Sauf surprise, par effet de bouche-à-oreille, mais dans le mauvais sens, le public fuit le film et pour sa deuxième semaine à domicile, l'audience se prend à -81%, une chute quasiment jamais vu dans l'histoire du cinéma (pour un blockbuster).
C'est pire que The Marvels... alors que Joker 2 avait démarré encore plus bas
Selon les prévisions des distributeurs, le film devrait faire perdre entre 150 et 200 millions de dollars à la Warner, qui déjà cette année avait le cul en miettes après le flop de Suicide Squad : Kill the Justice League.
(après, 2025 va permettre de renflouer les caisses, du moins normalement, entre Superman Legacy qui marquera le reboot du DCU, The Batman II et Harry Potter HBO)
Rarement une bonne idée de faire une suite d'un film qui n'était pas censé avoir de suite.
Mais comme il avait grave marcher...
J'ai presque l'impression que le procès c'est pour dire au spectateur ne faite pas comme le joker il fait souffrir tout le monde, regarder ça vie malheureux.
Et ça mort a la fin qui est indiffèrent alors que dans le 1er film il cherche un sens a ça mort.
Et pour l'an prochain peut être que Harry Potter marchera, mais je doute Superman fasse un score de fou. Le public c'est largement désintéressé des Super Heros (exception faire de Deadpool) et les dernières productions de Warner n'ont pas spécialement relevé le niveau.
The Batman a bien fonctionné, Joker a cartonné, The Penguin cartonne, il fallait intégrer Joker à cet univers pour "conclure" le personnage de Joaquin Phoenix. Peut être pas en tant qu'antagoniste principal mais plutôt sur le dernier tiers de The Batman II.
Bon après, ca va fonctionner encore un temps tout ça, comme pour Marvel qui ramène Robert et surement encore les précédents Spider-man à terme chez Sony (quels gachis chez sony le spider-verse, c’est digne des navets héroïques sous 20 century fox début 2000).
Effectivement, dommage que le 2 n'ai pas marcher
Ils ne savent pas gérer un budget
Sinon tu m'as plié en deux avec ton "le cul en miettes"
Budget démesuré qui ne se voit pas à l'écran:
Claquer 200 Millions pour un résultat qui ressemble à l'écran à Intouchable avec Omar Sy.
Casting cher
20 Millions pour Phoenix
12 millions pour Lady Gaga
Résultat: on a la déconstruction d'un personnage masculin qui aurait pu ou dû devenir épique.
A la place il se fait enculer (littéralement)pour au final dire qu'il est mauvais et qu'il ne faut pas être comme le Joker.
Tellement peur des procès et des ricains débiles qui auraient pu s'en inspirer alors on fait un truc ultra mainstream en comédie musicale bancale, à la réalisation insipide, qui au final, a force de vouloir ne pas faire de vague fini par le plus rien raconter.
Attention spoil:
Arthur Fleck n'est et n'a jamais été le Joker, mais le personnage qui fait émerger l'ennemi de Batman.
Le 1er a tapé le milliard grâce au bouche à oreille.
Le 2 est un giga bide à cause du bouche à oreille.
Chute Libre lui se passe dans les années 80 et on sent bien d'ailleurs la chaleur (un peu comme Predator 2) de cette époquemais qui malgré tout proposait également un cadre dépressif.
Le film Joker n'a rien à voir avec les films ou l'univers Batman... joker n'est qu'un skin de l'univers de l'univers Batman.
En vérité on a là justement deux films dans 2 époques différents:
le héros de Chute libre...lui va vouloir régler ses comptes = homme fort
le héros de Joker...lui va se victimiser = homme faible
e3ologue "Le 1er a tapé le milliard grâce au bouche à oreille."
Pas obligatoirement, on parle de "BATMAN" un peu comme de dire qu'aujourd'hui le prochain Spiderman tapera le milliard normalement.
West Side Story de Spielberg et le désastreux/ridicule Cats.
Le premier Batman Begins de Nolan aussi a été lent...et c'était l'inconnue (suite au délire des Batmans de Schumacher ( qui malheureusement pour lui a eu l'idée de reprendre le style kitsch de la vieille série télé )).
Le dernier Batman n'a pas eu un bouche à oreille fantastique surtout dans caractérisé pour un film long pour rien.
Le bouche à oreille c'est un peu l'instrument pour convaincre les réfractaires...tandis que les convertis eux répondent souvent présent dès la première semaine.
Joker a été The Film calibré pour l'oscarisation dès lors beaucoup sont parti le voir après coup pour voir la performance de Phoenix plus que pour le Joker ou de se dire c'est un film Batman.
On était dans un contexte à la Avatar où les médias répétait en boucle pendant des mois que c'était le film à aller voir....et comme la pagaille au cinéma Covid est arrivé.
Cheh bien fait.
Ils viennent d'annoncer "Joker 3".
Nan j'déconne.
En sortant du cinéma, la première chose qui m'a frappée c'est le fait d'avoir globalement apprécié le film, tout comme les gens autour de moi. On s'y attendait pas, après tout ce qu'on avait entendu sur les réseaux. Ok, pas un chef d’œuvre, mais clairement pas le navet décrit par les influenceurs, ni une bête comédie musicale. Clairement, les critiques ont forcé le trait et on comprend assez rapidement que c'est pour, une fois encore, alimenter la polémique qui génère du traffic, des vues et donc de l'argent plus ou moins indirectement. Le message de fond passe à la trappe. Pourquoi réfléchir quand on peut râler ?
Clairement, on comprend pourquoi le film ne plait pas à tout le monde ! Il est tellement éloigné d'un blockbuster populaire. Il prend le spectateur complètement à revers. Il est lent. Il y a peu d'action. On ne sait jamais ce qui est réel ou non. Et pourtant on décroche pas… Bref : ce n'est PAS un film sur le Joker qu'on regarde, c'est un drame sur un homme qui souffre d'une maladie mentale et que le système carcéral - après la société dans le premier opus - est en train de briser une seconde fois au lieu de l’aider à rebondir.
Le film parle en réalité « simplement » du drame d'Arthur Fleck, un « pauvre gars » malade qui a été abusé quand il était enfant et qui ne veut pas être le Joker. Pourtant, tout le monde tout au long du film le force à incarner le Joker : les médias, les journalistes, les policiers, son amoureuse,... Tous sont fascinés par l'image du Joker et oublient l'homme simplement malade qu'il est en réalité : fragile, vulnérable et seul. Chaque musique - finalement pas si nombreuses - offre des paroles qui jouent un rôle sur le développement de la psyché du personnage et sa perte de sens. Le but est précisément de pousser le spectateur à se perdre lui aussi entre la réalité et la folie du personnage.
Certains reprochent au film de ne pas être assez « Joker-like » alors que le fond de l'histoire, depuis le tout premier, c'est précisément que le Joker n'existe pas. Incroyable de constater que l'aliénation des fans du Joker DANS le film s'exporte en dehors du film, devenant eux-mêmes la cible de la critique. Pas étonnant que certains réagissent de manière aussi virulente pour un simple film. Ils deviennent indirectement la cible de la critique en aimant un personnage fictif pour ce qu’il n’est pas.
Comme dans le premier opus, si on se limite à regarder les choses en surface, on passe à coté du message. Dans l’univers de Joker 2, tout est détestable. Tout le monde est aliéné. Harley Quinn (Lady Gaga), fascinée par le criminel qui le jette comme une ordure à la seconde où elle réalise sa simple humanité et ses regrets symbolisent ces gens qui se fascinent pour les criminels au point parfois de leur envoyer des lettres d'amour. Un vrai phénomène de société dont on parle peu. Le monde carcéral américain aussi est pointé du doigt sans détour, pour sa déshumanisation qui n'est pas sans rappeler la Ligne Verte, sauf qu'ici, on réalise que même un criminel atteint d'une pathologie a le droit à un traitement digne d'humanité.
Les aficionados du Joker, qui utilisent son image pour alimenter une guerre civile, sont tout aussi détestables. Il est le premier à les fuir. Il est malade. Il ne veut pas être le Joker. Il veut se soigner et être aimé. Mais tout le pousse à le rester, à nourrir les démons en lui. Et c'est finalement le manque de précaution face à la maladie mentale qui ponctue le film avec une fin brutale et tragique. Beaucoup ne la comprennent pas... Et pourtant, c'est la conséquence inévitable de l'indifférence d'un système vis à vis de la maladie mentale (bien plus prononcée aux States qu'en Europe pour mesurer le propos). Spoiler : un personnage secondaire vient mettre fin au film de manière inattendue. Et pourtant, la conclusion semble claire : lui aussi aurait eu grand besoin qu'on traite sa maladie…
Mais la folie collective dénoncée ici, c'est le culte de la personnalité qui aveugle si facilement les gens dans le monde bien réel. Et celle-ci aussi aurait besoin d'un sérieux traitement, vu comment nous sommes rendus à aduler des projections d'individus au visage populaire sans jamais vraiment les connaître. On aime des images sur nos écrans, des représentations mentales de ce que les individus sont. La réalité, elle, est souvent trop laide pour être supportable. C'est ça dont nous parle le Joker. Ce n'est PAS un beau film. Ce n'est pas du divertissement. C'est un film froid, violent, critique et étonnamment humain qui expose la complexité de la psyché humaine.
Bref, si vous voulez vous faire un avis personnel, n'écoutez pas les critiques qui aboient tous dans le sens du vent, voyez-le avec un esprit indépendant. Mais sans vous attendre à autre chose que ce qu'il offre : une perspective terriblement sombre et nihiliste sur l'humanité. Clairement pas un genre adapté à tous les goûts, mais un film unique en son genre.
Peut-être un film intellect finalement pas à portée et/ou au goût de tous ? On préfère généralement les pan pan boum boum et les enchainements primaires d'action testostérone.