
Une année de changement avec l’arrivée des consoles 1.5, de continuité avec des jeux finis à la truelle, amputés et aux MAJ draguant ouvertement les fabriquants de D.D ainsi que des AAA qui s’accumulent tous sur la fin d’année, avec embouteillages et accidents garantis. Des retours de licences majeures (FF, Civilization, Doom…) ou d’arlésiennes (TLG, Ni-Oh…), des indés qui baffent (toujours) les éditeurs historiques avec leurs jeux au gameplay d’orfèvre ou maitrisé, de potentiels GOTY reportés (P5, HZD), Kojitroll qui annonce son jeu 4 ans à l’avance histoire de bien nous faire baver, des forums toujours aussi blindés de trolls et de marais salants… Bref, une cuvée mémorable perso, variée, avec une dernière partie d’année surchargée. Mon bilan de flemmard 2016 donc, en sachant que pas mal de titres sortis sur PC auraient pu s’incruster dedans (Mais ça viendra, les constructeurs de console semblant bien décidés à nous faire adopter le PC). Quant à ma déception de 2016, c'est bien évidemment la parution unique de
Gamekyo magazine, contrebalancée cependant par les reportages d'extrême investigation de Sandman.
Les jeux de 2016 pour lesquels le temps a manqué:








Axiom Verge (Vita) /
DARK SOULS III (Jamais fait de Souls donc je vais kiffer comme un sale et cette sensation de
best-of ne va pas me déranger le moins du monde) /
DISHONORED DEFINITIVE EDITION (Tellement emballé par le 2 que son achat s’imposait) /
Dragon Quest 7 /
FE : FATES (Quel(s) pied(s)!

) /
Grand Kingdom (J’ai taté un peu mais ça m’a pas emballé, et avec Odin’s Sphere à côté, le pauvre a giclé direct) /
HYPER LIGHT DRIFTER /
SMTIV : APOCALYPSE (Le retour du GOTY 2014 : ok y’a du recyclage mais JMEF, Bravely Second m’a plu)
En tapant cette liste, je me rends bien compte que ca va être difficile de caser tous ces (longs) jeux parmi les sorties de l’année prochaine. Je m’attends à une bonne grosse baffe pour ceux en majuscule, bref, de potentiels prétendants aux plus hautes marches du podium…en 2017
Je les attendais mais finalement non
DQ Builders (La démo m’a convaincu alors que sa sortie m’en touchait une sans faire bouger l’autre mais pas de boîte sur Vita, pas de chocolat),
Final Fantasy XV (J’attendrais la version complète, vu que le jeu est visiblement toujours pas passé Gold),
Zelda : Breath of the Wild (
« On peut tromper une fois mille personnes mais on peut pas tromper mille fois une personne » (Sauf si il est N-Sex ??)…),
Zero Time Dilemna (Ca coute combien un jeu démat’ Vita en prenant en compte le coût exorbitant des CM Sony ?

)
TOP 12
(Puisqu'il y a 12 mois et qu'en comptant avec mon pouce sur mes doigts, je peux compter jusqu'à 12 sur une main: Old School Shepherd, cherche pas)
FIREWATCH – 6
Beaucoup trop de soucis techniques à l’époque de sa sortie. Dommage, la narration étant de qualité et l’évolution du scénario « surprenante ».
HITMAN GO – 7
Un bon puzzle game si on vise le platine.
ODIN SPHERE – 7
Du Vanillaware de qualité sans ralentissements sur Vita, what else? Un vrai remake, avec la version originale intégrée dans la cartouche, sorti au mois de Juin en période de disette.
BRAVELY SECOND – 7
Un avis a déjà été donné ici.
THE LAST GUARDIAN – 7,5
Ok ça rame, ok ça scintille en extérieur comme si t’étais en boîte, ok la camera a une latence de parkinsonien (Elle n’est plus aux fraises mais carrément dans le fraisier), ok les textures s’affichent en retard ou en 240p, ok la gestion des collisions du garçon sur Trico amène des positions cocasses ou irréalistes, ok les « puzzles » se répètent mais.. Trico est plus qu’attachant, ses animations défoncent, l’IA ne m’a jamais emmerdé (Trico sait ce qui est bon pour le joueur
). Les panoramas sont grandioses, avec une DA qui déchire les mirettes (Et un (gros) clin d’œil à Panzer Dragoon Saga – Moebius ?) et une verticalité qui pousse le joueur atteint de vertiges à suer pendant 10 bonnes heures. Le jeu est en japonais sous-titré, les contrôles patauds sont finalement plus réalistes que les gymnastes robotiques que l’on a l’habitude de contrôler dans le jeu vidéo, bref, un véritable OVNI dans le paysage vidéoludique actuel. Une note coup de cœur qui ne tient pas vraiment compte de la technique (sur PS4) : le théorème de Fumito (aka « si le jeu est annoncé sur console X, attendre console X+1 pour y jouer dans de bonnes conditions ») ne s’applique malheureusement pas mais bord*l, des jeux de cette trempe on n’en verra pas tous les ans. Cadeau.
DEUS EX MANKIND DIVIDED – 7,5
Pour info, je n’ai pas fait DE:HR, donc forcément moins déçu que certains. Dommage que le jeu soit très clairement amputé ou la première partie d’une duologie/trilogie. Je retiendrai les quêtes secondaires bien intégrées dans le jeu, parfois (souvent) plus intéressantes que la principale, des niveaux mémorables (La banque Palissade) ainsi que les livres et autres éléments narratifs ramassés intéressants, denses et développant à merveille l'univers de DE. Golem City restera un des moments forts de l’année. Pour lire un bon test du jeu, rendez-vous ici.
INSIDE – 9
« Sans maîtrise, la puissance n’est rien ». Parfaitement réalisé. Autant ne rien dire et y jouer en y allant à l’aveugle. Un peu déprimant par contre, avec son ambiance malsaine et sombre.
BLOODBORNE – 9
Je comprends mieux pourquoi il avait été nommé GOTY 2015 par une partie de Gamekyo. Gameplay jouissif, nerveux et évolutif (« Ca sert à quoi R2 ? », le père Gascoigne sur lequel tu roules dessus en NG+ alors que t’en avais chié…), DA à tomber par terre et musiques proprement dantesques. Les quelques soucis techniques (l’aliasing, le frame-pacing) n’arrivent pas à gâcher le plaisir de jeu (Pour les chargements, git gud
). Juste pour le plus lunaire niveau de jeu qu’il m’ait été permis de croiser (Frontière des cauchemars), les retardataires se doivent de se procurer le jeu.
THE WITNESS – 9
Faut aimer les puzzles, les couleurs, ne pas être sourd mais si c’est le cas foncez. Et ce moment où tu te rends compte que le monde dans lequel on évolue en est aussi un… Rarement un jeu n’aura été aussi ciselé. Maitrisé de bout en bout, avec une très bonne durée de vie, une DA chatoyante, ce jeu permet aussi d’améliorer nos synapses maltraitées par la simplification extrême de l’offre générale.
INVISIBLE INC. – 9
L’un des meilleurs tactique que j’ai pu faire. Très axé sur le trip infiltration par contre. Des parties qui différent réellement (Merci les niveaux procéduraux, qui ont cependant parfois de (gros) ratés, et les compétences « aléatoires »), le principe de l’alarme croissante qui entraîne une tension exponentielle et des fins de niveaux épiques, esthétiquement propre, avec une optimisation PS4 qui laisse cependant à désirer. Assez dur, le jeu est PS+ ce mois-ci. Vous savez ce qui vous reste à faire pour les fans de stratégie.
DARKEST DUNGEON – 9
Ca faisait un bout de temps que je l’attendais et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas déçu. Des classes de persos vraiment différentes, une difficulté finalement pas si exagérée que ça et largement abordable avec les bonnes compos d’équipes, un narrateur de grande qualité, une DA aux petits oignons et le système de stress/maladies/psychoses font de ce jeu une des perles de l’année 2016 sur PC, VITA et PS4. Vivement le DLC début 2017.
DISHONORED 2 – 9
Alors là… La grosse baffe de fin d’année. J’étais plutôt méfiant avec tous ces retours de soucis techniques sur la toile mais en y jouant en mode ninja, aucun problème. Une DA à tomber par terre (Karnaca, les statues de bois du manoir de Jindosh ! La villa du Duc !), les éléments narratifs éparpillés dans les notes, livres et autres paperasses ramassées bien écrits et riches, des idées de game-design dont on se souviendra longtemps (le manoir de Stilton) palliées à un level-design de fou furieux (Re-le manoir de Jindosh, et tous ces chemins alternatifs dans chaque niveau) ainsi qu’un gameplay plus souple qu’une gymnaste pré-pubère permettent au jeu de se hisser au rang de GOTY 2016, en distribuant des torgnoles à la concurrence. Problèmes majeurs sur la partie sonore par contre (Sur les bruitages ennemis, impossible de savoir si l’ennemi est à 10m ou 50m par exemple) et une IA aléatoire, tantôt excellente, tantôt erratique. Tellement bon que j’ai rempilé avec Corvo en mode génocide direct à l’issue de la première partie terminée (Et ça passe comme une dague dans le dos d’un superviseur !). Quant aux critiques de l’histoire (Une nana qui impose son 49.3 à Dunwall et dans l’Empire) : est-ce qu’on joue vraiment à un Dishonored pour son scénar’ ?
milo42 bah quoi? " un volcan s'éteint un autre s'éveille. ..volvic"
l'eau c'est fort, ça porte les bateaux qu'on me disait quand j'étais pitit
milo42
Ah et merci pour le petit partage sur Deus Ex