Close to the Sun est un Walking Simulator légèrement horrifique en vue à la première personne.
Il se déroule en 1897 à bord de l'Helios, un gigantesque paquebot transformé en cité flottante par Nikola Tesla.
Le joueur y incarne Rose Archer, une journaliste venue en urgence à la recherche de sa sœur Ada, suite à une lettre envoyer par cette dernière.
L'ambiance évoque vaguement celle de BioShock premier du nom, avec ses intérieurs art déco somptueux et son atmosphère oppressante, mais l'univers steampunk centré sur Tesla et Edison n'a rien à voir avec Rapture.
L'histoire suit Rose dans l'exploration d'un navire en quarantaine, où une épidémie mystérieuse a décimé l'équipage.
Sans être exceptionnelle, l'intrigue se suit sans ennui, mêlant science-fiction alternative, rivalités historiques et éléments horrifiques.
Quelques jumpscares rares ponctuent l'aventure, et des séquences de poursuite par une espèce de psychopathe et un monstre surgissent de temps à autre, mais ces séquences sont plutôt merdique et mal faite.
Malheureusement, la fin déçoit par son aspect abrupt : et elle laisse de nombreuses questions en suspens, avec l'impression qu'une suite était prévue.
Or, six ans après la sortie et malgré d'autres jeux du studio déjà sortie depuis, rien n'indique qu'elle verra le jour, et il est très peu probable que cela arrive.
Le scénario n'a rien de révolutionnaire, mais cela suffit pour avancer sans se lasser.
Gameplay
Principalement un walking simulator, le jeu mise sur l'exploration des lieux et la collecte de notes pour reconstituer l'histoire, et surtout sur les nombreux dialogues entre Rose et les autres protagonistes.
Les énigmes sont peu nombreuses, basiques et parfois réutilisées, au point qu'on se demande si on peut vraiment les qualifier d'énigmes.
Les phases de fuite sont mal fichues et frustrantes, tandis que les interactions reste minimaliste.
Bande son
Côté doublage français, c'est le point fort : les voix sont excellentes, et avec l'héroïne incarnée par la talentueuse actrice qui prête aussi sa voix à Lune dans Clair Obscur et à Aerith dans Final Fantasy VII Remake.
Les musiques, en revanche, ne marquent pas les esprits et passent un peu inaperçues.
Graphismes et Optimisation
Propulsé par Unreal Engine 4, le jeu offre des environnements corrects sans être époustouflants.
Les textures et éclairages font le job pour l'ambiance, mais on reste loin des sommets techniques, c'est loin d'être fou graphiquement.
L'optimisation laisse aussi à désirer : avec tout à fond et les ombres baisser d'un cran, on tient les 60 FPS constants, mais des micro-freezes sporadiques viennent perturber l'expérience de temps en temps, Unreal Engine oblige.
L'optimisation n'est donc pas super.
Durée de vie et défauts
Très court, Close to the Sun se boucle en 3 à 4 heures, un peu plus si on fouille partout et que l'on ramasse tout les documents.
Parmi les défauts notables : beaucoup d'erreurs de syntaxe et d'orthographe récurrentes dans les textes (même les titres de chapitres, avec des "é" minuscules ou des fautes d'othographe flagrantes), et des textes en anglais pour certains documents, ainsi que certains sous-titres, mais heureusement aucun problèmes avec les voix qui elles, restent toujours en français.
Conclusion
À prendre à 5 ou 10 euros max, pas plus, et à faire uniquement pour l'histoire et rien d'autre, mais comme cela se termine avec beaucoup de questions restées en suspens et sans réponses, et qu'il n'y aura probablement jamais de suite, passez plutôt votre chemin, à moins que ce genre de choses ne vous dérange pas.
J'ai beaucoup aimé ce jeu quand je l'ai fait il y a 2 ans !! Effectivement il manque quelque chose, il est trop limité même pour un jeu couloir, ce qui est vraiment dommage car l'histoire et l'ambiance sont prenantes !!
C'est exactement ca, on est d’accord.
Et c'est vraiment regrettable, parce qu'il est vraiment pas mal.