Testé sur PlayStation 5, pas loin d’un bébé qui braille (fort), n’ayant eu aucune incidence sur mes nerfs contrairement au comportement de Ashley.
On ne va pas refaire un cours d’histoire en expliquant sur quel sujet on s’attarde, mais rappelons néanmoins à ceux qui viennent de naître dans le secteur JV que
Resident Evil 4 est l’un des jeux les plus cultes de tous les temps, capable à son lancement initial à l’époque GameCube de cocher l’intégralité des cases du très grand jeu dont celle de la prise de risque majeure. Mikami était conscient dès
Resident Evil 3 que la formule iconique commençait à tourner en rond, impression renforcée avec
Code Veronica, encore plus avec
Resident Evil 0, et c’est après moult tentatives que fut pondu un exemple parfait du renouveau capable d’imposer de nouveaux standards pour le reste du marché. Bien longtemps après et alors que
Capcom poursuit son cycle de remake (hors Veronica, parce que), l’heure est venue pour le retour du roi.
AHI ESTA !
Pour
Capcom, la grande difficulté derrière ce projet, c’est de parvenir à justifier aussi bien qu’avant le statut de remake. Quand ces dernières années, on s’est attelé à transformer
Resident Evil 2 & 3 à la sauce
Resident Evil 4, imaginez l’ironie de la situation actuelle… Et à ceux qui se demandaient à quel level se situerait le sentiment d’évolution, autant mettre de suite les pieds dans le plat : c’est assez décevant. Bien entendu, pas au niveau du rendu technique où le RE Engine continue de faire un travail d’orfèvre malgré l’usant cross-gen. Les textures, les modèles, le frame-rate, l’ambiance à certains moments, le jeu d’ombre et de lumière… Le rendu d’origine est sans surprise transfiguré à quelques gouttes de pluie près (nous verrons bien les améliorations du patch Day One), et on félicitera surtout l’équipe d’être parvenu à offrir une atmosphère encore plus glauque, chose renforcée par le travail sonore et les mimiques plus angoissantes des ennemis. A ce propos, si dans la tradition actuelle, le jeu est cette fois doublé dans toutes les langues, on n’a pas pu résister à se tourner vers la VA.

Et oui bien sûr ne vous inquiétez pas, il y a également de multiples changements pour que le jeu puisse correspondre davantage aux standards actuels. Pas de roulade magique ou de cover-system, mais Léon peut au moins bouger tout en visant (comment on a fait à l’époque ?…), bénéficie d’un arsenal amélioré dont une arbalète salvatrice pour l’économie de vos balles (on peut récupérer les carreaux et en fabriquer assez facilement) et s’est surtout décidé à utiliser son expérience militaire pour faire quelque chose de son gros couteau. Terminé l’époque de sortir le bout de métal uniquement pour faire de petits « pchik pchik » et casser des tonneaux : maintenant, on peut contrer des attaques dont celles à la tronçonneuse, achever un ennemi au sol d’un seul coup avant qu’il ne se transforme en « tête de tentacule » et même faire un stealth-kill quand l’infiltration veut bien fonctionner. La classe, mais au prix de nombreuses réparations (on ne crachera jamais dessus) et on ne saura que vous conseiller de vite améliorer la résistance et la force de votre copain de poche.
« WHAT ARE YOU BUYING ? » Bah bien des choses en fait. Le marchand est de retour, avec un intérêt bien plus grand et pour cause : ce remake de
Resident Evil 4 va imposer un nouveau rythme dans la gestion des ressources et probablement un des meilleurs numéros d’équilibre effectués depuis le début de la franchise. Tous les fans connaissent évidemment ce fameux phénomène de l’économie relative des ressources quelle que soit la formule adoptée depuis bientôt trois décennies. Du style à l’ancienne au récent du 7 & Village en passant par le coté TPS du 4/5/6, tous ont un point commun : en début de partie, on cherche à économiser chaque balle, et dans la dernière ligne droite, on sort la mitrailleuse lourde et le lance-grenades pour exploser la gueule de l’armée des morts. Le grand classique et pourtant, Resident Evil 4 Remake a le don inattendu de maintenir la pression quasiment d’un bout à l’autre.

Même dans le dernier tiers, je fus surpris de ressortir de plusieurs séquences avec un stock gravement amoindri en ayant même dû balancer quelques balles de magnum (celles qu’on aime garder pour le boss final comme le veut la routine) devant la masse d’ennemis et de situations ubuesques, sachant que contrairement à l’original, il est rare de trouver des balles dans les poches cadavériques de nos anciens opposants. Oh de la thune il y en a, même dans le corps des corbeaux on remarquera, mais les balles, c’est la plupart du temps dans les caisses avec le fait que le contenu de ces dernières est soumis à l’aléatoire. En cas de Game Over, la même caisse peut proposer full balles ou alors des pièces accompagnées d’une herbe verte. D’où l’importance de l’arbalète, d’où l’importance du couteau, et d’où l’importance du marchand pour y revendre un maximum de trésors trouvés sur le chemin (avec combinaison pour en sertir certains).
Non, la relative déception derrière ce remake, c’est tout simplement son manque de surprises. Et on parle de vraies surprises, pas de petits ajouts par-ci par-là ou le bonheur d’avoir une fonction pour ranger automatiquement notre valise (notez que vous pourrez placer les armes non utilisées dans un coffre annexe, mais pas les balles, allez savoir pourquoi). Tout comme les deux précédents remakes,
Capcom se permet des changements au cours de la progression mais ils ne sont absolument jamais spectaculaires, très loin du 2 et encore plus du 3, comme si les développeurs avaient peur de toucher au mythe. Il y a quelques différences certes, rien que dans l’introduction, dans certains points du level-design, dans la séquence du lac et dans le dernier tiers (toujours le moins bon, mais meilleur qu’à l’époque), mais nous sommes plus proches de la reconstitution avec une pointe de modernité que de ce que l’on attend vraiment de
Capcom quand on parle d’un remake.
La preuve par exemple avec la séquence du camion qui nous fonce dessus (avec le snipe, souvenez-vous) et celle du rocher qui ont tout simplement étaient supprimées. D’accord, c’était vieillot et les QTE ont d’ailleurs disparu mais pourquoi ne pas avoir proposé autre chose à la place ? Le pire étant qu’il est difficile de valider le choix de placer simplement les choses trop désuètes à la corbeille quand à coté, on garde à l’identique le boss El Lago qui aujourd’hui est tout simplement risible avec le coup des harpons infinis. Si vous faîtes partie des grands fans de cet épisode, vous devez être de ceux qui l’ont retourné presque 10 fois en comptant les remasters HD et si l’on prend son pied, c’est sûr, et qu’encore une fois ce jeu est un modèle de rythme et de tension, il ne cherche jamais à surprendre son propre public hormis de très rares fois comme le combat contre Krauser qui troque les QTE contre un système de parry. Et quand tu viens de retourner
Wo Long, autant vous dire que je lui ai démonté la tronche en rigolant.
Bref, on en sort tout de même avec une belle satisfaction bien que l’on ne puisse passer outre la mention de CETTE FOUTUE ASHLEY ! Dans
Resident Evil 4 Remake, on meurt souvent mais c’est aussi souvent de notre faute, sauf quand l’afflux d’ennemis nous bloque dans un coin et on peut ainsi se faire bolosser non-stop sans rien faire. Mais il y a également Ashley et à lire les retours de quelques collègues, « c’est mieux qu’avant ». Peut-être mais ça ne m’a pas empêché de serrer très fort ma pauvre DualSense comme s’il s’agissait du cou de cette incapable qui passe son temps à beugler « LIIIIII-OOOONNE » comme si on avait le temps de s’occuper de sa misérable existence alors qu’on est cerné par 8 ennemis. En 18 ans, la demoiselle incapable de faire autre chose en 16h de jeu (hors Game Over) que lancer 3 lanternes ne sait donc toujours pas mettre un coup de pied ou de griffes à une horde dont elle n’a absolument rien à craindre vu que EUX veulent la maintenir en vie. Contrairement à moi.
Rien que pour ça je m’en vais le précommander de ce pas.
forte ils vont les remettre plus tard donc ça va, je parle plutôt des trucs qui auraient été dégagés définitivement de la campagne de base comme dans RE2&3
J'ai cru comprendre qu'ils avaient enlevé quelques petits bouts a droite à gauche, mais que le gros de l'original était là.
Après pour la trop grande fidélité, il me semble qu'il avait été dit qu'à la base, une première version s'éloignant beaucoup plus de l'original était souhaitée par l'équipe en charge... Avant que Capcom fasse marche arrière et décide d'un jet bien plus proche de l'original. À confirmer.
C'est vachement exagéré.
Ok donc je regrette en rien.
Je le ferai quand je le trouverai a 20€....
forte possible qu'il soit payant, mais possible aussi qu'il soit gratuit (ils avaient rajouté pas mal de trucs gratuits dans le remake du 2)
dalbog La même, jamais eu de soucis avec. Comme j'ai jamais eu de soucis avec la maniabilité des premiers RE. Comme j'ai jamais pesté sur la petite croix GC. Comme Fay et Navi m'ont jamais saoulé. Ouai, je dois pas être comme tout le monde.
J'en ai pas vu beaucoup pour le moment qui ont osé critiqué la technique, les graphismes à part Monsieur Toc qui a employé les mots "immonde et dégueulasse" pour les passages extérieurs et un streamer, Hugo Délire, après plusieurs heures de jeu après la démo qui a dit que le moteur commençait à être vieillot et qu'il fallait que Capcom le mette à jour. Et les joueurs dont la démo a divisé sur le plan technique.
Autant sur RE2, RE3 remake et Village j'ai trouvé le RE Engine splendide mais alors là, c'est qu'on a vu plus beau entre temps.
Mon RE préférée en remake en tout cas voilà qui va me faire du bien après la purge qu’était le 8. J’ose meme pas faire le dlc.
Par contre je doute fortement qu’il puisse totalement remplacer l’original. On verra si c’est le cas pour quelqu’un qui a retourné le jeu
Et c'est en grande partie pour cela que j'attendrai sagement avant de le faire. A mes yeux RE4 n'avait pas besoin d'un remake si tôt parce que mise à part quelques mécaniques (très) vieillottes, le jeu reste encore aujourd'hui parfaitement jouable. D'ailleurs on est, à mes yeux, plus face à un remake graphique avec quelques ajouts que face à un remake en profondeur comme avait pu l'être RE2R. Finalement on en vient presque à regretter que Capcom ait décidé de zapper CE qui pour le coup aurait bien plus profité avec un remake. Mais ce dernier n'a pas l'aura commerciale du 4 et ca Capcom le sait. Peut être plus tard meme si j'ai un (gros) doute.
Alors la...ça c'est pécher!
Non.
Apparemment, ce serait sous forme de DLC gratuits selon les bruits de couloirs, tout comme le mode VR.
Enfin détail mais je deteste les jeux où l'on ne peut pas switcher entre marche et course, mais seulement devoir s'arreter pour reprendre la marche.
Et encore autre chose, toujours pas de steam controller avec multiple source pour pouvoir jouer à un RE avec le controle camera souris... c'est louuuuuurd. Je crois pas avoir vu d'option pour le gyroscope c'est vraiment dommage
Reste une DA qui a l'air sympa, et le fait d'avoir bien modifier les lieux, avec également de nouvelles animations, ça je trouve ça très très cool. Le jeu semble beau (effets lumières, violumétrique) sans être transcendant par contre. Vivement du full Next gen... on est encore avec des perso qui font très plastiques...
RE4 était l'un de mes jeux préférés donc je pense que je me laisserai tenter...
ou bien à faire du neuf dans cette ancienne saga, en créant des volets inédit dont le scénario s'immiscerait entre 2 voltes, par exemple, sur ce que faisait Claire ou Chris lors des évènements du 4 ou du 3, ou poursuivre sur une suite juste scénaristique du 6 avec un gameplay digne des derniers remakes
J'y jouerai sans souci dans deux ans a 20€
Du sympa avec Revelations et du médiocre avec Revelations 2.
2 jeux qui n'apportaient strictement rien au lore tout comme le 6. Un scenar et des nouveaux perso bullshit qui ne servent strictement à rien.
Si tu veux du neuf, réveille-toi, car t'a loupé le 7 et le Village
Bon test quand même