Lost Odyssey devait être le jeu après Blue Dragon qui devait lancer la 360 au Japon. Malheureusement pour lui, ce ne fut pas le cas. Cela en fait il pour autant un mauvais jeux ?



Lost Odyssey vous propose de parcourir le monde tout en dirigeant le personnage de Kaïm. Immortel de son état et sans souvenir celui-ci commencera l'aventure en simple mercennaire après qu'une catastrophe ait frappé deux pays en guerre. Peu à peu, au fur et à mesure que ses souvenirs reviendront le but de l'aventure de Kaïm et de ses amis deviendra plus clair. L'histoire du jeu n'est pas aussi originale qu'espérée mais elle a le mérite d'être racontée de façon amusante avec un mélange de cinématiques classiques et de passages plus littéraires.



Pour une fois le fait de jouer un immortel a une influence sur le gameplay. Votre troupe n'est pas composée que d'être immortel, mais ceux qui ont cette particularité n'auront pas besoin d'être réanimés sur le champ de bataille. S'ils venaient à ne plus de point de vie, ils tomberont pour se réanimer quelques tours plus tard. Le statut d'immortel influe aussi la capacité des personnages à apprendre de nouvelle capacité (magique ou non). Les personnages immortels doivent apprendre des mortels pour faire évoluer leur capacité, ce qui implique que vous devez toujours avoir des personnages mortels dans votre équipe sous peine de stagnation.



Le système de jeu est lui complétement traditionnel pour un rpg japonnais. Les combats se déroulent au tour par tour dans la plus grande tradition des Final Fantasy VII à X. Rien de bien notable, seulement la possibilité de placer votre équipe en deux rangées, la première rangér prenant plus de dégats que la seconde jusqu'à ce que la protection disparaisse. A noter aussi que les attaques physiques peuvent bénéficier d'un bonus de dommage si vous relacher une gachette au bon moment.



D'un point de vue réalisation le jeu propose certains moments de grace mais aussi certains moments de grande pauvreté. Malheureusement le jeu souffre de chargements un peu trop fréquents du fait de zone de jeu de taille réduite. Concernant la partie audio du jeu, les musiques sont de bonnes qualités même si elles ne marqueront pas l'histoire.

Passons aux paragraphes imposés :

Jouabilité :
Tout se déroule comme prévu, le jeu est un RPG des plus classiques

Graphismes :
De grandes différences apparaissent entre les plus beaux environnements et les plus vilains. En règle général le jeu est tout à fait agréable.

Son :
Du bon travail, sans être exceptionnel.

Intérêt :
Sans grande difficulté, Lost Odyssey est le meilleur RPG japonnais sur 360 avec Blue Dragon. La durée de vie du jeu est très agréable comptez environ 40 heures pour la quête principale.



En conclusion, malgré certains défauts Lost Odyssey est le moins imparfait des RPG de nouvelle génération. L'aventure est agréable, les bons sentiments de l'ensemble pourront en décourager certains mais on est bien loin d'un autre RPG japonnais qui racontait la dernière nuit de Chopin. Encore heureux.

Ma note : 16/20

Soul Calibur 4 est un jeu à part. Il est l'un des derniers représentant d'un genre qui n'est plus en odeur de sainteté sur cette génération de console, les jeux de bastons. Il est aussi toujours considéré comme un blockbuster du fait de prédécesseurs d'une grande qualité. Le jeu est il du niveau de ses préstigieux ancêtres ?



La série des Soul Calibur a débuté sur playstation première du nom par un titre qui posa les bases d'une série encore considérée comme la meilleure lorsqu'il s'agit de se faire affronter deux personnages armés. Le deuxième épisode, sur Dreamcast reste comme l'épisode le plus marquant, sa qualité graphique étant pour l'époque un claque sans précédent. Les épisodes sur console "128 bits" furent d'un très bon niveau mais sans jamais retrouver la puissance des deux premiers épisodes. Avec le changement de génération, il est normal d'avoir de grandes attentes envers ce nouvel épisode.



Soul Calubur 4 nous propose donc de suivre les nouvelles aventures de la bande à Taki Siegfried et autres. De nouveaux personnages sont bien entendus présents. Mais la particularité de ce nouvel épisode vient de la présence de personnage issu de la galaxie Star Wars. Yoda et l'apprenti pour la 360 (Dark Vador à la place de Yoda pour la ps3). Ces personnages bonus sont intégrés tant bien que mal dans l'histoire, mais se révèle assez sympathique à jouer, bien que je doute qu'ils soient autorisés dans les parties de tournoi.



Le jeu reprend la structure habituelle de la série avec un mode histoire (très rapidement fini) et un mode solo de plus longue haleine, la tour des âmes. Vous pourrez au choix monter au descendre cette tour afin de débloquer de nouvelles pièces d'équipement pour customiser vos personnages. Ce mode est intéressant pour ce qu'il offre de débloquer mais peut pas aussi intéressant que son équivalent dans le troisième épisode.



L'une des grandes nouveautés de cet épisode est la possibilté de créer des personnages à partir d'un style déjà existant. La personnalisation des personnages est vraiment poussée dans cet épisode et permet de faire des choses avec plus ou moins de goûts.



Non la grande attraction de ce jeu est la présence d'un mode en ligne relativement complet et surtout bien réalisé. Le lag n'est pas trop présent et la qualité du jeu en ligne est aussi bonne que dans un Virtua Fighter 5 par exemple.



Coté réalisation, le jeu est vraiment très beau. Je doute qu'un jour nous puissions retrouvé la sensation de claque graphique du premier Soul Calibur mais celui-ci possède vraiment une réalisation digne des consoles sur lesquelles ils tournent. D'un point de vue audio, le jeu est de très bonne qualité. Le jeu propose de plus les voix japonnaises, un bonus appréciable.



Au niveau du gameplay, le jeu reprend les bases des autres épisodes pour y ajouter une gestion des dégats au niveau des armures. Plus votre armure est détruite plus vous encaisserez de dégats. L'autre nouveauté est plus controversée, elle consiste en la possibilité de pouvoir achever votre adversaire en un coup mais pour cela il faudra déjà le mettre en état brise âme. Difficile à placer, ces coups n'apportent pas grand chose au jeu.

Passons aux paragraphes imposés :

Jouabilité :
Toujours aussi souple et fluide, un modèle du genre.

Graphismes :
Les personnages sont vraiment impressionnants, les arènes moins.

Son :
La gestion du son est d'un très bon niveau.

Intérêt :
Le nouveau Soul Calibur est arrivé avec la possibilité de jouer en ligne, que demander de plus.



En conclusion, Soul Calibur 4 est un très bon épisode, peut-être pas mythique mais suffisament bon pour conserver le statut de série mythique. Et ce n'est déjà pas mal.

Ma note : 17/20

Too human fait partie des jeux que l'on aime détester. Après une première présentation ratée lors de l'E3 2006, les producteurs du jeu n'ont eu de cesse d'essayer de promouvoir leur jeu et d'essayer de faire oublier une première impression peu flatteuse. Le pari est-il réussi ?



Le passé du développeur de Too Human vaut le rappel. Créateur de la série des Legacy of Kain et de l'excellent jeu GameCube Eternal Darkness, le développeur est donc un studio à potentiel. Too Human est un projet à part pour le développeur. L'idée du jeu date de plus de dix ans et il fut d'abord annoncé sur Playstation puis sur GC pour enfin atterrir sur 360. Entre temps le jeu a changé en tout et a connu les difficultés de promotion et de développement que l'on connait.



Mais finalement quel genre de jeu est Too Human ? On a entendu un peu de tout, un Devil May Cry like ? Un action RPG ? Un Dungeon RPG ? ET bien finalement, Too Human est Hack and Slash, à la Diablo. La différence avec le hit de Blizzard est que la structure de Too Human est bien moins ouverte. Le joueur suit la trame de l'histoire et visite différent lieu infesté de monstre. Le style du jeu explique en partie le choix de contrôle. En effet sur PC, un simple clique permet d'attaquer un ennemi dans ce style de jeu. Ici, point de curseur mais une sorte système de visée sans réticule. Le stick gauche permet de diriger le personnage, le stick droit permet de déclencher les attaques. Suivant la direction de ce dernier et suivant le type d'input (long, court, doublé, ...) votre personnage réalisera différents types de coups. Le système s'avère au final efficace malgré quelques ratés et imprécisions.



Non le problème de gameplay du jeu ne vient pas de son système de combat mais plus de sa caméra. Censée être autonome celle-ci est tout au mieux statique et au pire contraignante. Le nombre d'ennemis à l'écran pouvant être élevé, l'action s'étend sur une grande surface. Le problème est que la caméra n'est pas capable de dézoomer quand il le faut ou de suivre certains mouvements brusques du personnage. L'autre problème du jeu vient à son système de gestion de la vie du personnage. Too Human ne possède pas de potion et une seule classe de personnage (nous y reviendrons par la suite) peut se soigner. Les ennemis lache de temps en temps des éléments permettant de recharger la vie du personnage mais l'occurence de ce type de soin n'est pas assez fréquent pour éviter de nombreuses morts. et c'est là qu'une décision bizarre des développeurs rend le jeu trop facile pour peu que l'on ait un peu de patience. Vous ne pouvez pas mourir, ou plutôt si mais vous serez réssucité tout de suite, revenant dans le jeu comme si de rien n'était.



Une autre question revient souvent sur Too Human, est-ce un jeu de science fiction ou autre chose ? Et bien Too Human reprend des éléments de la mythologie nordique avec ses différents dieux et transpose ces mythes dans un monde futuriste. L'histoire de Too Human opose les Dieux, les ases, aux machines. Baldur, le héro du jeu, est l'un des dieux. Apparemment gravement blessé lors d'une précédente bataille, il ne possède que peu de souvenir sauf celui d'avoir perdu sa femme. L'histoire de Too Human n'est pas si manichéenne qu'elle le semble au départ, elle semble en tout cas très intéressante même si ce premier épisode d'une supposée trilogie finit bien trop abruptement et trop rapidement.



En tant qu'hack and slash, Too Human se devait de proposer un système de loot et d'évolution du personnage intéressant et profond. Le jeu vous propose de choisir parmis 5 classes:
* Le berserk : Le bourrin adepte du corps à corps
* Le champion : Le personnage équilibré
* Le commando : Le personnage adepte des armes à feu
* Le défenseur : Le tank doté d'une resistance supérieur
* L'ingénieur Bio : Personnage de support
Malheureusement, avec le système de vie mis en place dans le jeu, seules deux classes sont intéressantes, le berserk et le commando. Les autres pourront servir pour les parties multijoueur, jouable à deux et malheureusement pas à 4 comme elles auraient du l'être.



L'arbre d'évolution est par contre lui très profond et très intéressant. L'arbre est classique mais les choix qu'il propose de faire sont suffisamment variés pour avoir envie d'essayer différentes combinaisons. L'autre gros point fort de Too Human est le nombre d'objet que vous pourrez récupérer, construire, équiper. Ce choix pléthorique fait vraiment regréter que la structure du jeu ne soit pas plus ouverte.



Passons aux paragraphes imposés :

Jouabilité :
Décriée, elle s'adapte finalement bien à ce type de jeu. La caméra vient ternir le maniement du personnage plus que la jouabilité aux deux sticks.

Graphismes :
Impressionnant à certains moments mais finalement juste bon du fait de copier - coller trop fréquent au niveau des ennemis et soldats aidant le joueur.

Son :
Les musiques sont bonnes mais non mis en avant. Les bruitages soutiennent bien l'action.

Intérêt :
Too Human est un jeu court pour qui ne voudrait juste finir le jeu. Comptez entre 8 et 12 h la première fois pour le finir. Pour ceux qui aime monter leur personnage et obtenir des objets mythiques, le jeu peut vite devenir une drogue.



En conclusion, Too Human possède les bases pour que le second épisode, si jamais il vient à sortir, puisse être un grand jeu. Mais pour l'instant, sa structure trop fermée, le système de vie, la caméra pas toujours en phase avec l'action et le multi joueur tronqué sont trop de défauts pour faire de ce premier épisode un grand jeu. On s'amuse avec Too Human, j'ai dévoré le jeu la première fois que je l'ai parcouru mais en avançant on se rend compte que des choix malheureux ont été fait. Si Silicon Knight est un grand studio, ils corrigeront le tir. Si Microsoft les laisse faire.

Ma note : 13/20

Attendu par une légion de fan, Wipeout HD sort en enfin sur le PSN. Le contenu est-il suffisant, le jeu est il aussi impressionnant qu'en vidéo, devient on épileptique en y jouant autant de question auxquelles je vais essayer de répondre.



Wipeout HD n'est pas un vrai nouvel épisode. Reprenant des circuits des derniers épisodes PSP, le soft se contente de reprendre une formule connue et éprouvée. Le jeu contient 8 circuits et une dizaine d'écurie. Comme ses prédécesseurs, le jeu consiste en une course d'aéroglisseur futuriste sur des circuits tortueux. La vitesse des courses n'a pas été touché par le passage sur next gen et elle mettra toujours à l'épreuve les reflexes des joueurs. Les armes sont toujours présentes sans changement majeur dans leur concept.



Au niveau des modes de jeu, c'est du grand classique pour la série avec un mode solo vous proposant de participer à différentes épreuves vite répétitive du fait d'un manque de circuit, et un mode zone toujours aussi prenant.



Vous l'aurez compris ce qui change dans cet épisode ce n'est pas le fond mais la forme. En effet, Wipeout HD est peut être le titre le plus abouti techniquement que la PS3. Tournant à 60 fps de façon stable en 1080p, le jeu se permet des effets et une profondeur de champ impressionnants. Du très bon boulot.



Un bon Wipeout se doit être accompagné d'une bande son, c'est le cas avec cet épisode qui propose une bande son magnifique et surtout adapté à des équipements de type 7.1.



Finalement, le seul ajout de cet opus est le mode online. Simple d'accès, il se contente du minimum syndical même si le lag a tendance à veir gacher la fête dans les parties contre les autres continents.



Passons aux paragraphes imposés :

Jouabilité :
Du wipeout, un mélange d'anticipation et de reflexe. Eprouvée et appréciée.

Graphismes :
Une claque graphique pour qui possède une TV HD.

Son :
Il faut aimer la techno mais si c'est le cas, prévener vos voisins.

Intérêt :
Peu de circuit et un mode solo répétitif mais prenant, le jeu n'aurait été qu'une démo technique si son prix n'avait pas été en accord avec son contenu.



En conclusion, Wipeout HD est un achat à faire pour tous les fans de la série. Surement pas un system seller, le jeu est une bonne vitrine technologique et avec le contenu additionnel que l'on imagine déjà le jeu ne pourra que se bonifier. La seule question est à quel prix ?

[b]Ma note : 16/20[/b]