tout à fait établi, quelques mécaniques de gameplay arrivent, d'autres sont supprimées (le fait de monter sur des légumes pour les arracher en dehors du sol et s'en servir comme projectile)...
Pas de doute, les plus grandes réussites de Nintendo ne sont pas le fruit du hasard, ils ont travaillé leur concept, ils ont réfléchi à leur gameplay et derrière leur relative simplicité, ces "jeux pour enfant" comme beaucoup trop de gens le pensent encore sont en fait de véritables projets artistiques et vidéoludiques.
Mais dans l'absolu oui, à l'époque on n'hésitait pas à changer parfois radicalement un gameplay, à tenter des choses nouvelles sur une même série (parce qu'à la rigueur, on pourrait juste créer des jeux différents, aussi). Aujourd'hui "série" est souvent synonyme d'immobilisme : on rajoute des features à chaque nouveau jeu, mais le coeur du gameplay reste toujours le même... Après je critique pas la chose, d'ailleurs certaines séries ont trop voulu tenter l'originalité pour un résultat qui n'était pas à la hauteur (Children, Dawn, Heroes of Mana), et certains gameplay sont très chouettes donc c'est cool de les voir perdurer plutôt que de tout changer.
Mais en général je trouve ça bien quand une série n'a pas peur de modifier radicalement son gameplay. Enfin bon, ça ne se fait plus trop, de nos jours
En tout cas j'aurais plaisir un à lire un de tes prochains tests et ceux d'anakaris aussi du coup vu qu'il va proposer des trucs nouveaux.
iglooo oui j'ai dû louper certainement des trucs mais après je parlais de façon général sur le groupe (il y a eu des tests intéressants aussi dessus évidemment).
Et puis bon je te rappelle que tu es un de mes multi-compte alors évite de te faire remarquer des trucs à toi même