Dans une époque où le J-RPG a sérieusement perdu de son aura à l'international dès qu'on sort du AAA généralement estampillé Square Enix, Persona 5 apporte l'éclatant astre au milieu de ces quelques ténèbres, s'imposant comme l'une des meilleures productions du genre depuis des années.
(Le marketing occidental ayant majoritairement été fait avec des vidéos, ce test sera illustré avec des visuels de la version japonaise.)
Reconnu au Japon depuis bien longtemps, la franchise Persona n'a eu que rarement les armes pour s'implémenter en occident et encore pire chez nous puisque aucun épisode n'a eu la chance de bénéficier d'une traduction française, et ce n'est d'ailleurs toujours pas le cas. Un peu de bonne volonté, de connaissances et une application Google Trad seront nécessaires pour ne pas dire obligatoires pour s'en sortir quand l'anglais vous pose encore de menus problèmes, en dépit de quelques soucis de traduction par-ci par-là qu'il faut bien noter. Si en revanche, votre niveau atteint le néant, ce n'est même pas la peine de vous lancer et vous passerez tout simplement à coté d'un des meilleurs jeux de 2017. Bref, on disait donc que la série a jusque là eu du mal à trouver son public entre un troisième sorti chez nous un peu dans l'anonymat, un quatrième lancé sur PS2 alors que la PS3 avait déjà débuté sa carrière depuis des mois et une version Golden de ce dernier qui a opté pour la PS Vita, magnifique portable au destin tragique qu'on lui connaît. Quelque part, Persona 5 est celui qui parvient à se placer le mieux, porté par un énorme hype depuis son annonce et d'ores et déjà récompensé commercialement parlant à travers le monde. Il était temps, et c'est mérité.
Si vous ne connaissez pas Persona, sachez donc qu'on a affaire à un RPG d'un style diamétralement opposé à ce que fournissent les plus gros du genre. Certains évoqueront même du D-RPG quand les amateurs de formule citeront carrément du « D-RPG narratif » ce qui quelque part n'est pas éloigné de la réalité tant ce nouvel épisode se montre aussi bavard que les autres même s'il a bien plus de choses intéressantes à raconter que la concurrence. Le rythme du scénario est soutenu mais pas forcément celui de l'action, où l'on peut dans certains passages ne véritablement jouer qu'un tiers du temps, le reste étant passer à lire des textes, tandis qu'on arrivera à d'autres moments dans des instants où le gameplay prime sur le reste durant quelques heures. Encore une fois à moins d'être un anglophobe assumé ou non, cela n'est jamais péjoratif tant les développeurs ont encore une fois su offrir un casting incroyablement attachant, un doublage au top que vous optiez pour la VO ou la VA, mais aussi des situations qui maintiennent vraiment le joueur, parvenant à inclure le fantastique dans un univers on ne peut plus réaliste.
On y incarne donc ici un étudiant avec un aspect de ténébreux premier de la classe, se traînant tout de même derrière lui un passif peu élogieux qui fait naître murmures de couloirs et réticence des professeurs dans son nouvel établissement : notre « héros » est accusé de violences physiques envers un adulte. Qu'importe si l'acte a été fait pour sauver une demoiselle des mains baladeuses d'un mec un peu trop insistant, vous êtes un coupable et allez devoir faire avec en tentant une année scolaire si possible réussie, loin de la scène de crimes mais pas des rumeurs à votre encontre. Une position que vos affiliations ne vont pas aider puisque votre premier pote sera un peu le cancre du bahut, mais néanmoins très cool, qui lui aussi se traîne une certaine réputation. Les choses vont néanmoins prendre une autre tournure quand vous allez découvrir qu'une mystérieuse application est apparue sur votre smartphone, vous permettant de visualiser la version démoniaque de certains endroits de la ville, et découvrir ainsi très vite que votre prof de sport n'est pas seulement l'ordure qu'il laisse transparaître : il est juste bien pire.
On ne va pas en dire plus même si cette affaire ne concerne que le premier chapitre d'une très longue aventure, dont la structure est au préalable très proche des autres épisodes de la série. Comme dit plus haut, vous allez vivre une année scolaire au jour le jour ou presque, certaines journées filant plus vite que les autres pour les besoins du scénario, tandis que vous bénéficierez de davantage de temps libre dans d'autres. Tout le principe de la licence vient que si vous n'avez que peu de liberté de mouvement (le jeu reste linéaire dans sa structure et les zones de promenade ne sont pas bien grandes mais néanmoins condensées en choses à faire), la liberté d'action est elle énorme pour un jeu du genre, demandant constamment de faire des choix en n'oubliant pas que chacun fait passer la journée, sauf lorsque vous allez en boutique. De là entre en compte l'habituel principe des relations où vous pourrez vous lier d'amitié avec les membres de votre équipe (les deux cités au dessus en plus de plusieurs autres qui suivent) ou des PNJ d'importance, ce qui vous permettra d'obtenir des bonus notables à chaque palier, auquel se rajoute le fait de pouvoir pratiquer quelques activités lambdas comme étudier, aller au cinéma, bouquiner, jouer en salle d'arcade… Ces derniers points amélioreront eux vos points sociaux comme l'intelligence, la gentillesse ou encore le charme, ce qui là encore vous débloquera l'accès à du bonus ou de nouvelles conversations avec vos proches.
C'est toute l'ironie de l'aventure car si elle est s'avère être incroyablement longue dans sa globalité, on en viendrait presque à regretter que les journées soient aussi courtes à traverser tant il y a de choses à faire. Car outre ce qui est cité à l'instant, on pourra également se trouver un petit job pour gagner quelques yens, user de son atelier pour crafter des matériaux d'importance, et même carrément faire des mots croisés. Chaque choix, et c'est une étape de la journée qui s'envole, voir la journée complète puisque la majorité étant consacrée au rythme scolaire, il ne vous reste déjà plus beaucoup de temps libre pour faire autre chose. Et c'est pourtant au milieu de tout cela que va se tisser doucement le scénario, avec les passages dans le monde alternatif où l'ambiance va changer du tout au tout.
Notre petite bande va très vite découvrir qu'ils ont la possibilité de se taper un trip plus ou moins façon Inception, à savoir pouvoir visiter les rêves ou plutôt fantasmes de personnes à la conscience très perturbée, transformant par exemple (c'est le premier cas) l'école en château médiéval. Il s'agit donc des donjons du jeu, qui sont ici nommés Palace, à raison d'un par chapitre et donc par cible. Généré aléatoirement par le passé, les donjons ont commencé à avoir de la personnalité et une structure propre dans le malheureusement trop méconnu Tokyo Mirages Sessions (exclu Wii U en même temps…), dont le style est plus que jamais renforcé dans ce Persona 5. Les niveaux sont plus grands, se déroulent sous plusieurs étages, et adoptent une progression lente au point qu'il est très difficile de les achever au premier jet, particulièrement si vous rehaussez la difficulté. Rien de grave car c'est voulu et tout le principe au début sera de progresser tranquillement car chaque salle de sauvegarde devient un point de téléportation, en rajoutant que x levier ou portes préalablement fermées permet d'obtenir des raccourcis, faisant qu'on avance toujours un peu plus à chaque session jusqu'à atteindre le boss.
Bien sûr, vous n'avez pas forcément le temps de flâner car le scénario fait en sorte de vous prévenir que vous avez tel nombre de jours avant l'échéance et le Game Over qui va avec si vous n'allez pas au bout de votre objectif. Le principe est prenant et le coté désormais non-aléatoire permet de non seulement fournir un rendu esthétique proprement magnifique (comme tout le reste du jeu d'ailleurs, jusqu'à l'interface qui est l'une des plus belles jamais vues), mais également un level-design bien éloigné du simple enchaînement de couloirs, où le titre s'amuse à jouer de son thème infiltration pour permettre au héros de se plaquer contre de nombreuses parties du décors afin de constamment prendre les ennemis à revers et débuter les combats avec un avantage. L'inverse existe pourtant avec le « Memento », un donjon à part du reste même si bien justifié dans le scénario, et qui va de nouveau reprendre une architecture procédurale que vous allez arpenter à bord d'un chat transformé en camion. Normal.
Dès que vous en débloquez l'accès (après le premier chapitre et donc déjà un paquet d'heures de jeu), il sera possible de vous y rendre n'importe quand dès que vous avez un moment de libre pour du loot, de l'xp, de la récolte de Persona ou pour accomplir des quêtes secondaires, quand ce n'est pas les quatre en même temps. Ici, point de raccourci mais néanmoins dans salles de sauvegarde qui servent à nouveau à se téléporter plus rapidement d'une étape à l'autre, même si ces salles vont s'avérer être de plus en plus espacés à mesure que vous vous enfoncez, et les ennemis évidemment plus puissants. D'ailleurs, pour ceux qui veulent en profiter pour grinder un peu plus que la norme et rester dans le Memento trop longtemps en un rush, le jeu saura vous mettre un gros stop en faisant apparaître un adversaire beaucoup trop puissant pour l'opportuniste que vous êtes, vous obligeant à fuir pour y revenir plus tard.
Les nouveautés sont donc bien présentes, tout comme dans le système de combat qui pourtant de base reprend exactement la même formule, davantage axée tactique que dans d'autres titres du genre. Ici, à chaque ennemi jamais vu auparavant, l'étape sera la même : devoir trouvé son point faible en usant de vos différents effets, que ce soit les classiques feu, glace ou vent, en rajoutant les attaques physiques et les armes à feu qui sont une des nouveautés, idéales pour toucher plusieurs ennemis à la fois mais dont les balles sont limitées, avec possibilité de vous recharger uniquement en sortant du donjon. Bref, le point faible a son importance car un ennemi mis en état de faiblesse accorde un nouveau tour au lanceur, lui permettant d'enchaîner avec une frappe qui sera automatiquement critique, sauf s'il veut plutôt se tourner vers les autres adversaires et tenter ainsi de tous les mettre au sol. Si vous y parvenez, il sera alors possible de lancer la très connue attaque générale impliquant toute votre équipe, ou cette fois littéralement braquer l'opposant : contre un plus faible gain d'xp, vous pouvez repartir avec un objet, davantage d'argent, ou sommer l'ennemi après quelques questions de rejoindre votre team de Persona.
Et justement, le système de Persona n'a pas trop bougé par rapport à avant, permettant toujours de gagner de nouvelles compétences/magies quand ils augmentent de niveau, sachant que la meilleure manière d'aller plus vite est de passer par le système de fusion. A l'instar de Persona 4 Golden, Atlus fait le choix d'éviter la frustration en vous disant d'entrée quels seront les résultats lorsque vous souhaiterez fusionner deux ex-compagnons de route, que ce soit le niveau, les compétences mais également la forme, en rajoutant que les relations développées entre les personnages permettront d'obtenir des boosts d'xp jamais inutiles. Ces étapes ne font pas avancer le temps et ne vous coûtent pas un yen, donc autant en profiter un maximum vu que la seule restriction donnée est que le niveau d'un Persona créé ne peut dépasser celui de votre personnage pour éviter d'abuser du système. Aucune risque non plus à vous débarrasser d'une de vos bestioles vu qu'il sera possible (moyennant un peu d'argent cette fois) de les « racheter » ensuite si besoin.
On pourrait encore dire de nombreuses choses sur ce titre mais ce serait tartiner pour finalement gâcher des surprises car par son rythme et son système de progression, Persona 5 est un jeu qui se laisse découvrir autant par son scénario, son univers, ses personnages et ses petites choses du quotidien que l'on peut bêtement rater car n'ayant pas le temps de s'y attarder ou parce qu'on n'a pas débloqué les bonnes choses au bon moment. Encore une fois, c'est voulu pour assurer une vraie replay-value car même en atteignant la fin du jeu (qu'elle soit bonne ou mauvaise selon vos choix) au bout d'une centaine d'heures ne vous aura pas tout fait découvrir, et on garde alors le jeu de coté en sachant pertinemment qu'un jour, on sera poussé à se relancer dans un second rush en new game plus qui ne garde pas tout (les liens sociaux et niveaux de relations sont heureusement maintenus) mais qui permet de pousser encore plus loin dans une seconde partie, avec même en bonus un boss supplémentaire. Pour le genre, on peut dire que la perfection n'est pas loin, voir atteinte aux yeux des fans.
Les plus
Les moins
+ Esthétiquement parfait
+ La qualité de l'écriture
+ Le casting très travaillé
+ La maturité des thèmes
+ Meilleurs donjons de la série
+ Système de combat tactique
+ Pouvoir ''braquer'' les ennemis
+ Les musiques
+ Durée de vie dantesque
+ Et la motivation du second run
- Il faut aimer lire
- Il faut aimer l'anglais
- Quelques erreurs dans la traduction
Conclusion : On a beau toucher à un nombre incalculable de jeux, il arrive parfois et malheureusement trop rarement que l'on bloque sur la critique, car il y a justement peu ou rien à critiquer. Persona 5 atteint dans son style très particulier un certain degré de perfection et si on laissera chacun débattre sur qui a le meilleur univers/scénario/casting entre l'intéressé et le précédent épisode (car ça ne restera qu'une question de goût), il faut reconnaître que dans la globalité, on touche au sans-faute sur tous les aspects tout en rajoutant suffisamment de nouveautés là où il faut. Il aura fallu attendre presque dix ans pour ce nouveau cru mais on patientera sans problème jusqu'en 2027 si le sixième épisode est d'une qualité ne serait-ce qu'équivalente. Que certains en profitent pour bosser leur anglais d'ici là.
+Je suis pas un gros cake qui achète un Persona sans avoir qu'il y aurait pas mal de dialogues; +Je suis pas un gros cake qui se plaint que le jeu est en VOSTA alors que c'est un fait connu depuis longtemps et pas une surprise; +Je mets pas 5/10 car je fumais des pétards au lieu d'aller en cours d'anglais !
Jeu vraiment excellent à tout point de vue mais pas parfait pour lui mettre 10.
Pas mal de lenteur, peu de liberté en fait, beaucoup de longueurs dans les dialogues,quasi aucune exploration, version de Tokyo minimaliste.Pour le reste j'ai adoré !! ;)
Franchement je comprends que l'on ne puisse pas accrocher au style Persona, mais une chose est certaine, il faut y avoir jouer pour se faire une idée du monstre. Ce Persona 5 est un aboutissement total pour moi :
+ Les graphismes uniques, superbes et tellement stylés!
+ La Musique incroyable!
+ Le scénario long et palpitant!
+ Les voix (Japonaises particulièrement)!
+ Le gameplay unique!
+ Un système de combat ultra dynamique et qui va à l'essentiel!
- J'avais joué à la version japonaise, et la version américaine à quelques défauts ou maladresses de traductions.
- Pas de version française pour les non anglophones, une honte pour un titre de cette ampleur!
- Je mets 10 quand même car j'ai pris un tel plaisir à jouer à ce Persona (200h sur la version jap et j'en suis à une 50aine sur la fr et j'en veux encore!).
Maintenant je peux moi aussi enfoncer des portes ouvertes en disant que Persona 5 fait partie des meilleurs J-RPG de cette gen. Il n’aura aucun mal non plus à rejoindre le panthéon des Grands.
En même temps tout ce qu’il fait, il le fait bien. Que ça soit l’histoire et sa critique de la société. La manière dont les thèmes sont traités. Tout ça est rondement mené jusqu’au bout sans fausse note. D’ailleurs l'OST se hisse au sommet tant les musiques sont imparables.
Côté gameplay c’est du tour par tour plus que solide où il ne faut pas faire n’importe quoi sous peine de game over. A noter que le level design des Palaces est top. Après pour ce qui est de la technique ça n’est pas incroyable mais cela reste très propre et agréable à regarder. Les temps de chargements sont rapides. Le seul défaut que je lui trouve c’est d’être un chouia trop dirigiste et un certain manque de liberté (mais c’est le genre qui veut ça). Pour finir le concept développé dans Persona 5 est vraiment prenant. Les protagonistes sont tous plus attachant les uns que les autres. Le tout est enrobé dans une direction artistique chiadée, un gameplay parfait et une bande-son mémorable. Une fois le voyage fini il y a comme un vide dans le cœur... Mais le NG+ est là pour combler ça !
Les plus:
- une immersion totale dans la vie d'un étudiant au japon
-Graphiquement stylé
-Les nombreuses activités à faire
-La partie RPG excellente
-Les personnages
-Globalement bien écrit
Les moins:
-Un rythme totalement lent (et donc soporifique)
-80h et toujours aucun fil rouge de scénario que les héros suivent
-Le jeu te fait croire que tu es libre alors que tu es libre qu'à certains moments précis
-L'impossibilité de sauvegarder quand on veut
-Ca parle, ca parle, ca parle, et des fois ca parle pour ne rien dire d'autre que ce que l'on sait deja
J'ai tellement attendu ce jeu ... Même si il ma déçu sur quelques points dont certains perso et le rythme du jeu et sa narration dans sa globalité ... le jeu est une réussite.
P5 c'est une leçon de RPG en plus d'être une leçon de direction artistique, des interfaces ainsi qu'une ambiance globales ultra stylisé et mature mêlé a des zick chill / jazzy qui renforce l’univers. Concernant Le gameplay, il est encore plus fluidifié et viscéral qu'auparavant avec l'ajout du gameplay lié a l'infiltration. De plus il a réussis a casser la structure des donjons procéduraux qui était assez redondant pour intégrer des donjons aux environnements / level design uniques. Du coup , le jeu est très agréable a parcourir , cependant il y'a quelques cassure et une surconsommation de dialogue osef qui viennent casser le rythme du jeu. Mais il faut avouer que Le jeu est tellement quali' globalement qu'on en viens a oublier ces grosses lenteurs, un très bon cru.
on attend rethink fantasy project maintenant
Mon premier persona, et quel jeu ! Un bon tour par tour bien conçu qui vous oblige à exploiter toutes les possibilités du gameplay, une histoire captivante et des personnages très bien faits et attachants qui ne suivent pas tous les clichés (il y en a mais cela reste léger). L'ambiance animé est bien retranscrite et rend la profondeur du scénario surprenante ! Certes, il peut être trop long pour certains, il peut y avoir trop de texte pour d'autres, mais bon sang c'est ce qui le rend hors du temps ! L'impression de revoir un jeu issu de l'âge d'or du JRPG mais avec les évolutions nécessaires en plus !
Un véritable coup de cœur qui ne peut s'apprécier qu'en prenant son temps et sans s'empresser à le finir. Il m'aura occupé toute une année, interrompu par d'autres jeux, mais toujours aussi bon avec quasiment aucune baisse de régime tout du long. Les développeurs le savent et ont bien préciser qu'il faut "take your time" à chaque chargement ! Un de mes RPG préférés toutes générations et supports confondus, bravo !
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