Avec The Getaway, Sony s'aventurait sur le terrain des GTA Like avec sa propre franchise dans laquelle nous pouvions parcourir les rues de Londres, assez fidèlement reproduite d'ailleurs.

Si le premier opus a fait son arrivée en 2002 sur PlayStation 2, la franchise aurait pu débuter plus tôt que prévu puisque la Team SoHo avait développé le jeu initialement pour la PlayStation première du nom avant de finalement voir son développement basculé sur la PlayStation 2.

Pour l'histoire, Porsche Challenge est le premier jeu de la Team Soho. Il est sorti en 1997, également sur PlayStation, et nous proposait de piloter des Porsche Boxter sur des circuits fermés. Après avoir sorti ce titre, le studio londonien souhaitait développé un jeu plus ambitieux et estimait que la conduite en toute liberté était un concept intéressant à travailler. C'est alors de cette façon que The Getaway est né.



Les développeurs ont mis au point quelques concepts du jeu où il était possible de faire quelques missions, mais son développement bascule sur PlayStation 2. Ce changement n'a jamais vraiment été expliqué mais nous pouvons penser que c'est probablement en raison des ambitions du projet, avoir une machine plus puissante permettait de réaliser de nouvelles choses.

Bien qu'aucune vidéo de cette version ne soit disponible, il est tout de même toujours possible de voir quelques images sur la toile (de mauvaise qualité malheureusement).



Le titre débarque sur PlayStation 2 le 11 Décembre 2002 en Europe. Il connait une suite avec The Getaway Black Monday deux ans plus tard, toujours sur PlayStation 2.

Un spin-off centré sur la guerre des gangs est développé en 2006 pour la PlayStation Portable avec Gangs Of London.

Et pendant l'E3 2006, Sony officialise The Getaway 3 pour la PlayStation 3 (bien que certaines demo techniques ont été présentées un an auparavant) mais son développement est suspendu deux ans plus tard, avec notamment Eight Days, afin que les développeurs se consacrent pleinement au développement de EyePet. Mais étant le donné le temps qui a passé depuis cette annonce et le silence radio autour de la série, nous pouvons penser que ce troisième opus a finalement été annulé.

Lorsque Nintendo a créé Retro Studios en 1998, le studio avait commencé à travailler sur plusieurs projets qui ont finalement été annulés afin qu'ils se consacrent pleinement au développement de la saga Metroid Prime sur Nintendo GameCube.

L'un d'eux était un titre qui se nommait simplement "Action-Aventure". Le titre a probablement conservé son nom de code en raison du fait que son développement n'a pas été très avancé, et apparemment il n'a jamais été jouable. Les développeurs ont simplement réalisé quelques concepts et divers artworks.

Mais peu de choses sont connues au sujet de ce projet si ce n'est qu'il devait se dérouler dans un univers futuriste en nous proposant d'incarner trois personnages féminins.

Bien que certains personnages ont été dessinés, leur histoire n'était pas écrite et il n'était pas encore décidé du rôle qu'ils auraient dans l'intrigue, ni même de quel genre de jeu il s'agirait.

Il semblerait également qu'aucun des travaux qui ont été réalisés pour ce titre n'ont été réutilisés dans les productions suivantes de Retro Studios, mais il est tout de même toujours possible de voir ce qui a été fait sur la toile ci-dessous.

Concernant les projets avortés de Retro Studios, je pense faire un article parlant de Raven Blade, qui était bien plus avancé, dans les prochains jours.

Visiblement, l'idée de développer la série Dead Space remonte à plus loin que nous le pensions.

Visceral Games (alors connu sous le nom de EA Redwood Shores) a sorti Dead Space sur PlayStation 3, Xbox 360 et PC dans le courant de l'année 2008, mais le titre était dans la tête des développeurs bien avant cette année puisqu'ils ont notamment développé un prototype pour la Xbox, première du nom, en 2006.

Les raisons du développement de ce prototype ne sont pas tout à fait claires. Nous ignorons si Visceral Games envisageait de développer initialement son titre sur la génération qui a précédé les PlayStation 3 et Xbox 360, ou bien si cela a été développé à titre expérimental pour ensuite être porté sur les nouvelles consoles afin d'avoir plus de ressources.

Quoi qu'il en soit, il est toujours possible de voir un aperçu de ce prototype avec la vidéo ci-dessous qui avait été montrée par le directeur de la série à l'occasion d'une conférence nommée “Creating Horror and Immersion with the Art of Dead Space” en 2009.

En 2003, Infinium Labs avait surpris un certain nombre de joueurs en annonçant l'arrivée d'une quatrième console sur le marché censée concurrencer les PlayStation 2, Xbox et Game Cube avec la Phantom, "la première console haut débit" selon les dires du constructeur.

En y repensant maintenant, on se rend compte finalement que l'idée des consoles connectées et des jeux entièrement dématérialisés ne date pas d'hier et que Infinium Labs y pensait déjà il y a 12 ans.

Effectivement, la Phantom était censée proposer aux joueurs de jouer en téléchargeant les jeux qu'ils souhaitaient sur Internet par le biais de services en ligne tout en demandant une connexion haut débit permanente, et en moyennant évidemment une somme d'argent étant donné que la console ne disposait d'aucun support physique.

Il était prévu que le téléchargement de jeux se fasse par le biais du PhantomNet Game Service dont le prix d'accès était fixé à 8 euros par mois.

Elle avait la configuration suivante :



Infinium Labs avait également annoncé qu'il était possible d'upgrader la machine en changeant certaines pièces. Il prévoyait également de commercialiser plusieurs modèles dont les prix annoncés allaient de 240 à 400 euros. Le prix changeait surtout selon la taille du disque dur : le modèle standard embarquait 80 Go d'espace, tandis que nous pouvions monter à des modèles allant jusqu'à 320 Go.

Si elle proposait bien une manette (sans fils), la console devait également être proposée avec le combo clavier/souris.

La console devait être compatible avec tous les jeux PC et certains éditeurs intéressés par le projet prévoyaient de développeurs de jeux exclusifs.

Au début des années 2000 dans la période 2000-2005, il est vrai que nous imaginions mal comment ce type de console et de politique pouvait marcher auprès du grand public étant donné que nous n'avions pas encore véritablement la notion de jeux dématérialisés et même si il était possible de connecter les consoles de l'époque à Internet, ce n'était pas aussi courant qu'aujourd'hui. L'ADSL venait également d'être lancé et n'était encore très répendu.

Sur la toile, peu de personnes croyaient en cette console et à son succès. Elle arrivait comme un invité indésirable où certains joueurs y allaient à coeur joie pour la troller. Beaucoup la considérait surtout comme une blague en fait.

Mais aujourd'hui nous pouvons tout de même nous demander si finalement la Phantom n'était pas une console un peu trop en avance sur son temps étant donné que les différents constructeurs se dirigent de plus en plus vers des offres similaires à ce que la politique d'Infinium Labs visait. Et il faut dire que ce qu'elle proposait n'était pas si éloigné de ce que fait Valve avec Steam aujourd'hui.

Finalement après son annonce, la console finit par bien porter son nom puisqu'elle devient un vrai fantôme : Infinium Labs ne cesse de retarder la sortie sans pour autant communiquer davantage de détails en annonçant seulement qu'ils attendaient d'avoir de nouveaux partenaires et au final c'est pendant l'été 2006 que nous apprenons que le projet est abandonné en raison du peu d'intérêts qu'ont montrés les éditeurs envers la console mais également pour des problèmes d'ordre interne.