Il y a maintenant un petit moment, aux environs de novembre/décembre pour être plus précis, mon collègue Anakaris avait eu la merveilleuse idée d'organiser un week-end complètement consacré à la petite Gameboy, auquel j'avais apporté ma modeste contribution. Vous étiez nombreux à avoir pris la peine de lire nos reviews donc c'est pour cela que j'ai pris l'initiative, en concertant Anakaris, de prévoir un second événement de ce genre mais cette fois-ci centré sur un autre support, on reste toujours chez Nintendo mais en basculant vers les consoles de salon, ce week-end sera à 100% en faveur de la Super Nintendo.
A l'image du premier week-end, ce "Spécial Super Nintendo" proposera aussi quatre tests, 2 jeux choisis au bon vouloir de mon partenaire et pareillement pour ma part. Bien sûr cela va de soi que le choix des titres restera un mystère jusqu'au jour J, histoire de laisser aux lecteurs le plaisir de la découverte !
Cet événement spécial se déroulera le samedi 22/02 et le dimanche 23/02. La parution des articles se fera à 20h et la suivante à 22h pour les 2 jours, je ne sais pas encore qui passera à telle ou telle heure mais pour cela je vais m'arranger en interne avec Anakaris, cela n'est pas d'une importance capitale mais sachez que l'ordre de parution sera inversé le deuxième jour par rapport au premier.
Voilà tout est dit.. Fans de la Super Nintendo à bientôt
PS: Si un membre du groupe Rétro Gamekyo, autre que Anakaris et moi, voudrait participer à ce petit week-end en postant ne serait-ce qu'un article il est clairement le bienvenu, qu'il me prévienne à l'avance et je lui ferais une petite place dans le planning !
En 1992, ce The Magical Quest starring Mickey Mouse sur Super Nintendo était probablement l'un des meilleurs jeux sur la console de Nintendo, surtout avec des graphismes et musiques incroyables signés Capcom, les rois en la matière à l'époque (Aladdin, Street Fighter, etc.) !! Ca a bien changé depuis... J'ai du terminer plusieurs fois ce jeu tellement il était très bon, j'ai beaucoup aimé le système de costumes qui donnait des pouvoirs différents à Mickey.
Nous sommes dans la petite ville de Pontoise en France (du moins dans la version Fr) un endroit calme où il fait bon vivre. C'est dans un cadre en noir et blanc que nous traversons une rue où des enfants jouent gentiment (Et oui à cette époque on ne craignait point les pédophiles) les oiseaux batifolent, un chat se lèche langoureusement tandis qu'un couple d'amoureux sort d'une séance de cinéma main dans la main, une belle journée ordinaire dans cette bourgade... mais qui pourrait croire qu'un grand malheur se trame non loin de là!!
Une expérience va bientôt aboutir...
Un peu plus loin la caméra s'intéresse en particulier à une grande maison d'apparence plutôt luxueuse. Traversant un jardin bien entretenu et montant les marches vers la porte d'entrée, notre attention est portée vers d'immenses fenêtres où se déroule visiblement une expérience scientifique. Notre ouïe perçoit la voix d'un vieil homme annonçant à plusieurs autres personnes que quelque chose est sur le point d'arriver, un moment historique dit-il! Après avoir finaliser des réglages de dernière minute, des lumières viennent tapisser les carreaux de la demeure.. maison dirait que tout ne se passe pas comme prévu. Quand tout à coup un éclair jaillit vers l'écran pour ensuite ne laisser qu'un silence de mort... Nous ne le savons pas encore mais une grande aventure est sur le point de commencer.
Bonsoir Gamekyo
Développeur:
Editeur:
Genre: ACTION/RPG
Support:
Date de sortie: 18/09/1995 (US) 22/02/1996 (EU)
SYNOPSIS: Accident ou Destin..
30 années se sont écoulées depuis ce tragique accident, nous sommes toujours dans le même quartier où la vie suit son cours normalement. Un jeune garçon accompagné de son fidèle chien sortent d'une salle de cinéma où se jouait visiblement un film d'horreur de série B. Alors que ce petit bambin est encore sous le choc des scènes sanglantes qui ont défilées devant ses yeux, son compagnon à quatre pattes est quand à lui beaucoup plus intéressé par le matou du patelin. Après un échange de regard entre les deux ennemis de toujours, s'ensuit une course-poursuite assez classique entre un chien et un chat. Devant ce concours de circonstance non improvisé, notre blondinet se met en quête de rattraper son toutou le plus rapidement possible, cette situation aurait pu se terminer de façon banale si malheureusement cette saleté de félin n'avait pas eu la bonne idée d'amener nos deux compères dans un endroit bien connu du joueur. Ces murs vous semblent familiers, vous avez déjà vu cette baraque quelque part, Vous clignez des yeux et là vous vous dîtes d'une voix inquiétante... mais c'est le même manoir que dans le flashback!! Sans peur et sans reproche, le jeune homme va entrer dans la bâtisse pour retrouver son chien (en même temps contrairement à vous il est pas au courant) après quelques dialogues à tendance humoristique, ils découvrent une pièce munie d'une machine pour le moins énigmatique où notre canidé aura une furieuse envie de ronger des câbles. Ce qui aura pour conséquence de faire jaillir un éclair qui téléportera notre équipe dans un endroit pour le moins étrange.
Se remettant de ses esprits, cette petite tête blonde se réveille seul dans un autre laboratoire à l'aspect beaucoup plus futuriste et fera la rencontre d'un vieux savant suivi de son majordome. Ne comprenant rien aux événements le garçon, séparé de son canidé, se laisse mener par le serviteur dans une salle secrète, ce dernier s'empressera de fermer la porte à triple tour, laissant notre héros aux mains de féroces machines. Empoignant un bazooka se trouvant sur les lieux (bah quoi!) le jeune homme fera voler les vilains robots en éclat avant de se glisser dans une trappe se trouvant non loin. Cette embouchure se révèle être l'entrée d'un vaisseau qui ira se crasher instantanément sur la terre ferme avec son occupant à bord. A son réveil notre héros se retrouve dans une sorte de jungle préhistorique où son chien l'attend avec une apparence pour le moins changée... mais où peuvent-ils bien être??
"L'intro en quelques screens!"
Personnages: Un garçon et son chien..
Le Héros:
Notre héros est originaire de la ville de Pontoise. Adolescent des plus classique arborant un look vestimentaire jean's et basket, fana de cinéma à ses heures perdues. Il possède beaucoup d'humour et est fin connaisseur de répliques de film, il ne perd jamais l'occasion d'en sortir une. C'est un garçon sans histoire qui se retrouve embarquer dans une aventure à l'insu de son plain gré, il se révélera assez habile dans l'utilisation des armes en se servant de tout ce qu'il trouvera sur sa route. Il aime beaucoup son animal de compagnie même si ce dernier le met souvent dans des situations délicates, son but est de rentrer chez lui par tout les moyens... même les plus loufoques.
Son Chien:
Il est un peu la cause de cette merveilleuse épopée à cause à la base de son amour pour le croquage de chat. De son petit nom "Totor" (je vous rassure vous pourrez modifier le nom) il se mettra souvent dans de beaux draps mais pourra compter sur son maître pour le secourir et inversement dans certains cas. Il est très utile
pour flairer des objets de toute beauté à l'aide de sa truffe qui seront plus ou moins bénéfiques à son compagnon de voyage. Il subira aussi quelques troubles de la personnalité au cours du jeu mais bon rien de grave selon le vétérinaire.
"Une galerie de personnages haut en couleur que vous rencontrerez durant votre périple"
Gameplay: Du Mana mais pas seulement..
Le système de jeu est tout bonnement génial, faut dire il a fait ses preuves avec un autre titre de la société. Evermore utilise le même gameplay que Secret of Mana sorti aussi sur la console de Nintendo des années plus tôt, autant dire que la qualité est au rendez-vous! Tout les fans de Mana sont donc en terrain connu, le personnage est contrôler en vue du dessus et vous retrouverez donc les menus tournants simple mais efficace avec possibilité de changer les armes et équipements de nos deux amis ainsi que le menu des objets en pressant le stick de la manette. Plusieurs armes seront disponibles au fil de votre avancée (épée,hache,lance et bazooka) avec possibilité de les améliorées à force d'utilisation sur les ennemis pas beaux et par la même occasion permettre la charge d'arme pour faire un maximum de dégâts, même si vous n'avez que deux personnages vous pourrez choisir lequel vous désirez contrôler sauf que contrairement à Mana aucun ami ne pourra rejoindre votre partie pour un mode deux joueurs malheureusement. Comme le jeu se veut RPG, nos compères (oui même le chien) pourront grimper de niveaux et ainsi augmenter leurs compétences pour pouvoir affronter des ennemis de plus en plus coriaces. Pour les non initiés le menu roulant permet aussi de régler quelques stats de vos persos pour pouvoir gérer le jeu à votre sauce pour plus de confort. Mais alors qu'en est-il de ce jeu... Est-il juste un Mana bis? un épisode à l'américaine??
"Le menu tournant du jeu, même principe que Mana"
Heureusement il n'en ai rien car des nouveautés non négligeables vont venir agrémenter le titre pour plus de plaisir. Exit le système de magie avec jauge de MP, ce jeu fait place à l'alchimie. vos pouvoirs magiques ne se feront quà base de formules et d'ingrédients mélangés ensemble à bonne quantité, il existe plusieurs sortes
d'enchantement que vous apprendront des sorciers parsemés par ci par là dans le jeu. Où trouver les ingrédients? soit en les achetant dans des boutiques, en fouillant chaque recoin à la recherche de coffres abritant quelques-uns ou en laissant le soin à votre chien de déterrer chaque parcelle de terrain partout à travers le globe. Vous allez donc
devoir vous faire un stock et le contrôler régulièrement, ce serait trop bête de ne plus pouvoir vous soigner parce que vous n'avez pas assez ramasser de racines sur le chemin. Ceci est un point à ne surtout pas négliger car l'Alchimie est très importante, elle vous sortira souvent d'un mauvais pas étant donné que le soft est plus difficile que son grand frère. Mais bon ne vous inquiétez pas les plus courants se trouvent facilement tandis que d'autres sont de vraies plaies à débusquer. Parlons-en de la magie.. on regrettera à certain moment de devoir toujours utiliser les sorts dans le sens où tout les ennemis du jeu y sont fort sensibles et de part ce fait sa trop forte puissance de feu, l'équilibre entre les combats au corps à corps et l'Alchimie va grandement basculé au cours du jeu, vous serrez tenter de ne plus augmenter vos armes vu à quel point elles deviendront obsolètes avec le temps, je dois dire que les devs n'ont pas trop bien gérés cet aspect du jeu contrairement à Secret of Mana. Autre point intéressant, le travail d'équipe a bénéficié d'un soin tout particulier, vous vivrez des situations qui vous demanderont de switcher entre les deux personnages pour sortir de pièges ou labyrinthes, certains dédales étant même fortement casse-tête mais bon vous n'en sortirez que plus grand.
"Aaaaalllllchiiimmiiiiiiiiiiiiiiiiieeee!!!"
Graphismes: Un monde enchanteur..
Rien à dire à part graphiquement somptueux! Là on s'écarte de Mana pour offrir un univers splendide et détaillé, vous aimez les voyages... prenez un billet pour ce jeu. Vous allez visiter divers lieux aux décors originaux, commencer par un village préhistorique en faisant un crochet par un volcan rempli de monstres,
vagabonder à travers un marché de la Rome antique et inspecter une pyramide. Pour ensuite vous retrouvez dans le moyen-âge avec ses châteaux et courageux chevaliers pour finir dans une station spatiale, et oui c'est ça Secret of Evermore.. un dépaysement garanti! Les ennemis et boss ne sont pas non plus en reste, de bien belles couleurs ainsi
qu'une animation magnifique, les boss sont pour la plupart bien vivants pour des sprites 16bits, le premier est d'ailleurs l'un des plus beaux que j'ai pu voir sur la Super Nintendo. Vous remarquerez une certaine cohérence dans les paysages qui donne au tout un sacré goût de réussite, servi par une histoire au service des graphismes. Cela reste du très bon boulot pour un jeu qui est considéré comme un sous-Secret of Mana.. arrivant même à réaliser la prouesse de détrôner son aîné sur ce point, on reconnait la touche Square c'est certain. Petit détail amusant votre chien changera d'apparence à chaque époque différente pour s'adapter au milieu, c'est pas grand chose mais c'est un petit plus sympathique.
"En plus de voir du pays, vous allez aussi traverser le temps... enfin façon de parler!!"
Bande-son: Inspirée..
La musique de ce jeu est composée par Jeremy soule, jeune et parfait inconnu à l'époque. L'histoire voudrait que Square fût conquis par une démo faite par ses soins et l'embaucha pour mettre ses talents aux services de ce jeu. Grand fan de jeu vidéo, Il a contribué à apporter cette touche intense au jeu ainsi que des thèmes flirtant avec le dramatique et l'angoissant, depuis ce monsieur a travaillé sur des licences comme The Elder Scrolls et Guild Wars, ainsi que d'autres plus ou moins connues. Même si la thématique est semblable d'une piste à l'autre, on ne peut qu'applaudir le travail accompli sur l'album.
"La musique de l'intro vous met dans l'ambiance directement!"
"Spectacle de marionnettes assez glauque musicalement parlant"
"Douce mélodie pour un petit instant de répit... merveilleux!"
Valeur nostalgique: 85%
Les plus du jeu:
- Une histoire prenante
- Un duo attachant
- Le système Secret of Mana
- Patte graphique
- Traduction française de qualité
- Humour omniprésent
Les moins du jeu:
- Balance arme/magie bâclée
- Heuu... c'est tout!
Mon avis:
On peut traiter ce jeu de tout les noms possibles et inimaginables, en dire qu'il n'est qu'une sous-version ou qu'il n'est qu'une pâle copie de Secret of Mana... est ce vraiment un tort? dans le genre on aurait pu avoir pire comme base, non? Tout les joueurs qui crachent sur ce titre ne l'ont sûrement jamais fait à l'époque, ce jeu est une tuerie dans le domaine du A/RPG, l'un des meilleurs que j'ai pu faire durant mon parcours de joueur. Il y a tout les ingrédients d'un hit en lui si seulement tout le monde pouvait arrêter ce comparatif (même si c'est justifier) entre les deux jeux. Evermore c'est des personnages vraiment attachants avec une formidable histoire derrière eux, même certains PNJs possèdent un background travaillé et touchant, l'humour de certains dialogues va vous amuser ainsi que les situations rocambolesques dans lesquelles nos deux héros vont mettre les pieds. Vous ajoutez à tout ce mélange une traduction française sans faille, remplie de référence en tout genre et de gros clins d'oeil au cinéma pour les fans de ce média. Oui le jeu a ses défauts c'est sûr mais pas de quoi le traiter comme un pestiféré du genre. Mon verdict pour ce jeu est très simple: Malgré qu'il soit en dessous du jeu dont il s'inspire, Evermore est un jeu agréable à jouer avec un univers décalé et amusant, vous passerez un bon moment avec lui et aurez envie de connaître le fin mot de l'intrigue.. s'il y a bien une chose qui est sûre c'est qu'aucune suite ne verra jamais le jour, dommage il y avait du potentiel pourtant mais je pense même que SE ne se souvienne pas de leur propre licence.
C'est l'histoire d'une famille pas comme les autres... vivant dans un sombre manoir qui aurait pu appartenir au cousin de Frankenstein, toute cette petite tribu vit d'une façon plutôt originale. Vous avez le père de famille "Gomez" homme complètement à côté de ses pompes qui ne peut s'empêcher de faire la cour à sa femme en lui récitant des poèmes en une
langue étrangère, il pratique l'escrime entre 2 séances de tango. Sa femme "Morticia" créature d'une beauté envoûtante, cultivant des plantes carnivores dans sa serre, elle et Gomez s'aime profondément. Ensuite "Wednesday" (Mercredi en Fr) petite fille de notre couple lugubre, véritable cerveau machiavélique qui ne peut s'empêcher de trouver un moyen de torturer son pauvre frère, elle a aussi une vraie passion pour les poupées sans tête, de nature taciturne elle sourit rarement même voir jamais. Nous parlions du frère le voici "pugsley" (tiens tiens comme dans le titre de l'article?) c'est un garçon rondouillard mais assez inventif quand il s'agit de faire des bêtises, il fait souvent les frais des expériences de sa soeur mais on le soupçonne d'aimer ça. Après les enfants, nous avons l'oncle "Fester" (Fétide en Fr) être à l'allure immonde, boule à zéro et les yeux d'un gars qui aurait pas dormi depuis 15 ans, personne complètement déjantée il aime entraîner sa nièce dans ses petites combines. Mais que serait une famille sans l'éternelle grand-mère très âgée? je ne le cache pas "Granny" ressemble plus à une ignoble sorcière qu'à la vieille dame qu'on retrouve sur les boites de "Mamie Nova", fan de potion magique qu'elle concocte elle-même avec soin et diseuse de bonne aventure à ses heures perdues. Les deux suivants ne font pas partie de cette famille mais sont récurrents dans leur vie de tout les jours. il y a "Lurch" véritable armoire à glace et serviteur dévoué de la smala, il est peu bavard mais assez efficace quand il y met du sien. Je termine par le dernier membre, serviteur ou animal de compagnie je ne sais pas trop! "Thing" (alias la Chose) n'est ni une chien ni un chat mais une main, juste une main qui bouge toute seule, souvent là pour aider les autres je dirais que bizarrement c'est le pensionnaire le plus sensé de cette maison.
Vous l'aurez deviné je parle évidemment de la célèbre "Famille Addams" (POUET!!)
THE ADDAMS FAMILY: PUGSLEY'S SCAVENGER HUNT
Développeur: Ocean software
Editeur: Ocean software
Genre: Plate-forme
Support: SNES
Date de sortie: 03/03/1992 (US) ??/07/1993 (EU)
SYNOPSIS:
Maintenant que les présentations sont faîtes, on met gentiment la cartouche dans sa console et on allume... l'intro commence avec la musique bien connue de la franchise pour bien se mettre dans le bain. Les personnages sont tout droit sorti de l'imagination de sieur Charles Addams, qu'il créa en 1930 (ouch ça date!) mais je ne vous apprend rien, c'était la petite touche historique de l'article. le logo Ocean multicolore s'affiche et nous propulse directement dans l'univers de la Addams Family.
Un univers oui... mais pas n'importe lequel? Ce jeu est le deuxième opus sur la console de BigN, contrairement au premier qui était plus fidèle au long métrage sorti sur nos grands écrans, ce Scavenger Hunt emprunte plutôt le design du dessin animé datant aussi de 1992. Alors que le premier épisode était plus centré sur le père qui avait pour mission de sauver sa famille bien-aimée, ce suivant vous met dans la peau du fiston qui malgré son surpoids va faire des étincelles.
Nous sommes donc Pugsley, avant de partir à la guerre, faîtes un petit tour dans les options pour changer les stats au niveau des vies et énergie, je vous le conseille car le jeu est une nouvelle fois d'une difficulté déconcertante. Le speech de ce jeu pourrait être imprimé sur un timbre-poste tellement il est inexistant, notre héros bedonnant va accepté un challenge de sa soeur qui consiste à trouver le plus de trésors, qui sont bien évidemment planqués dans la demeure. Pugsley va donc commencé son aventure dans le hall où l'attend plusieurs portes ou embranchements divers, menant chacun à un endroit bien précis de la maison. A chaque entrée de niveau, considérée comme une pièce personnelle où se trouve à chaque fois un membre de sa joyeuse famille, Pugsley tentera de trouver des objets qui l'aideront dans sa quête de richesse matérielle. Et en même temps, une occasion de fermer le clapet de sa cadette.
Gameplay:
Nous avons donc affaire à un jeu 2D à scrolling horizontal, un jeu de plate-forme pur et dur entraînant notre personnage de la gauche vers la droite ou inversement suivant le niveau emprunté (comme Mario quoi!!). Ce cher Puggy n'aura comme arme que son large popotin pour écraser les ennemis (comme Mario... je sais je l'ai déjà dis!). Contrairement à ce que l'on pourrait croire au vu de la dégaine du héros, la maniabilité est impeccable, les sauts sont millimétrés au pixel près, autant vous dire que vous allez être étonné par l'aisance que possède notre joufflu. La difficulté ne viendra donc pas dans le maniement du bonhomme mais plutôt dans sa rapidité.. je m'explique! Je sais pas si c'était ou non voulu par les devs mais notre personnage est un véritable bolide.
Le peu que vous allez bouger le stick de la manette et Pugsley va réagir au quart de tour, excité comme une jeunette allant à son premier bal. Vraiment pénible lors de passage difficile où le fait d'avancer à tâtons est grandement recommandé, vous serez obligé de tapoter du pad légèrement afin de ne pas trop énerver notre héros. pareil pour les sauts éloignés, arriver à mettre Pugsley sur le bord de la plate-forme sans qu'il tombe vous demandera une maîtrise de tout les dieux. Attention la difficulté du soft ne se limite pas qu'à ce défaut dans le sens où chaque niveau fourmille de monstres, une quantité effarante à certain endroit. Et c'est là que la frustration peut vite vous montée dans le sens où il vous arrivera souvent de voir un ennemi que après vous l'être pris dans la tronche. Ne vous attendez donc pas à passer les stages du premier coup car le jeu nécessite pratiquement une connaissance par coeur afin d'espérer le finir surtout que certains ralentissements entacheront votre progression quand trop d'agitation à l'écran.
Pugsley possède aussi un mouvement qui lui permet de marcher en restant en position accroupie, cette posture d'arachnide est fort utile surtout quand il faut zigzagué entre de féroces ennemis ou pièges perfides. il sera possible d'interagir avec le décor comme de déclencher des bombes ou de voyager sur des boulets de canon, de quoi vous ouvrir le plus de passage possible, chaque niveau
jouissant de son lot de surprises en tout genre, il va falloir faire preuve de courage!!
Oh oui du courage vous en aurez bien besoin car vous n'aurez que 7 vies de 3 coeurs pour terminer le jeu (et encore avec les options mises au maximum!) autant dire que le jeu ne sera pas aussi simple qu'une partie de Uno chez mamy, surtout qu'en plus il n'y a aucun
système de sauvegarde et même pas l'ombre d'un mot de passe pour vous venir en aide. Les boss par contre sont d'une incroyable nullité, ça va limite être le moment où vous allez pouvoir souffler un petit peu tellement ils sont useless.
Les niveaux:
Notre voyage débute donc dans le hall d'entrée, faîtes tout de même attention car notre héros peut mourir dans cet endroit, oui on peut perdre des vies dans l'écran de sélection des niveaux.. incroyable, non? Véritable parcours du combattant, les différentes zones de la maison vont vous donnez du fil à retordre. Je vous fais une petite visite express des lieux, sombres couloirs et espaces insolites nous attendent... allez pas de chichis, suivez-moi!
Le Grenier:
Bienvenue dans le royaume des rats et chauve-souris, ce niveau est un mélange de mécanismes explosifs ouvrant des passages un peu
dans tout les coins, que ce soit à dos de missiles ou de boulets de canon, faites attention de pas vous mangez un morceau de fromage en pleine figure. Des bombes sont aussi retranchées dans chaque recoin, certaines fixes d'autres mouvantes et certaines parties sont de vrais moments de stress avec les vols au dessus de pics bien tranchants. Cette zone possède une particularité, c'est que les projectiles sont totalement aléatoires, Que vous fassiez deux ou cinquante parties, cela ne se passera jamais de la même façon. Au fond du grenier se trouve un gros rat qui fera office de boss.
La salle de bain:
N'est-il pas merveilleux ce monde rempli de toutes magnifiques bulles? Trêve de plaisanterie ce niveau est tout sauf relaxant, ne pensez pas vous prélasser dans la mousse. Eh oui chez les Addams dans la SDB, vous trouverez des canards, des grenouilles, des crabes... la baignoire est remplie d'un espèce de liquide ressemblant au bain mousse, mais je vous déconseille d'y faire trempette sous peine de passer de vie à trépas. Vous passerez à travers des abattants de WC entre les parties du niveau en évitant les canards en plastique jaune qui virevolte au dessus de votre tête.
Petit voyage ensuite dans la flotte où des poissons et des chats (?) tenteront de vous barrer la route (je vous ai parlé des mines aquatiques aussi?). Après avoir éclater quelques coquillages pervers, vous êtes expédiés chez le chef du niveau, une pieuvre qui vous filera le tournis.
Le laboratoire:
Le labo est un niveau assez glauque, des espèces de morves vertes se ballade librement dans la pièce alors que des yeux tournent autour des fioles et autres récipients. Plusieurs ascenseurs sont éparpillés pour vous mettre la pression tandis des machines générant de l'électricité cherchent à vous grillez les neurones. Pas de repos pour Pugsley qui doit éviter des moustiques en faisant gaffe à des flammes bleues mortelles. On finira par une arraignée habillée en smoking qui s'agite sur son fil.
La boule de cristal:
Direction la boule de cristal de la grand-mère pour un niveau médiéval. Imprégné d'un effet de transparence de toute beauté, vous affronterez des chevaliers et des dragons avec en arrière fond des décors de château sous le regard de la vieille sorcière. Ce level est très dur pour plusieurs raisons, d'abord le champ de vision qui rend les ennemis encore moins perceptibles à vos yeux et en plus des monstres qui rôdent dans l'obscurité, des objets coupants dans chaque parcelle du stage (pointes, guillotines, boules piquantes qui se balancent... y en a pour tout les goûts!!) cette escalade qui ne se fera pas sans douleur se terminera par le boss, un dragon crachant des boules de feu de part et d'autre de l'écran.
La cave:
Encore une fois un niveau atroce!! Pugsley va se ballader dans le noir avec juste une bête lampe de poche sur la tête, le stage est une
nouvelle fois restreint par rapport à la visibilité. La zone est jonchée de piques transperçantes partout, au sol au plafond, sur le dos des monstres ou sur des blocs qui tombent du ciel... on en veut clairement à votre vie ma parole! Comme si cela ne suffisait pas, certaines plate-formes deviennent de dangereux tapis roulants avec bien sûr de belles rangées de pointes en dessous de vos pieds, et c'est sans compter les chauve-souris qui tournent autour de vous. Les dernières parties sont un mélange de portnawak de folie où seuls les pratiquants de sodomie y trouveront leur compte. On termine avec le bon vieux boss, une machine à laver complètement déjantée vous agressant à coup de soutifs et slips tout propre.
Le congélateur:
C'est l'heure du dernier niveau mais pas des moindres, vous allez escalader cette zone en marchant sur des blocs de glace en évitant les boules
de neige et autres givreries. Vous vous souvenez de la rapidité de Pugsley et bien là vous allez devoir gérer à mort car en plus vous allez glisser comme jamais, il va falloir atteindre le septième sens pour passer celui-ci! la faune ne sera pas en reste, entre les pingouins, poulets cuits, oies et blocs à dentition acérée c'est la fête. Ensuite c'est la valse des piques une nouvelle fois, c'est simple il y en a partout et Pugsley qui ne cessent de glisser comme un virtuose du patinage c'est limite exaspérant. Après le supplice des morsures du froid, votre ultime affrontement est là, un magicien tellement facile à battre qu'il ferait presque affront au périple que vous venez de traverser.
Voilà c'est la fin, bravo vous venez de finir un jeu bien difficile, votre satisfaction doit être à son maximum donc vous serez recompensé en voyant ce magnifique écran de fin. Un beau panorama de la demeure apparaîtra avec un texte vous conseillant de refaire le jeu mais dans une difficulté plus poussée et c'est tout... vous savez ce qu'il vous reste à faire? (Qui a dit "remboursez" dans la salle?)
Graphismes & Sons:
Au niveau des graphismes rien à dire le jeu est beau, les sprites bien dessinés (on reconnait bien les choses qui nous entoure) le design des ennemis est franchement réussi même si on ne trouvera pas trop de logique dans tout ce bazar mais bon on est chez les Addams donc c'est normal. Les décors sont assez agréables (niveau de la salle de bain sublime!) mais comme on a pas trop le temps de les regardés vu la concentration déployée lors de votre aventure, c'est pas d'extrême importance. Les animations sont sympas, ne bougez pas votre stick et notre Pugsley aura tôt fait de tourner la tête à 360° ou de manger un sandwich, décors et ennemis s'accordent fidèlement aussi. Les couleurs sont plutôt bien choisies et contribue à l'ambiance du titre.
La bande-son ne sera pas en reste, soit il n'y a pas beaucoup de pistes mais elles sont de qualité indéniable. Les thèmes sont entraînants, un
mélange plutôt réussi d'instruments en tout genre. Les sons c'est plus mitigé, il y a du bon et du moins bon, autant vous allez aimés les cris des canards de la SDB superbement bien reproduits et d'un autre côté pester sur les bruitages digestifs de Pugsley à chaque fois qu'il va écrasé un ennemi. C'est marrant au début mais après des heures de jeu, ça devient lourd... surtout que vous allez en exploser pendant toute la durée du jeu. En dessous, 2 pistes délicieuses à l'écoute.
Valeur nostalgique: 85%
Les plus du jeu:
- Maniabilité admirable
- Graphismes fins et détaillés
- Animation simple mais efficace
- Bande-son inspirée
- Ambiance "Addams" garantie
Les moins du jeu:
- Pugsley qu'à des savonettes en dessous des souliers
- Présence ennemie trop poussée
- Pas de MDP, ni sauvegarde... NADA!
Mon avis:
J'ai tenté de finir le jeu avant de faire ce test car je n'avais plus trop de souvenirs, en dépit du fait que j'avais grave adoré ce titre jadis. Après des heures passées à sauter comme une sauterelle dopée aux anabolisants, je vais vous avouer que j'ai échoué
lamentablement. Oui je vous le cache pas je n'ai pas réussi à y venir à bout... la difficulté a eu raison de moi. Attention ça n'en fait pas un mauvais jeu, c'est juste qu'il demande de rapides réflexes que apparemment je n'ai plus. Je veux dire qu'un jeune gamer qui a commencer le jeu vidéo depuis pas longtemps, lâchera le soft très rapidement et passera à autre chose. Et c'est là qu'est le plus gros défaut du jeu c'est qu'il n'y a pas d'apprentissage palier par palier, vous ne commencez pas dans un niveau facile avec une montée de la difficulté petit à petit. Vous pouvez débuter par n'importe quelle pièce de la maison, vous allez souffrir comme jamais, les moins
persévérants ne creuseront pas le titre qui pourtant le mérite vraiment... c'est dommage! Et je suis même sûr qu'un vieux de vieille du jeu vidéo ayant déjà fini ce Pugsley à l'époque (comme moi quoi!), s'il s'y remet maintenant, éprouvera énormément de peine à le
compléter. En même temps avant on avait beaucoup de challenge dans le JV, moins d'assistance, il m'arrive souvent de rebrancher d'anciens titres en me demandant constamment "Comment ai-je pu finir ce jeu un jour?" et bien ce Scavenger Hunt en fait partie.
Avant de vous lancer dans la lecture de la review suivante, sachez que notre bon vieux Docteur Eggman nous a signé une review de Ghosts'n Goblins sur NES sur le groupe Rétro Gamekyo, allez la lire, vous allez sûrement aimer!
Le far-west, ses saloons enfumés bondés de filles toutes plus délurées les une que les autres. Ses duels à mort à coup de revolver Colt dans les rues où pas un chat n’ose s’aventurer de peur de se faire plomber le troufion. Ses croque-mort avides qui prennent les paris sur le prochain vainqueur de « tire moi la bourre à coup de fusil de chasse », ses attaques de coffres forts à coup de dynamite, et ses évasions de quatuor de criminels aussi empotés que des huitres comateuses... Ses héros solitaires et ses robots géants armés jusqu’aux dents…Attendez une minute, j’ai bien dit robots géants ?
Après vérification de mes notes, j’affirme ne pas me tromper, il y avait des robots géants aux temps de Calamity Jane et compagnie. Enfin, selon Natsume, les développeurs de Wild Guns. Bon, ils ont quand même du se gourer de bouquin en cours d’histoire, parce que là, cela dit j’adore l’idée. Mais qui sont donc c’est gars là, et bien pour votre connaissance vidéoludique personnelle sachez qu’ils ont aussi commis (oh, comme je suis vache) Harvest Moon ou encore l’étrange Pocky and Rocky. Ces petits gens se sont donc épris d’une folle envie de faire dans l’anachronisme avec comme base la fabuleuse période du far-west, règlement de comptes avec des six coups et ruée vers l’or en prime. Savant mélange des Mystères de l’Ouest qui passe pour un docu fiction à côté et de Cabal pour le mode de jeu, Wild Guns s’avère un jeu fort plaisant mais malheureusement passé inaperçu, voyons tout cela en détail. Ah au fait Kid, n’oublie ton colt, il y risque de pleuvoir du plomb ce soir…
"Tout ça me rappelle Wild Arms."
Et oui, bonne remarque du monsieur là-bas au fond de la salle ! Si vous connaissez Wild Arms, la série de RPG qui selon moi n’a rien à envier aux FF, et plus particulièrement le 1 sur Playstation, alors vous vous direz que il y a comme un léger air de famille. L’ambiance western sci-fi y est pour beaucoup, puisque c’est la caractéristique commune aux deux softs, mis à part qu’ils soient peu connu et pourtant fichtrement bon. Wild Guns est un jeu de tir, un shoot’em up où l’on ne contrôle pas un vaisseau mais bien un cow-boy solitaire et héroïque, Clint (on sent l’influence d’Eastwood jusqu’à l’apparence du personnage, rappelant l’'homme sans nom dans « Pour une poignée de dollars ») et une jolie jeune femme nommée Annie. Tous deux mitrailleurs de première, l’un est un aventurier des plaines arides du grand ouest américain, l’autre est une femme issue de la petite bourgeoisie d’une ville ou règne un gang de bandits contrôlé par des robots surpuissants. Le scénario, où ce qui ressemble à un scénario s’arrête là, et vous vous doutez bien que les deux compères vont s’allier pour allez buter un max de ces bandits et mettre en pièces les machines.
Mais au-delà de l’histoire, c’est bien d’une ambiance accrocheuse qu’il est question. Le subtil mélange machine de guerre et coutume née du far-west est tout simplement délicieux. Au programme de cet anachronisme inventif, des fusils mitrailleurs, des lasers, des canons Vulcan 20mm (le genre de canon que l’on voit sur les hélicoptères d’attaque, donc bien loin de la période Lucky Luke) pour une action condensées en six niveaux qui ne cesse de s’intensifier. Les niveaux vont de la devanture d’un saloon à l’intérieur du bar lui-même, d’un fort rempli de lingot d’or, des abords d’une ligne de chemin de fer ou encore du désert aride uniquement peuplés de malfrats et de squelettes d’animaux préhistoriques ! Un dépaysement agréable, ou une visite guidée mouvementée de l’ouest américain, c’est selon.
Dans Wild Guns, le jeu se sépare donc comme je l’ai dit plus haut en six niveaux, eux-mêmes découpés en deux ou trois écrans. L’introduction vous met en scène aux abords d’un estaminet, puis continue à l’intérieur et finie sur le toit du bâtiment où vous devez vous mesurez à une machine de guerre imposante à la peinture ocre et à la mitrailleuse aussi énorme qu’un tronc d’arbre ! A partir de là il vous sera offert la possibilité de choisir votre prochaine destination entre quatre niveaux. Pour accéder au dernier niveau et au boss de fin il vous sera donc demander de terminé les quatre niveaux proposés.
Il n’est dans un sens jamais bon de sortir sur une console en fin de vie, vu que les regards sont potentiellement tous rivés sur la génération suivante de console, ce qui est tout à fait logique. Cependant, certaines perles on su me faire mentir mainte fois par le passé, je pense bien sur à Killer Instinct sorti en 1995 ou encore God of War II sur PS2 en 2007. Et bien Wild Guns fait parti de ces très bons jeux qui accompagne dignement la Super Nintendo vers son décès long et traumatisant pour les millions de fans qu’elle a su se faire. A ceci près qu’il n’a certainement pas remporté le succès qui lui était du. Pourtant de qualité il ne manquait pas, ça non !
Parmi les points forts du jeu on pouvait noter une technique satisfaisante couplée à des graphismes fins et colorés. Les décors ne sont pas ce qu’il y a de plus variés, puisqu’on ne quitte finalement pas le désert de l’ouest américain, mais pourtant les développeurs se sont courageusement échinés à proposer des environnements notables, quoique un brin classique. La devanture du saloon, qui constitue le premier écran de jeu impressionne dés le départ, car blindée d’adversaires qui ne cessent de vous mitrailler de partout. Aux fenêtres, cachées derrière des barils d’explosifs, dans des chariots, en train de ramper, ou à genoux, en courant, bref les cibles pleuvent de tout part et c’est un déferlement d’effets graphiques qui s’abat sur nous sans crier gare.
Ça en devient presque brouillon par moment tant l’écran est surchargé d’explosion et effets lumineux en tout genre, mais je suppose que c’est l’apanage d’un bon jeu de shoot. Le design des personnages n’est pas en reste, avec des références claires à Clint Eastwood et les grandes heures du cinéma western spaghetti. Cependant, on noterait avec un peu d’attention que les ennemis ne change pas beaucoup d’apparence, juste de couleur de tunique au mieux. Mais c’est surtout les boss qui retiennent l’attention. La plupart du temps sous forme de robots gigantesque au design inspiré, ils sont impressionnants ! De tailles énormes et animées avec précision, ils contribuent certainement à installer une ambiance angoissante pendant les joutes finales.
Pour finir, je voudrai dire un dernier mot sur les décors. Déjà que les batailles avec une foultitude d’adversaires sont étonnantes, les décors qui sont en grande partie destructible ajoute une dose de carnage jouissif. Des barils explosifs aux bouteilles de whisky dans le bar, en passant par les tables, chaises en bois et chariots cachant indignement des mécréants qui ne rêve que de vous trouer la peau sans prendre le moindre risque, tout peu être détruits. Le tout dans une panique et un défouloir graphique constant. Le seul bémol que j’ai été capable de noter dans tout cela, est la piètre praticité des viseurs lorsque l’on fait une partie à deux joueurs. En effet, le bordel en devient tellement monstre, que la couleur des deux viseurs, quasi identiques n’aide vraiment pas à y voir clair. On perd donc ainsi plus ou moins facilement des vies bêtement.
Tout ça pour en arriver au gameplay, et on attaque là encore un gros morceau du titre. Wild Guns est un jeu de shoot (genre qui a disparu sur les consoles HD, mis à part un Time Crisis 4 relativement dispensable sur PS3 en début de gen), comprenez par là un parent à Time Crisis/House of the Dead pour vous les jeunes. Mais le fait que la vue soit de face et que le personnage soit dirigeable en même temps que le viseur, cela confère à WG des particularités remarquables. Le principe est en fait très simple, et au bout de quelques minutes, peut-être une continue en moins, et vous voilà déjà près à défourailler à tout va ! Outre les tirs classiques et le déplacement du viseur (si vous voulez bouger le personnage, cesser de tirer et servez vous des flèche), les développeurs on penser à proposer un double saut pour permettre d’esquiver des assauts un peu trop virulent.
Si vous sautez en même temps que vous tirez, le personnage fera une roulade, ce qui est encore plus pratique pour rejoindre prestement un coin tranquille de l’écran, le temps de réajuster son curseur et de reprendre l’attaque. Car oui, l’action est non-stop et il vous faudra de la concentration en permanence ! Pour vous facilitez toujours plus la tache bande de veinard, la commande «nitro» vous permettra de faire exploser une bombe, en nombre limité qui aura pour simple effet de balayer tout adversaire sur l’écran. Quel que soit sa résistance (excepté les boss), leurs emplacements ou autre, la zone sera entièrement dégagée pour un petit instant. C’est d’autant plus chouette que l’effet d’explosion est superbe et tout fini en miettes après ça.
Une pression répétée sur le bouton de tir vous fera vous servir du lasso, qui jeter sur adversaire à le don de le paralyser un instant (il devient alors bleuté), contre des cibles un peu trop mouvantes c’est très utile. Bien que quelque fois, dans la panique générale, on s’en serve sans faire exprès ! De plus, un coup de crosse est mis à votre disposition pour envoyer valdinguer un lascar qui s’insinuerait trop près de vous, tellement près qu’il ne pourrait être abattu avec une armes à feu. C’est un petit plus bien vu qui marque une action constante où il faut avoir les yeux décidément bien ouvert. Une barre à chargé, qui augmente au fur et à mesure de vos cartons vous conférera une courte invincibilité ainsi qu’un fusil surpuissant, tandis qu’il vous faudra tirez sur les diverses petites icônes à l’écran pour récupérer des bonus : nouvelles armes (qui change automatiquement, lorsque vous n’avez plus de munition vous reprenez votre armes de base), diamants, sacs d’or et autre.
Pour aller au niveau suivant, il ne suffit pas de tuer tous les ennemis, puisqu’ils sont de toute façon potentiellement en nombre illimité. En bas de l’écran se trouve une sorte de compte à rebours qui baisse au fur et à mesure que vous abattez des cibles. Une fois que vous avez touché assez d’ennemi, et que le compteur est à zéro, l’écran change et vous changez de niveau. C’est sympa et il vous faudra parfois tenir de longues minutes pour voir le prochain écran, ce qui m’amène à vous parler un petit peu de la difficulté. Celle-ci est corsée ! Offrant une action frénétique pour les chauds du pad, elle est pourtant assez rebutante pour les amateurs qui voyaient dans le design attrayant de WG une petite expérience sans prise de tête sur SNES. Pour finir, sachez qu’il est possible de jouer à deux joueurs, ce qui comme dans tous les jeux de shoot permet de se lasser moins vite. En plus du mode aventure, il est permis de concourir contre son ami dans une épreuve de tir sur cible. Cela dit, la maniabilité et la clarté en pâtie, confusion et désaccord s’allient de paire pour faire baisser le funomètre.
Wild Guns est tout simplement ce genre de jeu des plus méconnue, et pourtant bourré de bonnes choses. Fun, offrant une action sans limite et une difficulté qui ferait tenir les plus adroits du pad en respect. Techniquement aboutie et impressionnant et proposant un gameplay qui varie et qui plais en toute circonstance pour le peu que l’on soit un minimum indulgent dans une partie à deux joueurs, Wild Guns peut se targuer d’amuser dans le bon sens du terme ! Et du coup ça ne me ferait pas de mal de rebrancher ma SNES pour aller me fritter avec les robots moi.