JV 13/20
Redfall est un gloubi-boulga d’influences qui échoue à exceller dans les nombreuses catégories qu’il vise. Loin d’être inintéressant, en particulier grâce à un level design de qualité et à des rouages qui s’imbriquent plutôt bien dans ses systèmes principaux, le titre d’Arkane Austin est décevant par rapport au pedigree du studio. Contrairement à Prey, le game design n'a rien de génial ni d’original, mais en contrepartie, le soft est sûrement le jeu le plus accessible imaginé par Harvey Smith. Cette aventure à vivre en coop, mettant en scène des vampires qui sont parvenus à cacher le soleil, est à tester entre amis grâce au Game Pass avant qu'elle se fasse éclipser par d’autres sorties. Le jeu d’action de Bethesda va diviser, mais pas régner.

Millenium 65%
Déjà rendu compliqué par son aspect niche d'exclusivité Xbox et son prix élevé malgré un accès au Game Pass day1, Redfall et Arkane ratent leur opportunité de sortir un grand jeu. Ce "projet le plus ambitieux" est également un de leurs moins réussis. FPS, RPG, solo, multi, monde ouvert et autres mots-clés, un peu de tout pour au final beaucoup de rien et d'incohérences. Ce cumulé de bonnes idées et les quelques très bons points positifs du jeu se retrouvent ruinés par les nombreux problèmes (IA, optimisation notamment) qui viennent le ternir. Un monde, son exploration et des méchants néanmoins plaisants, avec lesquels on aurait aimé encore plus s'impliquer et que les développeurs lui donnent une identité encore plus forte.

IGNFrance 5/10
Redfall tente d'être beaucoup de choses : un monde ouvert façon puzzle, une sorte de looter-shooter où l'itemization ne suit pas, un jeu de tir à la première personne narratif qu'on ne comprend pas bien... Il ne réussit pas vraiment à convaincre, peu importe le genre qu'il essaye d'émuler. Et c'est sans compter de nombreuses limitations techniques. Le coop pourra le sauver pour certains, en ajoutant le plaisir de la convivialité, mais ça ne fonctionnera pas pour tous. Il y a dans la tiedeur du nouvel Arkane un manque de maitrise probable de trop de nouveaux éléments - on espère que le Game Pass et quelques patches l'aideront à trouver son public.

LCDG 2,5/5
À notre grand regret, Redfall n’est malheureusement pas à la hauteur de ce que l’on pouvait en attendre. Très décevant dans son écriture, anecdotique dans l’exploitation de son monde ouvert, le titre d’Arkane Austin nous plonge dans une aventure des plus moyennes qui accuse un certain retard sur bien des aspects, et qui est loin d’atteindre les standards précédemment établis par le studio. Cela en fait-il un mauvais jeu pour autant ? Probablement pas, le fun étant indéniablement au rendez-vous pour quiconque apprécie les expériences FPS à dimension coopérative. Mais cela n’enlèvera pas le sentiment amer que l’on éprouve arrivé au terme de cette nouvelle production signée Arkane, qui avait assurément matière à proposer bien plus.

Gameblog 4/10
Entre l'infiltration ratée et des combats mornes, Redfall nous laisse un goût particulièrement amer. L'envie de looter de l'équipement épique, de découvrir les boss du jeu (finalement trop rares) et la coop sont autant de raisons qui empêchent la manette de nous tomber des mains. Mais à chaque affrontement - aussi insipide que ridicule à cause d'une IA aux fraises - et à chaque nouvel objectif peu engageant, on se demande ce qu'on fait encore là. Alors, on continue, pour voir si ce qui nous attend vaut le coup, pour se rendre compte que non. Vous cherchez un très bon FPS à faire en solo ? Redfall n'est certainement pas fait pour vous. Vous êtes fan de vampires et souhaitez vivre une expérience abordable à faire avec des amis grâce au Game Pass ? Le jeu d'Arkane Austin vous comblera un temps très court, au mieux.

Gamereactor 4/10
Redfall est une énorme déception, car il y a des parties de ce jeu qui comportent encore des semblants de cet éclat d’Arkane. La carte a du potentiel, il n’y a rien à faire dedans, et l’histoire offre parfois de l’intrigue et montre que le concept de petite ville où l’Amérique rencontre les vampires est toujours bien vivant. Mais, ce jeu est un désastre absolu à certains moments. Cela ne fait pas grand-chose pour vous donner envie de continuer à jouer, et même si vous trouvez quelque chose à apprécier, la performance horrible et carrément honteuse fait tout ce qu’elle peut pour tuer cette passion en vous. Je suis heureux que Redfall soit là, car maintenant Arkane peut mettre ce cauchemar derrière eux et concentrer leurs efforts sur le retour sur la bonne voie pour offrir quelque chose de beaucoup plus adapté à leurs talents.

Gamekult 4/10
D'Arx Fatalis à Deathloop, Arkane avait toujours réussi à chambouler nos automatismes grâce à la profondeur de leurs systèmes, aboutissant à leur inoubliable patte d'immersive sims qui nous a livré des classiques comme Dishonored ou Prey. 21 ans de prestige, rendez-vous compte. Aujourd'hui, dans la tiédeur de Redfall, la peinture s'écaille. Maladroit et mal optimisé, ce FPS titubant se prend les pieds dans le tapis à toutes les opportunités possibles sans (presque) jamais réussir à définir son identité propre. Pour la première fois de son histoire, le studio d'origine française accouche d'un jeu qui sonne creux. Ne reste plus que la déception rôdant dans les plaines du Massachusetts, prête à planter ses crocs dans votre jugulaire d'honnête joueur en quête d'un peu d'exotisme, d'audacité, de lumière dans le tout-venant de l'AAA. Hélas, non, Redfall se contente de vivoter comme le cousin de Far Cry qu'il assume être. Au moins, c'est disponible dans le Game Pass.