Ce n’est un secret pour personne, le RPG japonais a perdu de sa superbe ces dernières années. Après un Final Fantasy XIII plus que décévant, Square Enix se devait de relever la barre avec son autre série mythique, Dragon Quest. Pari réussi ?



La série des Dragon Quest est une institution telle, que son éditeur s’oblige à sortir les jeux le samedi pour éviter l’absentéisme scolaire et dans les entreprises (pour plus d’information, il suffit de faire une recherche sur la sortie de Dragon Quest 3 sur Nes). La recette du succès est un scénario simple mais intéressant, un bestiaire haut en couleur basé sur le design d’Akira Toriyama et surtout un système de jeu qui n’évolue que très peu au fil des épisodes.



Un Dragon Quest c’est un peu comme une recette de cuisine de famille, on la fait évoluer par petites touches sans remettre en cause les fondamentaux. Dans cet épisode, on retrouve donc le système de combat habituel de la série agrémenté de petites améliorations comme le retour des classes pour les personnages (vous pourrez même changer de classe en cours de jeux, mais vous devrez recommencer au niveau 1 et donc avec des caractéristiques ridicules) mais aussi l’apparition de coup de grâce. Ces coups peuvent être offensifs ou défensifs suivant la classe de votre personnage.



Le jeu reste dans la tradition avec des combats au tour par tour. Petit changement par rapport aux autres épisodes DS, cette fois-ci les ennemis apparaissent sur la carte et vous pourrez donc les éviter ou au contraire les chasser. Autre changement d’inspiration occidentale (les créateurs parlent de Diablo et Baldur’s Gates), l’apparition d’une multitude de quêtes annexes et la course à l’équipement qui passe par l’achat mais aussi par la construction de son propre équipement. Petit plus esthétique, votre équipement changera visuellement l’apparence de votre personnage.



Mais l’évolution majeure du jeu est l’apparition d’un mode multi joueur. En vous réunissant en multi joueur local, vous pourrez avancer dans l’aventure d’un des joueurs. Malheureusement, vous ne pourrez pas jouer sur internet ce qui est dommageable, vu la structure du jeu. Par contre, la Nintendo Wifi connexion servira quand même à télécharger de nouvelles quêtes à réaliser seul ou à plusieurs.



Passons aux paragraphes imposés :

Jouabilité :
De petites évolutions qui conservent les atouts du jeu sans qu’on ait l’impression de refaire une énième fois le même jeu.

Graphismes :
Un exemple du potentiel de la DS.

Son :
Les thèmes sont connus mais sont toujours très agréables.

Intérêt :
Un Dragon Quest doté d’un mode multi joueur local et d’une durée de vie phénoménale.



En conclusion, Dragon Quest 9 est une pure petite merveille qui joue sur ses forces et n’essaie pas d’innover pour innover. Malheureusement, le jeu n’est pas parfait du fait d’un multi joueur qui n’est disponible qu’en local. Pour le reste, nous sommes en présence du meilleur du RPG japonais depuis longtemsp, un jeu rassurant à plus d’un titre.

Il est des jeux, qui malgré la volonté primaire de leurs éditeurs, sont destinés à être connus par delà leurs frontières. Demon’s souls fait partie de ceux là et ce pour une bonne raison, le genre auquel il appartient est une niche qui n’avait pas été exploitée depuis bien longtemps.



Demon’s souls est un action RPG, vous contrôlez un et un seul personnage que vous faites évoluez pour qu’il devienne de plus en plus puissant. Bien que d’origine japonaise, le jeu n’en a pas moins des inspirations occidentales, ainsi Demon’s Souls est plus proche d’un Diablo premier du nom, que d’un Zelda ou d’un Secret of Mana.



Le monde que vous allez visiter est un monde médiéval fantastique, rempli de zombis, de démons et autres dragons. L’atmosphère est lourde et pesante, les lieux traversés sentent le mal. D’ailleurs les premiers instants du jeu vous mettent de suite dans l’ambiance, après vous avoir expliqué rapidement (peut être trop) le maniement de votre personnage, vous serez exterminé par un démon.



La mort n’est, parait il, qu’un commencement et donc vous reviendrez sous forme d’âmes arpenter les terres désolé du jeu. Le seul moyen pour retrouver votre corps est de tuer un démon majeur. Chose plus facile à dire qu’à faire compte tenu de la difficulté du jeu mais aussi que sous votre forme d’âme vous ne disposez pas de toute votre force vitale.



Difficile le jeu l’est assurément, à la manière d’un Ninja Gaiden, vos ennemis ne seront pas que de simple faire valoir, et il faudra progresser avec patience et respect dans un jeu qui ne vous pardonnera pas votre arrogance. Si par malheur vous deviez finir par mourir sous forme d’âme, vous pourrez encore avoir une chance de ne pas perdre le fruit de vos travaux passés. En effet, si vous retournez à l’endroit exact de votre mort, vous pourrez récupérer les âmes démoniaques si difficilement récupérées.



Les âmes démoniaques font ici office de monnaie et d’expérience. Dans le Nexus, le lieu qui sert de hub dans le jeu, vous pourrez changer vos âmes soit en compétences, soit en objet et équipement, soit en amélioration des compétences. Il faudra donc faire des choix.



La gestion du multi joueur est ici partie constante de l’aventure solo. Vous pourrez donc laisser des messages que les autres joueurs pourront consulter (pour les prévenir ou les induire en erreur). Vous pourrez aussi jouer au fantome noir et venir pourrir la vie des autres joueurs qui le voudront bien. Bref, le multi joueur est donc particulier mais donne une âme à ce jeu.



D’un point de vue purement technique, le jeu n’est pas une réussite. Le moteur Havock utilisé dans le jeu pour la physique contient toutes les erreurs auxquelles il nous a habitué. Le moteur graphique ne rend pas honneur au travail sur l’ambiance du jeu, avec un moteur agé qui fait peine à voir. L’ambiance sonore est elle minimaliste mais suffisamment présente pour inspirer la crainte.



Passons aux paragraphes imposés :

Jouabilité :
Une maniabilité précise et exigeante qui rend juste acceptable la difficulté importante du jeu.

Graphismes :
C’est vraiment très moyen pour ne pas dire faible.

Son :
L’ambiance du jeu est très prenante et enrichie par une bande son qui surligne la morosité du jeu.

Intérêt :
Un jeu profond qui ne se laisse pas facilement apprivoisé. Mais sous le vilain petit canard, se cache un jeu profond et prenant.



En conclusion, Demon’s Souls n’est pas un jeu pour tout le monde. C’est un jeu de niche, un action rpg qui mélange difficulté à l’ancienne et multi joueur innovant dans un tout cohérent mais peu abordable. Si vous donnez le temps à ce jeu, il saura vous gratifier d’une expérience rare mais au prix d’un grand nombre de petits bugs et d’une réalisation pas franchement au fait de l’art.

Hé bien oui j’ai craqué. Devant changer de télévision, je me suis décidé à prendre une télévision 3D. Le modèle choisi est une Samsung UE40C7700, un écran de 102 cm de diagonale. Je ne suis pas là pour me vanter de ma nouvelle acquisition mais plutôt pour voir ce que peux apporter ce genre de matériel.

Pour le découvrir je décomposerai mon étude comme suit :
1 / Fiche technique de la télévision avec commentaires
2 / Potentiel de l’écran en 2D
3 / Test de jeux en 3D sur Playstation3
4 / Test de jeu converti en 3D sur les 3 consoles

1 / Fiche technique de la télévision avec commentaires
Une télévision 3D c’est avant tout une excellente télévision 2D, on retrouve donc des caractéristiques haut de gamme comme le 200hz, un temps de réponse extrêmement rapide qui permet d’avoir une image nette tout le temps.
Le contraste n’est pas ce qui nous intéresse de manière prioritaire mais une télévision 3D se doit d’avoir un haut taux de contraste car l’utilisation de lunette 3D a tendance à réduire le contraste et la luminosité. Le téléviseur est donc équipé d’une dynamique très intéressante permettant un rendu de tout premier ordre.

Au niveau 3D, ce modèle contient une puce capable de convertir un signal 2D en 3D. On y reviendra dans le quatrième paragraphe. La technologie des lunettes est la technologie active qui permet d’avoir de la 3D en full HD mais qui oblige à utiliser des lunettes un peu plus lourdes que les lunettes passives. Rien de gênant tout de même, il est à noter que les lunettes se rechargent en USB.

2 / Potentiel de l’écran en 2D
Dans ce mode, les qualités de réactivité de l’écran sont mises en avant. J’ai essayé tout un tas de jeu provenant ma ludothèque sur les différents supports.

Tout d’abord, le rendu est bluffant, le changement avec ma précédente télévision qui n’était que HD Ready est incroyable. L’apport du 200hz fluidifie chaque animation et donne à tous les jeux une approche plus naturelle.

On remarque quand même la présence d’artefacts graphiques créés par l’interpolation de la technologie 200Hz. Par exemple, dans un jeu comme Rock Band, il y a des trames de rattrapage dans le défilement de la partition. Autre soucis remarqués, dans Red Dead Redemption, lors des voyages à dos de cheval, le haut et le bas de l’écran seront un peu floutés, la télévision ayant du mal à prédire les images à interpoler du fait de la richesse du terrain.

Si on regarde quelle console profite le plus de cette qualité d’affichage, on se rend compte que la 360 est la grande gagnante. Les éléments dédiés à l’anti-aliasing et à l’up-scalling font des merveilles et les jeux sur Xbox 360 sont étonnants de propreté.

Sur Playstation 3, la finesse des graphismes est contre balancée par la présence d’aliasing. De plus, la netteté de l’image fait apparaître des défauts qui autrefois m’étaient invisibles. Même God of War 3 et Uncharted 2 subissent ce traitement pas vraiment valorisant. On reste quand même bluffé par la qualité des animations et de certaines textures.

La Wii prend un coup de vieux encore plus nette. Les animations profitent bien entendu du nombre d’image interlacée mais la résolution des jeux devient ici dramatique. Si certains jeux restent beau (Mario Galaxy 2 ou les jeux 2D), la plupart font peine à voir à coté des productions HD (ce n’est pas une nouvelle mais ça pique les yeux quand même).

3 / Test de jeux en 3D sur Playstation3

Tout d’abord, pourquoi uniquement sur Playstation 3 ? Et bien pour l’instant, la console de Sony est la seule à proposer des jeux retravaillés pour la 3D. Deux jeux ont attiré mon attention, Wipeout HD et Super Stardust HD.

Commençons par Wipeout HD, celui-ci propose une 3D relief très fine et qui utilise plutôt la profondeur plutôt que les effets qui sortent de l’écran. Chaque élément se détache naturellement et donne une impression de vitesse renforcée. L’effet est saisissant et le jeu est une véritable vitrine pour les futurs jeux de course. J’ai hâte de voir ce que donnera Gran Turismo 5. L’apport au niveau gameplay est plus important que prévu, en effet la 3D permet de mieux se rendre compte de la position des autres vaisseaux ou encore de mieux s’adapter lors des courbes serrées.

Super Stardust HD ne paie pas de mine à priori mais ce petit shoot them up fort sympathique profite à fond des effets en dehors et dans l’écran. Les ennemis, les astéroïdes passent devant les yeux. On est impressionné de voir tant d’élément s’agiter en relief. L’apport dans le gameplay n’est pas très apparent mais l’immersion est vraiment renforcée.

Que dire de plus sur ces jeux, si ce n’est que l’apport de la 3D n’est pas une révolution mais que, quand on y a goûté on ne veut plus revenir à ces jeux dans leur version 2D.

4 / Test de jeu converti en 3D sur les 3 consoles

Comme je le disais plus tôt, ce modèle contient une puce permettant de convertir un signal 2D en 3D. Alors simple gadget ou véritable fonction innovante ?

Test sur la Wii
L’effet sur les jeux Wii est fonctionnel, mais extrêmement variable en fonction du type de jeu. L’effet est très impressionnant sur Gran Chelem Tennis ou sur un Wii sports mais bien plus limité sur un Mario Galaxy 2 ou Sin and punishment. Pour ces derniers, l’effet de profondeur est plus que limité mais certaines fois présent. Dans Gran Chelem Tennis, l’effet est saisissant. On dirait vraiment que le jeu a été fait pour.

Ce qui me permet de dire qu’un jeu mariant 3D et motion gaming est vraiment un plus pour l’immersion. On retrouve un peu ce sentiment dans Metroid Prime 3, l’effet n’est pas très impressionnant mais est suffisamment notable pour apporter un surplus d’immersion.

Test sur la Xbox 360 et la PS3
Tout comme sur Wii, on se rend compte que certains jeux profitent plus que d’autres de la fonctionnalité de la télé.

Après plusieurs expériences, on se rend compte que la télé arrive à créer des effets dans les jeux qui mettent un personnage au premier plan comme dans les TPS. Lorsque celui-ci est bien mis en avant (Gears of War, Uncharted, Dead Space), on a un petit plus de profondeur. Dans les autres cas, les effets sont bien plus limités. L’effet sur les FPS est plus que variable, on obtient de bons résultats dans un Bioshock 2 mais rien de transcendant dans un Halo ou un Killzone.

Au final cette fonctionnalité de conversion 3D est intéressante dans des cas bien précis, mais se révèle souvent trop limité. Il faut tester chaque jeu pour voir si l’on trouve son compte avec l’activation de la conversion 3D. Quoi qu’il en soit certains jeux en profitent vraiment.

Que conclure de cette première approche ? Pour l’instant, le nombre de jeu proposant de la 3D est extrêmement limité mais ceux proposés donnent déjà envi de voir la suite (Crysis 2, Gran Turismo 5 ; …). Concernant l’utilisation de cet écran en 2D, on se retrouve avec ce qui se fait de mieux actuellement et donc on ne peut pas être déçu. Si vous devez changer d’équipement et que vous avez les finances nécessaires, il serait dommage de ne pas prendre une télé ayant les capacités pour la 3D.

Test par Thomas REPELLIN

En 2005 la Playstation 2 connu un jeu qui lança une grande saga, Monster Hunter. Au départ, sur la PS2, Monster Hunter n'était pas bien apprécié en France mais au Japon, le jeu fut un petit succès. Ensuite, il y eut la sortie des autres volets de la série sur PS2 et PSP. Le jeu commença à se faire connaître par le public français qui y jouait de plus en plus. Alors, Capcom lança sur Wii un tout nouveau Monster Hunter Tri qui est à la hauteur de son successeur sur PSP, un incontournable.



Quand Monster Hunter Tri a été annoncé avec un trailer alléchant, tout de suite, l’attente fut grande. Nintendo ne s’y est pas trompé avec la sortie de plusieurs éditions, le Pack chasseur (le plus gros pack) qui contient une manette classique noir, le Wii speak pour le on-line, une figurine et votre jeu. Si vous n’arrivez pas à jouer avec la Wiimote, brancher la manette classique noire qui est vraiment l’accessoire parfait pour ce jeu.



A présent, regardons de plus près le gameplay. L'histoire se déroule dans un petit village qui est terrorisé par un grand monstre des mers qui se nomme Lagiarcrus. Quand le monstre commence à causer des ennuis au villageois, vous, le héros, arrivé en tant que chasseur. Vous devrez remplir toutes sortes de quêtes pour gagner des armures et vous devrez vous perfectionner pour tuer tous les monstres qui dérangent ce village. Au début de l'histoire, vous commencerez avec une toute petite armure pas très forte et pas très belle, mais au fur et à mesure que vous avancerez dans le jeu, vous chasserez des monstres beaucoup plus grands et plus forts. Les ressources seront plus importantes et vous pourrez ainsi les combiner pour : soit améliorer votre arme ou construire votre arme ou construire votre armure ou améliorer votre armure ou créer des potions ou encore des pièges. Bref, l'histoire est vraiment complète avec ces quêtes et ces étoiles. Les quêtes sont toujours plus dures les unes que les autres. Je pense que ce jeu ne se résume pas qu'aller chasser comme un gros bourrin. Il y a aussi des quêtes pour récolter et des quêtes de captures qui sont particulièrement durs à accomplir tout cela dans différentes de zones. Le moyen d’avancer est assez diversifié. Monster Hunter est donc à la hauteur de ses prédécesseurs et le mode Wifi est excellent. On peut jouer à quatre joueurs. Effectuer des missions en communauté, pour un résultat vraiment fort sympathique. Le mode écran partagé n’est par contre pas terrible complètera le tout pour jouer avec un ami ou son frère/soeur etc...



Parlons de la réalisation de Monster Hunter Tri qui est comme tous les autres jeux, vraiment magnifique. Dans les montagnes, on peut voire l'eau en bas de la falaise et plein de petit détail comme cela qui sont vraiment plaisants et inhabituels pour le support. Les scènes de combat, quand vous avez des boss à combattre, sont vraiment une pure merveille tout comme les séquences sous marines sont vraiment sublimes et on veut bien croire que les équipes de Capcom ont poussé la Wii dans ses derniers retranchements.



Passons aux paragraphes imposés :

Jouabilité :
Une jouabililté fort sympathique. Si vous n'arrive pas à la Wiimote, on peut brancher la manette classique noir et on trouve une meilleure expérience de jeu même si la rigidité de certains déplacements fait clairement penser à un jeu d’un autre temps.

Graphismes :
Des zones à explorer assez variées et très sympas qui regorgent de ressources à récolter et des monstres à tuer. En bref, elles sont toute vraiment agréables à explorer.

Son:
Le même environnement que celui de la PSP mais avec quelques améliorations dans les partitions et dans la spatialisation.

Intérêt :
Un mode solo long, dur mais excellent, un mode Wifi profond de quoi passer de longues heures devant sa Wii.



En conclusion, Monster Hunter Tri est un excellent jeu à jouer sur la Wii. Long, difficile, prenant, il n’est clairement pas destiné à tous et seul les gens qui veulent vraiment s’impliquer pourront en découvrir l’essence même. En phrase de fin, je dirais qu'une petite suite s’impose (et pourquoi pas sur 3DS). BONNE CHASSE!!!!!!!!!!!

Mon appréciation : Très bon