Jeux Vidéo
Xbox One : l'UFC-Que Choisir a Microsoft dans le collimateur
vendredi 7 juin 2013 à 14:52 François Léger
Microsoft a confirmé hier sur son site que la Xbox One, sa prochaine console de salon qui sortira à la fin de l'année, obligera les joueurs à se connecter à Internet au moins une fois par jour. Et sur la question du prêt ou du don pur et simple des jeux, on reste encore dans le flou (les éditeurs pourront décider seuls s’ils veulent ou non que leur titre puisse avoir une seconde vie sur le marché de l’occasion).
Nicolas Godfroy, responsable juridique de l’UFC-Que Choisir, nous assure que le sujet "inquiète déjà" l’association de consommateurs, notamment la question de l’obligation d’avoir une connexion à Internet pour pouvoir utiliser la Xbox One. "Ça nous paraît incompréhensible venant d’une entreprise comme Microsoft. On dit que tout le monde a Internet, mais ce n’est pas le cas. Et si on change d’opérateur il faut le temps que la nouvelle ligne soit mise en route, il peut y avoir des coupures... Si un idiot a décidé de couper un câble dans la rue, pendant un moment vous ne pouvez plus jouer. C’est ubuesque. Totalement ubuesque. Il n’est pas question qu’on laisse les consommateurs seuls devant ces problèmes".
Une analyse juridique à venir
L’UFC-Que Choisir est pour l’instant dans l’impossibilité de se prononcer sur la légalité de cette connexion indispensable mais promet "une analyse juridique. On va voir ce qu’on peut faire pour que l’utilisateur ne soit pas lésé. Parce que là ce qu’il apparaît, c’est que l’utilisateur va être pénalisé dans l’utilisation du produit qu’il achète. Ce qui est inconcevable".
Par rapport à la possibilité de transfert d’un jeu Xbox One, Nicolas Godfroy explique que "l’UFC-Que Choisir s’y intéresse de très près, que ce soit sur cette console ou une autre plate-forme d’ailleurs. Il y a un espèce de verrouillage qui est inquiétant. Le joueur doit pouvoir jouer quand il veut, prêter un jeu à qui il veut et le revendre quand il veut. Ces limites d’utilisation sont incompréhensibles. Quand la console sera commercialisée, il va falloir que toutes les limitations d’utilisation soient parfaitement indiquées au consommateur. Parce que les parents ne peuvent pas découvrir en rentrant à la maison qu’il faut Internet pour faire fonctionner la console ou qu’on ne peut pas faire ce qu’on veut avec les jeux. Il faudra que ce soit très clairement marqué sur la boîte".
"Un marché du jeu vidéo sans occasion ou avec une occasion limitée, ça va quand même être particulier... On a du mal à comprendre qu’il y ait autant de mesures pour contrôler ce marché et qu’on finisse par porter atteinte au droit de l’acheteur. Et qu’est-ce qui va se passer au final ? Certains vont tenter de pirater la console et donc s’affranchiront des limites, alors que les acheteurs classiques vont se retrouver pénalisés ?"
Microsoft devrait communiquer plus en détail sur la Xbox One lors de l’E3 2013, qui commence ce 11 juin .
Sources :
http://reviewer.lavoixdunord.fr/fr/jeux-video/dossiers/71345/xbox-one-l-ufc-que-choisir-a-microsoft-dans-le-collimateur/ et
http://www.jeuxvideomagazine.com/actualites/xbox-one-ufc-que-choisir-la-deja-dans-le-collimateur-a1065142
Vu que l'interdiction de vente en France semble impossible pour MS, aura-t-on en France une Xbox One avec les contraintes en moins (systéme anti occasions & prêts, connexion permanente) ?
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posted the 06/07/2013 at 06:23 PM by
famimax
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comments (21)
leur systeme est pas tenable en Droit français !
ça leur fera les pieds. Comme beaucoup j'aime la 360 elle a fait une très bonne console de salon, mais là ça va à l'encontre de mes droits et plus important de ma liberté !
Donc STOP à l'abus, faut nous faire entendre MAINTENANT !
Regarde tes Mp
Il y a encore du succulent à propos de MS.
Ils sont pas sortis de l'auberge apparemment :/
Et comme les jeux sont installés sur la machine et le cloud (on comprend mieux cette quantité folle de serveurs) et que l'utilisation du BR n'est pas nécessaire pour jouer, il faut bien qu'il y ait un contrôle si l'occasion est possible.
En effet, il serait trop simple sinon d'installer le jeu puis de le revendre et continuer à y jouer.
Bref, si surplus de cout il y a à l'achat en occasion, ce sera du choix de l'éditeur. Comme sur PS4 donc.
Ca reste des systèmes de merde...
car sinon on pourrait le revendre à n'importe qui en toute liberté or ce n'est pas le cas !
Il s'agit bien d'une location et pas d'un achat et si les prix sont les memes qu'un achat vlà la carotte !!
On dirait que les gens ne se rendent pas compte que c'est pas nouveau ...
- "Ok mais si Microsoft, fait pareil avec la Xbox One ?"
- "Uais Mais Non Microsoft c'est nul t'façon "
Voilà le genre d'hypocrisie dont on a à faire.
Ils sont pas cons.
La licence d'ayant droit, par contre, leur appartient toujours. (Contrairement à un objet de la vie de tous les jours comme une bagnole).
En gros le système est le même que celui déjà en place sur PC, qui est tout à fait légal. Sauf que sur PC, l'occasion est bloquée. Ici ce n'est pas le cas puisqu'elle est rendue possible uniquement grâce à la connexion obligatoire. Cette contrainte est une conséquence de la possibilité de jouer sans le BR.