Le JVBlog
Je dois vous faire une confession terrible, Final Fantasy X est le premier épisode de la franchise auquel j’ai joué. Le mal est fait, ce blog peut fermer ses portes car l’échafaud est prêt à m’accueillir maintenant. Je suis passé outre l’hystérie collective des épisodes sortis sur la Playstation première du nom – les mythiques épisodes VII à IX qui déchainent autant les fans de rpg qu’un concert de Tokyo Hotel au Zénith de Paris. Deux raisons à cela : j’ai toujours eu un train de retard sur le monde, j’aime avoir ce recul pour mieux apprécier une œuvre en elle-même, non pour le buzz crée autour. Et surtout à l’époque, j’étais beaucoup plus concentré sur la Super Nintendo, emblème des années 90 dans toute sa splendeur. Tout cela pour dire que le premier Final sorti en 2002 sur la nouvelle Playstation a été mon dépucelage de la série. Un dépucelage tendre et violent à la fois, on n’oublie jamais sa première fois...
Si Silent Hill 2 est l’exemple d’une mise en scène parfaite de jeu horrifique, FFX est le digne ambassadeur des rpg nouvelle génération sur un point précis : la qualité des scènes cinématiques. Celles-ci rivalisent encore aujourd’hui avec leur homologue HD sans avoir à rougir de la comparaison (ou à peine). Impossible en effet de revoir la scène d’introduction ou la plus emblématique du jeu, celle au cœur de la forêt entre Tidus et Yuna, sans se remémorer avec émotion le destin tragique de ces personnages.
FFX retrace l’histoire de Tidus, champion de Blitzball – sorte de handball aquatique, le sport national de Zanarkand, sa ville natale. Tout bascule le jour où Sin, monstre récurent du monde de Spira et symbole vivant des pêchés des hommes, revient pour semer le chaos. Entre duel manichéen et complots politiques, le héros, arraché à son époque, doit faire la lumière sur les fondements de ce rituel, découvrir un monde de rêverie et de misère insoupçonnable, pour finalement grandir trop vite et comprendre trop tard son vrai rôle dans cette grande fresque. A cela s’ajoute un système d’évolution de compétences intelligent, des invocations magnifiques, des décors somptueux et les ultimes musiques planantes de Nobuo Uematsu avant son départ de Squaresoft.
Le dernier grand Final Fantasy sorti avant la politique de réédition, de remakes et de suites sans saveurs engagés par l’éditeur, sonnant alors la fin d’une époque, celle des grands productions nippones reconnues dans le monde entier.
posted the 01/10/2010 at 09:11 PM by
marcel
Moi je l'ai super bien aimer... Depuis le début je le dis.
les autres j'ai aussi aimé en terme de gameplay, etc...
mais les 4 sont ceux qui m'ont bien marqué ^^
après moi je dit vive dragon quest
Celui que je déteste le plus c'est Auron, le pseudo mec sorti de nullepart et il lance 3-4 phrases cliché pour se mettre cool
he ben...on etait loin encore quand on pouvait chevaucher nos chocobos et nos vaisseaux dans la carte du monde....
honte a vous