Bonsoir à tous amis joueurs,
Après avoir le compte des jeux fais en 2017, j'en suis arrivé au chiffre 20.
20 jeux finis avec quelques extras et en comparant avec 2016, je me suis rendu compte que je suis aussi rendu à ce chiffre.
bref, voilà mon top/bilan pour faire le point de tous les jeux finis en 2017.
20/ Adr1ft
Adr1ft est un titre qui avait retenu mon attention lors d’un E3 . C’était un titre qu’il fallait que je fasse un jour, histoire de retrouvé cette petite sensation vécu lors du film « gravity ». Au final, je me suis retrouvé devant un jeu répétitif et trèèèèèèès lent. La faute à quoi ? Déjà au commandes du jeu qui nous mets que la peau d’une astronaute pour lequel il faut jouer avec les poussés et au final il faut se dépatouiller pour bien se diriger. On arrive très vite à une vitesse maximum, ceci combiné à une gestion de l’oxygène qui se consomme à chaque poussée, on obtient un jeu où il faut attendre…le personnage avance tout seul et il faut attendre qu’il arrive jusqu’à l’objectif.
Les graphismes sont jolis mais c’est tout, car la narration du jeu est chiante . Les objectifs sont très redondants et ça ne le sauve pas le jeu à mes yeux.
Une vraie déception, et je suis poli.
19/ Vanquish
C’est au cours de cette année que je me suis décidé à reprendre ma partie de vanquish commencé depuis un petit moment. J’y aie retrouvé un tps à la gear of war ultra nerveux avec une patte platinium facilement reconnaissable.
Ce jeu compile tous les avantages et les défauts d’un tps et des jeux platinium, à savoir une répétitivité des situations, une fois passé la surprise. J’y retrouve la grosse tare de la boite: le recyclage des ennemis. Pour vous l'expliquer, c'est simple, on combat un boss une fois pour le retrouver, plus tard dans le jeu, en double, ou accompagné d’un autre boss.
De plus, l’histoire est anecdotique et la fin à chier avec une promesse d’une suite que nous verrons sans doute jamais.
Je me suis ennuyé, une vraie corvée et une déception
18/Everybody gone to the rapture
Encore un jeu first personn walker, oui. C’est d’ailleurs le premier fpw de la petite liste que j’ai fait dans l’année.
C’est un jeu où l’interaction est au minimum, nous dirigeons un personnage se promenant dans un village d’Angleterre complètement abandonné et la seule chose que nous aurons à faire est de suivre une boule lumineuse qui lorsqu’elle s’arrête à un point stratégique fait apparaitre une scène de dialogue entre les villageois sous forme d’hologramme. On y est complètement passif.
Le jeu est assez lent en revanche les graphismes sont super beau et nous offre des jolies décors. C'est dans sa narration que le jeu brille en nous donnant finalement une histoire assez intéressante bien que classique. Ce qui montre qu’avec pas grand-chose, juste un visuel et quelques moments de dialogue, on arrive à construire quelque chose d’intéressant. De plus, le jeu est assez long et m’a tenu une bonne semaine de courte partie de soirée.
17/ Call of duty advanced warefare
Les call of duty, je ne les fait pas pour leur modes multijoueurs dont je m’en contrefous mais pour leur solos. J’ai eu une bonne expérience avec les solo des trois modernes warfare qui nous en mettant plein la gueule avec des grosses séquences hollywoodienne.
Il fallait juste attendre une baisse drastique de prix, un petit coup d’occaze et c’est parti pour le grand tour.
Au final, j’ai trouvé l’aventure en deçà des autres opus. C’est plaisant, ça défoule, on voit kevin Spacey, le gameplay est là mais je n’ai pas retrouvé la grosse dose de spectacle attendue
Dommage.
16/ Little nightmare
Alors ce jeu, je ne sais pas si vous vous en souvenez, mais j’ai l’impression que lors de sa sortie, les média en ont fait tout un pataquès. J’y voyais les trailer même dans les bandes annonces au ciné !!
Little nighmare est un jeu 2.5d qui bénéficie d’une direction artistique splendide nous rappelant silent hill, la cité des enfants perdu et le voyage de Chihiro. On y dirige une petite fille mystérieuse en imper capuche jaune dans un monde mystérieux. L’ambiance générale du jeu se veut glauque, mystérieux et cruelle.
J’ai trouvé le jeu sympathique mais classique. Aujourd’hui seul la partie restaurant m’est resté en mémoire mais le reste, c’est du vu et du revu.
15/ Full throttle
Je me souviens encore la première fois où j'ai lancé le jeu en 1995. J’avais mis le cd sans grosse conviction et j’avais eu une méga surprise en trouvant un point n click vraiment drôle et frais. Depuis quelques temps, j’avais eu une envie de le refaire mais pas moyen de le retrouver.
Et tout d’un coup, la nouvelle d’un remaster du jeu fait surface et mon souhait a été exaucé, cerise sur le gâteau : il y aura un portage ps4 et psvita. Il n’y avait pas mieux comme news. C’est donc tout naturellement que full trottle a été ma toute première précommande en demat (et je crois que ce sera la dernière).
Et qu’en est-il après toutes ces années ?
Eh bien, là je dois avouer que le jeu a pris cher avec le temps. Le jeu est remastérisé avec contrôle adapté au stick/ écran tactile et possibilité de revenir aux graphismes d’époque certes, mais avec le temps les gros défauts du jeu me sautent aux yeux. Le jeu est super simple, il est court et est très inégale dans son rythme. A l’époque la claque était belle, aujourd’hui j’ai eu une mini caresse. Sans doute qu’à l’époque je n’avais pas le même regard.
Le jeu est toujours plaisant à faire cela dit et les blagues fonctionnent toujours mais je ne peux pas dire oui, je ne peux pas dire non
14/ Gnog
Gnog est un jeu ovni. C’est un enchainement de casses tête dont le but est de trouver le mécanisme pour ouvrir des boites. Il faut donc explorer la boite dans tous les sens, appuyer sur les boutons et y trouver la logique.
C’est un jeu très facile, ce n’est pas très long, c’est rigolo et c’est plaisant à faire. Le petit jeu snack par excellence. J’ai fini le jeu au rythme d’une boite par jour et j’ai bien aimé. Apparemment, il y a une fonctionnalité VR dessus, à voir.
13/ Firewatch
Encore un FPW et chronologiquement, ce jeu vient après Everybody gone to the rapture et Adr1ft. En fait, le début 2017 a été un enchainement de jeux de ce genre, terminés dans les mêmes conditions : les soirs de veille. J’étais dans une période comme ça et j’en garde un bon souvenir au final.
Sinon que dire du jeu ? Et bien c’est le meilleur FPW de cette petite série de 3. La patte artistique est vraiment belle et singulière, l’histoire est vraiment bien racontée. Mention spéciale à l’aire de jeu que je trouve bien faite.
Toute la narration se fait grâce aux communications via talkie-walkie entre le personnage que l’on incarne Henry, garde forestier, et sa supérieure hiérarchique du nom de Delilah, seul contact avec l’extérieur. Un véritable background se développe au fil des jours et des mois au sein de cette réserve du Wyoming et le jeu m’ont offert une belle histoire.
12/ Assassin s creed chronicle trilogy
Etant fan de la saga Assassin’s creed, il fallait bien que je me fasse celui-ci un jour. Assassin’s creed chronicle trilogy est une compilation des trois jeux à moyenne durée de vie : Assassin’s creed chronicle China, Assassin’s creed chronicle India et Assassin’s creed chronicle Russia.
Pour la première fois, on se retrouve à jouer au jeu dans une nouvelle formule, un jeu en 2.5D avec trois protagonistes différents respectivement liés à un pays et une époque précise. Ce qui est plaisant, c’est que ces petites histoires permettent d’approfondir la grande histoire du jeu, un peu comme un rogue one dans starwars.
La véritable surprise vient de sa proposition nouvelle de gameplay, qui contrairement à mes craintes, fonctionnent bien. Ubisoft a réussi à calquer le gameplay 3D des précédents jeux dans un gameplay 2d à scrolling. Et ça fonctionne bien car j’y aie retrouvé facilement mes repères.
Chaque jeu raconte sa propre histoire avec un fil rouge qui les lie et chacun nous propose son univers visuel (style encre de chine dans AC china, ambiance chaude et colorée dans India et ambiance quasi monochrome dans Russia), son ambiance et sa petite différence au niveau gameplay.
Au final, c’est un jeu qui remplit parfaitement sa fonction de jeu spin off de saga et je préfère largement jouer à un jeu comme ça plutôt que de se farcir des histoires trans-media (livre, comics, film, jeux smartphone) à la con
11/ Unravel
Petit jeu de plateforme 2d avec une patte artistique qui se veut réaliste en incarnant une petite pelote de laine dans notre monde où est gigantesque. Le jeu est très beau à regarder, elle nous raconte l’histoire d’une vie, d’une vieille dame et en parcourant les photos ornant sa maison, la pelote de laine atterrie dans un nouvel environnement.
L’idée du gameplay est très intéressant, il faut maitriser la gestion du fil de laine car nous avons une longueur maximale à ne pas dépasser sans quoi, notre petite peluche se retrouve dégarnie et incapable d’avancer. Il faut faire attention à ne pas faire trop de nœud.
J’ai apprécié ce jeu au final, ce petit mélange prend bien chez moi. Je l’ai beaucoup plus apprécié à un little nightmare.
10/ Tekken 7
AAaah, on va arriver à un gros morceau. Tekken 7, je m’excuse mais je m’attarder dessus.
Qu’est que j’ai attendu ce jeu bordel. Tekken est une série de jeu combat que je connais depuis le début et à chaque fois, j’ai passé des parties excellentes entre potes. Puis arrive ce que j’appelle « l’effet lili », je ne vais pas revenir sur le sujet, j’ai déjà écrit un article dessus. J’ai trouvé qu’après tekken 5 dr, le jeu avait complètement changé de philosophie. Et ça ne s’est pas arrangé car tekken 6 m’avait achevé avec son système de bounce et juggle à outrance.
Puis tekken tag tournament 2 est arrivé adoucir les choses, ainsi que tekken revolution qui est parvenu à me rassurer.
Et c’est cette année que sort tekken 7, alors que dire ?
Eh bien, j’ai un sentiment très mitigé car le jeu est meilleur que le 6, il n’y a pas de doute. Je trouve le jeu plus beau mais aussi plus nerveux, moins juggle et les manipulations sont plus facile à réaliser.
La sauce prend vite aussi quand je lance une partie entre potes, pareil pour le mode tournoi en ligne qui est très appréciable.
Mais il y a un « je ne sais quoi » qui ne me fait totalement chavirer et qui fait que petit à petit, je commence à retourner sur tag2.
Alors que nous soyons bien d’accord, le jeu est globalement bon, il fait partie de mon top 10, ce n’est pas pour rien. Mais quels sont les défauts ? Essayons d’être honnête
Tout d’abord le casting, je trouve qu’il y a un problème, l’effet lili a encore frappé en nous proposant kuma et panda séparément ainsi que des perso encore plus wtf. Claudio sort directement d’un n-ieme jeu de baston 2d, pareil eliza ou lucky chloe. C’est l’identité de tekken que je n’arrive plus du tout à retrouver.
Et pire !!! Au jour d’aujourd’hui, nous avons akuma, geese deux personnages issus de jeu de combat 2d ainsi que……..Noctis de ff15, un personnage qui n’a mais vraiment rien à voir avec tekken.
Et pire de pire !!! Julia Chang et Lei Wulong, deux personnages emblématiques de la série, ont été retirés !! Surtout Lei, le perso ultra technique, ultra martial.
Autre problème, le contenu
Alors oui, il y a un mode cinématique, un mode jukebox, un custom. C’est cool, ça fait du contenu. Mais en grattant de plus près tout ça, ces modes sont incomplets quand on le compare au contenu de TTT2. Le mode custom de TTT2 est cent fois plus complet de tekken 7. Il manque des musiques et des cinématiques des anciens tekken, que l’on retrouvait dans TTT2. Et j’ai une impression de me retrouver dans un jeu au contenu plus pauvre qu’il en a l’air.
Au final, le gros enthousiasme du jeu se retrouve entacher par une sensation d’enfumage doublée d’une impression de ne plus retrouver l’esprit tekken que j’appréciais.
Et à mon avis, vue le succès et les déclarations de Harada, le producteurs de tekken, tekken 8 va être bien partie pour la fête du slip.
9/ Nier
Pour me préparer à la sortie de Nier Automata, je me suis mis en tête de reprendre mon ancienne partie de Nier pour faire la fin B. Eh bien, croyez-le ou non mais j’ai repris mon pied sur cette seconde partie, même après 6 ans de battement.
Les scènes supplémentaires, les traductions sous titrées des paroles des ombres et la nouvelle fin donnent une nouvelle dimension très contrastée à l’aventure de Nier et surtout sur les ennemis que l’on tue.
Les malentendus sont souvent fatals et c’est tragique de voir que le manque de dialogue aboutissent à des fins aussi funestes.
Pour les graphismes ps2 à l’heure de la 4k, je dois dire qu’après 1h de jeu, j’ai oublié cette carence pour retrouver un jeu profond, au gameplay riche et varié et qui finalement montre qu’un bon jeu restera un bon jeu au fil du temps. Et les musiques, les amis, les musiques, toujours au top
Peu eu le temps de faire la fin C, les conditions pour y arriver étaient trop compliquées et j’avais envie de faire d’autre jeux (comme Nier automata par exemple).
8/ Mario 3d world
Super mario 3d world m’a laissé un bon souvenir car c’est un jeu extrêmement plaisant à plusieurs. Le jeu fourmille de bonnes idées. L’ambiance générale du jeu se veut festive et légère.
Un excellent jeu que je fais avec mon fils, qui lui en garde un excellent souvenir, tellement qu’il n’hésite à le refaire, encore et encore, même si nous l’avions fini ensemble. Ce Mario est donc porté sur le jeu à plusieurs à la manière de new super mario bros U
Le jeu est d’ailleurs bien réalisé avec de bons graphismes et une bonne ost.
Il y a un gros défaut quand même, c’est la gestion de la perspective. Je veux bien croire que la version 3ds du jeu était mieux finie car la 3d relief était là. Mais dans mario 3d world, cet absence de perspective réelle dans un jeu 3d où la caméra n’est pas contrôlable abouti à des sauts dans le vide pour rien. J’ai pesté pas mal de fois car je ne savais pas où le sautais.
7/ Grim fandango
Grim fandango est un jeu qui était complètement passé sous mon radar. Il a fallu l’annonce de ce remaster pour que je puisse découvrir l’existence de jeu. Étant un amateur de jeux point n click, j’ai donc sauté le pas pour découvrir cette antiquité restaurée.
Au final, après un début difficile, le jeu a su me conquérir au fil des actes et s’est révélé être une excellente surprise.
Et ce n’était pas évident car le premier acte était très dur et je n’arrivais pas à avancer d’un poil. Il a fallu une petite fouille inopinée pour me débloquer et pour rendre compte que non seulement le jeu était long et immense mais en plus, il comptait plusieurs actes donnant des ambiances et des situations bien différents.
En fait, c’est au niveau de l’acte 2 que j’ai découvert toute l’essence du jeu avec son esprit très « ancien jeu », c’est-à-dire « je te donne tout d’emblée, tu es libre, débrouilles toi ! »
Ainsi, chaque acte s’aborde de la même façon : une phase de découverte et d’exploration afin de mesurer l’étendue de la surface de jeu. Dans cette partie, j’y inclue toutes les phases de dialogues afin de connaitre toutes les pièces du puzzle. Puis arrive la phase de la résolution où il faut arriver à comprendre toutes les énigmes pour avoir une idée de ce qu’il faut faire.
Le jeu est dur, les énigmes sont bien corsés et bien farfelu et il est drôle comme il faut.
L’histoire se situe au pays des morts inspiré des coutumes mexicaines et nous raconte l’odyssée de Manny recherchant son âme sœur.
Mention sur la bande du jeu qui est sympathique et qui rentre petit à petit dans le crane.
Un bon jeu à l’ancienne.
Conseil pour ceux qui seront bloqué sur un passage : le marillo de oro est riche en fer
6/ Nintendo land
Très bon jeu de société qui reflète bien la philosophe de la wiiU avec l’utilisation du gamepad et de son gameplay asymétrique.
Ce jeu est compilation de mini jeux inspirés des univers nintendo, c’est jouable en solo ou à plusieurs mais je trouve que c’est l’un des meilleurs jeux multi-joueurs que j’ai pu faire. Nintendo a su vraiment faire quelque chose où le jeu devient un jeu de société familiale utilisant la vidéo. C’est pour l’instant le jeu préféré que j’aime faire avec ma progéniture.
Les jeux sont tous différents avec des gameplay différents.
Il est l’un des indispensable de la WiiU pour ma part. C’est une excellente surprise et c’est ce que j’attends de nintendo en matière de jeux vidéo. Non! De jeux tout court. On ne retrouvera ça nulle par ailleurs.
Petite mention au mini jeu zelda et au mini jeu pikmin.
5/ Yakuza 0
Alors je vais être clair, yakuza 0 fait partie de mon top 5 car le jeu reste un excellent jeu. Le jeu nous amène à contrôler Kazuma Kiryu, le héros de toujours, dans le quartier de Kamurocho et Goro Majima, autre personnage emblématique de la série, dans le quartier chaud d’Osaka.
Les grosses nouveautés sont :
L’ambiance des années 80 car yakuza 0 est une préquelle, nous retrouvons rapidement nos marques dans un univers retro mais foi fort sympathique
Le système de combat car les deux perso vont avoir trois style de combat distinct au lieu de d’un seul.
Le système de relation avec les personnages secondaires, qui font partie d’une nouvelle sous quête pour chaque perso.
Le jeu est toujours riche en quêtes secondaires tout aussi loufoques et funs et le framerate est excellent. Graphiquement, ce n’est pas le top du top mais ça reste acceptable.
MAIS,
Bien que fan de la série, je dois dire que j’ai ressentie une certaine lassitude. Pour être plus précis, le précédent jeu, yakuza 5, a poussé son concept tellement haut dans tous les domaines que j’ai senti comme une sorte de régression en faisant le 0.
Je suis obligé de comparer pour m’expliquer mais yakuza 5 proposait 5 personnage au gameplay tous différents, chacun avait son propre terrain de jeu et sa propre ville, en plus de l’histoire principale qui était bien ficelée, chacun avait aussi une grosse sous quête lié à un gameplay nouveau (course taxi, chasse, danse, gestion d’hôtesse, baseball) et tout ça saupoudré de toutes les autres quête secondaires.
Jouer à yakuza 0, c’est revenir à deux personnages, c’est re re re re re retrouver le même quartier de kamurocho et re re retrouver Osaka, c’est trouver un scénario pas si génial que ça, c’est retrouver toutes les quêtes secondaire que l’on connait et même pas mal n’y sont plus.
J’ai eu donc un sentiment de déjà vu et de régression, malgré une ambiance plus décontractée et toujours aussi drôle (le jeu du téléphone érotique loool).
J’ai finalement une grosse indulgence vis-à-vis de ce titre, le titre reste plaisant, mais la suite des aventures de kiryu se doit de changer dans yakuza 6 car nous commençons vraiment à avoir fait le tour du concept et il serait grand temps d’opérer à de grands changements après yakuza 6.
4/ Batman arkham knight
Jouer en début année 2017, et avant yakuza 0. Batman arkham knight reprends les aventures de Bruce Wayne là où nous l’avons laissé à la fin d’Arkham city.
Toutes les mécaniques des précédents jeux sont là, la même narration géniale, le même gameplay aux petits oignons et la même fluidité.
Graphiquement, le jeu claque comme jamais, il est super beau. Le jeu se compose toujours d’une histoire principale et d’une multitude de quête secondaires liées aux autres personnages de la mythologie Batman (empêcher les braquages de banque, traquer double face, course poursuite avec Firefly, capture de l’homme chauve-souris…).
Bref, tout s’enchaine bien, tout est bien raconté et le jeu est vraiment riche. Pareil pour l’aire de jeu, encore plus immense que le précédent.
La grosse nouveauté est la batmobile qui est globalement bien géré et les transitions de gameplay sont super bien amenées.
En plus, l’histoire principale est riche en rebondissements (épouvantail, identité du chevalier d’Arkham, les angoisses de Bruce Wayne). On est au maximum de la licence. De plus le glossaire du jeu est énorme, c’est bourré de référence, on sent que Rocksteady connait son sujet.
Il y a quand même des points qui m’ont chagriné, voir ennuyé : ce sont les quêtes secondaires de Deathstroke. Elles sont d’une redondance…. Utilisant jusqu’à l’écœurement les nouvelles trouvailles de gameplay avec la bat mobile et multipliant les mêmes missions encore et encore.
Pareil pour la quête de l’homme mystère qui est abusé de chez abusé sur la recherche des point d’interrogation.
Mais au final, j’ai adoré ce jeu.
3/ What remain of edith finch
Et c’est encore un first person walker qui figure dans ce top mais celui-là, il est d’un autre niveau. Je n’étais pas prêt.
Après avoir enchainé des jeux comme firewatch ou everybody gone to the rapture, je me suis dit : « allez, j’ai une soirée à rester chez moi, je me fais un jeu ». Je me prends ce jeu et je commence.
Et là, je me suis retrouvé propulsé sur la stratosphère supérieure du FPW.
Nous incarnons Edith Finch qui revient dans sa maison familiale après plusieurs années et c’est ici que nous allons revivre les histoires de quelques membres de cette famille.
Première grosse surprise, le gameplay varie tout en long du jeu. A chaque histoire d’un personnage, le jeu nous propose un nouveau type de séquence qui vient illustrer le récit alors que tous les autres jeux de ce type ne vont simplement nous le lire.
Deuxième grosse surprise, la maison. L’agencement de cette maison est super atypique et nous donne un super charme. Une certaine ambiance à la Tim Burton nous revient en pleine gueule.
Troisième grosse surprise, les trouvailles de gameplay. Je ne vais pas vous spoiler, mais il y a des séquences de jeu incroyables que je n’ai pas vu depuis Brother. Je pense à une séquence vers la fin qui est mémorable. Le gameplay sert totalement le récit.
Une histoire sympa, un gameplay frais et originale, un bon rythme, des idées nouvelles. Non, ce jeu m’a fait une excellente impression en le finissant.
Une belle surprise.
2/ Nier automata
Lorsque ce jeu a été annoncé, je dois vous avouer que j’ai été inquiet. Inquiet car c’est la suite d’un jeu mythique et atypique et apprendre que Platinium s’en occupe ne me rassurait pas par peur de voir les éléments de Nier dénaturés. Cette crainte était aussi là car le studio à l’origine de Nier n’existait plus.
J’avais vraiment peur de la reprise… Et il a fallu les toutes premières minutes du jeu pour balayer toutes ces craintes. Oui, l’esprit de Nier se retrouve complètement dans cette suite.
Quand je dis esprit de Nier, je sous entends cette volonté de mixer des gameplay différents dans un seul jeu.
Et pour Platinium ? Non seulement ils n’ont rien dénaturé mais en plus, ils ont apporté leur savoir-faire en matière de jeu d’action ce qui enrichie le jeu.
Nier Automata nous mets dans la peau de 2B, androïde de combat chargé de protéger la terre d’une prolifération de robots amenés par des extra-terrestre lors d’une ancienne invasion. Les hommes ont dû se réfugier sur la lune depuis plusieurs centaines d’années en attendant que la situation s’améliore. C’est donc dans une terre abandonnée par les hommes où la nature reprend ses droits que nous contrôlons 2B, accompagnée d’un autre androïde de soutien : 9S.
Alors que dire ?
Le gameplay est bon jonglant différents gameplay (comme dans le 1). Nier automata ne se contente pas de reprendre le premier, il invente et se ré-invente, le fameux 4éme mur se brise. De plus, nous profitons du gameplay nerveux de Platinium.
Les musiques sont de retours, avec la même chanteuse et avec le même esprit. C’est-à-dire que nous avons une musique évolutive en fonction de l’action de jeu. Un coup le thème est calme, puis en parlant à une personne la voix de la chanteuse arrive, puis les percussions s’enchainent avec un combat. Bref, le travail de la bande son est sublime.
L’histoire est vraiment intéressante abordant des thèmes sur « qu’est-ce qu’être un humain ? » dans une ambiance vraiment cool.
Les seules ombres au tableau :
- L’aire de jeu. Nous avons une aire de jeu centrale qui, de manière tentaculaire, va donner des environnements différents (désert, forêt, ruine, par d’attraction). Le problème c’est que nous faisons vite le tour.
- La variété des combats. Si le jeu bénéficie de l’expérience de Platinium, je trouve qu’elle en prend aussi ses défauts. A savoir, une redondance des ennemis avec un recyclage camouflé par une nouvelle colorisation.
Si je devais résumer ce jeu, je dirais c’est un jeu qui sait récompenser ses joueurs. Plus on s’acharne dessus, et plus on approfondit le jeu.
C’est comme une pièce de théâtre, vous venez, vous la regardez. Puis vous rentrez chez vous et vous en parler. Vous vous rendez compte qu’il y a une deuxième lecture plus profonde à l’histoire. Vous retournez le voir et vous en comprenez le sous texte. Vous avez même compris le message secret vous disant qu’il fallait rester en salle après les applaudissements car le spectacle continue et ainsi de suite.
Nier Automata est un grand jeu.
Je suis persuadé que c’est un jeu qui va bien vieillir, qu’on le fasse aujourd’hui ou dans 10 ans. Le message, son fond et son côté atypique resteront, même avec des graphismes dépassés.
1/ Assassin creed origins
Comment ce jeu-là peut finir au top de l’année 2017 vous allez me dire ? Devant Nier Automata ?
J’ai retourné ce top dans les sens pour les besoins de l’article et il s’est avéré que oui : Assassin’s creed Origins mérite sa place.
Et pourtant, ça ne partait mal car après le gâchis de Unity et un Syndicate correct mais pas fou. Une certaine lassitude envers la série à pointer le bout de son museau. L’annonce d’un assassin’s creed en Egypte semblait contenter tout le monde mais pas moi. Je n’arrivais pas à voir l’intérêt de cette période en terme de jeu pur.
Mais Assassin’s creed Origin a réussi à me donner tort sur toutes mes craintes car ce titre est une réussite.
Tout d’abord, sur le background, pour la première fois, la saga fait un gros retour en arrière sur l’histoire en nous transportant en -49 avant J.C. Nous incarnons Bayek de Siwa, un des dernier medjay d’Egypte, à la poursuite de plusieurs cibles appartenant à l’ordre des Anciens.
C’est dans une Egypte très riche historiquement et en pleine transition culturelle où nous déambulons. En effet, l’époque des grands pharaons d’Egypte est révolue et nous nous retrouvons dans une Egypte sous une longue influence grecque (ce dont j’ignorais). Et ce n’est pas tout car la période du jeu nous plonge directement dans les débuts de la conquête Romaine en Egypte. Nous sommes donc dans une Egypte sous influence d’histoire antérieure des pharaons, de la culture grecque et de l’empire Romain.
La période est stimulante. Tout ce cocktail abouti à des décors et paysages du jeu d’une grande richesse.
L’aire de jeu, parlons-en d’ailleurs. C’est sans doute le vrai personnage principal du jeu. La map est immense, nous sommes totalement libres de nos mouvements et nous pouvons aller partout. Le tout accentué par un gameplay revu et corrigé. Les paysages sont somptueux, allant des décors désertiques aux montagnes vertes. Un véritable voyage visuel.
Le scénario nous propose d’ailleurs une sorte de parcours en nous faisant découvrir les grand paysage désertique, les ruines, les pyramide, les grandes villes (Memphis, Alexandrie).
Les aventures de Bayek sont sympathique bien que classique par contre les cibles sont extrêmement bien travaillé. Je me souviens pas avoir vu ça dans d’autre assassin’s creed mais il y a des boss !!
Chaque cible bénéficie d’un univers, d’une ambiance, d’une sous histoire, abordant des thèmes précis (la fin de l’ère des pharaons, le deuil, la cohabitation entre les grec et les égyptien, la rébellion, l’influence de Rome, les anciennes coutumes Égyptienne) et c’est un véritable plaisir de découvrir leur véritable identité.
Concernant, le gameplay, les contrôles de Bayek et son gameplay de grimpette est beaucoup plus simple mais je mettrais encore un point négatif sur le gameplay du combat qui reste encore compliqué et brouillon.
En continuant sur les points négatifs, je dirais l’absence de glossaire et une métahistoire d’une nullité sans nom.
Mais au final, j’ai eu un gros trip sur ce jeu, j’ai été stimulé sur cette période historique et j’ai pris un sacré plaisir.
Hors top :
Gorogoa
Je mets ce jeu hors du top car c’est un jeu que j’ai fini il y a peu de temps et rapidement, je n’ai donc pas assez de recul suffisant pour me faire une idée générale du titre et pour le placer dans ce top. Néanmoins c’est un jeu que j’ai terminé en 2017 et il se devait de figurer dans ce top.
Mario galaxy
Mario est jeu fini en 2017, mais il est hors top car c’est un jeu terminé il y a quelques années et que j’ai eu envie de refaire en compagnie de ma progéniture.
Même avec les années, ce jeu reste fantastique avec de superbe idées de gameplay, même si avec le recul, Mario Galaxy 2 reste au-dessus, mais il y a dans cet opus un côté féérique, un côté fête de Noël, un côté histoire plus profonde que galaxy 2 ne possède pas. Mario Galaxy reste un titre culte à mes yeux qui n’a pas pris une ride (mis à part les graphismes, et encore).
Kingdom heart
Titre hors top car c’est aussi un jeu refait car point de version HD ps3 ou 60fps version ps4, non non. Je voulais montrer ce titre à mon kid avec les voix françaises et c’est donc la version ps2 que j’ai ressortie pour finir une deuxième fois ce titre.
Alors en 2017 qu’en est-il ?
Les commandes sont toujours assez compliqué au début, surtout la caméra qui se contrôle avec les boutons L1 et R1. C’est aussi dur pour les yeux de se ré habituer aux graphismes baveux des télés cathodiques, mais passé cela ça reste un véritable bonheur.
Les impressions que j’avais eues à l’époque sont restées identiques aujourd’hui. J’y aie retrouvé un jeu avec un savant dosage équilibré entre les univers Disney et SquareSoft. Avec une histoire de cœur, de princesse à sauver, de monde des films Disney à explorer, de méchant vraiment bien foutue, avec un jeu qui se paie le luxe de nous offrir un vrai final avec un vrai boss de fin. Kingdom Heart reste pour un moi un titre qui se suffi à lui-même.
Les doublages français sont excellents et je crois que c’est l’une des meilleurs VF que j’ai vu à ce jour. Je retrouve toutes les voix de mon enfance, la voix de Donald, Dingo, Aladin, le génie, Winnie l’ourson… Toutes les voix du jeu sont issus des voix des films Disney, et même les voix de Sora, rikku et Kairi sont bien choisies et bien interprétées. Pareil pour les musiques du jeu de Yoko Shimomura qui sont mémorables.
Son histoire se termine de A à Z, pas de dlc, pas de « à suivre », pas d’histoire abracadabrantesque avec une organisation secrète en capuche que nous pouvons le voir aujourd’hui.
Sa durée de vue est bonne, il y a du challenge et il n’est pas inutilement compliqué.
Mise à part ce défaut de maniabilité, de caméra et ce mode vaisseau pas génial, cette deuxième partie faite plus de 10 ans après, confirme que ce jeu est presque parfait et ça été un vraie plaisir de refaire en compagnie du petit qui le surnomme aujourd’hui « le jeu mickey »
Merci de m'avoir lu, et je vous renouvelle mes vœux de bonne année 2018