Pendant la précédente génération de consoles, Konami a fait une tentative d'occidentalisation de sa franchise Castlevania en confiant la série au studio espagnol Mercury Steam avec l'oeil bienveillant des développeurs de Kojima Productions.

C'est alors que nait Castlevania : Lords Of Shadow, un opus faisant office de préquelle à tous les épisodes de la série nous racontant l'histoire de Gabriel Belmont, un membre de la Confrérie de la lumière dont la femme a été assassinée par des adorateurs des ombres.

Si il a été globalement bien accueilli à sa sortie, cet épisode aurait pu ne jamais voir le jour car en 2008, Konami et les équipes de Koji Igarashi développaient leur Castlevania.

L'annonce est faite à l'occasion du Tokyo Game Show 2008 avec un trailer nous présentant le personnage de Alucard et son épée enflammée rouge (probablement Muramasa) avec un texte japonais disant : "S'enfonçant dans les ténèbres avec une lignée maudite, il a trahi les siens et tué son père. Un destin sanglant.". Cela pourrait suggérer qu'il était prévu que Alucard soit le personnage principal de cet épisode.

Ce jeu était annoncé sur PlayStation 3 et Xbox 360.

Cependant, après cet événement, le jeu a complètement disparu de l'actualité et Konami ou Koji Igarashi n'ont jamais fait le moindre commentaire concernant ce qu'est devenu ce titre, et plusieurs mois plus tard, nous avons pu découvrir l'existence de Castlevania : Lords Of Shadow.

Certaines rumeurs suggèrent que Castlevania Lords Of Shadow avait déjà commencé à être développé au moment où ce Castlevania a été montré au Tokyo Game Show 2008, mais Konami ne souhaitait pas financé deux projets de la même série étant tous les deux prévus sur PlayStation 3 et Xbox 360, cela aurait demandé énormément de moyens financiers, alors l'éditeur japonais aurait tranché en choisissant la vision du studio Mercury Steam.

Malheureusement, il n'y a pas grand chose de concret à trouver sur la toile concernant ce Castlevania japonais si ce n'est le trailer qui avait été diffusé en 2008 à lors du Tokyo Game Show.

Si la série The Witcher, telle que nous la connaissons aujourd'hui, a débuté en 2007 avec CD Projekt, le premier opus de cette série n'est officieusement pas la première tentative d'adaptation en jeu vidéo des romans de Andrzej Sapkowski.

En effet, un jeu The Witcher aurait pu voir le jour il y a presque 20 ans maintenant.

En 1997, le studio polonais Metropolis Software développait sa propre adaptation des aventures du Sorceleur Geralt de Riv. Cette version était supervisée par Adrian Chmielarz, qui est notamment à l'origine de la création du studio People Can Fly et du jeu Bulletstorm en collaboration avec Epic Games.

Si il était prévu que nous retrouvions des éléments que nous connaissons aujourd'hui avec la série, à savoir un monde en 3D à explorer, la présence de choix moraux et différentes manières d'accomplir une quête, il semblerait que Metropolis Software n'envisageait pas la même approche que la vision de CD Projekt : cette version était prévue pour être un jeu d'action/aventure, et non un RPG (bien qu'il devait tout de même contenir certains éléments de ce genre).

Ce projet finit par être mis à l'ombre en raison des ambitions trop hautes pour une petite équipe : seulement 15 personnes travaillaient dessus. Adrian Chmielarz a également confié qu'il avait des doutes concernant comment ce jeu allait être accueilli sur le plan international, notamment en raison du fait qu'ils avaient trouvé un éditeur sorti de nulle part : TopWare.

En fin 2007/début 2008, Metropolis Software fusionne avec CD Projekt en devenant une division de ce dernier, après une première tentative refusée en 2002.

Il est toujours possible de voir certaines images du The Witcher de Metropolis Software sur la toile, vous pouvez les voir ci-dessous :



Sources :
Eurogamer
Unseen64

Après l'annonce de la Xbox première du nom, Level 5 faisait parti des rares studios japonais qui ont eu envie de collaborer avec Microsoft, et cette collaboration devait marquer le développement d'un MMORPG nommé True Fantasy Live Online. Il devait également être un des premiers titres à profiter de manière poussée des fonctionnalités du Xbox Live.

Visuellement, le jeu profitait de graphismes en cell shading qui, à l'époque, nous rappelaient grandement Dark Chronicles et il devait nous emmener dans un vaste univers Médiéval-fantastique. Microsoft et Level 5 avaient annoncé que le jeu pourrait accueillir jusqu'à 3000 joueurs.

Cependant, après deux ans de développement, alors que le titre était plus ou moins fini et entièrement jouable, Microsoft prend la décision d'annuler True Fantasy Live Online. Le jeu a connu un développement assez chaotique notamment en raison de l'inexpérience Level 5 en matière développement de fonctionnalités en ligne et les développeurs ont aussi rencontrés beaucoup de problèmes en ce qui concerne l'intégration du chat vocal.

A cette époque aux débuts des années 2000, jamais cette dernière fonctionnalité n'avait été intégrée pour une si grande échelle dans un MMO, mais Microsoft était catégorique à ce sujet : elle devait être intégrée car il s'agit d'un élément clé du Xbox Live.

Malgré les conflits entre Level 5 et Microsoft où ce dernier souhaitait un jeu sur la durée similaire à Everquest, le studio japonais souhaitait faire quelque chose de plus décontracté comme World Of Warcraft, les développeurs ont néanmoins continué de s'accrocher pour répondre aux exigences du géant américain mais sans succès.

Level 5 n'arrivait pas à progresser, alors dans un premier temps, Microsoft accorde un délai au studio japonais en repoussant le titre à l'année 2004. L'annonce est faite au Tokyo Game Show 2003 avec la diffusion d'un nouveau trailer. Mais après cela, le jeu disparait complètement de l'actualité et il a fallu attendre que la conférence Microsoft de l'E3 2004 soit passée pour découvrir l'annulation du jeu.

A la fin de l'année 2004, le dirigeant de Level 5, Akihiro Hino, déclare que True Fantasy Live Online pourrait voir le jour sur une autre console à l'avenir, bien que finalement le jeu semble être resté abandonné. Il confirme que l'annulation du jeu vient bien de l'inexpérience de Level 5 sur le développement de jeu et de fonctionnalités en ligne. Il confie également que cette fin de collaboration avec Microsoft ne s'est pas faite à l'amiable et que les deux firmes ne travailleront certainement plus jamais ensemble.

En 2008, Shane Kim, l'ancien directeur général de Microsoft Game Studios, revient sur le développement de ce jeu en déclarant que l'annulation était la meilleure chose à faire et qu'il aurait certainement connu du succès si il avait été développé sur Xbox 360.

Je risque de me faire taper dessus mais tant pis : je fais probablement parti des rares qui ont découvert la série Borderlands assez tardivement : pas plus tard qu'il y a quelques jours avec le remaster Borderlands : The Handsome Collection, non pas parce que ça ne m'attirait pas, au contraire, mais je ne me suis jamais laissé l'occasion de me lancer dedans.

Même si il manque le premier opus, j'ai vraiment été séduit par l'univers et surtout l'humour qui s'en dégage, un vrai festival de vannes. Si ClapTrap existait, je me prosternerai surement devant lui

Du coup ça m'a donné envie de rechercher quelques anecdotes autour de la série et on peut trouver quelques trucs intéressants, notamment le fait que Gearbox Software s'est inspiré d'un animé en court métrage fait par Bart Yates et Ben Hibon.

Celui-ci se nomme Codehunters et nous place dans un monde futuriste où un groupe de guerriers lutte pour protéger un monde qui a été assiégé. Et en le voyant, nous pourrions presque croire qu'il s'agit d'un film dérivé de la série de Gearbox Software. Par ailleurs, l'introduction est quasiment identique à celle du premier opus de Borderlands.

Il a en tout cas été réalisé dans le courant de l'année 2006.