Sorti mercredi dans nos salles,
Superman de James Gunn a lancé le nouveau DC Universe avec un démarrage prometteur : 96,5 millions de dollars récoltés dans le monde, dont 2,5 millions rien qu’en France, cinquième plus gros marché du film à l’international. Un résultat solide pour ce reboot à 225 millions de dollars, qui assume pleinement son rôle de pierre fondatrice d’un univers partagé repensé.
Mais derrière ce lancement, c’est une mécanique plus vaste qui se met en marche. Car avec
Superman,
DC Studios initie la première étape d’une trajectoire pensée pour aboutir, tôt ou tard, à un nouveau film Justice League. Un objectif jamais annoncé officiellement, mais vers lequel tous les indices convergent.
Un univers en fondation, des figures en préparation
Sous la houlette de
James Gunn et
Peter Safran, le Chapitre 1 du DCU, intitulé
Gods and Monsters, se déploiera au fil des prochaines années à travers plusieurs projets canoniques :
Supergirl : Woman of Tomorrow, Swamp Thing, Booster Gold… mais surtout Lanterns et The Brave and the Bold, deux piliers narratifs dont l’importance sera cruciale dans l’architecture à venir.
Lanterns, série produite par HBO, s’annonce comme
l’un des points d’ancrage majeurs du DCU, à mi chemin entre enquête terrestre et mythologie cosmique. Le casting est d’ores et déjà connu :
Kyle Chandler incarne un Hal Jordan expérimenté, revenu à contrecœur sur Terre après des années de service spatial, tandis que
Aaron Pierre campe John Stewart, jeune recrue marquée par un passé militaire et formée dans l’urgence face à une menace grandissante.
Nathan Fillion, aperçu dans Superman, reprendra le rôle du Green Lantern Guy Gardner, personnage à l’égo surdimensionné et au tempérament explosif.
Kelly Macdonald et
Ulrich Thomsen complètent la distribution dans les rôles respectifs de
Kerry, une shérif locale mêlée malgré elle à l’enquête des Lanterns, et de
Sinestro, ancien mentor de Jordan devenu figure ambiguë de l’univers.
Bien plus qu’une série dérivée, Lanterns jouera un rôle structurant, reliant les enjeux cosmiques à l’échiquier terrestre, et posant les bases d’alliances futures et un territoire indispensable si l’on envisage une convergence type
Justice League.
Le rôle attendu de Batman et Wonder Woman
L’autre chantier d’envergure repose sur
Batman, encore invisible à l’écran dans cette nouvelle mouture du DCU.
The Brave and the Bold est en cours de développement, et devrait introduire un nouveau Bruce Wayne, ainsi que son fils Damian dans le rôle de Robin. Aucun acteur n’a été officiellement annoncé à ce jour, mais ce projet marquera la première apparition d’un
Batman intégré à la continuité officielle du DCU. Une précision importante, puisque
la version incarnée par Robert Pattinson dans The Batman reste cantonnée à l’univers parallèle “Elseworlds”, sans lien avec les ambitions collectives de
James Gunn.
Côté Amazones, le retour de
Wonder Woman se dessine lui aussi à l’horizon, même s’il n’a pas encore pris la forme d’un long métrage solo.
La série Paradise Lost, en développement, explorera l’histoire politique et mythologique de Themyscira, dans un ton annoncé comme plus sombre et plus adulte, posant les fondations d’une future réintroduction du personnage.
Une convergence en construction, pas en précipitation
Contrairement à la tentative avortée de 2017,
où Justice League avait été imposée trop tôt à un univers encore instable,
DC Studios adopte aujourd’hui une approche plus méthodique.
Chaque héros sera introduit dans son propre cadre, avec une direction artistique et narrative cohérente, avant toute réunion à l’écran.
Et c’est là toute la nouveauté de cette stratégie : il ne s’agit plus de “copier” un modèle concurrent, mais
de faire converger naturellement des figures fondatrices telles que Superman, Batman, Wonder Woman, Green Lantern etc... vers une mythologie collective construite pas à pas. La
Justice League n’est plus un objectif précipité, mais l’horizon narratif d’un édifice en cours de consolidation.
A ce stade, aucune annonce officielle n’a été faite concernant un nouveau Justice League. Mais dans les faits,
tout y mène. Le lancement réussi de
Superman, les castings confirmés de
Lanterns, les projets en cours pour
Batman et
Wonder Woman, et la vision directrice assumée par James Gunn posent les bases d’une reconstruction inédite pour
DC Studios.
Et si la patience est de mise, le public semble déjà prêt à suivre cette trajectoire. L’engouement autour de Superman, notamment en France, en témoigne. Ce premier jalon ouvre une nouvelle ère :
celle d’un univers DC enfin prêt à unir ses figures les plus iconiques, sur des fondations solides.
Il y a du boulot
Depuis pas mal de temps, ils se sentent obliger de tout fusionner.
Elle est loin l'époque des Spider-Man de Sam Raimi et des Batman de Christopher Nolan...
Car après la version essoufflé Ben Cornfleck et la version dépressive de Robert Pattinson (Robinson pour les intimes)...
Revenons à un acteur qui sait incarné Batman, comme se fut le cas avec Christian Bale, Michael Keaton.
Ca reste la même idée, avec le même objectif à terme. Sortir des trucs en parallèle pour les faire se rejoindre au final.
Exactement comme la clique à Kevin Feige.
Ils sont peut-être plus patients à présent, mais l’objectif reste éternellement le même. Et franchement, vu comme se porte le cinéma en ce moment, et le zozo qui est à la tête de Warner, j’attends vraiment de voir s’ils parviendront à aller au bout de leurs démarches. Ca fait quand même beaucoup de trucs à sortir qui doivent réussir à marcher.
De toute façon si Superman se plante, le plan va tourner court.
Là, DC prend son temps : ils veulent vraiment installer chaque héros dans son univers, bien bosser les bases avant de parler de team up (même si on finira par y arriver).
Vu comment Marvel s’est précipité ces dernières années, c’est pas plus mal de revenir à un truc plus posé.
Puis Gunn refuse tout lancement de production d'un projet tant que le scénario n'est pas finalisé, chose que Marvel ne fait plus depuis un moment (Doomsday est en tournage avec un scénario qui n'est pas finalisé).
Je ne sais ni où quand quoi ou comment, j’ai l’impression que c’est uniquement pour jouer le pseudo puriste d’affirmer cela.