Avertissement : cet article contient de nombreux spoilers.
Non, les jeux vidéo ne sont pas utilisés par les djihadistes pour se former, comme le laissaient entendre récemment un rapport parlementaire et le criminologue Alain Bauer. Ils n'avaient pas non plus de lien avec Mohammed Merah, l'auteur des attaques de Toulouse. Et les menaces de mort ou d'attentats qui ont eu lieu durant le Gamergate, ce vaste débat, parfois très violent, sur le sexisme dans les jeux vidéo, n'étaient certainement pas cautionnés par la vaste majorité des joueurs - qui sont aussi, en grande partie, des joueuses.
Et pourtant. Depuis plusieurs années, scènes de torture, mise en scène d'exécutions sommaires ou sadisme récompensé se multiplient dans les productions à grand budget. Dans The Order 1886, pour achever sa quête avec succès, le joueur est sommé d'abattre un homme à terre nu et désarmé –fût-ce un traître et une créature hybride, comme l'explique le scénario du jeu. Un combat à la loyale ne suffisait semble-t-il pas, il fallait ajouter l'exécution imposée d'un ennemi déjà vaincu.
Dans Assassin's Creed, le héros s'infiltre et égorge à l'arme blanche ses adversaires, ou lorsqu'il les défie et les bat à la loyale, à l'arme blanche ou à l'arme à feu, ceux-ci tombent à terre et se tortillent de douleur, mais c'est au joueur de les achever, fussent-ils inoffensifs, pour marquer des points en plus.
Dans The Order 1886, toujours lui, surprendre quinze adversaires par-derrière et les abattre en les poignardant permet d'obtenir un trophée, « Pas sur la tête ». GTA V propose de prendre part à une scène de torture tandis que Battlefield Hardline s'achève par une nouvelle exécution sur laquelle le joueur n'a pas son mot à dire.
Une nouvelle violence plus symbolique
Sans être représentatifs de l'ensemble de la production, les exemples de ce type sont légion dans les jeux vidéo à gros budget, dans une surenchère à la cruauté à l'œuvre depuis plusieurs années. Et quand ce n'est pas par leur sadisme qu'ils se distinguent, c'est par leur violence symbolique. La série Call of Duty a longtemps mis en scène la mort du héros par des citations pacifistes. Mais dans Call of Duty : Advanced Warfare, à l'écran de chargement, le jeu explique que « les morts, ils ont réglé leur dette ; c'est aux vivants de payer la note ».
Dans Watch Dogs, le joueur doit commencer par exécuter froidement un homme désarmé (avant de se rendre compte, après coup, que son chargeur n'était pas chargé ; il peut aussi viser à côté, ce qui n'est pas le cas dans The Order 1886). Dans Far Cry 4, le héros rencontre un religieux fanatique et vendeur d'armes, qui lui explique qu'elles sont les munitions de la Bible. Et de Call of Duty. Advanced Warfare à Assassin's Creed Unity en passant, dans une moindre mesure, par Battlefield Hardline, les constructions complotistes sont de plus en plus fréquentes.
Tout se passe comme si le jeu vidéo, trop convaincu de n'« être qu'un jeu », pouvait systématiser la mise en scène d'une violence nouvelle, morale et gratuite, sans s'interroger sur le bien-fondé ou la nécessité de ces choix.
Le malentendu du jeu « mature »
Cette course à la violence symbolique s'explique par deux malentendus. Le premier est un anglicisme qui a terriblement fait mal à la culture du jeu vidéo : le terme anglais « mature », qui désigne à l'origine un contenu réservé aux adultes, mais a été adopté tel quel par les joueurs de jeu vidéo des années 1990, avec son second sens d'« abouti », comme si un jeu violent était par nature meilleur qu'un autre.
Le second tient aux effets pervers des systèmes de classification des jeux vidéo, comme l'ESRB aux Etats-Unis et le PEGI en Europe. Côté pile, ce dernier a permis d'aboutir à une signalétique claire pour distinguer les titres en fonction de leur public (3, 7, 12, 16 ou 18 ans minimum). Côté face, un label « moins de 18 ans » qui n'a aucune valeur juridique et sert même d'argument commercial – un tiers des jeux vendus en France en 2014 entrent dans cette catégorie.
Plus gênant encore, le développement du label « – 18 » (ou « mature » en Amérique du Nord) a permis une cascade de déresponsabilisation : les créateurs de jeux n'ont plus à se préoccuper de faire des jeux vidéo violents, puisque la jaquette prévient les consommateurs ; les syndicats peuvent se féliciter de leur rôle pédagogique, et les magasins se dédouaner, en dernier lieu, la responsabilité finale de l'achat revenant au consommateur.
C'est d'ailleurs dans ce contexte que Nintendo s'est autorisé la publication de ses premiers jeux contenant du sang (Killer Instinct, en 1995, puis GoldenEye), dans la foulée de l'introduction aux Etats-Unis de l'ESRB, l'équivalent nord-américain du PEGI. Vingt ans plus tard, d'Electronic Arts à Ubisoft en passant par Sony, ou Activision, chaque acteur majeur y va de son univers « mature », le français Ubisoft le premier.
Une dérive inutile
S'agit-il pour autant de condamner toute une industrie ? Certainement pas. Ce serait faire injure aux joueurs que de les prendre pour plus manipulables qu'ils ne sont – rappelons qu'en étant seul à pouvoir allumer ou éteindre une console, le joueur reste en dernier lieu le maître absolu de sa partie.
Mais il se trouve que le monde du jeu vidéo vit depuis deux décennies avec le complexe du persécuté, et après plusieurs épisodes médiatiques cocasses ou gênants, ne cache plus son exaspération chaque fois qu'une personnalité soulève à nouveau, fût-ce indirectement ou de manière très ciblée, les possibles méfaits du jeu vidéo. Ils se souviennent que malgré les polémiques de l'époque, les sanglants Doom et Mortal Kombat, étaient fondamentalement des jeux drôles, à l'aspect fictif évident et à la violence cathartique.
Pour les industriels, les fans de jeu vidéo sont un formidable bouclier qui se dresse de manière instinctive et autonome pour protéger leur passion, et les dédouane souvent de s'interroger sur leurs propres pratiques. Or, loin des jeux des années 1990, certains blockbusters modernes, eux, sous couvert de proposer des scénarios « adultes », ne donnent plus de la réalité qu'une vision sinistre et malsaine, qu'ils imposent au joueur jusqu'à lui demander de devenir l'instrument de leurs scénarios les plus torturés.
En tant qu'industrie créatrice, le monde du jeu vidéo a le droit et le devoir de s'interroger sur les représentations du monde qu'il véhicule. Il a mieux à faire que de courir après le réalisme d'un côté et d'inciter le joueur à abattre des personnages dans le dos ou à terre, froidement, sans lui laisser le choix, juste pour le seul fantasme de la « maturité ». Pas tant parce que le jeu vidéo est dangereux. Juste parce qu'il vaut mieux que ça.
Hitler était niveau 180 à Cooking Mama!
Dire que dans un autre média comme le cinéma par exemple, un film basé uniquement sur la violence et des exécutions sommaire tomberait allègrement dans le nanard ou la merde pure et dure. Comme ces espèces de films de vengeance naze (lucy, hitman et j'en passe). Heureusement que tous les titres ne sont pas que violence kikoolol (coucou god of wars).
Ah et au faite, ne prend pas cet article comme une "attaque". Pour une fois que ça parle de fond.
Mec. Tu spoil The Order à fond avec l'image là
(c'est la scène finale)
Dans Assassin's Creed, le héros s'infiltre et égorge à l'arme blanche ses adversaires, ou lorsqu'il les défie et les bat à la loyale, à l'arme blanche ou à l'arme à feu, ceux-ci tombent à terre et se tortillent de douleur, mais c'est au joueur de les achever, fussent-ils inoffensifs, pour marquer des points en plus.
Le mec bloqué dans les années 80 qui croient encore qu'on marque des "points" en tuant des gens
J'avais vu des conneries pareilles récemment avec GTA.
"Pour gagner, les joueurs doivent tuer, voler et violer."
Violer
Mais parce que c'est du flanc tout ça.
On tue depuis la Nes et même avant, on tuait dans les RPG sur papier, on tuait dans les livres dont on est le héros, on tue tout le temps...
Le truc, c'est qu'on fait d'un rien un tout.
Parce que oui, y'a de violence banalisée.
Mais ça affecte qui au juste ?
Tu prends GTA, tu peux compter une dizaine de tordus qui ont agit pour faire "comme dans le jeu". Allez, j'vais mettre une centaine.
Sur combien de millions de GTA vendus ?
C'est toujours le même débat. C'est un secteur incompris du grand public actuel et ce genre d'articles de fond plein de coquilles et sans véritable travail derrière le prouve. Suffit de voir les jeux cités, jusqu'à évoquer le coup des "complots" alors qu'on sait tous que l'ambassadeur du trip complot dans le JV reste Metal Gear mais l'analyste ne le sait pas car il pioche sur les titres qui fonctionnent à chaque fin d'année pour faire son papier à la con.
Et qu'il arrête de dire que la classification permet tout. Des titres comme Manhunt n'ont pas passé. Certaines scènes de South Park n'ont pas passé. Et la violence de très haut niveau existent depuis tout temps au cinéma et est bien plus malsaine que dans le JV.
Regarde A Serbian Film.
Nan, le regarde pas. Vaut mieux pas.
Si tu regarde bien, ce genre de papier existe car il y a des critiques et des rapprochements violence réel/JV. Il tente de dédouaner la chose pour proposer une différence mais la base reste la même. C'est le coup du "non, mais...".
Tout est un enchaînement d'exemple foireux. Comment on peut citer ce genre de scène dans The Order qui se résume à une QTE dans un jeu cinématographique en notant le coté accablant quand on sait que cette scène a eu lieu dans 3000 final au cinéma ?
La conclusion n'est pas mauvaise, mais il aurait surtout dû conclure que comme tout médias grandissant aujourd'hui, on trouve de tout dans le jeu vidéo et que comme dans un Expendables où tu vois 500 mecs mourir sans se soucier de savoir si scénaristiquement ils ont une famille, des PNJ meurt en masse dans le JV.
Et ça n'empêche pas de trouver autre chose.
Mais pour ça, faut un travail de fond autre qu'une recherche Wikipedia.
Oh putain
Prépare le chéquier, la licra et le crif arrivent
Ben dans ce cas, on peut dire la même chose pour le cinéma et la musique...
Le JV est mature dans sa globalité.
C'est juste qu'il ne l'est pas pour certains bien pensants mais on vit l'une des dernières générations sur ce aspect.
Aujourd'hui, tout le monde a grandi avec le JV et il est probable que dans une cinquantaine d'années, ce genre de débat n'existera plus car les "biens pensants" auront aussi connus le JV en étant jeune.
Un peu comme le rock fut une époque.
Ou le walkman où un reportage de TF1 disait à l'époque qu'écouter de la musique dans la rue avec des écouteurs, c'était un repli sur soi, une preuve de mal-être... jusqu'à limite suggérer l'autisme.
Que tu le veuilles ou non Shanks, tuer un méchant sur Terminator NES (oui je viens de voir le JdG) n'a rien en commun visuellement avec une morte sur Call of PS4...
la violence est là dans les jeux vidéos depuis sa création
Dans la trilogie il y a des morts ou encore de la violence mais c'est surtout pour souligner l'effet dramatique (mise à part ce connard d'elfe qui fait du squatte sur un bouclier dans des escaliers). Dans Shadow of Mordor, le héro lui même est un cliché ambulant du bon gros bœuf qui veut "tout péter", qui montre a quel point il est en colère/constipé tout le long du jeu tout en faisant des exécutions over kikoolol avec les têtes coupés et tout le bordel.
Tu te rend compte que si on avait porté ce genre d'idée en film ça donnerait un Expendable (pour reprendre ton exemple) et non un bon spin off de Seigneur des anneaux ?
Je ne suis pas contre qu'il y ai de la violence dans le jv, tant que ça ne tombe pas dans le cliché beauferie.
Regarde les derniers gros AAA (puisque l'auteur prend exemple des call of et assassin's creed), le héro a toujours l'air vénère, la voix grave et mystérieuse, montre ses gros muscles, explose des armées à lui tout seul toujours en étant le plus violent possible, sans oublier les meufs au corps toujours parfaits presque à poil la plus part du temps ... Sérieusement. C'est mature pour toi ça ou bien c'est l'oeuvre un ado en manque qui met en place ce genre de débilité ?
On a parfois des contre clichés, des titres AAA un peu plus originaux mais merde, c'est ça ce qui représente notre média aux yeux du grand publique ?
le héro a toujours l'air vénère, la voix grave et mystérieuse, montre ses gros muscles, explose des armées à lui tout seul toujours en étant le plus violent possible, sans oublier les meufs au corps toujours parfaits presque à poil la plus part du temps
Mec, c'est exactement ce qu'on trouve dans MGS V dont tu as l'avatar...
Snake fume comme un pompier de gros cigares, d'ailleurs plus jeune je me demandais s'il avait un cancer de la gorge pour avoir une voix aussi grave
Explose-t'il des armées à lui tout seul ? Non, au contraire, c'est la force d'MGS, tu te ramasse quelques balles et c'est fini, contrairement aux chargeurs complet que doivent vider les adversaires dans n'importe quelle autre AAA.
Concernant les meufs, oui là c'est de la merde totalement cliché, tout comme la japaniaiserie dans les MGS.
Ce faux débat sur la violence dans ce média est donc biaisé dès le départ, même si je suis plutôt d'accord avec le fait de dire que certains confondent le mot mature avec les mots violence gratuite.
Le but d'un joueur dans une très grande majorité de jeu est de survivre, de ne pas mourir et de battre ou abattre les ennemis qui se croisent sur son chemin, comme par exemple dans Bloodborne, dernier représentant en date du dye and retry.
Pour l'article, je trouve qu'il a pas tous a fait tord dans le fond, cette violence dans les jeux vidéo est devenu banal et on s'y prête au jeu (moi le premier, dans AC U, j'achève les mecs a terre qui ce tortille de douleur..... juste pour avoir les 100 points de Crédo "execution au sol").
Maintenant les joueurs qui prenne les jeux pour "de la réalité" sont minoritaire bien sur, mais ils existent, tous comme ceux qui imite les tueurs en série ou les meurtres dans les films, faut pas ce voilé la face non plus.
Par contre, ceux qui disent, ces pseudos journaliste, qui disent que les jeunes sont plus violent a cause des jeux vidéo sont débile, c'est juste le bouc émissaire idéal de la part de "journaliste" qui n'y connaissent rien.
J'étais mal à l'aise en jouant à tomb raider par exemple tellement la nana n'arrête pas de pousser des petits cris bien salace. Quel pitié. Même mon copain a cru que je regardais un porno hétéro, c'est pour dire
Mais pour le coup, je trouve que l'auteur de l'article n'a pas tout à fait tort. Surtout en ce qui concerne la victimisation dans laquelle se complaît une grosse partie de la communauté chaque fois que le jeu-vidéo est attaqué. Il suffit d'un trait d'humour mal placé pour que les forums s'enflamment, et que Julien Chièze nous sorte une lettre ouverte larmoyante de plusieurs milliers de signes (cf l'affaire du Grand Journal avec la remarque de De Caunes sur Twitch).
Il a également raison, à mes yeux, sur le côté mature que tentent de donner à leurs jeux les développeurs. Ça me semble parfois un peu forcé, comme si mettre en scène une exécution comme dans Battlefield allait apporter du crédit à leur jeu. Le seul titre qui me vient en tête où ce type de mise en scène était véritablement justifié est Spec Ops : The Line.
Mais bon, après faut que les détracteur du média se mettent en tête que le challenge est le socle de base du jeu-vidéo comme le souligne samgob . Et ça passe forcément par le fait de tuer des ennemis. Et c'est cette différence entre le statut de spectateur au cinéma et d'acteur dans le jeu-vidéo qui a encore du mal à passer. Mais ça viendra bien à l'avenir.
Je ne vois pas pourquoi il n'existerait pas des jeux dans lesquels une personne explose une armée entière, encore une fois, il y a aussi autre chose (comme au ciné, dans les livres, les BDs, mangas, comics...).
Sinon, je suis d'accord avec ce que dit Shanks.
Mouais... Ce qui me gêne dans cet article, c'est que j'ai l'impression que l'auteur essaye de se dédouaner de toute mauvaise intention de montrer du doigt le jeu vidéo en nuançant ("sans être représentatifs de l'ensemble de la production" etc) son propos, mais tout en cherchant quand même derrière la petite bête.
Je sais pas, il en existe des jeux vidéos qui montrent un coté mature, sans passer par l'exécution froide d'un quidam, la complaisance, le racoleur etc. etc...
Tu prends MGS 4, t'as une réflexion sur la guerre et son exploitation à travers les sociétés militaires privées, tout en ayant toujours cette touche de WTF, certes. C'est un triple A.
Tu prends un tout autre exemple comme Diablo 3, je vois pas spécialement de racolage. Après oui, tu butes 3 armées de démon à toi tout seul, certes.
Tu prends certains FF comme le X(que pourtant je ne porte pas dans mon coeur), tu as des pistes intéressantes autour des croyances religieuses, et de leur emprise sur la vie du citoyen.
On cite aussi souvent Spec ops en matière de titre mature à la trame intelligente.
En matière de triple A, tu as du racoleur, effectivement, beaucoup sans doute, mais tu as aussi d'autres choses à coté, qui proposent une réflexion mature, sans volonté de faire de la provocation gratuite. Comme dans d'autres médias.
Et comme dit plus haut, on ne fait pas (ou en tout cas plus dans les mêmes proportions) ce genre de réflexion par rapport au cinéma par exemple, alors que le nombre de contenus à polémique doit être bien plus important que dans le domaine du jeu vidéo.
Perso, c'est le genre de discours à deux vitesse avec lesquels j'ai un peu de mal.
Les Tales of, une série sur laquelle il faut décidément que je me penche.
je n'ai pas vraiment de probleme mais il faut qu'il y ai une histoire crédible derrière
tuer pour juste avoir des " points" , je trouve ça con maintenant
mon genre préféré reste le jrpg , certes il y a des morts mais dans 90 pourcents , c'est des monstres
et même si ça peut être des humains , ce n'est pas ça le plus important dans un jrpg
en tout cas moi j'y joue surtout pour l'histoire , les ziqs , l'ambiance ect
bref comme lire un bon roman ( ou un mauvais pour les pire jrpg/rpg XD )
D'ailleurs comme c'est pas le plus important pour moi ,je ne serai pas contre un jrpg non violent XD
dans un AC aussi il y a une histoire mais bizarrement ça me gene plus que dans un MANA par exemple , je ne sais pas pourquoi ( peut être les graphismes qui sont de plus en plus realiste )