Si l'on doit au fondateur du studio Tango Gameworks bien des coups de génie, de la (re)fondation d'un genre avec Resident Evil à sa mutation vers l'action avec Resident Evil 4, l'intéressé s'est parfois complètement trompé dans ses prédictions, comme il l'a récemment avoué au magazine Variety.
C'est justement lors du développement de cet épisode pivot pour la série que Mikami s'est quelque peu fourvoyé : intégré au fameux projet "Capcom Five" (qui regroupait pour mémoire cinq titres destinés exclusivement à la GameCube), Resident Evil 4 ne devait pas voir le jour sur d'autres plateformes, une décision d'autant plus étonnante que le constructeur japonais était déjà en mauvaise passe lors de la signature de l'accord au début des années 2000.
Alors, pourquoi avoir fait ce choix stratégique, qui n'aura pas résisté à la réalité des faits ? Mikami nous apporte un nouvel éclairage sur le sujet, et la réflexion est pour ainsi dire... inattendue :
"À cette époque, il y avait cette idée que les efforts de Sony ne seraient pas forcément récompensés, et qu'ils pourraient finalement décider de se recentrer sur ce qu'ils faisaient le mieux. Et c'était aussi le cas pour Microsoft. Je pensais que Nintendo pourrait être le seul constructeur a faire des jeux dans le futur. Et je me suis complètement planté !"
Le réalisateur était même tellement sûr de son coup qu'il est allé jusqu'à mettre son poste dans la balance auprès de son supérieur :
"Je me souviens que le président de Capcom Kenzo Tsujimoto m'a appelé pour me demander si je comptais réellement ne pas sortir Resident Evil 4 sur d'autres supports. Et je lui ai répondu que s'il voulait le faire, il pourrait, mais il faudrait d'abord me virer."
Heureusement pour nous et pour l'industrie, Mikami a conservé son poste, Resident Evil 4 est finalement sorti sur à peu près tous les supports imaginables, et s'est écoulé à plus de 10 millions d'unités au dernier recensement. Il s'en faut parfois de peu...
Gameblog
Konami vous êtes des Traitres ! Pourquoi vous avez fait ? Je vous Hait !
C'est pourtant le cas.
Si y avait eu deal, Killer 7 ne serait pas sorti en simultané sur PS2/GC, Viewtiful Joe serait resté exclu un peu plus longtemps, Project Fenyx n'aurait pas été annulé et Capcom n'aurait pas annoncé RE4 version PS2 juste avant le lancement de la version GC.
Le seul deal dont on est certain, c'est RE Rebirth et RE0, d'où le fait qu'ils sont restés exclus pendant des années et ont dû attendre l'ère PS360 pour être porté ailleurs.
Je pense que c'est complexe les négociations.
L'exemple qui me vient en tête c'est pour Smash Bros par exemple.
Octobar pour lui
"ça dépend je pense. Pour Banjo et Steve c'est un partenariat clair et net entre Nintendo et Microsoft et à mon avis MS a dû donner quelque chose tout comme ils ont négocié les portages d'Ori et Cuphead.
En revanche on sait que pour Terry c'était un souhait de Sakuraï et qu'il a visiblement pas eu à négocier grand chose avec SNK qui ont carrément dit qu'il pouvait se servir en musique etc et que c'était cool pour eux.
Pour Square ça semble plus compliqué déjà à ce niveau, donc là ouais ils ont dû payer cher.
A l'époque de Brawl, Solid Snake c'était déjà dû au fait que Sakuraï et Kojima sont bons amis, après les droits avec Konami je ne sais pas ce qu'il en est."
https://www.gamekyo.com/blog_article451783.html
la ps2 était trop puissante dans le monde entier et nintendo pouvait rien y faire.
Par contre sur gamecube il y avait un jeu qui se nomme eternal darkness que moi j'avais kiffé et ça même + que re4 (j'ai pas trop aimé celui là )
Je suis l'un des rare gars à pas avoir kiffé re4 je préférais les anciens comme re1,2 et 3.
code veronica et le 4 sont mes moins aimé
PS: je suis pas sûr que mikami soit content qu'il appartient à microsoft aujourd'hui.
Qui pense qu'il se barrera dès que son prochain bébé sera terminé ?
PS: je suis pas sûr que mikami soit content qu'il appartient à microsoft aujourd'hui.
Je crois que dans l'époque où l'on vit actuellement, Mikami veut surtout faire des jeux avant de savoir à qui il appartient.
Oué enfin pour le coup, pas pour longtemps, il s'est barré un an plus tard
Comme disait le slogan marketing de Sony de l'époque: "la Playstation est là, et pour longtemps". 1995.