« Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne, voilà je crois, toute la morale » "Le parallèle que l'on peut faire entre la poussière et le geek, une fois posés à un endroit, ils ne bougent plus tant que l'on ne déloge pas."
Gameblog 10/10
Si seulement toutes les suites pouvaient être de cette envergure. Sept ans après un premier épisode coup de poing, The Last of Us Part II parvient à mener de bout de bout un incroyable exercice d'équilibriste, s'amusant à enchaîner les partis-pris sur le fond comme sur la forme, comme rarement un AAA n'aura osé le faire. Et quelle réussite. Cette seconde partie n'est pas qu'une brillante évolution en termes de mécaniques et de level design, elle capitalise surtout sur son écriture pour malmener de bout en bout les joueurs, pour mieux créer encore et encore la surprise jusqu'à la dernière minute et prendre certaines attentes à contre-pied, quitte à - clairement - cliver. Devenue une jeune adulte, Ellie devra faire face à des démons si nombreux qu'il faudra bien frôler la trentaine d'heures pour digérer tout ça proprement, avant de mieux repartir au galop pour une seconde lecture indispensable devant la richesse du récit qui nous est proposé. Oui The Last of Us II est plus riche, avec ses zones agrandies dans lesquelles les options se démultiplient; plus intelligent et organique dans sa présentation presque invisible; plus grandiose par sa plastique et son traitement amoureux de la lumière; plus sombre et sans doute plus profond dans ses thématiques, mais il incarne surtout une espèce rare dans ce milieu : celle de la suite osée, mûrement réfléchie, qui ne pourra que laisser une trace certaine chez ceux qui l'auront encaissée. Tant que certains seront prêts à financer des jeux solos de cette ampleur, le genre pourra continuer à rire au visage de ceux qui annoncent sa mort. Espérons toutefois qu'il ne faille plus sacrifier des vies et des carrières pour pouvoir à nouveau parvenir à un tel résultat.
JeuxActu 20/20
Il y a 7 ans, quasiment jour pour jour, Naughty Dog entrait dans l’Histoire avec The Last of Us, une nouvelle IP qui non seulement redéfinissait les codes du survival horror, mais se permettait en prime de nous offrir l’une des histoires les plus poignantes du jeu vidéo. S’il se suffisait amplement à lui-même, The Last of Us a néanmoins cédé à l’appel de la suite, celle qu’on attend avec encore plus d’enthousiasme, surtout quand on sait qu’il a été hissé au rang de meilleur jeu de la gen PS3 / Xbox 360 aux côtés du premier Red Dead Redemption. Désormais seul à la barre depuis que son acolyte Bruce Straley est parti voguer vers de nouveaux horizons, Neil Druckmann n'a pas faillit à la tâche et déroule tout son talent avec une maîtrise exemplaire. En s’appuyant sur les bases déjà solides du gameplay de son aîné, The Last of Us Part 2 améliore grandement la formule en gommant les défauts d’antan et en y ajoutant des nouveautés qui en font un jeu résolument modernes. L’un des exemples les plus concrets étant son système de close combat qui a pris une sacrée envergure grâce à ce système d’esquive rendant les affrontements plus souples et ultra nerveux.
Mais cette suite a aussi fait des progrès considérables en termes de level-design, dus en partie à cette verticalité qui donne de l’ampleur à chacun des niveaux que l’on traverse. Une verticalité qui n’est pas par ailleurs pas uniquement esthétique, puisqu’elle a un impact direct sur le gameplay. Il y a même des zones de jeu plus ouvertes, symbole de l’héritage Uncharted 4 et de son DLC « The Lost Legacy », et qui offrent une certaine liberté bienvenue, même si on aurait aimé qu’elles soient plus nombreuses. Une légère déception balayée aussi sec par ce sens du rythme impeccable et cette durée de vie de 30h (soit le double de celle de The Last of Us et d’Uncharted 4) qui en fait le jeu le plus long de Naughty Dog. En doublant à ce point le temps de jeu, Neil Drukmann et Haley Gross (avec laquelle il a signé le scénario, je vous le rappelle) prennent le temps de nous raconter la spirale infernale dans laquelle s’est enfermée Ellie. La petite fille frêle et quasi innocente qu’on avait quitté en 2013 n’est plus ; elle a laissé place à cette jeune femme désormais habitée par la haine, la souffrance et le désir d’aller jusqu’au bout de ses convictions, quitte à y laisser des plumes.
The Last of Us Part 2 est un jeu qui ne fait d’ailleurs pas dans la demi-mesure et exprime une forme de violence assez inouïe pour un jeu vidéo. C’est cru, c’est même souvent sauvage et il se dégage parfois du jeu une certaine gêne, comme un mal-être, celui de devoir assassiner des gens qui ne méritent pas nécessairement la mort instant. Cette haine qui mène à la violence sans limite est d’ailleurs le fil rouge du récit de ce The Last of Us Part 2, qui souhaite nous faire prendre conscience de la réalité de certaines choses. Malgré toute cette noirceur assumée, des éclaircies viennent atténuer le propos, et nous rappeler que de ces drames peuvent aussi naître des moments de grâce et de poésie. Par la finesse de leur écriture, Neil Druckmann et Harley Gross parviennent à faire de leur œuvre un sabayon d’émotions où se mélangent des sentiments contraires, atténuant ainsi la frontière entre ce qui est censé être bien et ce qui représente le Mal. C’est en cela que The Last of Us 2 est un jeu remarquable : en assumant ses choix et ses propos, quitte à ne pas plaire à tout le monde. Ceci étant dit, même si vous n’adhérez pas à la vision de Naughty Dog dans le récit, il sera en revanche difficile de nier les qualités intrinsèques du pur produit jeu vidéo en tant que tel. Même Laurely Birba, maestro de la mauvaise foi, a dû s’incliner devant le jeu alors qu’il partait avec de nombreux a priori. Car si je me suis levé pour applaudir le jeu au moment du générique de fin, lui, a posé un genou un terre, tel un vassal devant son roi. C’est bon, vous avez l’image ?
Gamekyo 10/10
IGN 10/10
GameInformer 10/10
GamesRadar+ 10/10
God is a Geek 10/10
Hardcore Gamer 10/10
Attack of the Fanboy 10/10
Clubic 5/5
Mais pourquoi Naughty Dog a-t-il fait une suite ? Cette question, légitime de prime abord, n'en est plus une une fois que son générique défile et que nous passons nos mains sur notre visage, comme pour encaisser le choc.
The Last of Us Part II n'enlève rien à la perfection de son aîné. Il ne rebat aucune carte. C'est un jeu qui ne gâche rien ; qui embellit tout et donne même davantage que ce à quoi on peut s'attendre. Un titre parfois insaisissable ; qu'il nous arrive de trouver trop long pour, le moment d'après, le serrer très fort contre soi pour l'empêcher de partir.
Des ratés dans The Last of Us Part II ? Probablement une ou deux longueurs, et une poignée de combats de boss insipides. Rien que la somme de ses qualités n'écrase de tout son poids. Un nouveau trophée gravé du nom de Naughty Dog, et un magnifique chant du cygne pour la console de Sony.
JVC 19/20
Jouant du début à la fin avec nos émotions, cette suite oscille constamment entre rêve éveillé, où la tendresse d'un échange figé à jamais dans un lointain passé suffira à nous émouvoir, et brutalité du temps présent indissociable d'un chemin de croix mû par un implacable sentiment de vengeance. Faisant de l'imprévisible une norme, débordant de créativité à travers des instants empreints de délicatesse, cette suite surprend et nous fera réfléchir à la conséquence de nos actes tout en nous malmenant émotionnellement. Ayant peaufiné son gameplay, désormais bien plus immersif, cette Part II s'impose comme un fabuleux titre d'action/infiltration mais aussi et surtout comme un récit, se perdant parfois dans quelques étirements narratifs et autres scènes superflues mais ne déviant jamais de sa ligne directrice vouée à offrir à ses personnages une conclusion, qu'elle soit heureuse ou non. Comme toutes les créations portant la marque de leurs auteurs, The Last of Us Part II suscitera des débats, des réactions, ce qui, à l'image de ses protagonistes, reste terriblement humain. Qu'on apprécie ou non, il reste ici une œuvre majeure qui nous hantera plusieurs jours après l'avoir terminé et qu'on évoquera désormais comme le nouvel exemple à suivre dans son domaine ou plus simplement comme une histoire époustouflante, déchirante et magnifique à la fois.
JVLive 19/20
Rien ni personne ne nous a préparés à The Last of Us 2. Naughty Dog déploie son "Maxi Best Of" non péjoratif au travers d'une œuvre massive, brutale et sans concession, en phase avec l’excellence de ses productions, mais qui restera comme la plus clivante en termes de narration. Parfois usant, souvent génial mais finalement toujours surprenant, le jeu trouble la frontière entre le bien et le mal pour mieux déstabiliser le joueur. On apprécie aussi les vents multiples de modernité, entre le gameplay bien plus souple et la franche ouverture du monde explorable qui viennent renforcer une immersion saisissante. Assurément l’un des jeux les plus marquants de la huitième génération de consoles, et déjà une pièce majeure dans l’histoire du jeu vidéo.
Millenium 90/100
C'est simple, The Last of Us 2 réussit à atteindre l'excellence dans tout ce qu'il entreprend. Son récit poignant, aux thèmes forts, est mené à bon rythme. Le gameplay, remanié en profondeur, laisse s'exprimer la rage de son héroïne, le tout enrobé dans une plastique quasi-irréprochable. Bien au-delà de la simple suite sans fondement que certains craignaient, TLOU2 marque surtout l'expansion de l'univers lié aux premières aventures d'Ellie et Joel "grâce" à une nouvelle quête éprouvante et chargée en émotions. Au cas où il serait encore nécessaire de le préciser, le dernier Naughty Dog se hisse tranquillement parmi les meilleurs titres de la PS4.
Gamergen 18/20
The Last of Us Part II fascine par son atmosphère, sa direction artistique et sa bande-son envoûtante. Cette production est comme un puzzle, avec des pièces énervantes et fascinantes, mais qui s’emboîtent les unes avec les autres pour former un tout, afin de nous faire vibrer à un moment crucial.
Il faut donc suer, transpirer et se déchaîner sur sa manette pour atteindre l'extase. The Last of Us Part II est une belle œuvre vidéoludique, mais aussi, et comme indiqué dans le titre, une magnifique lettre d'adieu adressée à la PlayStation 4 par Naughty Dog. Les amoureux d'aventure décalée, exhibant un univers palpitant, ne peuvent que succomber.
lexomyl Metacritic et ses 95% c est des problèmes Sony aussi ? T es un comique toi. Je vois que t aimes bien rager sur toutes les news Sony sois pas deg si Sony continue de surfer sur un vrai good buzz j attends les autres pleureuses qui flinguaient le jeu pour sa sois disant cause LGBT etc
En tous cas les pleureuse habituelles sur gamekult sont de sorties, je crois jamais vue une communauté autant blazée que sur ce site. Pour chaque news 95% des mecs sont blazés, jamais content.
Le 8 de Gamekult m'étonne un peu. Le 1er ayant eu 9 à l'époque. Ce qui ressort c'est qu'il serait trop long pour son propre bien. C'est vrai que 25-30H pour un jeu a la naughty dog... Ca va peut être ma saouler aussi. On verra bien.
jenicris Il faudra attendre quelques jours pour voir sa moyenne sur opencritic/meta car ça peut descendre comme ça peut monter tout dépend des autres tests qui viendront s'ajouter plus tard.
Le jeux va surement être une tuerie. Mais, de la part de journaliste mettre des 10/10, 20/20 je trouve que c'est pas professionnelle. Le jeux doit avoir des défauts c'est pas une honte. Avec ces notes j'ai plus l'impression qu'ils sont corrompu. Surtout quand tu MET 21/20 => Jeux actu (qu'un joueur mette cette note ne me dérange pas mais un journaliste NON PAS POSSIBLE)
avant sur Jeuxvideo.com pour les tests il y avait plusieurs Note (Histoire, gameplay, durée de vie, bande son...) et il fessait une moyenne pour donner la note final au jeux. Dommage qu'ils ne font plus comme ça.
kekel Tu te calmes le sonysexuel, je cite simplement des sites de merde, je dis pas que le jeu est mauvais, il est certainement très bon mais ces sites surnotent la quasi totalité des jeux. Viens pas parler de partis-pris quand tu sautes immédiatement à la gorge pour rien comme le fanboy que tu es et que t'as rien compris en pensant qu'on a insulté ton jeu chéri.
Même si les tests avaient été mauvais, le jeu aurait été quand même day one tant j'ai adoré le premier et tant j'attendais cette Part II avec une très grosse impatience !
Là les tests plus élogieux les uns que les autres, me hype encore plus... et elle était déjà à son comble avec les previews qui étaient déjà plus élogieuses les unes que les autres !
Les larmes vont être amères, les retournements de veste vont fuser comme jamais, la troupe anti LGBT va finalement acheté le jeu lol, bande d’hypocrite...ils nous auront bien cassé les couilles n’empêche.
Bien content de pas les avoir écouter et comme j’ai dit, attendez l’embargo et le jeu en main pour juger.
T'as pas Julien chieze dans ta liste histoire de compléter
https://www.clubic.com/jeu-video/playstation-4/article-894695-1-last-us-ii-test-spoiler-magnum-opus-naughty-dog.html
Dure semaine pour les Pro M n’empêche
luna03100 Tu es inconscient !
Là les tests plus élogieux les uns que les autres, me hype encore plus... et elle était déjà à son comble avec les previews qui étaient déjà plus élogieuses les unes que les autres !
Vivement le 19 juin !
Bien content de pas les avoir écouter et comme j’ai dit, attendez l’embargo et le jeu en main pour juger.