Après Toy Story, Monstre & Cie, Némo et j’en passe, Pixar revient sur le grand écran avec Wall-E, un petit robot tout mignon au centre d’une histoire magnifique. Enjoy !
Wall-E est un projet de longue date dans l’histoire de Pixar. L’idée est venue à Andrew Stanton lors d’un déjeuner, avec d’autres membres de Pixar tel que John Lasseter et Peter Docter. Une histoire incroyable lorsqu’on sait que Monstre & Cie, 1001 Pattes et Némo sont née lors de cet instant. Seulement le projet a été mit de côté pendant un long moment. Mais Stanton avait toujours en tête de le concrétiser et le succés engendrer par Ratatouille et les progrès technique qu’apporte ce dernier là encourager. Il est donc revenus à la charge et voila, la machine Wall-E était en marche pour de bon. Alors Wall-E c’est quoi ? Wall-E c’est un petit robot qui a été envoyé sur Terre pour la nettoyer. Notre bonne vieille planète bleue est déserte ! Tous les hommes sont partit dans un énorme vaisseau spatial en attendant d’avoir enfin un signe de vie permettant de revenir habiter sur Terre. Seulement, un jour, Wall-E va faire une rencontre qui va changer à jamais sa vie, et celle des humains. Alors qu’il termine une autre de ces interminables journées, Wall-E voit atterrir sur Terre, Eve, un robot high-tech envoyer par les hommes pour détecter toute trace végétale sur Terre. Si il se montre timide au début, il ne sait pas que cette rencontre est primordiale.
C’est un discours osé, faire d’une idée aussi pessimiste, un film d’animation. Car dans le fond Wall-E est un peu un drame. Notre petit robot est tout seul (il est quand même accompagné d’une puce qu’il balade un peu comme son chien), il se sent d’abord rejeté puis fait tous pour rester avec sa chère et tendre. Les premiers plans sont somptueux, ils dépeignent une Terre vide, encombré de petit cube que notre Wall-E assemble depuis 700 ans. Imaginez 7 siècles de solitude. On remarque ainsi au travers de chaque plan que, Pixar avait fait de Ratatouille une merveille technique, Wall-E est une nouvelle étape dans ce domaine. Wall-E se retrouve vite confronté à la réalité en voyant EVE. Lui est dépassé, il est sale alors qu’elle est blanche, propre, une merveilles de la technologie. Dans un sens, le scénario aurait pu être une histoire d’invasion, où ce petit bout de ferraille se serait retrouvé confronté aux humains, aux nouveauté informatique. Mais non ! Un pari audacieux, une histoire d’amour, quasiment muette, entre deux robots. Dit comme ça, c’est un peu limite, mais sur la forme c’est grandiose. Saluons le travail extraordinaire accordé aux mimiques des deux robots, c’est ce point qui rend Wall-E attachant aux yeux des spectateurs. On voit que les types de chez Pixar ont du savoir faire et qu’ils ont de l’humour (Wall-E s’en prend toujours plein la gueule et c’est tordant !).
N’oublions pas que Wall-E est un produit pour enfant. Alors au travers de thématiques assez multiples et connus, on ressent une réflexion très claire sur la pollution. C’est peut être en visant un public si jeune sur une chose très grave que Pixar innove. Alors au travers des thématiques, Pixar critique ainsi la technologie moderne, rendant les hommes à la merci des robots et découvrant qu’au final, le robot le plus rétro et dégueu de l’univers, est en fait le robot le plus attachant et courageux. C’est fou comme Pixar maîtrise la chose ! Car Wall-E est une histoire d’amour sur fond de politique. Cette politique ne touchera pas les plus jeunes, qui verront en ce bijoux un film d’animation visuellement superbe et dont les seuls sons et mimiques peuvent retranscrire l’une des plus belles histoires d’amour que la science fiction a connus. Les adultes, eux, seront certainement touché par le message, apprécieront tout autant que leur progéniture et tomberons sans doute amoureux du robot le plus mignon de l’animaton.
La réussite est sans appel ! Pixar n’a plus rien à prouver, ils sont les meilleurs en la matière. Avec cette histoire d’amour touchante où, au détour de chaque plan se cache un gag, visuel comme sonore, Wall-E est un film pour tous, dont le degré de l’âge permet de savourer le spectacle avec une sauce différente mais toute aussi savoureux. Un joyau visuel teinté d’amour et d’humour, un joyau comme seul Pixar en a le secret.
Les indestructibles c'est le film qui ne ma pas plus par contre...rien de bien attachant.
Bheu film de 2008 c'est TDK et No Country for old men