Test par Thomas REPELLIN

Cherchant un jeu d'aventure à la foi action, je décide de me prendre Monster Hunter Freedom Unite ayant déjà entendu des bruits sur ce jeu (bruits plutôt positif), alors je décider de le prendre sur PSP. Que donne ce jeu ?



Monster Hunter Freedom Unite n'est pas le premier Monster Hunter de la console. L'histoire de Monster Hunter se passe vraiment dans une époque alternative, un peu comme si les hommes avaient côtoyé les dinosaures. Vous incarnez un héro ou une héroïne (que vous créez par vos soins) qui est un chasseur/chasseuse de monstre. Le problème est qu’un jour en chassant, un monstre vous attaque et vous assomme dans la neige. Un brave villageois vient vous sauver, et c’est ainsi que commence votre aventure. Le problème est que pour partir chasser ils vous faut votre équipement, vos armes, etc... donc pour cela vous allez tout réapprendre pour enfin tout récupérer.



Ce troisième épisode se déroule plus dans les montagnes enneigées. Le scénario est plutôt bien mais le plus dur est le début car on vous apprend à jouer. Combattre, cuire de la viande, porter des objets et tout plein de chose. Contrairement à ce qu’on pourrait croire le jeu, ne se résume pas qu'à la chasse. Il faut aussi exploiter ses captures, par exemple tuer un monstre lui prendre sa viande et la faire cuire pour ensuite l'envoyer au village pour valider votre quête.



Ce nouvel épisode n'a pas trop de nouveauté mis à part son rajout d'arme, plus d'armure et plus de quête. Parlons un peux des quêtes. Celles-ci fonctionnent en étoile (1 étoile facile et ainsi de suite jusqu'a 5ou 6 étoiles). Une mission réussie peut ouvrir différents nouvelles zones de jeu et ainsi étendre la zone de jeu Pour une mission de transport d'oeuf, les monstres seront pas les mêmes et vous pouvez rencontrer un dragon à forte cuirasse ce qui pourra poser quelques problèmes si vous ne voulez pas faire une omelette. Grand secret du jeu après avoir fini toutes les missions ne penser pas que le jeu est fini, en parlant à un vieux sage, il vous dira qu'il y a des Dragons Ancien. Les Dragons anciens sont tous des boss que vous avez battu mais en plus fort, le reste ce sera à vous de le découvrir.



Enfin parlons du mode multi-joueurs qui donne encore plus de durée de vie au jeu. Ce mode vous permettra de faire de nouvelles quêtes avec l'un de vos ami mais les boss seront deux fois plus fort si vous êtes à deux ce qui veut dire qu'à quatre = quatre fois plus fort. Cela permet de mettre en place des stratégies poussées pour combattre les ennemis. Cette partie du jeu est particulièrement amusante et change l’aspect tactique du jeu.



Passons aux paragraphes imposés :

Jouabilité :
Assez maniable, on s’y fait rapidement.

Graphismes :
Les décors sont bien faits, c'est plaisant à voir.

Son :
Des musiques bien plaisantes et marantes à écouter.

Intérêt :
Une aventure solo excellente et un mode multi-joueurs génial pour encore augmenter la durée de vie du jeu.



En conclusion, Monster Hunter Freedom Unite est un très bon jeu qui m'a surpris quand je l’ai commencé. Voila pourquoi je ne l’ai pas lâché, l’annonce de l’opus sur wii m’a même donné envi d’y revenir. Ce jeu sur PSP est une bonne introduction au nouvel épisode qui va arriver sur la console de Nintendo. Pour en revenir au jeu, il a une très long durée de vie qui propose plein de quête à jouer en solo comme en multi-joueurs avec ses amis. L’un des meilleurs jeux de la PSP.

Bioshock était un jeu d'auteur, un jeu sorti de nul part mais qui par une recette magique difficile à expliquer, devenait un tout cohérent. Suite à ce succès, l'éditeur a décidé de lancer le développement d'une suite, était-ce une bonne idée ?



Bioshock 2 se passe une dizaine d'année après le premier épisode, dans le même environnement aquatique, Rapture. Cette ville sous-marine, qui fut autrefois le paradis des scientifiques et autres esprits libres est maintenant à l'abandon. Vestige d'une cité en ruine et prête à se faire happer par l'océan, l'univers du jeu est toujours aussi prenant.



La narration de ce deuxième épisode reprend d'ailleurs les codes du premier. Les personnages rencontrés sont peut être moins marquants et il n'est plus vraiment possible de suivre des chrosomes pour en apprendre plus sur leur vie. Pourtant le jeu commence bien avec une introduction choque et une immersion totale. Malheureusement la suite n'exploite pas totalement le potentiel du jeu et de son univers. L'histoire reste quand même très bonne et l'exploitation des sentiments rencontrés reste l'une des meilleures dans les jeux de cette génération.



Le gameplay de nouvel épisode n'évolue pas en profondeur mais apporte quelques touches qui permettent de rendre le jeu plus dynamique. Les possibilités d'évolution des plasmides (pouvoirs) et des armes sont toujours nombreuses et les ennemis obligent toujours à changer de stratégie relativement souvent. Le jeu vous oblige d'ailleurs à analyser vos ennemis pour débloquer de nouvelles améliorations, ceci peut être fait grâce à une caméra que vous obtiendrez au cours du jeu.



D'un point de vue technique le jeu n'évolue que très peu. Le jeu est toujours beau mais on sent que le moteur a vieilli avec quelques textures pas très fines et une modélisation en dessous des meilleures productions actuelles. Par contre, point de vue sonore, le travail est toujours d'aussi bonne facture. La musique, les voix, les bruitages tout est fait pour vous faire ressentir le poids de Rapture au bord de la rupture (oui, je sais elle était facile celle là).



La nouveauté de ce nouvel épisode est donc le mode multi joueur. Rapide et bourrin, le jeu en ligne est suffisamment prenant et profond pour être plus qu'un simple gadget. A noter que le contexte du mode multi-joueur est bien intégré scénaristiquement dans le monde de Bioshock.



Passons aux paragraphes imposés :

Jouabilité :
Plus dynamique que dans le premier épisode. L'interaction avec l'environnement est toujours intéressante.

Graphismes :
Le coté artistique est très bon mais le moteur a un peu vieilli.

Son :
Une ambiance fantastique qui participe à l'immersion.

Intérêt :
Une aventure solo très prenante et un multi-joueur finalement intéressant.



En conclusion, Bioshock 2 est pour moi une bonne surprise. je n'attendais pas grand chose du jeu mais il se révèle une bonne deuxième plongée dans la ville de Rapture. Alors oui, le jeu est moins surprenant, moins poétique aussi mais Bioshock 2 a pour lui un dynamisme plus présent sans pour autant trop sacrifier l'ambiance. Bioshock était un grand jeu, sa suite n'est qu'un très bon jeu mais ce n'est déjà pas mal.



Nota Bene : La qualité de l'édition collector est excellente, avec un packaging de qualité et surprenant.

Le premier Mass Effect a fait tourné bien des têtes avec son univers, son système de combat et ses dialogues, sa suite arrive avec pour ambition d'améliorer l'ensemble des points noirs de son prédécesseur, achievement unlocked ?



Mass effect 2 est la suite directe du premier épisode mais commence par un twist qui va influencer l'ensemble du jeu. Ce twist vous obligera à repenser votre Shepard (le héros du jeu) ou à en créer un nouveau si vous n'avez pas fini le premier épisode. Le scénario de ce deuxième épisode peut être vu de deux manières, la quête principale et les histoires spécifiques des équipiers et du monde. La quête principale est, je dois bien le dire, une petite déception. Le jeu est coincé entre un numéro un épique et un troisième épisode qui se devra de clore la saga de manière magistrale. On se retrouve donc devant une quête sympathique mais sans inventivité particulière. L'intérêt vient plus des quêtes secondaires, qui proposent des petits scénarios très intéressants mais aussi une exploration en profondeur du monde de Mass Effect.



Le gameplay du jeu évolue lui aussi au travers d'une amélioration notable du système de combat. Toujours sous forme de TPS façon Gears of War, celui ci devient plus dynamique, intègre désormais la localisation des dégâts, et dégage les munitions infinies au profit de munition limitée pour des affrontements plus tactiques. La tactique dans les combats est d'autant plus poussée que vous pouvez donner des ordres plus fins à vos équipiers.



D'ailleurs, les équipiers parlons en. Recrutés dans tous les coins de la galaxie, ils sont tous très intéressants et dotés d'une personnalité hors du commun. Celle ci se reflète d'ailleurs dans leur IA, plus ou moins téméraire, plus ou moins censée. L'IA ennemie évolue aussi pour proposer des joutes plus intéressantes et non plus des cibles relativement fixes.



L'évolution des personnages a aussi changé depuis le premier épisode. Fini l'inventaire, simplifié l'arbre de compétence, le jeu devient bien plus fluide sans pour autant devenir un bête TPS. Après avoir vu les reproches fait au jeu dans différentes publications, je peux affirmer que ces changements ne dérangeront que ceux qui assimilent RPG à un tableau de données. Pour ma part, je pense que le jeu a rendu son système plus homogène sans sacrifier la profondeur. Shepard peut toujours évoluer de manière très fines et personnalisées.



D'un point de vue technique, le jeu est une amélioration en tout. Le moteur graphique en est la parfaite illustration, plus détaillé, plus fluide, il permet une meilleure immersion. Il y a bien quelques soucis par ci par là mais rien de notable et qui pourrait gâcher l'expérience. D'un point de vue sonore, on arrive là à ce qui se fait de mieux dans les jeux vidéo.

Passons aux paragraphes imposés :

Jouabilité :
Un système de combat amélioré et plus fluide, une gestion des équipiers plus fine, bref c'est excellent.

Graphismes :
Les environnements et les personnages sont magnifiques, ce n'est peut être pas ce qui se fait de plus impressionnant techniquement mais ce n'est pas loin.

Son :
Les dialogues sont toujours très bons, la musique est épique et les bruitages du même tonneau.

Intérêt :
Une aventure que tout le monde se doit de vivre, un RPG comme il n'y en a que très rarement.



En conclusion, si vous aimez les mondes travaillés, l'action et les combats tactiques, Mass Effect 2 est fait pour vous. Oui le jeu a un peu simplifié le coté gestion de données mais ces changements en font un jeu plus cohérent. J'espère que les gens s'en souviendront à la fin de l'année car il se pourrait bien qu'à la manière de Resident Evil 4 en son temps, le jeu de l'année soit sorti au mois de janvier.

Depuis ses premières présentations Dante's Inferno provoque des sentiments diverses, plagiat de God of War pour certains, nouvelle étape dans les jeux matures pour d'autres, le jeu ne laisse pas indifférent. Cela en fait il un bon jeu ?



Pour ce test, je vais commencer par les éléments techniques et de gameplay du jeu car ils ne sont pas dans ce cas au coeur de l'expérience. Dante's Inferno est donc un beat them all dans la veine, ..., exactement comme God of War. Ne cherchez pas, si vous aimez le maniement de Kratos, vous ne pourrez qu'aimer Dante. Le gameplay est dynamique et assez profond mais ne se révèle pas aussi précis que Bayonetta.



La particularité du système d'évolution du jeu est la dualité entre le sacré et l'impie. Lorsque vous achéverez vos ennemis vous aurez le choix entre les absoudre ou les punir. Suivant vos choix vous débloquerez des compétences dans l'un des deux arbres d'évolution. Le système est donc profond et permet d'orienter son personnage en fonction de son type de jeu. La voix sacrée vous permettra d'être plus puissant à distance et l'impie vous permettra d'être plus efficace au corps à corps.



D'un point de vue level design, le jeu commence fort mais s'essouffle relativement rapidement, la faute à un game design qui n'arrive pas suffisamment à se renouveller. Lors des premiers chapitres du jeu vous serez sous le charme avant de vous apercevoir que vous n'aurez rien de nouveau en enfer jusqu'à la fin du jeu. On comprend alors mieux que le jeu ne prenne que 6h à 8h pour être terminé. Un point bizarre est aussi à noter, le jeu arrive avec la bande annonce d'un mode multi joueur en coopération et de création de niveaux, nommé le calvaire de sainte Lucie. Il est dommage que le jeu soit sorti sans ce mode qui aurait allongé la durée de vie et aurait donné une originalité bienvenue au jeu.



Finissons la partie proprement jeux vidéo, par l'aspect sonore et graphique du jeu. On sent que le jeu a été très travaillé d'un point de vue sonore. Le jeu regorge de détails et la musique est à un niveau très rarement atteint, portée par des chœurs puissants et prenants. D'un point de vue graphique, le jeu est clairement très travaillé avec des environnements et des ennemis malsains comme il se doit. Certains décors comme le cercle de la luxure sont presque dérangeants tant les développeurs ne se sont pas restreints (une chance que le jeu soit non censuré). Cependant, on sent que certaines textures auraient méritées un peu plus d'attention et surtout la compression de certaines cinématiques fait peine à voir.



J'en parlais au début de mon test, l'intérêt de ce jeu n'est finalement pas le jeu à proprement parlé mais ce qu'il apporte ou plutôt ce qu'il prouve. Le jeu est librement inspiré de la divine comédie de dante, une oeuvre littéraire qui traite différents sujets que l'on a pas forcément l'habitude de voir traité dans les jeux vidéo. Ce qui frappe surtout quand on joue au jeu, c'est les choix moraux que le jeu oblige à faire. Un peu comme dans un Bioshock avec les petites soeurs, le jeu vous demandera à plusieurs occasions de libérer ou d'achever des âmes coincées en enfer. A vous de faire des choix, vos choix. C'est justement là que le jeu fait fort car il installe une relation particulière avec le joueur et celle ci peut amener des débats dans le monde réel, une fois la console éteinte. Assurément le jeu traite de sujets forts et même si l'on peut prendre tout cela comme un simple contexte, force est de constater que le jeux vidéo permet maintenant d'aborder des thèmes adultes et quasi philosophique.



Passons aux paragraphes imposés :

Jouabilité :
Prenez god of war et vous aurez la jouabilité de dante. Attention toutefois aux parties plateformes qui ne sont pas toujours précises.

Graphismes :
La direction artistique dans le jeu est très bonne même si certains thèmes auraient pu être plus approfondis. Toutefois, c'est très solide.

Son :
Le grand point fort du jeu, la B.O. est tout simplement merveilleuse et colle parfaitement aux thèmes du jeu.

Intérêt :
Un bon beat them all, qui aurait pu plus se détacher de son modèle.



En conclusion, Dante's inferno ne parvient pas à détrôner le dieu de la guerre, la faute à une inspiration trop prononcée sans jamais prendre les risques qu'il aurait fallu pour surpasser la production de Sony. Reste un jeu agréable, un peu court, mais qui laisse un bon souvenir. Les thèmes abordés dans le jeu font aussi sa réussite, le jeux vidéo grandit vraiment et même si Dante's Inferno n'est pas le jeu du siècle, on s'en rappellera peut être comme un tournant.