Les mini-consoles étaient souvent synonymes de produits foireux conçus par des entreprises peu scrupuleuses, et peu soucieuses de proposer du matériel de qualité… jusqu’à ce que Nintendo lance sa mini-NES puis sa mini-SNES : bien conçues, avec des reproductions de manettes d’origine et une bonne sélection de jeux, ces mini consoles sont devenues des exemples et ont lancé une mode. Sega s’est enfin lancé sérieusement sur ce marché avec succès, avec sa mini Megadrive officielle (et on oublie les vilaines mini pondues par AT Games) ; juste avant, Sony proposait sa mini-PS1, avec moins de succès. Et c’est donc Konami qui prend la suite avec sa mini-PC Engine…
Euh, attendez… Konami n’a jamais conçu la PC Engine ?! Pourtant, c’est bien l’éditeur qui a récupéré la licence d’exploitation « PC Engine » avec le rachat d’Hudson Soft, et a pris l’initiative de proposer la mini réplique de la console 8 bits de NEC. Bonne idée ? Ou travail de cochon façon mini PS1 ?
Je ne me lance pas sur l'historique de la console, et je vous renvoie au
dossier de Guit sur le site - faudra me faire penser à le mettre à jour avec de nouvelles images !
Matériel et émulation
Suivant les marchés, Konami propose 3 modèles de PC Engine : modèle original pour le Japon, Turbografx pour l’Amérique du Nord, et Coregrafx pour l’Europe. Dans les faits, la liste est quasiment la même pour tous les modèles, à part quelques jeux. Le modèle que j’ai choisi est la CoreGrafx, celui que mon cousin possédait étant jeune et qui me rappelle donc de bons souvenirs !

[b]Pour le matériel et l’émulation, Konami a joué la carte de la sécurité.[/b] Connectique simple (HDMI et câble USB pour l’alimentation) sur le modèle des concurrents, mais fourniture d’une manette USB avec un très long câble, plus long encore que celui des pads de la MD mini ! Prise en main, la console est en revanche hyper légère. Ça pourrait effectivement tenir sur une boîte encore plus petite. Bon, c'est pas très grave, mais du coup, c’est rageant de n’avoir qu’une seule manette fournie, d’autant que le prix plus élevé ne se justifie pas tant que ça par rapport aux mini SNES et MD, toutes deux fournies avec 2 pads. Et pas la peine d’espérer brancher en guise de pad de secours une manette PS, MD, Xbox ou tout autre pad USB : seule la manette PC Engine est reconnue...
L’interface est quant à elle similaire aux mini-Nintendo, même si l’architecture logicielle est celle de la mini-MD - c'est le studio M2 qui s'est également chargé du travail. Pour faire court, ça marche nickel, sans aucun souci et sans lag manifeste, avec un émulateur solide qui gère parfaitement tous les modèles de jeux. Car les connaisseurs de la PC Engine le savent, l’environnement de la console de NEC est une vraie jungle, avec les Hu-Cards de base, les jeux Supergrafx, le CD-ROM², le Super CD-ROM², l’Arcad Card… Pas de détails, tout marche dans cette mini PC Engine !
L’interface d’accueil (un tantinet longue au démarrage) distingue la PC Engine de la Turbografx-16 (et ses jaquettes de jeux parfois très moches). Même s’il s’agit techniquement de la même console, une icône en bas à droite de l’écran permet de basculer de l’un à l’autre des modèles. Pour la Coregrafx mini, par défaut l’interface « PC Engine » est celui du modèle gris, mais les puristes peuvent opter pour l’interface blanche du modèle d’origine.
Les quelques options d’affichage proposent 5 modes : le plein écran, deux en 4/3, le mode d’affichage d’origine tout carré ou encore celui très amusant affichant une PC Engine GT (la « roll’s royce » des portables faisant marcher tous les jeux Hu-Cards et consommant encore plus qu’une Game Gear). On essaiera le dernier pour le fun, mais mieux vaut revenir au mode d’affichage carré plus adapté.
Pour les sauvegardes, c’est le même système que pour la MD Mini, donc moins pratique et moins abouti que la mini SNES. Pas de mode rewind pour revenir en arrière, et il faut d’abord lancer le jeu pour ensuite charger la sauvegarde, en passant par un menu accessible… en appuyant sur Start et Select en même temps. Pas des plus ergonomiques, mais en gardant appuyé Select (qui sert très très peu) puis Start - ou inversement - on accède facilement à l'interface. D’ailleurs, pour quitter un jeu et revenir au menu de la console, il faudra également appuyer sur Start et Select, en l’absence d’un bouton Reset sur la mini console – reproduction fidèle oblige.
Sur la partie purement matérielle, la mini PC Engine se situe donc clairement du bon côté des mini-consoles du marché. De base, on peut y jouer en toute confiance, avec un matériel de qualité.
La mini-console sera sans nul doute piratable, et on en découvrira plus sur les capacités réelles de la machine (stockage, compatibilité avec les jeux non inclus).
Les jeux
La mini-console marche donc très bien, reste à étudier la sélection de jeux. 57 jeux sont proposés[/b] : [b]25 côté Turbografx, 32 côté PC Engine.
Il y a toutefois 5 doublons : Neutopia, Neutopia 2, Y’s I&II, Nectaris / Military Madness, et Dungeon Explorer [...]
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http://www.gameforever.fr/forum/coregrafx-mini-le-test-t1254.php
Le prix est assez prohibitif 110 euros c’est assez cher, un pris d’appel comme 59,99 euros ou 69,99 euros me parait plus « accessible »
J'ai eu un deal pour la ps1 mini à 29.90 euros, je trouve que ça vaut pas plus. Mais pour certaines, je suis d'accord avec toi, 59 euros max.