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Une petite critique sur le film Cannibal Holocaust... le film a scandale du 20eme siècle.
Bon déjà Cannibal Holocaust est un film Italien de Ruggero Deodato qui montre Harold Monroe, anthropologue, qui décide de partir à la recherche d'une expédition documentaire dirigée par Alan Yates dans la jungle amazonienne plus connue sous le nom d'Enfer Vert, et dont on est sans nouvelles. Sur place il retrouvera les corps de l'équipe de Yates ainsi qu'un certain nombre de bobines de films. Le visionnage de ces bobines révèlera l'atrocité de ce qui s'est véritablement passé... Donc j'ai un avis très partagé sur ce film, de part son coté gore a outrance filmé de façon ( trop ) réaliste. Je rappel que le film est filmé comme un documentaire avec un grain d'image très reportage, ce qui accroit encore plus cette violence vraiment réaliste. Il faut dire que c'est le film le plus dégueulasse que j'ai vu mêlant scènes de cruauté et parfois même des scènes de viols filmé avec un réalisme saisissant. Et je crois bien que c'est sa le problème de ce film, sa violence réaliste qui détourne le regard de l'écran et qui donne pas envie de regardé le film. Des moments les reporters eux même font des actes barbare ainsi que Monroe ( celui qui a retrouvé le bobine ) lui-même qui utilise cette bobine à des fins commerciales,on se demande vraiment qui sont les véritables monstres dans l'histoire.
A l'époque on se rappel que Cannibal Holocaust avait provoqué un scandale puisque réalisateur Ruggero Deodato s'est retrouvé devant les tribunaux pour prouver l'identité de plusieurs acteurs afin de démontrer qu'il ne les avait pas réellement tués ! En revanche, les mises à mort d'animaux (tortue, singes, cochon...) sont hélas bien réelles. Plusieurs associations pour la défense des animaux se sont d'ailleurs mobilisées pour interdire le film. Assorti d'une interdiction aux moins de 18 ans, le film sort en 1981, amputé de ces séquences subversives.
Doté de scènes gores, atroces, viscéral, dérangeante, outrageante et insoutenable de réalisme, Cannibal Holocaust est pour certains un chef d'œuvre et pour d'autres un nanar. J'irais plutôt me mettre entre les deux vu que j'arrive pas vraiment a me forgé un véritable avis sur ce film a scandale.
Ce soir ce n’est pas une, mais deux critiques que je vais vous livrer dans le même article. Alors si j’ai opté pour cette option c’est parce que c’est deux films sont des DTV. Bon cela ne veut pas dire qu’ils ne méritent pas une critique complète mais c’est plutôt des avis à chaud que je vais vous donner. Alors d’un côté le peu connu Outlander et de l’autre The Strangers. Bizarrement, les deux longs métrages rassemblent des acteurs plus que connus.
Commençons par The Strangers. L’histoire : De retour d'un mariage, Kirsten et James rentrent dans leur maison de vacances, perdue en pleine forêt. Au beau milieu de la nuit, on frappe à leur porte. Bris de verre, cris étouffés, bruits de pas... Très vite, ils réalisent que des étrangers masqués rôdent autour de chez eux. Et qu'ils sont bien déterminés à entrer.
Ici pas de foutage de gueule envers le spectateur, on a droit à un bon petit slasher sans grandes prétentions qui assume complètement son statue de film orienté « jeu du chat et de la sourie » et basant sa démarche sur le suspense et non sur le gore. En gros on se retrouve devant un post-Ils avec un budget plus conséquent, mieux joué et mis en scène puis, on se retrouve dans le dernier acte dans une espèce de copie light de Funny Games. Même si le film a tendance à tourner en rond par moment, le réalisateur fais preuve d’une intelligence remarquable dans sa mise en scène, son jeu de lumière et l’aspect sonore de son bébé. D’ailleurs on se retrouve souvent à guetter tous les coins d’ombre en attendant qu’un masque y fasse son apparition.
Pour une fois, l’insupportable Liv Tyler paraît moins conne et est beaucoup plus juste, pareil pour le discret Speedman, malgré quelques maladresses d’écriture dans son rôle.
N’en reste pas moins un bon moment de frisson bien torché qui aurait mérité une place dans nos salles obscures.
C'est moi, où on dirait une image tirée de Gears of War ?
Ensuite, Outlander se déroule pendant le régne des Vikings, Kainan un homme venu d'un monde parallèle s'écrase sur Terre, apportant avec lui un alien, Moorwen. Kainan et le monstre étaient en train de se battre au moment où le vaisseau s'est écrasé. Kainan va alors s'allier aux Vikings afin de combattre le dangereux prédateur. Un pitch casse gueule mais prometteur. Mi-figue Mi-raisin au final. La performance des acteurs n’est pas trop mauvaise, la narration reste très conventionnelle, on a déjà vu ces situations dans 100 autres films. Le combat final n'est pas trop mal branlé avec des FX sympathique et une bestiole vraiment sympathique esthétiquement (l’idée des lumières est géniale). Puis toute la semi mythologie sur le passé du Kainann est intéressante (des images sublimes) sauf que le réal ne s'y intéresse pas. On voudrait presque une préquelle. Désolé, ne parlons pas de malheur…
En bref, c’est largement regardable mais également largement dispensable.
Ne vous inquiétez pas, les grandes critiques reviennent très vite avec notamment : The Wrestler, Underworld 3, Midnight Meat Train, Vendredi 13, Repo ! Genetic Opera, Walkyrie ainsi que des rattrapages comme Doomsday, Jeepers Creepers, Old Boy, Blindness. Inutile de continuer, vous avez compris que le programme risque d’être très chargé dans les semaines qui vont arriver.
Après Toy Story, Monstre & Cie, Némo et j’en passe, Pixar revient sur le grand écran avec Wall-E, un petit robot tout mignon au centre d’une histoire magnifique. Enjoy !
Wall-E est un projet de longue date dans l’histoire de Pixar. L’idée est venue à Andrew Stanton lors d’un déjeuner, avec d’autres membres de Pixar tel que John Lasseter et Peter Docter. Une histoire incroyable lorsqu’on sait que Monstre & Cie, 1001 Pattes et Némo sont née lors de cet instant. Seulement le projet a été mit de côté pendant un long moment. Mais Stanton avait toujours en tête de le concrétiser et le succés engendrer par Ratatouille et les progrès technique qu’apporte ce dernier là encourager. Il est donc revenus à la charge et voila, la machine Wall-E était en marche pour de bon. Alors Wall-E c’est quoi ? Wall-E c’est un petit robot qui a été envoyé sur Terre pour la nettoyer. Notre bonne vieille planète bleue est déserte ! Tous les hommes sont partit dans un énorme vaisseau spatial en attendant d’avoir enfin un signe de vie permettant de revenir habiter sur Terre. Seulement, un jour, Wall-E va faire une rencontre qui va changer à jamais sa vie, et celle des humains. Alors qu’il termine une autre de ces interminables journées, Wall-E voit atterrir sur Terre, Eve, un robot high-tech envoyer par les hommes pour détecter toute trace végétale sur Terre. Si il se montre timide au début, il ne sait pas que cette rencontre est primordiale.
C’est un discours osé, faire d’une idée aussi pessimiste, un film d’animation. Car dans le fond Wall-E est un peu un drame. Notre petit robot est tout seul (il est quand même accompagné d’une puce qu’il balade un peu comme son chien), il se sent d’abord rejeté puis fait tous pour rester avec sa chère et tendre. Les premiers plans sont somptueux, ils dépeignent une Terre vide, encombré de petit cube que notre Wall-E assemble depuis 700 ans. Imaginez 7 siècles de solitude. On remarque ainsi au travers de chaque plan que, Pixar avait fait de Ratatouille une merveille technique, Wall-E est une nouvelle étape dans ce domaine. Wall-E se retrouve vite confronté à la réalité en voyant EVE. Lui est dépassé, il est sale alors qu’elle est blanche, propre, une merveilles de la technologie. Dans un sens, le scénario aurait pu être une histoire d’invasion, où ce petit bout de ferraille se serait retrouvé confronté aux humains, aux nouveauté informatique. Mais non ! Un pari audacieux, une histoire d’amour, quasiment muette, entre deux robots. Dit comme ça, c’est un peu limite, mais sur la forme c’est grandiose. Saluons le travail extraordinaire accordé aux mimiques des deux robots, c’est ce point qui rend Wall-E attachant aux yeux des spectateurs. On voit que les types de chez Pixar ont du savoir faire et qu’ils ont de l’humour (Wall-E s’en prend toujours plein la gueule et c’est tordant !).
N’oublions pas que Wall-E est un produit pour enfant. Alors au travers de thématiques assez multiples et connus, on ressent une réflexion très claire sur la pollution. C’est peut être en visant un public si jeune sur une chose très grave que Pixar innove. Alors au travers des thématiques, Pixar critique ainsi la technologie moderne, rendant les hommes à la merci des robots et découvrant qu’au final, le robot le plus rétro et dégueu de l’univers, est en fait le robot le plus attachant et courageux. C’est fou comme Pixar maîtrise la chose ! Car Wall-E est une histoire d’amour sur fond de politique. Cette politique ne touchera pas les plus jeunes, qui verront en ce bijoux un film d’animation visuellement superbe et dont les seuls sons et mimiques peuvent retranscrire l’une des plus belles histoires d’amour que la science fiction a connus. Les adultes, eux, seront certainement touché par le message, apprécieront tout autant que leur progéniture et tomberons sans doute amoureux du robot le plus mignon de l’animaton.
La réussite est sans appel ! Pixar n’a plus rien à prouver, ils sont les meilleurs en la matière. Avec cette histoire d’amour touchante où, au détour de chaque plan se cache un gag, visuel comme sonore, Wall-E est un film pour tous, dont le degré de l’âge permet de savourer le spectacle avec une sauce différente mais toute aussi savoureux. Un joyau visuel teinté d’amour et d’humour, un joyau comme seul Pixar en a le secret.
Partout où il passe, Morse rafle les prix dont dernièrement Gérardmer. Crtique d'un chef d'oeuvre !
Oskar est un adolescent fragile et marginal, totalement livré à lui-même et martyrisé par les garçons de sa classe. Pour tromper son ennui, il se réfugie au fond de la cour enneigée de son immeuble, et imagine des scènes de vengeance. Quand Eli s'installe avec son père sur le même pallier que lui, Oskar trouve enfin quelqu'un avec qui se lier d'amitié. Ne sortant que la nuit, et en t-shirt malgré le froid glacial, la jeune fille ne manque pas de l'intriguer... et son arrivée dans cette banlieue de Stockolm coïncide avec une série de morts sanglantes et de disparitions mystérieuses.
Il n'en faut pas plus à Oskar pour comprendre : Eli est un vampire. Leur complicité n'en pâtira pas, au contraire...
La bande-annonce laisse présager un film lent, indépendant de tout ce qui a déjà été fait. La lenteur, le film n’en manque pas du tout. Rien que les dix premières minutes sont uniques : pratiquement pas de dialogues, juste de la musique et des bruitages. Si cette séquence ne dure qu’une petite dizaine de minute on a l’impression qu’elle l’en prend au moins 30. Le réalisateur pose directement son ambiance lourde, pesante, morbide. La neige prend le pas sur le film, comme si tout le long, Alfredson tenter de nous endormir afin de nous raconter un poème. Va survenir l’élément perturbateur du film : Eli. Sa première apparition nous laisse froid. Ses yeux montrent tant d’innocence et de sentiments. La prestation de Lina Leandersson est juste parfaite, débordante de sensibilité, à la fois brutale et douce, pareil pour Kare Hedebrant en gamin paumé, en permanente recherche de repère et de courage. Bien au-delà du film de vampire, Morse traite des thématiques plus intimistes comme l’enfance, le passage obligatoire de l’enfance à l’adolescence, l’amour, l’amitié et la différence, de manière très intimiste et sobre. Alfredson ne s’égare jamais dans tel ou tel mouvement de caméra ambitieux voir ahurissant. Et toujours de cette sobriété, le réalisateur utilise le mythe du vampire avec un respect total. Les codes connus du genre sont présent (ils dorment dans un tombeau, ici symbolisé par une baignoire, ils ne sortent que la nuit, ne mangent pas hormis le sang). On est loin des multiples variations de Twilight. Les amateurs de gores auront leur dose durant deux ou trois scènes bien menées où l’abondance d’hémoglobine n’est jamais présente et l’apparition de la moindre tâche rouge est amplement justifiée. Tout cela enveloppé d’une sublime photographie.
Du côté des défauts je regrette que le personnage du serviteur d’Eli soit trop vite expédié car il y avait pas mal de potentiel en lui, surtout sur son côté mystérieux, son passé, ses raisons. Quelques scènes restent assez too much (l’attaque des chats numériques semble venir d’un autre film, la mort du serviteur) et le manque d’explication ou de profondeur lors de plusieurs moments peuvent gêner. L’autre gros problème du film se détermine en fonction de chacun. Est-ce que le métrage s’attarde trop sur la relation Oskar/Eli et donc pas assez sur le côté vampirique du film, servant plus comme toile de fond ? Difficile de dire vraiment car l’un compense forcément l’autre sur la forme. Trop lent pour certains, pas assez gore pour d’autre, Morse peut engendrer beaucoup de déception. Pour apprécier Morse il faut se laisser aller pendant pratiquement 2 heures (un peu long tout de même) et s’avoir apprécier la funèbre romance de Tomas Alfredson. Morse est exactement comme sa fin : belle et violente, où le regard peut traduire toute les émotions possibles et inimaginables.
Voila l'une des grosses claque de cette année. Une interprétation magistrale, une réalisation taillée au millimètre, une histoire simple et touchante et, une musique magistrale, voila ce qu’est Morse. Si Alfredson a avoué ne rien connaître sur le thème du vampire, il vient tout de même de réaliser l’un des plus réussit de toute l’histoire du cinéma. Une œuvre touchante, intimiste sur l’amour, l’amitié et l’enfance.
Attendu depuis longtemps par beaucoup de monde, critiqué et acclamé par la critique, le nouveau Fincher ne va pas tarder à sortir chez nous. Qu’en est t’il de cette fable ? Réponse en dessous.
"Curieux destin que le mien..." Ainsi commence l'étrange histoire de Benjamin Button, cet homme qui naquit à 80 ans et vécut sa vie à l'envers, sans pouvoir arrêter le cours du temps. Situé à La Nouvelle-Orléans et adapté d'une nouvelle de F. Scott Fitzgerald, le film suit ses tribulations de 1918 à nos jours. L'étrange histoire de Benjamin Button : l'histoire d'un homme hors du commun. Ses rencontres et ses découvertes, ses amours, ses joies et ses drames. Et ce qui survivra toujours à l'emprise du temps...
On ne peut s’empêcher de passer au cultissime Forest Gump en lisant le synopsis plus haut. Non, vous ne vous trompez pas car c’est le même scénariste mais, dans le fond et dans la forme, les deux films sont assez différents. Fincher, lui, traite la vie, la mort, le temps qui défile et passe trop vite ou bien la mémoire. Le film est raconté à l’envers, on commence avec la naissance Benjamin, qui débute sa vie dans la peau d’une vieille personne et on termine dans l’enfance de Benjamin. Un principe qui déroute sur le papier mais qui à l’écran donne plutôt bien étant donné que Fincher nous montre directement quel processus il va adopter tout le long de son film. Au travers du journal intime de Benjamin, sa fille va conter les différents instants de son père, à sa mère, sur le point de mourir (un concept présent aussi dans Big Fish, de Tim Burton). On aura pu s’attendre à une chronologie beaucoup plus bordelique (surtout sur un métrage qui cumule 2h40) de la part de Fincher, lui qui est tellement habitué à monter ses films de manières mathématiques. Pour une fois non, la simplicité l’emporte, au profit de l’émotion. Le seul bémol lorsqu’on fait un film long et émotionnel, c’est qu’obligatoirement on va devoir imposer des longueurs (qui a dit Titanic ?). On se retrouve donc à zigzaguer entre les moments soporifiques et ceux assez nawak et pourtant tellement fun (le passage sur le bateau lors de la guerre) servit par des effets spéciaux superbes qui portent une saveur graphique digne des meilleurs Tim Burton. Pratiquement toutes les scènes se déroulent avec un fond digne d’une carte postale, avec des couleurs vives ou ternes mais toujours aussi spéciales (Benjamin et son père qui admirent un couché de soleil, juste magnifique !). Dommage que la fin de la vie de Benjamin soit trop vite expédié.
Pour les émotions, il faudra dire un grand merci à Brad Pitt dont la quasi-totalité du métrage repose sur ses épaules. Le maquillage extraordinaire nous trouble sur la première apparition de Brad (on compte 8 personnages différents pour l’interprétation de Benjamin !). On l’avait déjà vu avec Seven, L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford ou bien Fight Club, Brad Pitt est bel et bien un acteur incontournable et bourré de talent. Le casting côté féminin est tout aussi appétissant avec Tilda Swinton toujours impeccable et surtout la ravissante Cate Blanchett qui est monumentale dans le rôle de Daisy. Elle forme une alchimie parfaire avec Brad tout le long du film. Point noir pour une Julia Ormond fade et peu utile, si ce n’est pour introduire des passages de la vie de son père. Les seconds rôles sont beaucoup plus utiles et charismatiques que cette dernière (impeccable Jared Harris et Jason Flemming !), un fait que l’on retrouve également souvent dans les films de Burton. Rendons hommage également à la bande sonore d’Alexandre Desplat qui permet lors des moments forts d’encore plus être submergé par les émotions transmises, plus que jamais dans la scène finale où le passé coule sous les flots du présent. L’ultime note d’une fable renversante.
Très proche du summum, L’étrange histoire de Benjamin Button aurait pu être le meilleur film de Fincher si il n’avait pas au compteur 2h40 et donc quelques problèmes de narration qui soit s’étirent trop soit s’achèvent trop vite. On retiendra la magnifique photographie du film, le talent de Fincher pour la mise en scène et la performance renversante des acteurs principaux. Voila un film différent dans la filmographie d’un réalisateur qui ne cesse de montrer l’étendu de son talent. Emouvant, renversant, touchant et tellement beau.