Si tout se passe bien, la Xbox One ne devrait pas être dans la même situation que la Xbox 360 lors de sa sortie.
Dans le milieu des investisseurs, la branche Xbox ne fait pas l’unanimité. Certains voient l’argent qu’elle coûte à Microsoft et estiment que le retour sur investissement n’est pas suffisant. Les dirigeants de la firme de Redmond sont donc régulièrement amenés à justifier leur stratégie vis-à-vis de leur console de salon. Au cours de la Citi Global Technology Conference, Yusuf Mehdi est revenu sur le sujet et a tenu à clarifier la situation dans laquelle la Xbox One se trouvera lors de son lancement (propos rapportés par le site GamesIndustry International) :



"Dans le pire des cas, nous allons rentrer dans nos frais ou faire de petits profits avec la Xbox One. Nous pourrons en plus de ça faire de l’argent en vendant des jeux supplémentaire, le service Xbox Live, et d’autres fonctionnalités.

Et dès que nous pourrons réduire les coûts de notre console, comme nous l’avons fait avec la Xbox 360, nous le ferons afin de réduire les prix et de rendre notre offre encore plus compétitive."



La Xbox 360 a mis un certain temps avant de devenir rentable pour Microsoft. On se souvient par exemple de l’extension de garantie offerte à tous les possesseurs de Xbox 360 (afin de faire face à des pannes à répétition) qui avait coûté un milliard de dollars à l’entreprise de Steve Ballmer. Le fait que la Xbox One soit rentable d’entrée de jeu est donc un message fort envoyé par Microsoft, et plus particulièrement la branche Xbox.