Les jeux indés ont beau avoir toujours existé, les consoleux, eux, n’ont vraiment eu la chance d’en profiter que depuis la génération précédente. Avec l’arrivée du dématérialisé, le déploiement de kits de développements accessibles et surtout une mise en avant amorcée avec les fameux « summer of arcades » sur Xbox 360, ils font depuis partie intégrante du paysage vidéoludique.
A tel point que le terme « indé » n’est plus toujours adapté aux productions qu’on range sous cette bannière, car les gros éditeurs eux aussi se sont mis à vouloir leur « petit jeu »… Soldats Inconnus, Unravel ou encore Child of Light font pourtant parti de ces jeux téléchargeables à prix réduit, mais bénéficient de l’appui de grosses structures derrière eux.
Le temps des pionniers tels que Braid, Castle Crashers ou Shadow Complex semble loin… Depuis, les productions se sont multipliées, quitte à frôler la satuation par moment. Entre les concepts essorés, le manque d’inspiration artistique ou encore l’absence de fond, il est de plus en plus dur pour ces petits jeux de se faire remarquer. Si chaque année nous apporte son lot de pépites, peu de ces productions arriveront à marquer les joueurs durablement comme Limbo, Brothers, Journey ou encore Ori and the Blind Forest. Ainsi, que valent les trois sorties marquantes de ce début d’année que sont Unravel, Firewatch et The Witness ? Concernant ce dernier, il marque aussi un nouveau palier tarifaire en s’affichant à 40€, alors que le plafond psychologique pour ce type de jeux était située depuis la sortie de la PS4 et de la Xbox One à 19,99€.
Nous débattrons donc de la question du prix de ces jeux, avant de nous poser les questions suivantes : Que reste-il aujourd’hui à faire quand on planche sur une production de ce type ? Doit-on obligatoirement choisir entre le gameplay et la narration ? Ce marché s’est-il auto-congestionné ? Quel influence ont eu ces jeux sur l’industrie en général et sur les triple A ?
Pas vraiment de réponse a donner a la question initial mais j'aime ton article. De véritables perles sont née sur le marché indépendant et j'espere que ça continuera encore longtemps sans que les plus grand studio n'étouffent ce qui était au départ un marché reservé au "petit" studio qui n'ont certes pas de budget colossaux mais des idées qui valent parfois de l'or
vyse
Justement ce sont des productions de qualité celles là, mais ces gros éditeurs restent dans la même formule générale : exploration-dialogues-action et ne font pas tous les jeux bien sympa que les indépendants nous donnent comme Ori ,journey, Witness, transistor, no man's sky, Rime par exemple.
nemesistavern alors dans ta liste y'a deux prospects qui n'ont rien prouvé (rime et no man) ori n'invente rien (metroidvania) seule la DA change, pour le reste je suis d'accord bien que j'ai detesté the witness mais avait le mérite de proposer kk chose de nouveau. La ou je suis pas daccord avec toi c'est que nouveau n'est pas synonyme de qualité. Journey est certainement celui représent ele mieu l'indé mais srx...une fois l'apres midi passé j'y suis pas revenu. L'indé je dis pas c'est terrible mais ya bcp de merde...come les AAA
A part quelques jeux réellement novateurs, chez les "indés" on a très souvent une copie d'une recette bien connue qui a fait ses preuves et qu'ils recyclent simplement avec une direction artistique moins commune. J'ai l'impression que le concept d'indépendants commence à s'effacer quelque peu.
Justement ce sont des productions de qualité celles là, mais ces gros éditeurs restent dans la même formule générale : exploration-dialogues-action et ne font pas tous les jeux bien sympa que les indépendants nous donnent comme Ori ,journey, Witness, transistor, no man's sky, Rime par exemple.
Par contre, unravel ou the witness ne sont pas des jeux indés. Ils ont un éditeurs voir un constructeur derrière eux.