Lorsque qu’éclate une fusillade et qu’un jeune homme est mis en cause, il n’est pas rare de voir les biens pensants de ce monde fustiger le jeu vidéo. Depuis l’apparition de licences telles que GTA, Call of Duty et d’autres « jeux pour les grands », il ne se passe pas une affaire sans que la responsabilité de notre univers vidéoludique soit mise en cause. Mais aujourd’hui, c’est via une étude plus ou moins scientifique que certains chercheurs ont réussi à mettre en relation le jeu vidéo et la violence.

C’est ce que nous apprend aujourd’hui le Daily Mail, révélant les résultats d’une étude menée par l’université de médecine de l’Indiana. Vingt deux cobayes se sont prêtés à une série de tests. Pendant près de dix d’heures, une douzaine de participants s’est défoulée sur des titres dits « violents » pendant que l’autre moitié s’adonnait à des jeux destinés au grand public. Résultats des courses et après une série de scanner, les chercheurs ont remarqué que les cerveaux des joueurs qui se sont défoulés sur des « jeux violents » ont été beaucoup plus stimulés que ceux de leurs homologues bisounours. Même si l’université affirme ne pas savoir exactement ce que représente cette stimulation, la rédaction du Daily Mail, elle, n’hésite pas à titrer qu’ils ont dorénavant la preuve que les jeux vidéo rendent violents !

Avec un minimum de bon sens, comment peut-on clamer haut et fort qu’un loisir rend violent en s’appuyant sur les résultats d’une étude impliquant onze personnes sur cette Terre ? Quelles auraient été les conclusions de cette « enquête » si le jeu vidéo avait cédé sa place au cinéma ? Procès d’intention quand tu nous tiens…