Ohé Gamekyo !
Allez aujourd’hui, moi aussi je lance ma rubrique jeux rétro pour concurrencer Retro Gamekyo, on va voir qui récolte le plus de comms

(bon en vrai, je me fais aucune d’illusion à ce sujet… pis je veux participer au concours, nomdidiou !

)
N’empêche, jusqu’ici je parlais surtout de jeux auxquels je n’avais jamais joué ou que je n’avais pas encore fini (comme Grandia), mais comme tout le monde ici, il y a une pléthore de jeux pas forcément extraordinaires mais qui ont marqué mon enfance et dont j’avais envie de parler depuis longtemps. C’est l’objectif de cette rubrique : se rappeler autant d’un jeu que des souvenirs qui l’entourent, avec peut-être quelques anecdotes à la clé, et voir si la nostalgie est toujours là, si le jeu vaut le coup d’être joué encore aujourd’hui. Donc oui, désolé, je risque de raconter ma vie encore un peu plus que d’habitude… En bref, ça ne sera pas un test comme on l’entend, mais si l’idée vous plaît, je vous laisse lire l’article !
Bomberman Quest
Titre original : Bomberman Quest
Consoles : Gameboy / GB Color
Développé par : Hudson Soft ; édité par Hudson Soft
Sorti en : 1998 (1999 en Europe)
Quand à l’époque tu te fiais juste à la jaquette trop classe...
Bomberman Quest (ou BBQ pour les intimes

) fait partie de mes vieux amours vidéoludiques. Pourtant, le jeu paraîtra moyen pour le quidam lambda (et je ne peux vraiment pas lui donner tord

). Pour un gamin qui n’avait pas encore des masses de jeux à son palmarès, en revanche, ça suffisait pour vivre une aventure palpitante. L’aventure, justement, c’était mon kiff à l’époque : je suis tombé dedans avec Secret of Mana, puis Mystic Quest, Link’s Awakening, les FF et autres RPGs… jusqu’à Pokémon. BBQ (désolé, ça m’amuse

) n’aura pas l’envergure de ces jeux devenus cultes, mais le souvenir qu’il me laissera sera tout aussi impérissable, tout comme quelques autres sur la portable multichrome (si, si, ce mot existe, je viens de l'inventer

) de Nintendo.
Le jeu est sorti en 1999 chez nous, mais il aura fallu près de deux ans et l’achat d’une GameBoy Color (le jeu est aussi compatible avec les gameboy classiques mais dispose d’une vraie palette de couleur sur GBColor : les fameuses
cartouches noires !) pour tomber dessus en magasin et finir part l’acheter. ...Enfin, me le faire acheter, à l’époque j’avais rarement l’argent de poche nécessaire pour me payer mes jeux, même d’occaz.

Je n’avais joué qu’à un ou deux jeux Bomberman avant donc je n’étais pas forcément adorateur de la série (j'étais quand même plutôt fan du personnage), mais quand j’ai vu le bomberman à mi-chemin entre super-héros et chevalier sur la jaquette, ça a suffit pour me convaincre que l’aventure s’annonçait fun et épique.
Bomberman Quest, comme son nom l’indique plus ou moins, est un jeu d’aventure, donc. Après le succès fulgurant de sa mascotte fin 80/début 90 et avoir exploité le concept sur plusieurs supports (les Super Bomberman sur SNES, les semi-portages Gameboy, les épisodes sur Megadrive, Saturn, ou Playstation, et bien entendu ceux sur PC-Engine), les gars de chez Hudson se disent qu’il est temps de varier un peu l’univers de son héros et de proposer d’autres types de gameplay. Après un étrange mais sympathique Pocket Bomberman lui aussi sur GBC, la team abandonne le gameplay classique par niveau pour proposer cette fois un gameplay qui lorgne vers le Zelda-like, tout en gardant le concept de base : poser des bombes. Et le pire, c’est que ça marche. (En plus Link était déjà un peu un bomberman, les bombes faisant partie de sont attirail de base… comment ça, « c’est pas pareil »?

)
Pourtant je vous jure, il ne lui manque que la tunique verte...
Évidemment, il ne faut pas s’attendre à une quête aussi complexe qu’un Final Fantasy, ou même qu’un Zelda. L’univers des jeux Bomberman a toujours été simpliste, et cet épisode ne déroge pas à la règle, en témoigne le scénario digne d’un jeu Mario : Bomberman retourne tranquillement vers la planète Bomber avec les monstres qu’il a capturé d’on-ne-sait-quelle-aventure-précédente (ce qui est déjà étonnant en soi car je doute que la série dispose d’une quelconque timeline), quand il subit soudainement l’attaque de 4 lueurs mystérieuses qui lui dérobent les 4 réacteurs de son vaisseau (c’est fou, ils étaient pile-poil le nombre qu’il fallait, quelle coïncidence quand même). Sans réacteurs, le crash est donc inévitable, et les monstres libérés sèment la pagaille. Notre héros prend donc ses responsabilités et part à la recherche des réacteurs tout en recapturant les monstres au passage. C’EST TOUT.

Et bah c’est drôle mais ça suffisait pour me donner envie de partir à l’aventure. Ouais, il me fallait pas grand-chose, à l’époque…
Le jeu en lui-même est tout aussi simpliste : 4 zones (plaines, forêt, plage, désert) qui sont agencées aux quatre coins de la map, et une ville centrale où l’on trouve le vaisseau crashé bien sûr, mais aussi une fabrique à bombes (qui servira autant à fabriquer de nouvelles bombes qu’à améliorer celles qu’on a déjà), une bibliothèque (pour apprendre les bases du jeu), quelques PNJ, et un lapinou mignon comme point de sauvegarde. On obtient dès le début du jeu l’ocarina qui permet de se téléporter devant la navette de Bomberman, et donc sauvegarder. Dommage que ce soit le seul point de sauvegarde du jeu : cela oblige d’y retourner régulièrement pour ne pas perdre sa progression, car si Game Over il y a, c’est retour direct à l’écran titre, donc la progression est perdue.
Ça n'empêche pas le jeu d'être globalement assez facile, même si les mouvements erratiques de certains ennemis et la lenteur de Bomberman rendent certains combats compliqués. Néanmoins, une fois la bombe à tête chercheuse obtenue, vers la moitié du jeu au mieux, les combats deviennent pour la plupart un jeu d’enfant (le combo gant/kick + tête chercheuse permet de toucher n’importe quel ennemi presque à coup sûr).
Oui, de base, Bomberman se traîne comme une momie asthmatique, l’astuce est donc de récupérer les bottes de courses au plus vite dans le jeu pour s’épargner des crises de nerfs. L’inconvénient est qu’il faudra constamment passer par le menu pour les déséquiper en fonction de la situation, car il n’y a que deux slots de commande (armes et objets) pour les boutons A et B, et un slot d’équipement (effet permanent tant que équipé) que l’on peut associer à Bomberman. Les allers-retours dans le menu sont donc très fréquents, mais heureusement, ça va assez vite.
Le jeu est aussi très court, car les 4 zones ne sont pas si vastes et que l’on peut finir le jeu avec seulement quelques objets, mais si l’on vise le 100 % (capturer tous les monstres et obtenir tous les objets), ça permet au jeu d’avoir une durée de vie correcte (le temps d’une grosse après-midi, quoi… Hé, tout le monde ne peut pas s’appeler Zelda ou Pokémon !

). Et c’est justement un vrai plaisir que de partir à la chasse aux objets et voir la montée en puissance progressive de notre héros, qui devient un vrai couteau-suisse surarmé au fur et à mesure que le jeu avance : bottes de course, de saut, ceinture pour foncer dans le tas, maillet, yo-yo, bracelet de force, loupe révélatrice, bouteille d’oxygène pour plonger, casque de protection, sandales lestées…

(non il n'y a pas de lance-flammes, dommage)
Et bien sûr tout un arsenal de bombes avec des effets différents pour pallier aux différentes situations, que ce soit les classiques comme la bombe caoutchouc ou les mines, ou des nouveautés comme les bombes légères (lancées ou poussées, elles parcourent une plus grande distance) ou les bombes anti-air. Forcément, il y a dans le tas des objets assez inutiles (qui a besoin d’une bombe qui tourne vers la gauche ou la droite quand on la lance, sincèrement ?

), et d’autres que vous n’utiliserez que deux ou trois fois avant d’obtenir largement mieux.
Mais c’est cet aspect collection que l’on retient du titre finalement. Parce qu’avec 28 armes/objets, 16 équipements, plus les objets clés et consommables, il y a de quoi faire ! La plupart des objets s’obtiennent via les coffres éparpillés un peu partout ou via des actions spéciales, le reste se ramasse en « capturant » chaque monstre (en les tuant, en fait… bon, on va dire qu’une fois vaincus, ils se téléportent miraculeusement dans leur cage. Ta gueule c’est magique, en gros

).
Car, et c’est là le deuxième aspect fun du titre, chaque monstre n’existe qu’en un seul exemplaire, et il faudra comprendre leur pattern et avoir sur vous les objets adéquats pour espérer les neutraliser. Il n’est donc pas rare de rencontrer un monstre que vous ne pouvez pas battre sur le moment, et où vous devrez revenir plus tard après avoir récolté de nouveaux objets. Et de nouveau, avec 12 monstres par zone et 4 boss, plus le boss final (+ 3 boss cachés, qui ne donnent pas d’objet mais un carré de vie supplémentaire), on a de quoi s’occuper, malgré la taille des zones relativement petites.
Rassurez-vous, ces dernières ne se traversent pas trop vite.
Le level design oblige lui aussi, à la façon d’un Zelda ou d’un Metroid, à obtenir le bon objet pour surmonter certains obstacles, que ce soit pour progresser ou obtenir de nouveaux objets optionnels. On touche là à un dernier point fort du jeu : bien qu’il reste linéaire (on est obligé de parcourir les 4 zones dans l’ordre… enfin, sauf si vous maîtrisez l’art du glitch

), le jeu offre une certaine liberté, puisqu’on a en quelque sorte le choix de ne finir le jeu qu’avec quelques objets. Selon la façon dont on joue, on n’obtient pas forcément les objets dans le même ordre. En ce sens, on peut dire que le level design est fichtrement bien fichu, puisque cela laisse pas mal de possibilités différentes pour terminer le jeu. Bon en vrai, on est surtout tenté de viser le 100 % parce que c’est plus fun, mais il manque une vraie récompense à la clé : si la capture de tous les monstres débloque la séquence avec le boss final (sinon, on obtient une « mauvaise » fin), l’obtention de tous les objets débloque... rien du tout. Tristitude absolue.

Le boss final caché est bien casse-bombe (huhu) d’ailleurs, en tout cas sa première forme qui constitue l’un des combats les plus durs du jeu, car môsieur se téléporte quand vous lui lancez une bombe et fait apparaître mystiquement les siennes un peu partout, avec un temps d’explosion très court pour que vous ayez bien du mal à les esquiver. Mais au moins,
sa musique pète la classe.
Vous risquez de mettre un moment avant de comprendre comment arriver ici.
Et justement (notez bien cette extrême fluidité dans mes transitions !), les musiques du jeu sont très réussies et funky à souhait, elles restent dans la tête mais sans que ce soit désagréable (pas comme
la musique de Tetris, quoi… Mouahaha trop tard, vous l’avez en tête maintenant

). Toutes les pistes ne se valent pas, mais pour peu qu’on ne soit pas réfractaire au son 8-bit, l’OST est définitivement un plaisir à écouter. J’ai retenu tout particulièrement le
thème de la forêt, étrangement mélancolique, ou sa version
« en combat », définitivement très cool. Mais j’aurais pu citer le
thème des nuages bien catchy, ou la
base des commanders avec sa mélodie lourde et entêtante qui vous fait bien comprendre où vous mettez les pieds (oui, c’est souvent « dans la gueule », je sais...).
Bref, les musiques sont top, et ont largement contribué à rendre pour moi le jeu mémorable.
Pour terminer sur le dernier point encore non évoqué, le jeu tient parfaitement la route graphiquement. Il ne paye pas de mine mais reste dans les standards du genre sur la console, et on apprécie certains détails, comme les animations des personnages lorsqu’ils subissent un coup, ou de voir la tête des personnages durant les dialogues. Et justement, chaque confrontation avec un nouveau monstre donne lieu à un dialogue rigolo, qui sont certes loin d’être exceptionnels (ah, c’est pas du Audiard, c’est sûr !) mais contribuent aussi au charme du jeu. Et le tout dans la langue de Molière, je vous prie !
Voilà, tout ça contribue à faire de ce BBQ (je ne m’en lasserai pas) une aventure fort sympathique, à même de satisfaire l’enfant que j’étais, malgré ses défauts évidents (que je ne voyais pas de toute façon). Et pourtant, arrivé à la fin du jeu, quelque chose me chagrine… Il est passé où, le Bomberman classe de la jaquette ? Et les autres, comme le slime ou celui avec une flamme sur la tête ? Car contrairement à ce que le laissait supposer l’artwork, pas une seule fois Bomberman ne se transforme ou change de costume... Bon en vrai, leur utilité est marquée dans la notice du jeu, et je vais donc devoir aborder l’aspect du jeu le plus anecdotique : le mode multi. Oui, oui, il y en a bien un, c’est un jeu Bomberman après tout ! Mais on est sur Gameboy, et il faut donc un câble link, et autant de cartouches que de consoles, c’est-à-dire… 2. Ouais bon, c’est juste un mode 2 joueurs en fait. Tristitude, le retour.
Sur le principe, il se joue comme n’importe quel mode bataille d’un Bomberman : une arène, et des joueurs qui posent des bombes et évitent les pièges du décor pour tenter d’atomiser les autres (enfin ici, l’autre tout seul). La particularité cette fois, c’est que l’on peut équiper son Bomberman au début et entre chaque manche avec les objets que l’on a récupéré dans le mode solo, suivant le même principe, à savoir deux objets pour les boutons A et B, et un équipement. Très sympa sur le papier, l’idée reste néanmoins peu intéressante par le fait que beaucoup d’objets sont inutiles (encore qu’on peut volontairement prendre des objets nuls pour le fun), et surtout, bah ça dépend de la progression dans le mode solo, donc un joueur qui a bien avancé dans le jeu sera forcément avantagé en termes d’objets disponibles par rapport à quelqu’un qui vient de commencer. Quand aux différentes apparences de Bomberman visibles sur la jaquette, eh bien il ne s’agit ni plus ni moins qu’un grade donné en fonction du nombre de victoires obtenues ou de défaites subies dans ce mode. Ce fut, je crois, ma première déception vidéoludique... (et non pas mon premier mauvais jeu, qui sera Dragon Ball Final Bout. mais ceci est une autre histoire !)
Bon plan : les boss se suicident parfois sur leurs bombes. Mauvais plan : vous pouvez aussi vous suicider sur les vôtres...
Alors, au-delà de l’aspect nostalgique,
vaut-il encore le coup aujourd’hui ? Forcément, le jeu n’a pas fait l’effet d’une
bombe (lol xd ptdr

) dans le paysage vidéoludique, ni même dans sa propre série, même si la structure du solo deviendra récurrente dans certains épisodes suivants, comme Bomberman Tournament. Mais il aura marqué ceux qui l’auront eu entre les mains par son univers chouette, ses musiques entêtantes et son gameplay intuitif et accrocheur. C’est un petit jeu sans prétention, et il n’a jamais cherché a en avoir, mais il suffit pour passer un bon moment et se créer de bons souvenirs. Évidemment on retient surtout le mode aventure à la Zelda, mais le mode 2 joueurs est un plus appréciable, pour qui saura trouver un partenaire avec qui déconner.
Je constate en tout cas pour moi que le plaisir est toujours là, et que le temps n’a pas entaché les souvenirs que j’avais du jeu, comme on est surpris et touché de retrouver un vieux copain. D’une certaine façon, on peut dire qu’il a bien vieilli, car le fun et le feeling sont toujours là, même après 20 ans. Si un jour vous avez envie d’un petit jeu pour vous tenir compagnie quelques jours ou quelques heures, ce BBQ pourrait bien tomber
à point nommé ! (barbecue, à point… vous l’avez ? Ahlàlà, mais quel humour explosif, les amis ! C’est l’éclate ! Bon ok, j’arrête, je sens que vous êtes sur le point… d’exploser !

)
Bonus : Une très bonne cover sur guitare acoustique du
thème du Chaos Bomber.
Il était tellement énorme.
Merci pour cet article qui fait remonter d'aussi bon souvenirs
On y jouait à 2 avec un pote justement !
Je n'ai pas souvent eu l'occasion d'user du multi (qui, en fait, était pas super intéressant comparé à ce que peut offrir la licence), mais c'était quand même de pouvoir partager ça avec un pote.
En tout cas, avec ce jeu Bomberman est devenu un de mes héros favoris.
hatwa De rien, je n'ai pas fait énormément de jeux GBC, mais comme tu dis certains ont contribué à donner une atmosphère particulière à la console ! Qu'est-ce qui te viendrais en tête, d'ailleurs ?
Ça ne va pas arriver tout de suite, mais je parlerai sûrement un jour des autres que j'ai fait...
J'ai le regret de vous annoncer que vous êtes disqualifié monsieur
Motif: ta baisé ma susceptibilité (par derrière en plus)
t justement (notez bien cette extrême fluidité dans mes transitions !)
Mwarf, ça fait longtemps que j'ai arrêté de me creuser la tête pour trouver des bonnes transitions moi, j'me la joue PPDA dans les Guignols
Alors, au-delà de l’aspect nostalgique, vaut-il encore le coup aujourd’hui ? Forcément, le jeu n’a pas fait l’effet d’une bombe (lol xd ptdr
Et pourtant c'est typiquement le genre de jeu qu'on voit (beaucoup) trop beau avec la nostalgie et le temps. Et on se fout littéralement de perdre toute notion d'objectivité avec ce jeu si sympathique. Y'a qu'à voir les critiques de lecteurs sur JV.com (qui n'est pas la référence je te l'accorde). Alors qu'un autre jeu retro va se faire mouliner parce que "c'est trop naze c'est un jeu pour bébé c'est sur une Gameboy Color toute pourrie", étrangement ce Bomberman Quest a sut attiré à lui la clémence de ceux qui ne l'ont pas oublié depuis 20 ans.
En tout cas, très bon choix de review retro, ça change des J-RPG que tout le monde connait ou des sempiternels Mario-Zelda-Sonic
Par contre Mystic Quest n'est pas vraiment un jeu gameboy color
Perso, des jeux qui auront marqué la console, je pense à Mario Tennis, Warioland 2 & 3, Pokémon argent/or/cristal, ou des jeux moins connus comme Azure Dreams ou ce Bomberman Quest. Et j'en oublie aussi, bien sûr.
anakaris spawnini Vous brisez mon petit cœur rétro-nostalgique bis
Et pis d'abord, si c'est les modos sont corrompus, c'est qu'il est temps de prévoir la relève
anakaris
Désolé pour ta susceptibilité, mais c'est vraiment pas mon genre de faire ça
ça fait longtemps que j'ai arrêté de me creuser la tête pour trouver des bonnes transitions moi
Ah mais je ne me creuse même pas la tête, j'écris un truc et pouf, je m'aperçois que ça fait miraculeusement une transition XD Les dieux du journalisme sont avec moi
Bon en vrai, je trouve pas que ce soit le meilleur article que j'ai fait, avec le recul j'aurais aimé raconter les choses d'une autre façon... Tant pis, c'est déjà pas mal !
Et pourtant c'est typiquement le genre de jeu qu'on voit (beaucoup) trop beau avec la nostalgie et le temps.
Comme souvent, non ? Surtout avec ce genre de jeux peu connus (donc en dehors des Mario-Zelda-Sonic que tout le monde connaît, justement), au final ceux qui vont en parler c'est ceux qui y ont joué à l'époque, le plus souvent en étant gamin... Donc normal qu'ils en parlent avec leurs bons souvenirs de l'époque. Et il est plus facile d'être plus critique envers un jeu auquel on n'a jamais joué.
Après oui, il faut arriver à faire la part entre nostalgie et objectivité, ce que certains ont du mal à faire, mais je n'ai pas l'impression que ce Bomberman Quest ait particulièrement échappé à toute forme de critique, contrairement à d'autres jeux comme Ducktales, ou j'avoue que j'ai été très étonné de voir qu'il avait autant marqué sa génération pour un jeu à licence sans prétention (quand bien même j'ai adoré les deux jeux autant que tout le monde), au point d'avoir droit à un remake.