Comme annoncé précédemment, Bloodborne proposera un style de combat plus offensif que ses cousins des Souls, ne serait-ce qu'avec le remplacement du bouclier par un vieux tromblon, dont le but sera notamment de briser la garde d'un ennemi ou d'interrompre une attaque en cours. Les développeurs indiquent qu'ils souhaitaient rompre avec le schéma attaque/parade/attaque des autres Souls pour encourager le joueur à se livrer en se jetant dans la bataille ; il n'est donc pas possible de camper derrière son bout de bois en attendant l'ouverture, même si la gestion des timings présidera toujours à votre destinée. Ainsi, dans des ruelles trop étroites, il faudra plutôt utiliser l'arme à feu que vous possédez (qui ne fait pour ainsi dire aucun dégât) pour tenir en respect la faune locale. Autre évolution notable dans ce sens, le producteur de SCE Japan Studio, Masaaki Yamagiwa nous a également dévoilé un système de régénération de santé qui récompensera les risques offensifs. Ce "Regain System" offre aux joueurs la possibilité de récupérer la santé qu'ils viennent de perdre, s'ils parviennent à placer aussitôt des attaques rapides sur l'ennemi avec une arme blanche. Le nouveau dilemme consiste donc à évaluer s'il est trop risqué ou non d'aller rechercher sa santé perdue, et ce en prenant une décision rapide.
La quantité de santé qu'il sera possible de restaurer sera temporairement affichée en jaune dans la jauge concernée. Sachant que cette réserve déclinera petit à petit, c'est cette perte de santé qui devrait pénaliser les joueurs bloqués sur la défensive et ne parvenant pas à trouver la faille. Manette en main, ce genre de compromis s'impose immédiatement à nous, particulièrement dans les grosses mêlées : bien que confinés dans des couloirs, les joueurs de Bloodborne découvraient parfois quelque porte dérobée ou route secondaire pour modifier leur itinéraire, avec ici ou là des grappes d'ennemis assez vifs. Une heure d'attente pour l'essayer, à peine sept minutes pour y jouer : comme attendu, Bloodborne a fait souffrir les visiteurs de la gamescom cette semaine, avec une première démo jouable sur le stand Sony. L'opportunité était néanmoins trop belle pour les créateurs de From Software d'y exposer la suite spirituelle de Demon's Souls, nourrie notamment des riches enseignements de Dark Souls. Plus offensif, plus vif et surtout plus beau, le jeu d'action sombre et gore de la PlayStation 4 a certes révélé quelques idées neuves au genre, mais en garde encore beaucoup sous cape.
Comme annoncé précédemment, Bloodborne proposera un style de combat plus offensif que ses cousins des Souls, ne serait-ce qu'avec le remplacement du bouclier par un vieux tromblon, dont le but sera notamment de briser la garde d'un ennemi ou d'interrompre une attaque en cours. Les développeurs indiquent qu'ils souhaitaient rompre avec le schéma attaque/parade/attaque des autres Souls pour encourager le joueur à se livrer en se jetant dans la bataille ; il n'est donc pas possible de camper derrière son bout de bois en attendant l'ouverture, même si la gestion des timings présidera toujours à votre destinée. Ainsi, dans des ruelles trop étroites, il faudra plutôt utiliser l'arme à feu que vous possédez (qui ne fait pour ainsi dire aucun dégât) pour tenir en respect la faune locale. Autre évolution notable dans ce sens, le producteur de SCE Japan Studio, Masaaki Yamagiwa nous a également dévoilé un système de régénération de santé qui récompensera les risques offensifs. Ce "Regain System" offre aux joueurs la possibilité de récupérer la santé qu'ils viennent de perdre, s'ils parviennent à placer aussitôt des attaques rapides sur l'ennemi avec une arme blanche. Le nouveau dilemme consiste donc à évaluer s'il est trop risqué ou non d'aller rechercher sa santé perdue, et ce en prenant une décision rapide.
La quantité de santé qu'il sera possible de restaurer sera temporairement affichée en jaune dans la jauge concernée. Sachant que cette réserve déclinera petit à petit, c'est cette perte de santé qui devrait pénaliser les joueurs bloqués sur la défensive et ne parvenant pas à trouver la faille. Manette en main, ce genre de compromis s'impose immédiatement à nous, particulièrement dans les grosses mêlées : bien que confinés dans des couloirs, les joueurs de Bloodborne découvraient parfois quelque porte dérobée ou route secondaire pour modifier leur itinéraire, avec ici ou là des grappes d'ennemis assez vifs. Même si la difficulté a visiblement été amoindrie pour permettre au public de la gamescom de se faire la main, la barre de santé se fait très rapidement croquer par les lames ou balles ennemies. On en arrive alors vite à ces situations où l'on essaie une fois, deux fois, de reprendre vainement ses points de santé, avant de tourner les talons et courir pour sa vie. Les développeurs ont tout de même précisé que chaque ennemi aura un point faible logique qui permettra, avec un peu de doigté, de "trader" efficacement ; ainsi, lors d'un combat dans un cimetière, des sorcières étaient particulièrement vulnérables du dos. "Ce sont des vieilles dames", plaisante Yamagiwa, qui insiste sur le fait que les bons joueurs auront toujours un espoir de survie, même à l'article de la mort.
Et si l'on a pu admirer la sacro-sainte roulade, le personnage dispose surtout d'un pas de côté très rapide qui s'annonce indispensable pour passer dans le dos de la plupart des ennemis. Les affrontements sont visuellement plus vifs que dans les Souls, avec une gestion des déplacements un peu plus nerveuse, même si l'on ne s'est pas privé de fuir lâchement dans chacun de nos affrontements afin d'isoler les monstres du reste de leur meute, façon hit & run. Le personnage (le "Hunter") possède aussi une inertie plus faible, mais pas de quoi non plus jeter Bloodborne dans la fosse des Bayonetta et autre Devil May Cry : quelle que soit (la taille de) votre arme, la plupart de vos offensives mortelles devront être savamment dosées, sous peine de ruiner votre jauge d’endurance en un grand coup de hache dans le vent. Mieux vaut donc, naturellement, locker les ennemis d’une pression sur L3, mais aussi modifier à la volée la taille de votre arme - l’autre grande idée de cette démo.
En appuyant sur R1, le joueur peut changer la portée, la forme et la puissance de sa hache (nous avions choisi le personnage “heavy”, sachant qu’une version “standard” existe également avec d’autres atouts), et donc ajuster au mieux sa cible. Il est même possible de réaliser des combos en modifiant son arme en cours d’assaut, les développeurs précisant que ces manipulations auront une incidence sur la régénération du personnage : les coups vifs et rapides, peu gourmands en endurance, ne rapportant pas autant qu’une attaque puissante et chargée (en maintenant R2) en pleine poire. Encore une affaire de risk/reward, donc. En revanche, From Software s’est montré peu disert sur les évolutions possibles du personnage ou de son équipement, se contentant de confirmer qu’une forme d’XP récompensera votre progression, ce dont personne ne doutait vraiment. Au passage, on sait que le jeu devrait profiter d’une large dimension sociale, ou plutôt connectée, avec une gestion du online - mais rien de tout cela n’a été révélé, de même que l’on ignore encore ce qui se passe exactement lorsque notre personnage meurt. Qui sait si Sony ne réserve pas quelques fonctionnalités liées à son service Share Play, qui permet à un second joueur de rentrer gratuitement dans votre jeu pour vous porter assistance ?
Ce que l'on sait déjà, en revanche, c'est que Bloodborne est visuellement superbe. Malgré quelques symptômes assez classiques d’une pré-version (frame rate hoquetant, du scintillement), le titre devrait faire honneur à sa loyauté à la PlayStation 4. Un peu comme dans le prochain The Order 1886, par exemple, la démo puisera dans des références visuelles de l’Angleterre victorienne, avec le renfort de nombreux éléments d’architecture gothiques, mais déclinés à la sauce tristesse. Chariots abandonnés, ruelles démolies, cimetières brumeux, le jeu conserve tout de même une logique de huis-clos, mais assure côté détails et effets de lumière, avec un niveau de détail assez bluffant sur les vêtements et créatures. La direction artistique ne se départit jamais des teintes nocturnes et froides, sauf évidemment lorsque l’on repeint les lieux avec le sang des ennemis, jamais économes d’une giclée rouge. L'interface utilisateur se veut elle discrète, avec seulement deux emplacements de consommables en haut à gauche de l’écran. Les animations des ennemis, à l’instar d’une sorte de rat ou sanglier géant couvert d’une fourrure suinteuse, sont également à l’avenant. Tirant avantage de la linéarité et de l’obscurité des environnements, les graphistes de From Software font donc bel usage des capacités techniques de la PlayStation 4. Vous recherchiez une baffe graphique sur votre console à 400 euros ? Avec Bloodborne, ce sera plutôt un bon coup de genou dans un coin de meuble, en somme. On vous avait dit que vous alliez souffrir. Même si la difficulté a visiblement été amoindrie pour permettre au public de la gamescom de se faire la main, la barre de santé se fait très rapidement croquer par les lames ou balles ennemies. On en arrive alors vite à ces situations où l'on essaie une fois, deux fois, de reprendre vainement ses points de santé, avant de tourner les talons et courir pour sa vie. [couleur=FF0000]Les développeurs ont tout de même précisé que chaque ennemi aura un point faible logique qui permettra, avec un peu de doigté, de "trader" efficacement ; ainsi, lors d'un combat dans un cimetière, des sorcières étaient particulièrement vulnérables du dos. "Ce sont des vieilles dames", plaisante Yamagiwa, qui insiste sur le fait que les bons joueurs auront toujours un espoir de survie, même à l'article de la mort.
Et si l'on a pu admirer la sacro-sainte roulade, le personnage dispose surtout d'un pas de côté très rapide qui s'annonce indispensable pour passer dans le dos de la plupart des ennemis. Les affrontements sont visuellement plus vifs que dans les Souls, avec une gestion des déplacements un peu plus nerveuse, même si l'on ne s'est pas privé de fuir lâchement dans chacun de nos affrontements afin d'isoler les monstres du reste de leur meute, façon hit & run. Le personnage (le "Hunter") possède aussi une inertie plus faible, mais pas de quoi non plus jeter Bloodborne dans la fosse des Bayonetta et autre Devil May Cry : quelle que soit (la taille de) votre arme, la plupart de vos offensives mortelles devront être savamment dosées, sous peine de ruiner votre jauge d’endurance en un grand coup de hache dans le vent. Mieux vaut donc, naturellement, locker les ennemis d’une pression sur L3, mais aussi modifier à la volée la taille de votre arme - l’autre grande idée de cette démo.
En appuyant sur R1, le joueur peut changer la portée, la forme et la puissance de sa hache (nous avions choisi le personnage “heavy”, sachant qu’une version “standard” existe également avec d’autres atouts), et donc ajuster au mieux sa cible. Il est même possible de réaliser des combos en modifiant son arme en cours d’assaut, les développeurs précisant que ces manipulations auront une incidence sur la régénération du personnage : les coups vifs et rapides, peu gourmands en endurance, ne rapportant pas autant qu’une attaque puissante et chargée (en maintenant R2) en pleine poire. Encore une affaire de risk/reward, donc. En revanche, From Software s’est montré peu disert sur les évolutions possibles du personnage ou de son équipement, se contentant de confirmer qu’une forme d’XP récompensera votre progression, ce dont personne ne doutait vraiment. Au passage, on sait que le jeu devrait profiter d’une large dimension sociale, ou plutôt connectée, avec une gestion du online - mais rien de tout cela n’a été révélé, de même que l’on ignore encore ce qui se passe exactement lorsque notre personnage meurt. Qui sait si Sony ne réserve pas quelques fonctionnalités liées à son service Share Play, qui permet à un second joueur de rentrer gratuitement dans votre jeu pour vous porter assistance ?
Ce que l'on sait déjà, en revanche, c'est que Bloodborne est visuellement superbe. Malgré quelques symptômes assez classiques d’une pré-version (frame rate hoquetant, du scintillement), le titre devrait faire honneur à sa loyauté à la PlayStation 4. Un peu comme dans le prochain The Order 1886, par exemple, la démo puisera dans des références visuelles de l’Angleterre victorienne, avec le renfort de nombreux éléments d’architecture gothiques, mais déclinés à la sauce tristesse. Chariots abandonnés, ruelles démolies, cimetières brumeux, le jeu conserve tout de même une logique de huis-clos, mais assure côté détails et effets de lumière, avec un niveau de détail assez bluffant sur les vêtements et créatures. La direction artistique ne se départit jamais des teintes nocturnes et froides, sauf évidemment lorsque l’on repeint les lieux avec le sang des ennemis, jamais économes d’une giclée rouge. L'interface utilisateur se veut elle discrète, avec seulement deux emplacements de consommables en haut à gauche de l’écran. Les animations des ennemis, à l’instar d’une sorte de rat ou sanglier géant couvert d’une fourrure suinteuse, sont également à l’avenant. Tirant avantage de la linéarité et de l’obscurité des environnements, les graphistes de From Software font donc bel usage des capacités techniques de la PlayStation 4. Vous recherchiez une baffe graphique sur votre console à 400 euros ? Avec Bloodborne, ce sera plutôt un bon coup de genou dans un coin de meuble, en somme. On vous avait dit que vous alliez souffrir.
tags :
posted the 07/30/2014 at 06:49 PM by
lightning
home page | 
news | 
blogs | 
videos | 
reviews | 
previews | 
features | 
Facebook
profile
comments (18)
Le jeux vidéo, c'est pas que des graphisme....
Far Cry avant non ?
Ba Far cry c'est quand même le premier open world FPS avec ce genre de graphisme il a marqué violent