Fort d'une campagneKickstarter réussie avec 2,7 millions de dollars récoltés pour 250 000 demandés (débloquant ainsi tous les paliers), Battletch devrait voir le jour en 2017 sur PC, Mac et Linux, via Steam, Good Old Games et Humble stores.
Lors d'une interview de Mitch Gitelman accordée au site Gamereactor, le co-fondateur du studio Harebrained Schemes est revenu sur l'obtention de la licence Battletech (qui appartient à Microsoft).
Ainsi on apprend que l'amour de Phil Spencer pour la licence crée par Jordan Weisman a grandement facilité les échanges avec la firme de Redmond pour l'utilisation de la licence.
Évidemment, nous avons eu la licence Shadowrun et ils étaient vraiment positif à ce sujet, mais, une fois qu'ils ont vu ce que nous avons fait avec, c'était en fait Phil Spencer, le vice-président de Microsoft Studios, qui voulait vraiment que nous fassions un jeu Battletech. À son crédit, c'est un gars vraiment super. Il était un bon patron quand je travaillais pour lui et c'est un fan de Jordan. De son point de vue, ça n'avais rien à voir avec l'argent ou quelque chose comme ça, son optique est de faire vivre la licence.
Il semblerait en effet que la raison principale qui ait poussé Phil Spencer soit de faire plaisir aux joueurs, sans arrières pensées mercantiles:
Il avait une chance de satisfaire les fans de BattleTech en nous donnant la licence et il l'a fait. Il voulait juste qu'il y ait un bon jeu BattleTech parce qu'il n'y en avait pas eu un seul depuis si longtemps, et voilà comment cela est arrivé et j'en suis heureux.
(...)
il est bon que le vice-président d'une grande entreprise, sans aucune raison valable autre que de vouloir faire quelque chose de bien pour les joueurs, nous accorde cette licence.
Bien entendu la licence reste la propriété de Microsoft.
Juste pour être clair, ils ne s'en sont pas débarrassé. Ils nous ont juste dit de faire un jeu BattleTech.
Enfin, pour ceux qui douteraient encore des motivations du "XBoss", à la question si Microsoft avait imposé une quelconque close d'exclusivité, Mitch Gitelman explique que ce n'est pas dans la nature de Spencer.
Phil n'est pas comme ça. Il ne s'interresse pas à faire défaut à la concurrence, il serait heureux si nous avions appuyés sa plate-forme, mais pas au dépend d'une autre plate-forme. Il n'est pas comme ça.
C'est quand même agréable d'apprendre que parfois, c'est l'intérêt des joueurs qui prime sur l’appât du gain.