Des nouvelles séries apparaissent à chaque génération. Deil may Cry fut l'une des nouvelles séries de la génération PS2. 3 épisodes de qualités inégales se sont succédés et nous voici donc avec le quatrième épisode, le premier sur Next Gen. Que vaut se Devil May Cry 4 ?
DMC 4 nous compte l'histoire de Nero, membre de l'ordre de l'épée, un culte qui vénère Sparda le père du héros des précédents volets Dante. En plein milieu d'une cérémonie, le maitre du culte est assassiné par Dante, et une horde de démon s'abat sur la ville entourant le temple. Nero part donc à la recherche de l'assassin. Un avertissement cependant, l'histoire du jeu ne casse pas trois pattes à un canard, une habitude dans la série.
Parlons tout d'abord technique. Les jeux japonais n'ont pas encore véritablement passé le cap de la nouvelle génération. Le seul concepteur à avoir sorti des jeux au niveau des productions occidentales actuelles est Capcom. C'est donc sans surprise que nous nous retrouvons avec un jeu solide techniquement. Solide mais loin d'être irréprochable. La gestion des ombres est une catastrophe dans certains niveaux, à tel point que cela peut gêner la progression du joueur. A part cela, le jeu est beau et le frame rate solide. La gestion du son est agréable, les musiques ont du punch, les effets sonores bien restitués. Solide quoi.
Au niveau du gameplay, on retrouve la même chose que dans les précédents volets. Le seul ajout est le Devil Bringer. Qu'est ce ? Le héros Néro est pourvu d'un bras démoniaque qui peut saisir les ennemis à distance et les projeter. Cet ajout est intéressant car il permet de varier encore plus les situations. Il permet aussi de simplifier le jeu pour les nouveaux arrivants, le devil bringer étant une arme surpuissante. Dante lui n'évolue pas et pire ...
Bon, point de vue gameplay c'est solide, encore. Mais il y a un point sur lequel le jeu n'est pas solide du tout, c'est le level Design. La première moitié du jeu est plaisante, rien de neuf mais que du bon. Par contre, après la moitié rien de neuf et rien de neuf. En effet, à la moitié du jeu vous prenez le contrôle de Dante qui prend le relais de Nero. Mais par flemme, ou par un mauvais choix de game design, les concepteurs nous font parcourir le niveaux à l'envers. Le comble est que les boss ne changent pas. Pire, ils reviendront une troisième fois dans l'avant dernier niveau du jeu. Quelle déception, après avoir fini le jeu on l'impression d'avoir payé un demi jeu.
Passons aux paragraphes imposés :
Jouabilité :
La jouabilité du jeu est toujours aussi péchue, du bon, du connu.
Graphismes :
Un jeu solide graphiquement mais souffre de défauts grossiers.
Son :
Rien à dire de ce coté, le jeu assure comme il se doit.
Intérêt :
Un bon jeu, mais seulement une grosse moitié de jeu.
En conclusion, Devil May Cry 4 n'a jamais vraiment eu le potentiel pour révolutionner le genre du beat them all. Il avait le potentiel pour devenir un très bon jeu. Malheureusement, suite à des défauts de conception lourds le jeu ne peut prétendre qu'au statut de bon jeu. Rien de bien neuf dans le monde de DMC, il serait temps que la série sorte des sentiers battus si elle veut rattraper un certain dieu de la guerre.
Ma note : 15/20