Le Contra est rempli.
Après un premier épisode engageant et une suite un peu timide, le 3e épisode de la série des Contra s'apprêta à poser ses valises sur la 16 bits de Nintendo, sans passer par la case de l'arcade.
En cela Konami nous rappelle Capcom avec son Super Ghouls 'n Ghosts, qui a lui aussi snobé les salles enfumées pour atterir directement dans le salon des gamins que nous étions.
C'est ainsi que Contra Spirits vit le jour en février 1992 sur Super Famicom, un peu tard dans la même année aux USA sous le nom de Contra III: The Alien Wars sur Super Nintendo, et encore plus tard, fin 1992 dans une version remaniée et surtout censurée pour l'Europe sous l'appellation Super Probotector.
Voyons si le titre de Konami a réussi le même coup que le jeu de Capcom.
Les Aliens ont décidément des goûts bizarres en matière de tourisme. Après avoir fait un détour sur Terre, ils ont décidé que notre petite planète bleue ferait un excellent terrain de jeu. Pas de chance pour eux, Bill Rizer et Lance Bean (ou Jimbo et Sully, selon la version) ne sont pas exactement les hôtes idéaux. Armés jusqu’aux dents, nos deux héros vont tout faire pour leur montrer que la Terre, c’est leur terrain de jeu à eux.
De nombreux éléments de Contra III s'inspirent de films populaires des années 80 et 90. Par exemple, le design de certains ennemis et boss rappelle fortement des créatures des films "Alien" et "Predator".
Il y a une anecdote intéressante concernant la jaquette de Contra III: The Alien Wars qui est liée à une affiche de film.
La jaquette nord-américaine du jeu reprend une partie de l'affiche du film Raw Deal (en français, "Le Contrat") avec Arnold Schwarzenegger. Plus précisément, la position et le design de certains personnages sur la jaquette du jeu rappellent fortement cette affiche de film.
L'affiche du film montre Schwarzenegger dans une pose héroïque, et de manière similaire, la jaquette du jeu présente les héros de Contra III dans des postures dynamiques et impressionnantes, prêts à affronter l'ennemi. Cette influence cinématographique ajoute une touche de culture pop des années 80-90 au jeu, renforçant son ambiance d'action et de science-fiction.
C'est un exemple de la façon dont les jeux vidéo de l'époque puisaient souvent dans les visuels et l'imaginaire des films populaires pour attirer les joueurs et établir une connexion avec les tendances culturelles de l'époque.
Concernant le gameplay, que dire si ce n'est que l'on n'a jamais le temps de s'ennuyer dans Contra III. Dès les premières secondes, c'est une pluie de balles, de lasers et de missiles qui s’abat sur vous. Heureusement, nos deux compères ne sont pas du genre à se laisser faire. Avec une panoplie d’armes à faire pâlir Rambo, vous allez dézinguer de l’alien à tour de bras.
Spread guns, missiles à tête chercheuse, lance-flammes, l'arsenal est riche et fourni. Et n’oublions pas la fameuse possibilité de porter deux armes à la fois ! Vous avez dit "surcharge de puissance" ?
Le jeu propose aussi une belle variété d'action pas mal de niveaux de type side-scroller avec de la plateforme, des passages délicats (très plateforme) dans les airs, des phases de courses-poursuites (à la BattleToads), et surtout des niveaux vu du dessus en mode 7, qui impressionait à l'époque, mais qui ont quelque peu vieillit aujourd'hui...
L'action est absolument frénétique et du coup.... Préparez-vous à mourir ! Beaucoup. Mais c'est ça, le charme de Contra ! Chaque mort est une leçon, chaque victoire un triomphe. Il y a de quoi crier sur votre télé (désolé, les voisins), mais aussi de quoi exulter de joie une fois le boss final terrassé.
Le jeu est vraiment fidèle à la réputation de la série, et s'avère EXTREMEMENT DUR DE OUF. Merci à la Super NES Mini Classic et ses sauvegardes infinis car sans, le titre de Konami est juste un cauchemar !
Le jeu propose un mode coopératif où deux joueurs peuvent jouer simultanément, ce qui rend l'expérience de jeu encore plus intense et collaborative. Toutefois, la difficulté n'est pas ajustée en fonction du nombre de joueurs, ce qui peut rendre certains passages encore plus compliqués.
Les niveaux sont variés, passant des ruines enflammées de la ville aux bases alien grotesques. Mention spéciale pour les niveaux en vue du dessus qui, bien que légèrement désorientants au début, apportent une belle variété. Les graphismes sont détaillés et les animations fluides. On en prend plein les mirettes, surtout quand on voit ces boss gigantesques se désintégrer sous nos tirs frénétiques, avec moults effets de zooms, rotations etc.
Contra III tire parti des capacités avancées de la SNES par rapport aux consoles précédentes. Les graphismes sont considérablement améliorés, offrant une expérience audiovisuelle riche et immersive.
La boxart US
Les musiques sont entraînantes et collent parfaitement à l’action frénétique du jeu. Les bruitages, eux, ajoutent une couche d’intensité supplémentaire. Rien de tel qu’un bon "boom" pour accompagner une explosion d’alien bien sentie.
A propos du jeu...
Contra III a été porté sur diverses autres plateformes au fil des ans, notamment la Game Boy Advance (sous le nom Contra Advance: The Alien Wars EX) et les consoles virtuelles de Nintendo. Chaque version a ses propres adaptations et ajustements.
Le concepteur principal de Contra III: The Alien Wars est Nobuya Nakazato, un développeur et designer de jeux vidéo japonais qui a travaillé chez Konami.
Nakazato a été le directeur de ce jeu, apportant une nouvelle direction et des améliorations significatives à la série Contra.
Il a également dirigé Contra: Hard Corps pour la Sega Megadrive, qui est connu pour sa difficulté élevée et ses multiples chemins et fins possibles. Contra: Hard Corps est souvent cité comme l'un des meilleurs jeux de la série.
Il a également oeuvré sur Contra: Shattered Soldier (2002) et Neo Contra (2004) sur PS2. Sur ce dernier il a notamment introduit une perspective isométrique à la série, offrant une nouvelle approche tout en conservant l'action rapide et intense.
Outre la série des Contra, notre ami a travaillé notamment sur The Adventures of Bayou Billy (1988.), Snake's Revenge (1990), Parodius Da! (1990) ou encore sur le fameux Rocket Knight Adventures (1993) sur Megadrive.
Plus proche de nous, il colleborera sur Silent Hill: Book of Memories (2012) sur PS Vita, ou encore sur le shoot Otomedius Excellent (2011) sur XBOX 360.
Contra III: The Alien Wars est un concentré de fun, d’action et de défi. Il vous fera certainement arracher quelques cheveux, mais chaque minute passée à repousser l’invasion alien est un pur bonheur. Bien que très difficile, le titre réussit l'exploit à rester fun et surtout accrocheur. On a envie d'avancer et ne pas être mis à l'amende par la console.
Je le conseille aux joueurs qui n'ont pas froids aux yeux, et qui sont prêts à souffrir pour progresser. Le jeu le mérite à mon avis, et s'avèrait hyper ambitieux sur la 16 bits de Nintendo.
Preuve en est, ce jeu fait parti de la (maigre) selection de jeux dans la Super Nes Mini Classic.
Un classique de la console.
Fiche Technique: Titre original: Contra Spirits Développeur: Konami Éditeur: Konami Genre: Action Année: 1992 Autres supports: - Nombre de joueur(s): 2 Localisation:
NOTE PRESSE (Joypad 008 - Mai 1992)
Screenshots:
Test de l'émission Micro Kid's (France 3) - 29 avril 1992
Tout simplement un de mes jeux préférés de tout temps.
Un vrai AAA avant même la notion de AAA.
Graphiquement impressionnant, la musique qui claque, les bruitages de fou (le caisson de bass tournera à plein régime)
Ce jeu est pour moi un bijou de la SNES
Merci Alexkidd pour ton test
L'un des grands jeux de la Snes et aussi l'un des plus grands jeux d'action de tous les temps.
Fini à l'époque dans tous les modes de difficulté (avec son boss final uniquement accessible en hard), j'y joue encore régulièrement tellement la réalisation et l'ambiance sont grandioses.
A noter qu'un patch SA1 existe et lui permet de plus avoir de ralentissement
marcelpatulacci
J'ai toujours mon jeu en version américaine, (et j'y joue très souvent )
En Europe on a eu la version avec les robots à la place des 2 guerriers (merci l'Allemagne...), on l'a eu sous le nom Super Probotector.
pas de 2
Un vrai AAA avant même la notion de AAA.
Graphiquement impressionnant, la musique qui claque, les bruitages de fou (le caisson de bass tournera à plein régime)
Ce jeu est pour moi un bijou de la SNES
Merci Alexkidd pour ton test
Fini à l'époque dans tous les modes de difficulté (avec son boss final uniquement accessible en hard), j'y joue encore régulièrement tellement la réalisation et l'ambiance sont grandioses.
A noter qu'un patch SA1 existe et lui permet de plus avoir de ralentissement
Mais moi (nous?) on l'a connu sous le nom de Super Probotector 2.
J'ai toujours mon jeu en version américaine, (et j'y joue très souvent
En Europe on a eu la version avec les robots à la place des 2 guerriers (merci l'Allemagne...), on l'a eu sous le nom Super Probotector.
pas de 2
Sinon excellent jeu, à ne pas jouer avec un voleur de vie.
Pour les puristes, maso à souhait...
On en redemande
Merci pour ce test qui reveille la nostalgie.
Je l'avais eu à sa sortie, et ouais, une énorme claque dans la gueule techniquement !
TMNT Turtles in Time
Contra 3
Super Castlevania 4
Axelay
Batman returns
Goemon Fight
Le Konami de la SNES me manque
C'était vraiment l'âge d'or du jeu vidéo