Le concurrent déclaré de God of War 3 était présent sur le salon, voyons donc si Dante peut se frotter au dieu de la guerre.

Avant toutes choses, il faut bien voir une chose, le jeu se passe en enfer et ça se voit et ça se sent. Au travers des différents environnements qui vont du standard au malsain. J'espère que le jeu ne sera pas censuré car le travail d'adaptation des poèmes médiévaux est impressionnant.

Dante se ballade donc en enfer et détruit du monstre et du démon, comme son copain Kratos. Ce n'est pas la seule chose que les jeux en commun, c'est clair le jeu reprend plus que quelques idées. Quand j'ai joué au jeu pour la première fois, j'ai vraiment eu l'impression de jouer à God of War. Cette sensation était renforcée par le fait que je venais juste de jouer à la démo de God of War 3 et que les similitudes sont frappantes.

Un autre point sur lequel les jeux sont identiques c'est sur la qualité de la production. Peut être un peu moins propre que la production de Sony, Dante's Inferno reste très solide.

Il va y avoir du lourd l'année prochaine et même s'il n'est pas aussi surprenant que leur dernière production, les créateurs de Dead Space tiennent le bon bout. Du classique mais du solide.

Le premier Assassin's Creed avait pour lui une superbe réalisation, de très bonnes idées mais aussi un défaut au niveau de la répétitivité des missions, le nouvel épisode résout il ces problèmes ?

Je ne vais pas m'appesantir sur la réalisation, magnifique, ni sur les possibilités de mouvement, encore plus vaste, pour me concentrer sur la question d'ouverture de cet article.

Les développeurs semblent avoir pris en compte les remarques des joueurs. toute la présentation à laquelle j'ai assisté tournait autour des améliorations du jeu pour le rendre moins répétitif. Il faut donc noter l'apparition d'un système économique permettant de customiser le héro du jeu mais aussi d'acheter des services pour se faciliter les missions (voleurs ou courtisanes pour détourner l'attention des gardes).

Les possibilités de combat ont aussi évolué via l'intégration du système de vol d'arme. Retourner sa propre arme sur votre adversaire semble amusant.

Les objectifs des missions proposées sont annoncés comme plus variés mais on attendra pour juger sur pièce. Des sortes de time attack dans des couloirs linéaires font leur apparition, ces séquences seront plus plateforme et seront là pour débloquer des objets rares.

Au final, on voit que le jeu évolue dans le bon sens, de bonnes impressions qui devront être confirmées lors de la sortie du jeu.

Avec un Forza 3 de grande classe, Gran Turismo se doit de réagir s'il veut regagner son titre de meilleur jeu de voiture.

J'avais laissé GT5 l'année dernière avec un sentiment perplexe. Le jeu était beau mais très aliasé, sans dégats, sans vraie nouveauté finalement. C'est donc avec une certaine appréhension que je me suis attaqué à la nouvelle démo de GT5.

Premier choc, il est visuel. Fini l'aliasing omni présent, le jeu en est toujours légérement pourvu mais l'évolution est bien présente. Le jeu semble au moins aussi beau que Forza 3.

Deuxième choc, l'apparition des dégats (pas sur toutes les voitures). Ceux-ci sont gérés sans la précision annoncée mais il est possible de rayer sa voiture ou de perdre le pare choc. On est pas encore au niveau des promesses du créateur mais le niveau actuel est acceptable.

En l'état, je suis très agréablement surpris par l'évolution de GT5. Le temps pris par les équipes semble être bien mis à profit pour améliorer le jeu. Même les sensations de conduite évoluent et pourtant ce n'était pas gagné il y a un an. La concurrence a du bon, et GT semble vouloir relever le challenge.

Un deuxième Zelda sur DS, soit. Un Zelda dans lequel, on joue avec un petit train ?

J'avoue, l'annonce du nouveau Zelda DS m'avait plutôt inquiété, je me suis donc jeté sur la borne d'essai. Grand bien m'en a pris.

Je passe le coté technique qui n'a pas vraiment bougé, pour me concentrer sur le gameplay des phases de train. Vous controlez donc la vitesse du train, les embranchements et le canon fixé sur le train. La maniabilité mise en place fait vraiment penser aux vieux trains avec un système de levier. La gestion de l'inertie du train est bien rendue et il faut anticiper ses accélérations et freinage.

Comme dans le précédent opus, il faut se protéger des ennemis avec le canon, le principe reste le même on bouge la caméra et on tire sur les menaces.

Là où le gameplay innove c'est avec l'introduction de la prise en compte du trafic sur les lignes de train. Sur la carte des lignes, vous voyez la position des autres train. A vous de jouer avec votre vitesse et les embranchements pour arriver à votre destination sans collision fatale. Un bon petit ajout qui rend les phases moins monotones que les phases en bateau.

Au final, le jeu semble être sur les bons rails pour être du même niveau que Phantom Hourglass. Vraiment cette fin d'année risque de faire très mal au compte en banque.