Daniel Loeb
Cet actionnaire (et sa compagnie Third Point) est dangereux, puissant, et influent. Avec dans son portefeuille, des actions chez Nestlé, L'Oreal, Disney et une politique de pression et d'acharnement constants. (et Jim Ryan le Cheval de Troie chez Sony ?)
Revenons sur des articles de presse
2013
Le conseil d'administration de Sony a conclu à l'unanimité que continuer avec 100% de nos activités dans le divertissement est le meilleur chemin et constitue un pilier de la stratégie de Sony", a écrit le PDG du groupe, Kazuo Hirai, dans une lettre à Daniel Loeb rendue publique.
M. Loeb claironne depuis des semaines que son fonds est récemment devenu le premier actionnaire de Sony, avec 6,9% des actions.
Ce milliardaire menait une vigoureuse campagne pour pousser Sony à placer en Bourse, dans une entité capitalistique séparée, 15 à 20% de Sony Entertainment.
Cette division regroupe les contenus audiovisuels et médias: banque de films de cinéma, séries télévisées, musique enregistrée, participations dans des chaînes.
D'après M. Loeb, cette introduction sur le marché devait permettre de nommer une direction plus inventive et capable de générer de meilleurs rendements. Son fonds avait haussé le ton ces derniers jours, après que la direction de Sony eut évoqué la proposition de Third Point devant plus de 10.000 actionnaires dans un grand hôtel de Tokyo... et différé sa réponse.
Sony Entertainment est "mal gérée, avec une structure de direction fameusement pléthorique, de généreux avantages en nature, des salaires élevés pour des dirigeants sous-performants, et des budgets publicitaires apparaissant totalement étrangers à toute notion de retour sur investissement", avait affirmé Third Point dans une lettre aux investisseurs fin juillet.
Si M. Hirai a reconnu que les marges de son activité de production de cinéma et télévision (Sony Pictures) devraient "être plus élevées", il a répondu qu'elles étaient "comparables à celles des autres grands studios", tout comme celles de ses opérations musicales (Sony Music).
A M. Loeb présenté par ses détracteurs comme un investisseur sans scrupule, M. Hirai oppose sa responsabilité de "membre de la famille Sony depuis près de 30 ans". "Depuis que je suis devenu PDG, nous avons accompli beaucoup de changements et nous sommes encouragés par nos progrès dans le cadre d'une stratégie +Sony Uni+" (One Sony en anglais, ndlr), assure-t-il.
M. Hirai parie sur les synergies entre les contenus offerts par Sony (films, séries, musique, jeux vidéos) et ses produits électroniques grand public (TV, smartphones, tablettes, etc).
Un investisseur sans scrupule
Entre le 1er avril et le 30 juin, le groupe a dégagé un léger bénéfice net équivalent à 26 millions d'euros, contre une perte nette sept fois plus importante l'année précédente. Il avait terminé l'exercice d'avril 2012 à mars 2013 dans le vert après quatre années d'affilée dans le rouge.
Third Point s'est dit déçu par le refus de Sony, dans une première réaction citée par Dow Jones Newswires.
"Third Point veut poursuivre le dialogue avec la direction (de Sony) et prévoit d'étuder de nouvelles options pour créer de la valeur pour les actionnaires de Sony", a expliqué le fonds dans un communiqué.
"Je ne crois pas que Third Point va abandonner", a prévenu Hiroshi Sakai, économiste au centre de recherche SMBC Friend. "Il devrait continuer en appelant d'autres investisseurs à se joindre à sa proposition", a-t-il expliqué à l'AFP.
L'affaire est cependant loin d'être gagnée car l'activisme des fonds d'investissement est souvent mal perçu au Japon, où les grandes entreprises entretiennent un système de participations croisées pour empêcher les prises de contrôle par des mains étrangères.
Les critiques acerbes de M. Loeb à l'encontre des dirigeants de Sony Pictures avait secoué ces derniers jours jusqu'au petit monde d'Hollywood,
où l'acteur et réalisateur George Clooney, dont le dernier film "The Monuments Men" sera distribué par Sony, avait volé à leur secours.
"J'ai lu beaucoup de choses sur Daniel Loeb, un investisseur qui se décrit comme un militant mais qui ne connaît rien à notre métier et veut couper des têtes à Sony parce que deux films coup sur coup ont moins bien marché que prévu", avait déclaré l'acteur vendredi au site internet Deadline Hollywood.
L'action Sony a clôturé mardi en forte baisse de 4,58%, à 2.039 yens, à la Bourse de Tokyo.
2019 - Daniel Loeb remet un coup de pression
Third Point, le retour. Six ans après une première attaque qui avait à l'époque échouée, le fonds activiste que dirige Daniel Loeb prend de nouveau pour cible Sony, confirmant des rumeurs qui couraient depuis avril dernier . Dans une lettre publique adressée aux investisseurs, Third Point estime que
le groupe japonais d'électronique devrait scinder ses activités de divertissement et celles de semi-conducteurs. Et créer ainsi deux entités séparées.
Toujours selon le fonds californien, Sony devrait aussi envisager de vendre ses participations dans Sony Financial Holdings, M3, Olympus Corp et Spotify.
Scinder les divertissements et les semi-conducteurs permettrait de mieux mettre en valeur ces derniers que Daniel Loeb qualifie de « joyaux de la couronne ». Selon lui, constituée en entité séparée, l'activité semi-conducteurs pourrait être valorisée pour 35 milliards de dollars dans les cinq ans.
Third Point a investi 1,5 milliard de dollars
De fait, en dépit de toutes ses qualités, « Sony est sous-évalué et sous-estimé par le marché », regrette-t-il. Nous avons « investi 1,5 milliard de dollars dans Sony Corporation parce que nous croyons que c'est l'une des plus grosses capitalisations qui soit sous-évaluée dans le monde d'aujourd'hui », explique-t-il encore dans ce courrier . Et d'ajouter que l'évaluation actuelle du groupe japonais « ne reflète ni la qualité des activités de la société ni sa capacité à créer de la valeur à long terme ».
Daniel Loeb fait même un parallèle avec la situation du groupe Nestlé, lorsqu'en 2017 il avait attaqué le groupe alimentaire pour réclamer la vente de sa participation dans L'Oréal. L'activiste estimait alors que cette participation dans le leader mondial des cosmétiques n'était plus stratégique. A l'époque, la pression avait obligé Nestlé à répliquer notamment en annonçant un programme de rachat d'actions de 20 milliards de francs suisses .
Rien ne dit cette fois-ci que Daniel Loeb aura plus de chance qu'en 2013 (à l'époque il, demandait déjà une scission de certaines activités chez Sony). Pour l'heure, Sony n'a fait aucun commentaire et a simplement indiqué toujours prendre au sérieux les propositions constructives.
2019 - Avec l'arrivée de Jim RYAN (Cheval de Troie ?)
Sony Interactive Entertainment America s'accorde de plus en plus d'influence, au détriment des branches européenne et même japonaise.
Alors que les joueurs se réjouissent de l'annonce officielle de la PlayStation 5, voilà que des informations concernant le constructeur Sony sont dévoilées sur la Toile par VGC, et elles n'ont rien de rassurant.
D'après des sources de VGC, des dirigeants de
Sony Interactive Entertainment America (SIEA) se sont rendus dans les locaux de la branche européenne (SIEE) à Londres afin d'annoncer une restructuration de plusieurs divisions, et donc des licenciements notamment dans les branches du marketing et des relations presse. Des licenciements ont également eu lieu dans la branche nord-américaine de Sony, mais d'une ampleur moindre.
Toujours selon VGC, SIEA a depuis plusieurs mois fait grandir son influence au sein de Sony Interactive Entertainment. SIE a toujours eu des branches assez libres en Amérique du Nord, Europe et au Japon, mais la première semble désormais contrôler de nombreux éléments à l'international. D'après quelques éditeurs tiers, cette ancienne politique libre était trop frustrante, de par les différences de choix marketing en fonction des territoires.
Désormais, la branche européenne prend ses ordres de la branche nord-américaine, et les employés n'étaient par exemple même pas au courant de l'annonce dans le magazine Wired de la PlayStation 5 en début de semaine. 
Idem pour les PlayStation State of Play, gérés depuis l'Amérique du Nord, les employés européens n'ayant pas connaissance du contenu de la vidéo avant sa diffusion.
VGC souligne que ce changement de politique chez Sony a eu un tournant majeur avec l'arrivée de Jim Ryan, devenu président de Sony Interactive Entertainment en février dernier, alors que SIE était en restructuration interne depuis avril 2018. Désormais, tout doit passer par ce Jim Ryan, même les décisions de SIE Japan Asia. Le récent départ de Shawn Layden, président des Worldwide Studios, est sans doute lié à cette restructuration et ce changement de politique interne. Sony Interactive Entertainment n'a malheureusement pas voulu commenter ces informations.
L’augmentation de la participation de l’investisseur Daniel Loeb, qui faisait déjà pression afin que des changements soient opérés, comme la suppression ou la restructuration de certaines divisions.
7 Avril 2020 - Avec Ryan, Dan Loeb obtient enfin satisfaction
Sony vient de créer une nouvelle entité intitulée « Sony Electronics Corporation ». Depuis le 1er avril 2020, elle regroupe les trois activités électroniques majeures de Sony, à savoir les produits et solutions d’imagerie, audio et l’écosystème Playstation, mais ralliera aussi sa partie mobile, jusqu’ici indépendante. Décryptage.
La création de cette nouvelle entité a été annoncé le 26 mars dernier par un (très) bref communiqué de presse. Dirigé par Shigeki Ishizuka, cette nouvelle structure vise à accroître les synergies entre les gammes de produits et à optimiser l’organisation structurelle. Ainsi, l’ingénierie, les chaînes de production, l’organisation logistique ou encore le marketing de chaque division sera mutualisé pour gagner en efficacité.
Ainsi, la division smartphones pourra travailler main dans la main avec la division Imagerie pour l’intégration des capteurs Sony (comme le dernier IMX 686) au sein des terminaux de la marque. Ce rapprochement pourrait aussi (enfin ! ) mettre un terme à une situation assez difficilement explicable – mais qui a duré pendant des années – où les smartphones Sony étaient moins performants que certains modèles de la concurrence, pourtant équipés de capteurs fournis par Sony !
Le développement de cette nouvelle entité devrait permettre la conception de terminaux plus élaborés au niveau de la photo et de la vidéo grâce au partage des innovations technologiques. Une initiative déjà inaugurée par la marque, et que l’on peut déjà retrouver dans certains terminaux de la marque comme le récent Sony Xperia 1 II ou le concept-phone Xperia Pro, dévoilés en février dernier.
Les smartphones Sony pourraient également bénéficier d’une synergie nouvelle – et très attendue – avec l’écosystème PlayStation, particulièrement dynamique.
Un virage stratégique attendu
Cette nouvelle intervient peu de temps après l’augmentation de la participation de l’investisseur Daniel Loeb, qui faisait déjà pression afin que des changements soient opérés, comme la suppression ou la restructuration de certaines divisions.
Sony s’avère en position de force au niveau des téléviseurs et des consoles de jeu – deux activités regroupées dans cette nouvelle entité – et qui ont engrangé respectivement 804 millions de dollars et 714 millions de dollars en 2018.
De même, l’activité de conception de capteurs photo et vidéo se porte particulièrement bien : Sony est parvenu à s’accaparer 50 % de parts de marché au niveau des capteurs pour smartphones et fournit un grand nombre constructeurs… à tel point que la marque peinait à honorer son carnet de commandes. On retrouve ainsi des capteurs Sony jusque dans les derniers iPhone – et ce, depuis de nombreuses années.
@Au niveau des boîtiers hybrides, la marque japonaise fournit des capteurs à des acteurs comme Nikon, Panasonic ou encore Olympus.
Sauver l’activité smartphones de Sony
De son côté, la division smartphones, autrefois florissante, peine de plus en plus à trouver les faveurs du public. De 40 millions d’unités vendues en 2014, Sony est parvenu à écouler seulement 6,5 millions d’unités en 2018, et représente… 0 % de parts de marché.
Toutefois, le CEO de Sony, Kenichiro Yoshida, avait indiqué en 2019 que les smartphones étaient essentiels à la stratégie globale de la marque. Et ce, malgré la fin de la commercialisation de ses smartphones ailleurs qu’en Europe, au Japon, à Hong-Kong et à Taiwan.

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Ce regroupement stratégique dans cette nouvelle entité vise donc certainement à sauver la division smartphone, en réinjectant les profits dégagés par les télévisions, les PlayStation et les capteurs photo et en jouant sur les synergies entre les différentes gammes de produits.
La marque vise également à réaliser d’importantes économies d’échelles pour faire baisser les coûts de développement et de production. Et ce, afin de rester compétitif face à la concurrence exacerbée de Samsung, mais aussi – et surtout d’acteurs chinois comme Huawei ou Xiaomi.

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L’impact du Covid-19
Ce regroupement stratégique s’avère particulièrement important pour la marque japonaise. Cependant, il est pour l’heure difficile de prévoir l’impact qu’auront ces mesures sur les différentes divisions, surtout dans le contexte du Covid-19. Ainsi, la marque a déjà prévenu que le virus aurait un impact sur ses activités photo.
Septembre 2023
Le fabricant de Fortnite Epic Games a licencié 16% de son personnel, soit 870 personnes
Le président de GameStop, Ryan Cohen, a pris la direction générale.
Pourquoi les joueurs détestaient le patron de PlayStation
Les passionnés de jeux vidéo ne se soucient généralement pas beaucoup du remaniement des dirigeants, mais l’annonce cette semaine du départ à la retraite de Jim Ryan, patron de la PlayStation de Sony, a suscité une réaction étrange de la part des joueurs : de vives acclamations

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Lorsque j'ai annoncé la nouvelle du départ de Ryan mercredi après-midi, j'ai été légèrement surpris de voir un barrage de gifs et de "memes" de célébration de la part des fans de PlayStation déclarant qu'ils étaient ravis de le voir partir. Après tout, il a supervisé le lancement réussi de la PlayStation 5 et la sortie de jeux à succès tels que God of War Ragnarok et Horizon Forbidden West. Ne faisait-il pas un travail décent ?
Pourtant, le mandat de quatre ans de Ryan a également été entaché de controverses, en partie à cause de sa tendance à ne pas tourner 7 fois sa langue dans sa bouche. Ryan, un spécialiste du marketing qui a débuté chez Sony en 1994, a occupé divers postes au sein de l'organisation, principalement en Europe, avant d'assumer le rôle de président en 2019. Contrairement aux visages précédents de PlayStation, tels que le serein Shawn Layden et le vidéo -Amoureux de jeux vidéo, Shuhei Yoshida, Ryan s'est présenté à de nombreux fans comme un homme d'affaires habile, c'est-à-dire lorsqu'il n'accumulait pas de gaffes embarrassantes.
À un moment donné, il a rendu furieux les fans de jeux rétro et les défenseurs de la préservation en disant que les anciens jeux PlayStation 1 et PlayStation 2 « avaient l'air anciens – comme pourquoi quelqu'un jouerait-il à ça ? Une autre fois, tout en vantant les réalisations de l’entreprise en Europe et en Asie, Ryan a affirmé que « les gens n’avaient jamais joué à des jeux PlayStation au Moyen-Orient », ce qui était faux. Peut-être que sa plus grosse erreur est survenue en 2022, juste après que la Cour suprême a annulé Roe v. Wade. Plutôt que de prendre position sur le droit à l’avortement comme l’espéraient certains membres du personnel, Ryan a écrit que « nous avons un devoir les uns envers les autres et envers les millions d’utilisateurs de PlayStation de respecter les différences d’opinion entre chacun dans nos communautés internes et externes ». Comme nous l'avions rapporté à l'époque, il a ensuite raconté une histoire loufoque sur ses chats et son désir d'avoir un chien.
Le fait qu’une entreprise s’abstienne de soutenir le droit à l’avortement n’a pas été une énorme surprise, mais l’e-mail léger s’est révélé sourd à de nombreux employés de PlayStation, qui ont utilisé les canaux internes pour exprimer leur consternation.
Insomniac Games, le studio PlayStation derrière Spider-Man, a ensuite fait un don de 50 000 $ à une organisation de défense des droits des femmes, mais il lui a été interdit d'en parler publiquement.
Mis à part les erreurs de communication, le mandat de quatre ans de Ryan à la tête de PlayStation a eu des résultats mitigés. La PlayStation 5 s'est vendue à plus de 40 millions d'unités, soit plus du double de sa rivale Xbox, sinon à un rythme aussi rapide que la PlayStation 4 précédente. (La console a été entravée pendant des années en raison de problèmes d'approvisionnement liés à Covid qui ont maintenant pour la plupart atténué.) Il a vu une poignée d'exclusivités bien évaluées telles que
Demon's Souls et Final Fantasy XVI.
Même si l’on n’a toujours pas l’impression que la « nouvelle génération » de jeux vidéo a vraiment démarré (même si nous en sommes à trois ans), la console est sans aucun doute un succès.
Mais au cours des deux dernières années, Ryan a supervisé une évolution de la PlayStation vers les « jeux en tant que service », un mot à la mode populaire dans l’industrie faisant référence aux jeux vidéo, généralement multijoueurs, qui peuvent être monétisés sur de longues périodes. Cela a été un pivot inconfortable pour certains studios de Sony, qui ont passé la dernière décennie à constituer des équipes de développeurs expérimentés pour créer de grands jeux d’aventure cinématographiques joués en solo.
Ces superproductions solo sont toujours en préparation (et l’un d’entre eux, Spider-Man 2, arrivera sur PS5 dans quelques semaines seulement). Mais les studios de jeux de Sony, tels que
Naughty Dog (The Last of Us), Insomniac (Spider-Man) et Guerrilla Games (Horizon), ont également travaillé sur des jeux de service multijoueurs – avec des niveaux de succès mitigés. La plupart n’ont pas encore été révélés. Certains ont été annulés ou remaniés, comme un jeu en ligne basé sur
The Last of Us.
Les équipes de développement de jeux qui passent des années à travailler ensemble ont tendance à cultiver un certain style. Souvent, passer radicalement d’un genre familier à quelque chose de tout nouveau peut avoir des résultats désastreux – il suffit de demander aux
développeurs d’Anthem. Les jeux en tant que service sont particulièrement difficiles à créer, car ils nécessitent une formule qui amène les joueurs à jouer de manière cohérente sur de longues périodes, ce qui est une tâche très différente d'une simple histoire.
Au début de l’année dernière, Ryan a dirigé l’acquisition par Sony de Destiny-maker
Bungie, l’un des principaux développeurs de jeux de service au monde, dans l’espoir d’accélérer ce changement. Mais il a fallu des décennies à Bungie pour développer les équipes, la technologie et les pipelines de production qui ont fait le succès de
Destiny – et malgré cela, ils ont eu de sérieuses difficultés de croissance en cours de route. Même l’expertise de Bungie n’a pas encore réussi à transformer les PlayStation Studios en une usine de jeux de service.
Il y a quelques années, les jeux de service étaient ce qui était le plus en vogue dans l'industrie. Mais maintenant, même la sensation
Fortnite ne rapporte plus autant d’argent qu’avant. Ce pari sur les jeux multijoueurs pourrait ne pas porter ses fruits comme Ryan et son équipe l’avaient espéré.
Maintenant que Ryan s'en va, il y a beaucoup de questions à poser sur l'avenir stratégique de PlayStation. Certains initiés s'inquiètent du manque de vision cohérente de l'entreprise, avec ses paris apparemment déplacés sur les jeux de service,
les casques VR de niche et une machine déroutante appelée
PlayStation Portal qui permet aux gens de jouer à des jeux PS5 en déplacement – mais uniquement en les diffusant depuis votre ordinateur. PS5 domestique via WiFi.
On ne sait pas encore qui succédera à Ryan. Mais quoi qu’il en soit, ils auront une tâche difficile à accomplir – et c’est avant d’essayer d’éviter la colère des fans de jeux vidéo.
Sources Phototrend - Bloomberg - Les Echos