Une légende du passé, toujours présente.
Après un premier épisode fondateur et une suite assez expérimentale, la série des The Legend of Zelda connaîtra la consécration avec son troisième épisode qui parut sur la toute fraîche 16 bits de Nintendo en 1991. The Legend of Zelda: A Link to the Past fait parti de cette élite dans le domaine du jeu vidéo, de cette caste de titres insensibles au temps et qui restent 25 ans après leur sortie des classiques indémodables.
Et là vous me direz fort justement que je démarre par la conclusion, avec un tel parti-pris d'entrée de jeu.
Et bien je vous répondrai simplement que ce test qui n'en est pas vraiment un, est surtout un prétexte à une discussion autour de ce classique connu de tous, mais aussi et surtout la conclusion des festivités autour du 30ème anniversaire de la série.
Zelda en mode "paysanne"
On retrouve bien évidemment la fine équipe de Nintendo R&D4 derrière ce Zelda III (NB : on l’appellera ainsi durant ce test), mais sous un autre nom. Le studio fût renommé durant l'année 1989 Nintendo EAD(Nintendo Entertainment Analysis & Developpement) avec toujours aux commandes Shigeru Miyamoto entourés de Koji Kondo et de Takashi Tezuka entre autres.
Et cette fois, plus besoin de lire le manuel pour comprendre les tenants et les aboutissants de cet épisode, le scénario se développe directement dans le jeu. Entre temps, l'industrie dans sa globalité avait commencé à apporter plus de soin à la narration de ses jeux, grâce notamment au passage à la 16 bits, et aux nouveaux supports de stockage comme le CD-ROM.
L'histoire de Zelda III se situe avant les 2 premiers opus. Link, un jeune garçon destiné à devenir un héros légendaire est couché tranquillement dans son lit, jusqu'au moment où il reçoit un message de détresse par télépathie de la part de la princesse Zelda.
Cette dernière est emprisonnée dans un cachot du château d'Hyrule, son propre château.
Entre temps, l'oncle de Link ordonne à ce dernier de rester à la maison jusqu'au matin, et part dans cette nuit pluvieuse prêter main forte aux troupes loyalistes, car un vil individu a renversé le roi.
Ne suivant pas le conseil de son oncle, Link s'en va à son tour rejoindre et délivrer Zelda de sa prison. Ils se frayeront un chemin jusqu'au sanctuaire.
A ce moment précis, notre jeune héros de vert vêtu comprendra qu'un sorcier malfaisant du nom d'Agahnim (celui qui a renversé le roi donc) tente de briser le mystérieux sceau des 7 sages et qu'il faut absolument l'arrêter. Le seul moyen d'arriver est de récupérer l'épée légendaire Excalibur.
A partir de ce synopsis se développe un scénario certes assez rudimentaire, mais qui s'avère toutefois plutôt bien ficelé. Cependant au-delà de sa trame, Zelda III brillera davantage par le background qu'il pose.
Le concept de monde des ténèbres/de lumière, des 7 sages emprisonnés dans des cristaux, et surtout de l'épée Excalibur font leur apparition dans cet épisode. Sans oublier bien sûr, les Zoras, les légendes autour des Hyliens, la reine des fées et j'en passe....
Autant d'éléments que l'on retrouvera dans l'épisode majeur qui suivra, à savoir Ocarina of Time. D'ailleurs, on en reparlera plus loin mais le cheminement consistant à proposer 3 donjons au début suivi des 7 ou 8 donjons qui sont le plat de résistance du jeu rappelle aussi le titre Nintendo 64.
Dans la "mythologie Zelda", ce jeu est de fait un épisode obligatoire dans la série pour tout fan qui se respecte.
Outre le scénario et le background, d'autres éléments narratifs ont bénéficié de plus de soins, comme les PNJ. Fini les dialogues débiles du 2e épisode comme le fameux "I am error", on a droit maintenant à de vrais personnages différents, avec des vrais dialogues qui déboucheront même parfois par des petites quêtes.
A ce sujet, le jeu est intégralement en français. Aussi, cet épisode marque le début du côté "humour" qui accompagnera la série par la suite, même si il est encore assez peu mis en avant.
L'un des personnages les plus importants sera Sahasrahla qui nous apportera son aide dans les donjons. Mais citons tout de même la sorcière Syrup et son apprenti, les jumeaux nains forgerons ou encore le mystérieux flûtiste qui offrira au joueur la scène la plus mélancolique du jeu.
Du côté du gameplay, Miyamoto et son équipe ont opté pour le choix lucide et judicieux de revenir au gameplay du premier opus.
L'action se déroule vu du dessus donc, avec une grande map monde représentant les différentes régions d'Hyrule. Sauf que cette fois, une carte du monde sera à notre disposition pour nous guider dans le cheminement du jeu. Fini donc les promenades un peu (beaucoup) à l'aveugle du premier, le chemin est plus balisé ici et c'est tant mieux ! En effet, nos objectifs seront marqués sur la carte ce qui facilite la vie.
Toutefois, le titre regorge, que dis-je est submergé d'endroits secrets dont certains sont particulièrement bien cachés.
Assez vite dans le jeu, on atteindra la Terre d'Or devenue le monde des ténèbres. Et c'est à ce moment-là que toute la surpuissance de ce Zelda III nous pète à la figure.
Car oui, le monde des ténèbres est le pendant dévasté du monde verdoyant d'Hyrule. La carte est à quelques détails près identique, et du coup on se retrouve à circuler sur les 2 overworlds en alternance. Encore mieux, certaines actions réalisées dans un monde, se répercutent sur l'autre. Le résultat pad en main est tout simplement bluffant, surtout en 1991/92, d'autant que le changement de dimension se fait instantanément.
Zelda en mode "princesse BG"
Outre les nombreux secrets qui seront découverts par le joueur fouineur via le changement de mondes, certains éléments de game-design ont été clairement pensés par jouir de cette possibilité. Il ne s'agit pas d'un petit artifice pour faire joli comme on peut le voir (et le déplorer d'ailleurs) dans moult jeux, même actuels. Cette mécanique entre les dimensions fait parti des fondations du gameplay.
Comme dans le premier épisode, on assiste au retour des rubis et surtout des objets utilisables en donjons et même en dehors d'ailleurs.
Et là-encore ce titre est très important dans l'univers de la saga car il introduit des objets devenus indispensables dans tout bon Zelda, comme le grappin, les flacons pour enfermer fées ou élixirs, la carte des donjons, la boussole qui permet de repérer la salle du boss, ou encore les flèches spéciales.
Aussi, Zelda III introduit la quête des quarts de cœurs, et non plus des simples cœurs comme avant.
Et ces objets ne seront pas de trop pour venir à bout de la bonne dizaine de donjons que compte ce troisième épisode. Plus grand, plus labyrinthiques, plus tortueux, plus astucieux au niveau des énigmes, tenant sur plusieurs étages, ils sont dans l'ensemble une réelle et franche réussite.
On en prend plein les mirettes, et on a sans cesse envie de découvrir ce que les game-designers nous ont concocté. A ce sujet, les 2 ou 3 derniers donjons sont assez difficiles disposant de certains passages particulièrement vicieux.
Aussi, et c'est à noter, les 20 objets seront tous mis à contribution à un moment ou un autre du jeu.
Cependant, la difficulté a été revu assez sérieusement à la baisse, surtout comparé au 2e épisode qui était assez horrible de ce côté-là.
Je ne dis pas non plus qu'il s'agit d'un jeu facile, la difficulté est juste moyenne. Aussi le système de sauvegarde a été repensé et s'avère plus souple qu'auparavant.
Comme tout n'est pas rose, on peut noter quelques petits défauts. Le premier est le fait de ne pas utiliser tous les boutons de la manettes SNES, notamment L et R. Cela aurait été judicieux dès cet épisode d'assigner plusieurs objets, plutôt que de switcher dans l'inventaire. C'est notamment un défaut qui devient pénible lors du combat contre Ganon.
Autre petit défaut : les boss justement. Mis à part le dernier donc, les autres s'avèrent beaucoup trop faciles. Ils volent littéralement en éclat à vitesse grand V, je n'ai jamais eu besoin contre eux d'une quelconque fée...
Même s'il ne renverse pas la rétine, le jeu est très joli avec ces tons pastels, ces différents effets de brume, d'ombre ou de pluie et a le mérite d'être très propre et lisible.
Les différents personnages sont sympathiques et assez attachants. Bien que Zelda III se déroule sur le même monde (et sur 2 dimensions) la variété est tout de même au rendez-vous.
Certains effets spéciaux sont réussis, tout comme l'animation de la triforce, qui s'effectue désormais en 3D, Super NES oblige.
Mis à part le petit soucis au niveau de l'inventaire que j'évoquais plus haut, la jouabilité est parfaite. C'est un modèle de précision tout en étant intuitive. De plus le titre ne bugue jamais, ne rame jamais, en somme c'est du très beau travail.
Koji Kondo nous livre là une bande-son de fou furieux !! Tous les thèmes sont rentrés dans la légende du jeu vidéo. Pour tout résumer, l'OST est une grosse tuerie et selon moi la meilleure de toute la série, épisode HD compris ! Les thèmes du Dark World sont particulièrement inspirés. Les effets sonores sont quant à eux réussis, avec pas mal de sonorités qui seront conservés pour les suites.
Connaissant déjà bien le jeu, cela m'a pris un peu moins de 10 heures pour en venir à bout, mais en mode découverte totale la durée est quasiment doublé je pense.
Obligatoire. Ce jeu est un passage obligé pour tous ceux s'affirmant fan de la saga des Zelda, ou fans des jeux d'action-aventure tout court. Même si la narration continuera à progresser par la suite, notamment avec Ocarina of Time, Wind Waker et compagnie, ce titre reste tout simplement magique pour son univers réussi, très épique et particulièrement soigné et bien pensé avec cette dualité des 2 mondes.
Sans oublier bien sûr le gameplay qui n'est pas en reste avec des donjons qui sont des modèles de game-design, le tout soutenu par une OST 5 étoiles. En deux mots : un must !
Fiche technique: Titre original: ZELDA NO DENSETSU: KAMIGAMI NO TRIFORCE Développeur: NINTENDO EAD Editeur: NINTENDO Genre: ACTION-AVENTURE Année: 1991 Autres supports: GAME BOY ADVANCE Nombre de joueur(s): 1 Localisation:
Très bon jeu, mais il n'est pas dans mon top des meilleurs opus de la série, mais bon quand tu vois mon top, c'est quasi que des opus "originaux" dans le sens qui apportent un truc qui sort de l'ordinaire (MM avec les masque, SS est sa patte graphique et son gameplay à détection de mouvement, etc ) . Le seul opus "classique" présent c'est a link between two world, qui est une suite/remake de ALLTP, donc on peut en quelque sorte dire que ce dernier fait bien partie de mon top
alexkidd Un de mes Zelda préféré. J'ai commencé un hack de celui la,Parallel World. Toute nouvelle map etc...mais trop frustrant pour moi une fois au donjon 2.Il y a un autre hack que je te conseil,Goddes of Wisdom.Enfin tu connais peut-être déjà
J'ai vraiment adoré ce Zelda ALTTP, mais j'hésite vraiment à me prendre ALBW... Le fait qu'on "loue" les armes me rébute un peu, et peur de gacher l'expérience que j'avais de ALTTP.
docteurdeggman Même la musique du premier château, le thème Dark Forest Mountain :love Ca faisait longtemps que j'y avais pas rejoué, et franchement la claque sonore, violente !! hayatevibritania te connaissant un petit peu depuis le temps, je savais pour MM, mais j'aurais parié sur un Zelda 2 ou un Minish cap ^^ archesstat non je les connais pas. Merci, là je fais une pause Zelda, j'ai enchaîné les 3 premiers d'un trait, plus tard surement orbital merci mec battossai figure-toi que je l'avais jamais fini, j'étais arrivé à l'avant dernier donjon la seule fois où je l'ai attaqué pour le torcher, et j'ai eu un bug de sauvegarde, j'ai enfin vu la fin ^^
Mon deuxième Zelda favori après Link's Awakening! J'ai tellement joué à ce petit bijou. Par la même occasion un des meilleurs jeux de Super Nintendo. Je le possède toujours dans sa version euro en état quasiment neuf avec tous les papiers d'origine dedans.
Un classic, c'est vrai que maintenant que t'y penses les quarts de coeurs le grappin, les féés, les bocaux... il a presque tout inventé celui là... Un des meilleurs avec Skyward Sword (Hayatevibritania, ça fait plaisir de voir des fans de SS car à y croire Nintendo himself ils ont oublié que la jouabilité à la wiimote étaient vraiment un bijou à Zelda...) et Ocarina of Time ou encore Link's awakening. En fait ils sont tous géniaux et propose toujours quelque chose de neuf (même si seul ALTTP, OOT et SS on pour moi vraiment révolutionner le genre), hormis peut être ceux de Capcom qui sont pas mauvais pour autant...
Un de mes préférés avec Link's Awakening, je me souviens à l'époque je l'avais fait en jap car j'avais la super famicom et je suis resté bloqué presque un mois sur la salle ou il faut pousser le trône au début
Bon petit test, bien qu'à titre personnel, j'aurais placé des screens du jeu plus régulièrement pour aérer un peu les paragraphes.
Je te trouve un peu dur pour les boss. Ils présentent quand même une bonne évolution depuis Zelda 1, dont certains monstres sont devenus des icônes et des inspirations pour la suite (Agahnim, le gros ver, le monstre à trois têtes, ou la méduse). Certes, la difficulté est inégale et le jeu est clairement plus abordable (ou moins frustrant) que Zelda 1, mais le challenge reste honnête et ne se moque pas trop du joueur. Il reste le dernier Zelda "dur" sur ce point là à mon sens.
Je n'ai pas trouvé la mécanique interaction entre les deux mondes très poussé, sachant que la seule véritable interaction était... de baisser le niveau d'eau dans les ruines du marais. De mémoire, je me souviens pas qu'il y ait tant de gimmicks de ce genre.
Le Zelda qui pousse vraiment à fond ce concept, c'est Oracle of Ages.
En tout cas, l'un de mes Zelda préférés, même si j'avoue que la nostalgie y joue, mais j'adore l'ambiance, ces donjons infernaux, dont le dernier donjon reste le plus grand de la saga à mon sens... et mon donjon final préféré (beaucoup plus inspiré et retors qu'un "vulgaire" château de Ganon dans Ocarina of Time).
hyoga57tvirusedgarcladstrife59 Merci les gars, je vais pas tous vous notifier mais c'est cool d'avoir pris la peine de lire ces quelques lignes ^^ weldar Déjà merci.
Pour les boss, je ne leur reproche pas leur conception, leurs patterns. Ils sont très bien pensés et plutôt classes, mais leur facilité. J'ai pas du tout galérer, et surtout ils ont une barre de vie vraiment petite. Mon reproche est là alors que les donjons proposent une difficulté moyenne (voire difficile pour les 2 ou 3 derniers). Et je le dis çà dans le test, le jeu n'est pas facile, les boss le sont, c'est mon ressenti. Et je trouve que çà fait un peu tâche.
Pour la mécanique, t'as pas que l'histoire du lac, t'as aussi l'histoire autour du flutiste, le nain à récupérer, et aussi un pont dans la montagne, l'accès au donjon du Rocher de la tortue etc. Et il me semble aussi que pour la reine des fées il faut switcher entre les dimensions pour la voir. Mais c'est surtout vrais pour tous les secrets, ou les passages et cavernes obstrués dans le monde lumière que tu as via le dark world. Et puis il faut se remettre dans son contexte, moi j'ai trouvé çà super.
Mais là, tu vois tu me donnes grave envie de faire Oracles of Ages que j'ai pas fait.
Totalement d'accord avec toi pour le dernier donjon, il est dantesque
De rien. L'écriture, l'analyse et les anecdotes de développement méritent le
Pour les boss, je ne leur reproche pas leur conception, leurs patterns. Ils sont très bien pensés et plutôt classes, mais leur facilité. J'ai pas du tout galérer, et surtout ils ont une barre de vie vraiment petite.
C'est vrai, et c'est un défaut propre à la philosophie de Nintendo de rarement présenter le boss comme un gros challenge (à des exceptions).
J'ai toujours vu le monde de Lumière comme un "entrainement" avant le début de la vraie quête, les trois (quatre) donjons sont courts, faciles et les boss ne présentent guère un gros challenge. C'est qu'à partir du monde des ténèbres que le challenge débute vraiment.
Le premier donjon, le Palais des ténèbres monte déjà en difficulté et le boss était assez impressionnant.
C'est peut-être dommage avec le recul que le jeu t'indiquait clairement l'emplacement des donjons, ce qui enlevait l'aspect exploration et le mystère de la découverte. Après, Zelda 3 n'est peut-être pas un opus très focus exploration comme le 1, plutôt un dungeon crawling (13 donjons, quand même!).
Enfin, ce qui donne (ou donnait) du piment aux boss de Zelda 3, c'est que tu avais rarement un raccourci pour arriver jusqu'au boss si jamais tu venais à claquer contre lui. A partir de Ocarina of Time, tu peux te téléporter (et les boss sont vraiment pas durs, par contre).
Le meilleurs exemple est contre Aghanim dans la tour de Ganon: tu as 6 étages à grimper pour revenir le voir, et tu dois te farcir de nouveau tous les pièges (sauf les sub boss).
Pour la mécanique, t'as pas que l'histoire du lac, t'as aussi l'histoire autour du flutiste, le nain à récupérer, et aussi un pont dans la montagne, l'accès au donjon du Rocher de la tortue etc.
Oh!
Je dois dire que ma mémoire n'est plus très bonne (haha), mais je me souviens beaucoup de l'énigme des marais comme c'était une mécanique obligatoire sur la "route principale".
Néanmoins, je parlais plus de mécanisme ayant une incidence sur tel monde que les "portes" menant du monde A au monde B.
Cela dit, comme tu le présentes, ça restait une première dans la saga et une orientation de game design surprenante pour l'époque.
Mais là, tu vois tu me donnes grave envie de faire Oracles of Ages que j'ai pas fait.
Les Oracles ne sont pas des épisodes très innovants, mais ils apportent pas mal de nouvelles mécaniques et des concepts qui sont vraiment bien exploités.
Oracle of Ages est l'épisode le plus tordu en termes de puzzle de la série.
Je te rejoins pour l'OST c'est de la bombe, la musique des crédits est pour moi l'une des plus belles mélodies de la ludothèque SNES
Bon test
J'ai déjà pas le temps de finir mes jeux actuels faut pas que je fasse mon nostalgique
hayatevibritania te connaissant un petit peu depuis le temps, je savais pour MM, mais j'aurais parié sur un Zelda 2 ou un Minish cap ^^
archesstat non je les connais pas. Merci, là je fais une pause Zelda, j'ai enchaîné les 3 premiers d'un trait, plus tard surement
orbital merci mec
battossai figure-toi que je l'avais jamais fini, j'étais arrivé à l'avant dernier donjon la seule fois où je l'ai attaqué pour le torcher, et j'ai eu un bug de sauvegarde, j'ai enfin vu la fin ^^
megaman merci mec
Fable 2 sera mon 1er test
Mon préféré et ma référence Zelda.
Je te trouve un peu dur pour les boss. Ils présentent quand même une bonne évolution depuis Zelda 1, dont certains monstres sont devenus des icônes et des inspirations pour la suite (Agahnim, le gros ver, le monstre à trois têtes, ou la méduse). Certes, la difficulté est inégale et le jeu est clairement plus abordable (ou moins frustrant) que Zelda 1, mais le challenge reste honnête et ne se moque pas trop du joueur. Il reste le dernier Zelda "dur" sur ce point là à mon sens.
Je n'ai pas trouvé la mécanique interaction entre les deux mondes très poussé, sachant que la seule véritable interaction était... de baisser le niveau d'eau dans les ruines du marais. De mémoire, je me souviens pas qu'il y ait tant de gimmicks de ce genre.
Le Zelda qui pousse vraiment à fond ce concept, c'est Oracle of Ages.
En tout cas, l'un de mes Zelda préférés, même si j'avoue que la nostalgie y joue, mais j'adore l'ambiance, ces donjons infernaux, dont le dernier donjon reste le plus grand de la saga à mon sens... et mon donjon final préféré (beaucoup plus inspiré et retors qu'un "vulgaire" château de Ganon dans Ocarina of Time).
weldar Déjà merci.
Pour les boss, je ne leur reproche pas leur conception, leurs patterns. Ils sont très bien pensés et plutôt classes, mais leur facilité. J'ai pas du tout galérer, et surtout ils ont une barre de vie vraiment petite. Mon reproche est là alors que les donjons proposent une difficulté moyenne (voire difficile pour les 2 ou 3 derniers). Et je le dis çà dans le test, le jeu n'est pas facile, les boss le sont, c'est mon ressenti. Et je trouve que çà fait un peu tâche.
Pour la mécanique, t'as pas que l'histoire du lac, t'as aussi l'histoire autour du flutiste, le nain à récupérer, et aussi un pont dans la montagne, l'accès au donjon du Rocher de la tortue etc. Et il me semble aussi que pour la reine des fées il faut switcher entre les dimensions pour la voir. Mais c'est surtout vrais pour tous les secrets, ou les passages et cavernes obstrués dans le monde lumière que tu as via le dark world. Et puis il faut se remettre dans son contexte, moi j'ai trouvé çà super.
Mais là, tu vois tu me donnes grave envie de faire Oracles of Ages que j'ai pas fait.
Totalement d'accord avec toi pour le dernier donjon, il est dantesque
De rien. L'écriture, l'analyse et les anecdotes de développement méritent le
Pour les boss, je ne leur reproche pas leur conception, leurs patterns. Ils sont très bien pensés et plutôt classes, mais leur facilité. J'ai pas du tout galérer, et surtout ils ont une barre de vie vraiment petite.
C'est vrai, et c'est un défaut propre à la philosophie de Nintendo de rarement présenter le boss comme un gros challenge (à des exceptions).
J'ai toujours vu le monde de Lumière comme un "entrainement" avant le début de la vraie quête, les trois (quatre) donjons sont courts, faciles et les boss ne présentent guère un gros challenge. C'est qu'à partir du monde des ténèbres que le challenge débute vraiment.
Le premier donjon, le Palais des ténèbres monte déjà en difficulté et le boss était assez impressionnant.
C'est peut-être dommage avec le recul que le jeu t'indiquait clairement l'emplacement des donjons, ce qui enlevait l'aspect exploration et le mystère de la découverte. Après, Zelda 3 n'est peut-être pas un opus très focus exploration comme le 1, plutôt un dungeon crawling (13 donjons, quand même!).
Enfin, ce qui donne (ou donnait) du piment aux boss de Zelda 3, c'est que tu avais rarement un raccourci pour arriver jusqu'au boss si jamais tu venais à claquer contre lui. A partir de Ocarina of Time, tu peux te téléporter (et les boss sont vraiment pas durs, par contre).
Le meilleurs exemple est contre Aghanim dans la tour de Ganon: tu as 6 étages à grimper pour revenir le voir, et tu dois te farcir de nouveau tous les pièges (sauf les sub boss).
Pour la mécanique, t'as pas que l'histoire du lac, t'as aussi l'histoire autour du flutiste, le nain à récupérer, et aussi un pont dans la montagne, l'accès au donjon du Rocher de la tortue etc.
Oh!
Je dois dire que ma mémoire n'est plus très bonne (haha), mais je me souviens beaucoup de l'énigme des marais comme c'était une mécanique obligatoire sur la "route principale".
Néanmoins, je parlais plus de mécanisme ayant une incidence sur tel monde que les "portes" menant du monde A au monde B.
Cela dit, comme tu le présentes, ça restait une première dans la saga et une orientation de game design surprenante pour l'époque.
Mais là, tu vois tu me donnes grave envie de faire Oracles of Ages que j'ai pas fait.
Les Oracles ne sont pas des épisodes très innovants, mais ils apportent pas mal de nouvelles mécaniques et des concepts qui sont vraiment bien exploités.
Oracle of Ages est l'épisode le plus tordu en termes de puzzle de la série.