Il va peut-être falloir revoir la vision que l’on a des jeux vidéo. Pour beaucoup il s’agit d’une source de détente et de loisir, mais une étude très récente effectuée par des chercheurs Français et Qatari a prouvé tout l’inverse. L’étude montre que lorsqu’un joueur passe du temps sur des jeux vidéo violents, son niveau de stress augmente considérablement.

Jeux vidéo : je joue donc je stresse

Les chercheurs Grenoblois épaulés par leurs homologues Qatari à l’origine de cette étude très sérieuse sur l’utilisation des jeux vidéo et de leurs impacts sur la santé, va être prochainement publiée dans Psychology of Media Culture. On peut découvrir dans les travaux de ces chercheurs, qu’en soumettant un groupe d’étudiants à des séances de jeux vidéo, ces derniers réagissaient différemment selon le type de jeu.

87 étudiants ont ainsi participé à des séances d’une vingtaine de minutes de façon aléatoires sur différents jeux, dont certains jeux assez violents, puis ont dû lire un texte sur le génocide Kurde des années 80 en Irak. Systématiquement, dès qu’un des cobayes avaient joué aux jeux violents, on pouvait déceler des traces de stress dans sa voix au moment de la lecture, ce qui n’était pas le cas avec des joueurs sur des jeux d’action même compliqués.

Le niveau de stress pouvait être interprété par les micros tremblements de la voix du joueur testé. Les chercheurs vont continuer cette étude afin de l’affiner, car jusqu’à aujourd’hui aucune autre étude n’avait pu mesurer « physiquement » une augmentation du stress après l’usage de jeux vidéo. Les travaux des chercheurs pourront probablement servir à des médecins qui traitent certaines pathologies liées à un usage massif des jeux vidéo et qui ont des effets vraiment importants sur la santé mentale et physique des patients.