Alors qu’on entend de plus en plus parler de la prochaine Xbox (sous différents noms) et de la PS5, on voit également venir de nouveaux acteurs tels que Google ou Amazon, visiblement prêts à en découdre. La prochaine guerre des consoles va être dur et il y aura des victimes, mais qui?

Depuis les années 80, à chaque nouvelle génération de consoles, différents constructeurs ont essayés de se faire une place sur le marché, visiblement lucratif, des consoles de salon, et à chaque fois le marché s’est régulé pour n’en garder qu’au maximum 3. Tel un concours dans la fonction publique il y a à chaque fois beaucoup de participants mais peu de récompensés. Ces guerres successives entre constructeurs a fait donc bien des victimes au file des générations, certains n’ayant pas réussis à convaincre tel Apple (avec la pipp!n), Amiga (Amiga CD32), Bandai (Playdia), Amstrad (GX-4000), etc…

D’autres, ont essayés de s’associer pour mettre en place un standard, on peut évoquer Philips, Magnavox, Grundig… pour le CD-i mais aussi Panasonic, Goldstar et Sanyo pour la 3DO ou encore plus récemment Alienware, Digital Storm, Falcon Northwest et bien d’autres autour des Steam Machines de Valve.

Enfin, certains constructeurs, pourtant en place sur de précédentes gen, ont fini par rendre les armes. Dans ce dernier cas tout le monde pense évidemment à SEGA, mais dans l’histoire ils n’auront pas été les seules puisqu’on peut également évoquer Nec, connu pour la PC engine et dont la PC-FX aura été la dernière console ou encore Atari qui a eu son heure de gloire dans les années 70 avec la VCS 2600 mais qui a enchainé les déboires jusqu’à la mal aimée Jaguar.

La morale de cette histoire? Aucune entreprise, quelle soit nouvelle ou non dans le secteur, ne semble à l’abri d’un revers fatale.

Pour espérer s’imposer sur ce marché, un constructeur avait jusqu’à présent besoin de 4 éléments: du contenu exclusif, un bon rapport qualité/prix, un réseau de distribution et une bonne communication. Le marché étant en pleine évolution, on pourrait ajouter une infrastructure réseau solide comme élément important au succès d’une console, la collecte d’informations pour cibler les tendances et les attentes des joueurs, ainsi que des outils (de développement et de diffusion) permettant d’assurer une bonne représentation des jeux tiers sur sa plateforme.

Essayons de voir quelles entreprises semblent les mieux armées pour la prochaine génération de consoles de salon parmi les 3 en places et 3 challengers qui espèrent mettre un grand coup de pied dans la fourmilière.



Commençons par le moins connu. Slighty Mad Studio n’est pas une grosse multinationale, il s’agit d’un studio qui s’est spécialisé dans les jeux de courses automobiles. On leur doit entre autres Shift 2 Unleashed, Test Drive: Ferrari Racing legends et Project Cars. Ce studio a récemment annoncé la Mad Box, une console qui ne verra pas le jour avant au moins 2021, et dont on sait assez peut de choses pour le moment, si ce n’est qu’on nous promet un Hardware puissant capable d’afficher une résolution native de 4K et quelle sera pensée pour la VR avec, pour ce qui est du framerate, une promesse alléchante de 60 image par seconde pour chaque oeil. Côté manette, le modèle dévoilé (susceptible de changer) propose la particularité d’intégrer un écran sur une bonne partie de la façade du pad, permettant même d’entourer les touches pour apporter des précisions au joueurs. Reste à voir si cette feature sera utilisée.

Affin d’attirer les développeurs tiers, Slighty Mad Studio Compte proposer un moteur de jeu multi-plateforme entièrement gratuit, on imagine qu’il s’agit ici de leur moteur maison, le Madness Engine, mais le studio semble aussi vouloir développer la réalité virtuelle avec une solution dédiée nommée IO Tech.

Si d’un point de vue outils et Hardware, le studio semble confiant, bien des obstacles vont se dresser sur la route de cette console, à commencer par les jeux. En effet, le studio ne possède qu’une seule licence qui est Project Cars. Autre problème, celui de la taille, puisque Slighty Mad Studio n’est composée que de deux structures, le studio en lui même basé à Londres et un bureau dédié à IO Tech au Luxembourg, ça semble bien trop léger en terme de possibilité de jeux exclusifs, surtout que l’entreprise ne pourra sans doute pas rivaliser financièrement avec les multinationales pour se payer des exclus tiers.

Il y aura aussi à régler les questions des réseaux de distribution, de la communication, du prix de vente public, de l’infrastructure réseau, et des relations avec les éditeurs tiers. Bref le combat va être difficile pour ce David qui devra faire face à 5 Goliaths.



Bien plus imposante, la firme de Mountain View a annoncée, il y a presque un an, vouloir aussi investir le secteur du jeu vidéo, et pour ce faire, sortir un service cloud, nom de code: yeti. Cette fois ci, pas de promesses Hardware, Google misant plutôt sur le Cloud Gaming. Pour faire simple, les données des jeux ne seront pas traitées par la console mais par des serveurs distants, l’avantage étant que l’utilisateur n’aura pas besoin d’un matériel hors de prix, ni même de le faire évoluer avec le temps. On peut même imaginer Google rendre son service accessible via tout appareil sous Androïd. Cependant, plus récemment, des rumeurs ont commencées à émerger sur la toile, Google serait finalement bien en train de préparer une console physique, pour le moment connue sous le nom de code Metallurgy. Il se pourrait même qu’il y ait plusieurs modèles. On entend parler d’un modèle avec des spécifications solides pour permettre de télécharger les jeux affin d’y jouer en locale et un modèle moins chère dédié au cloud.

Un tel service cloud nécessite une infrastructure réseau en béton, et heureusement, Google la possède puisqu’il fait parti des plus grosses boites dans ce domaine. Pour ce qui est de la collecte de données et de la communication, Google possède la plus grosse plateforme de vidéo au monde avec You Tube et s’est offert les services de Phil Harrison, bien connu des joueurs pour avoir travaillé plusieurs années chez Sony, puis Microsoft. Avec Google Play, la firme à déjà sa plateforme de vente en ligne qui gère plusieurs centaines de milliers de jeux et des millions de joueurs, il ne leur reste plus qu’à proposer des titres AAA.

Il reste deux problèmes, tout d’abord le réseau de distribution. Google va devoir mettre en place toute une infrastructure pour la fabrication et la distribution des jeux au format physique en supposant bien entendu qu’une version de leur hypothétique console ait un support physique, dans le cas contraire les choses se corseraient. En effet, en proposant une console uniquement tournée vers le dématérialisé, Google susciterai la méfiance chez les consommateurs et se mettrait à dos tous les revendeurs spécialisés. Vu qu’ils ne proposeraient pas de consommables en dehors des cartes d’abonnement, seule les grandes enseignes généralistes pourront potentiellement accepter de vendre ce produit, encore faut il qu’ils y gagnent quelque chose, certaines de ces enseignes, comme Amazon, pourraient même refuser la vente du produit pour proposer un abonnement similaire. On se souviendra que le premier revendeur en ligne à déjà exclu de sa boutique, le chromecast de Google, donc rien ne garantit qu’ils vendent la console du géant de mountain view.

L’autre problème concerne les exclusivités. Selon l’écrivain Liam Robertson qui serait dans la confidence, Google aurait commencé à développer des jeux en interne, lesquels n’auraient, nous dit on, pas grand chose à envier à la concurrence.


Malgré ce témoignage, Google ne semble pas vouloir se constituer une armée de studios First Party, tout juste ont ils achetés en 2017 Owlchemy Labs, un petit studio de 25 personnes dédié à la réalité virtuel. Certaines rumeurs parlent d’accords avec des éditeurs tiers, mais est ce pour des exclusivités ou juste pour que ces éditeurs soient présents sur leur service avec des jeux multiplateformes? Google a t il créé en secret des studios internes? Vont ils proposer d’éditer des jeux de studios indépendants? seule l’avenir nous le dira, mais on ne devrait pas attendre trop longtemps avant d’en savoir plus.



Des potentiels nouveaux entrants, Amazon est celui qui semble prendre l’affaire le plus sérieusement. On ne sait pas s’ils proposeront un hardware ou juste un service de jeu en streaming qui pourrait compléter sa plateforme de vidéo liée à l’abonnement Amazon Prime, mais il y a quelques temps des rumeurs parlaient d’une console bien physique et ils auraient de quoi la vendre. En effet, le fait est, que le géant du e-commerce a son propre réseau de distribution lequel a déjà montré sa capacité à vendre des appareils de la marque comme la fameuse liseuse kindle, mais ce n’est pas tout, puisque cette plateforme de vente en ligne sert aussi pour la collecte de données et pour la mise en avant des produits. En outre Amazon possède la célèbre plateforme de vidéo Twitch qui est aussi un formidable outil pour se rendre compte des tendance et pour communiquer de manière indirecte.

De base, Amazon a déjà certaines prédispositions pour se lancer dans le jeu vidéo, mais la firme de Jeff Bezos ne s’est pas arrêtée là puisqu’elle à fait l’acquisition de Gamesparks qui propose un outil permettant de faciliter l’intégration de features relatives à différents éléments multi-joueurs. Un service déjà utilisé par des grands noms de l’industrie tels qu’Ubisoft, Bandai Namco ou Squarenix.

Toujours du côté des outils de développements, Amazon met à disposition des développeurs son propre moteur 3D multi plateforme nommé Lumberyard, ce dernier est compatible avec tout l’écosystème Amazon dans lequel on compte Twitch bien sûr, mais aussi Amazon Gamelift (hébergement de serveurs multijoueur), Cloud Canvas (pour la création de fonctions en ligne), DynamoDB (service de base de données), etc…Bref, plus globalement tous les outils du kit Amazon web service.

Reste la question des studios First Party, et de ce côté là, Amazon a déjà commencé à se constituer son bataillon de studios interne. On compte pour le moment trois studios, tous appelés Amazon Games Studios suivi de leur localité. On retrouve ainsi un studio localisé à Orange County en californie, qui n’est autre que Double Helix, le studio à qui l’on doit la première saison de Killer instinct sur Xbox One. un autre se trouve à Seattle, et un troisième à San diego, mais la firme annonce continuer à embaucher pour d’autres future studios à San Francisco, Austin (au Texas) et en Europe.

Mais si les studios sont importants, il est primordiale d’y retrouver des talents, et là encore le géant de la distribution en ligne n’a pas ménagé ses efforts, recrutant notamment Christoph Hartmann, fondateur de 2K Games (Bioshock, civilization, xcom…), Louis Castle, co-fondateur de Westwood Studios (la série Command & Conquer), John Smedley (Everquest, Planetside, H1Z1), Craig Sullivan (Black, Need fo Speed, Burnout) ou encore kim Swift (left 4 Dead, portal).

Enfin, terminons par les jeux. Pour le moment, Amazon Game Studios n’a sorti qu’un jeu passé pour le moins inaperçu sur PS4 et Xbox One, il s’agit de The Grand Tour Game. certes le jeu ne semble pas déchainer les foules, mais c’est intéressant de constater qu’amazon peut piocher dans ses séries Prime Original. Doit on s’attendre à voir un jour un jeu issu de « the man in the Hight Castle », « lore » ou « Jack Ryan »? Ce n’est pas impossible, mais pour l’heure on sait que leurs studios sont sur deux autres jeux: New World, un jeu présenté comme étant un « MMO Bac à sable », comprenez par là, un jeu massivement multijoueur qui mettra à contribution la créativité des joueurs, lesquels devront s’associer, certains endossant les rôles de mercenaires, d’autres d’architectes, d’artisans, etc… Le second jeu se nomme Crucible, un FPS opposant des joueurs aux armes et compétences différentes les uns des autres et qui seront poussés à coopérer et à trahir pour rester le dernier debout. Un concept intéressant pour un jeu qui semble vouloir mêler habileté et stratégie avec une pointe de sociabilité.

Bref, Amazon se lancera t il dans la guerre des consoles ou la guerre des services? ce qui est sûr c’est qu’ils sont bien décidés à se positionner comme acteur majeur du jeu vidéo, mais rien n’est gagné car il y a 3 compétiteurs déjà en place qu’il sera difficile de déboulonner.



Le plus ancien des trois constructeurs en place est dans une position actuelle qui semble vraiment enviable. Sa Switch cartonne dans le monde entier, les jeux Nintendo sont vu pour beaucoup comme des valeurs sûr, l’argent ne fait pas défaut, le constructeur a de l’expérience, ses produits sont réputés et soyons honnête, avec Mario, Zelda et Pokemon, Nintendo possède trois des licences les plus populaires de tous les temps. Malheureusement, cet état de grâce avec la petite console hybride et les atouts que je viens de lister ne suffisent pas à mettre big N à l’abri pour la prochaine gen.

Si on regarde bien, en se détournant de la course à la puissance, Nintendo a petit à petit perdu les hardcore gamers, reste à la console le jeune public et les fans de la firme, mais ces derniers, aussi fidèles soient ils, ne suffisent pas à assurer la pérennité de leurs consoles. Les derniers gros succès du constructeur, en terme de consoles de salon, furent la Wii qui a attirée un nouveau public, celui des casuals gamers (public qui semble maintenant s’être majoritairement tourné vers les smartphones) et la Switch qui profite de son statut de console hybride, à la fois console portable et console de salon. Nintendo ayant toujours été leader sur le marché des portables, cette fusion des machines était en quelque sorte son atout, et force est de constater que ce fut un coup de maitre, mais la firme de kyoto pourra t elle réitérer la performance?

Nintendo ne peut clairement plus se contenter de sortir une console classique, et les technophiles (qui ne sont pas sur PC) se tournant vers les machines de Sony et de Microsoft, Nintendo n’a pas d’autres choix que d’innover et de surprendre, une position qui a souvent refroidit les éditeurs tiers, lesquels doivent s’adapter à une architecture atypique quand les consoles concurrentes sont suffisamment proche pour permettre des portages aisés et donc peu couteux. En outre, il est difficile d’imaginer ce qu’ils pourront trouver comme concept novateur après la Switch. Un constat que semblent faire l’actuel président de la boite, Shuntaro Furukawa, qui envisage clairement, sur le long terme, un avenir sans consoles de salon. Est ce à dire qu’ils vont se concentrer sur les consoles portables? A moins qu’ils veulent miser sur les smartphones? Après tout Nintendo a commencé à sortir certaines de ses licences comme Fire Emblem, mario, pokemon et animal crossing sur smartphones. L’autre possibilité serait une plateforme de jeu en ligne qui permettrait de jouer depuis différents appareils, et on est en droit de se demander si l’arrivée des jeux NES pour les abonnés au service de jeu en ligne de la Switch ne fait pas figure de test grandeur nature. Bref, la Switch étant encore jeune cette question ne devrait pas se poser tout de suite.



Sony est le grand favori, la PS4 connait un énorme succès que certains qualifient presque d’insolent. Pour aller plus loin, on peut même dire qu’à ce jour, aucune console de salon estampillée Playstation n’a connu d’échec commerciale, mieux encore, ils ont étés leader pendant 3 générations sur 4, au point qu’aujourd’hui, beaucoup utilisent le terme « playstation » pour désigner les consoles de salon de manière générale. Autant dire qu’en terme de communication et de confiance du public, Sony part avec un net avantage. Il ne faut pas non plus négliger les fortes relations nouées avec les éditeurs tiers au fil des années, surtout du côté des boites japonaises.

Du côté des outils, Sony possède plusieurs moteurs performants à l’image du Decima Engine de Guerilla Games (Horizon Zero Dawn) qui a séduit le célèbre Hidéo Kojima au point que ce dernier l’utilise pour son prochain jeu, death Stranding. Santa Monica Studio (God of War) a également développé son propre moteur, tout comme Naughty Dog (Uncharted) qui abrite carrément une équipe, appelée ICE Team, dédiée au développement d’outils graphiques. Tous ces studios développant leurs propres outils, il en résulte une maitrise dont le rendu visuel est souvent très impressionnant. Toujours dans cette optique d’exploiter ses propres outils, Visual Arts est une structure dédiée à la motion capture et qui vient d’ailleurs d’intégrer sa propre équipe de développement de jeux. Enfin, niveau sonore, l’inventeur du walkman n’est pas en reste puisqu’ils ont récemment fait l’acquisition d’Audiokinetic, une société qui propose la solution audio la plus populaire auprès des concepteurs de jeux vidéo.

La prochaine console de Sony ne devrait pas faire l’impasse sur le format physique, c’est là dessus qu’ils ont beaucoup communiqué avec la PS4 et c’est ce que leurs joueurs veulent, du coup, cet état, associé à la popularité de la marque, fait que la PS5 n’aura aucun problème à trouver des distributeurs. Le revers de la médaille étant que Sony va devoir se montrer subtile pour ne pas prendre de retard sur les services de jeu en streaming sans pour autant aller trop vite au risque de braquer les joueurs. Les achats de On Live et Gaikai vers la fin de la précédente génération de consoles ont données naissance au PS Now, et si l’engagement envers ce service est encore un peu timide de la part de Sony qui ne sort toujours pas ses nouveautés directement dessus, il semble que ce service ait tout de même rencontré son public. Reste à voir comment ce dernier évoluera sur la prochaine génération face à une concurrence bien décidée à faire de ce genre d’offre son cheval de bataille.

En ce qui concerne les studios interne, Sony possède une véritable armada capable d’offrir un flot régulier de jeux à succès. Outre Guerilla Games, Naughty Dog et Santa Monica Studio qui sont cités plus haut, Sony peut compter sur bien d’autres studios qui ont déjà fait leurs preuves, à l’image de Sucker punch (infamous), Polyphony Digital (Gran Turismo), Media Molecule (Little Big Planet), Japan Studio (Gravity Rush, Astro Bot), Bend Studio (Days Gone), etc… Mais cette liste, déjà non exhaustive continue de croitre, le constructeur renforçant ses équipes. il serait trop long de détailler tous les studios et toutes les équipes mais sachez que Sony se paye même le luxe d’avoir un studio (San Mateo Studio) dont la seule mission est de venir en soutient aux autres studios de développement First Party.

Côté software, Sony cartonne en proposant des jeux narratifs à grand spectacle. L’année dernière ils ont fait sensation avec Spiderman, God of War et Detroit Become Human. C’est claire, le fond de commerce de Sony ce n’est pas le multi joueur, mais de plonger le joueur dans des aventures épiques et impressionnantes. Si ce point fort est indéniable, sony a une faiblesse au niveau « jeux service » et c’est là qu’il faudrait peut être se renforcer pour la prochaine génération, car ces derniers prennent vraiment de l’ampleur et influent peu à peu la manière de consommer les jeux vidéo. Ce business modèle représente le seule caillou dans la chaussure de Sony, car ils devront eux aussi évoluer au risque de s’enfermer dans un schéma qui pourrait, à terme, poser problème si d’aventure ils se laissaient distancer par la concurrence. Néanmoins, le constructeur nippon n’est pas non plus sans expérience dans le domaine et il y a fort à parier qu’ils relèvent le défis en temps voulu.



Le constructeur le plus à la peine sur la génération actuelle a bien l’intention de se refaire sur la prochaine. Exit les erreurs du passé, il faut aller de l’avant, et ça, Phil Spencer l’a bien compris, s’attelant à corriger le tir depuis plusieurs années maintenant. Le X-Boss a redonné à la marque une image de hardware puissant avec la Xbox One X, a réconcilié les développeurs indé avec Microsoft, a fait revenir des jeux japonais sur Xbox, a mis en place tout un tas de services populaires comme le cross play, le Game Pass, le Play Anywhere, ou la rétro-compatibilité. Mais surtout, Phil Spencer a décidé de s’atteler au chantier des « firts party ».

Depuis l’année dernière Microsoft est dans une véritable boulimie en ce qui concerne les achats de studios, au point qu’en 2017, parmi les acquisitions qu’a fait le géant américain, 7 achats sur 15 concernaient les jeux vidéo. C’est ainsi que des studios de renom comme Ninja Theory (Hellblade, DMC: Devil May Cry), Obsidian (Fallout New Vegas, South Park: Stick of Truth) ou encore Playground Games (la série Forza Horizon) ont officiellement rejoint l’écurie Microsoft. Le nombre de studios interne à ainsi plus que doublé et c’est sans compter les embauches pour renforcer tous ces studios, de plus il se murmure que ce n’est pas fini. En terme de titres internes, la firme de Redmond a toujours eu une longueur d’avance sur ses concurrentes en ce qui concerne les expériences multi-joueurs, en revanche elle a du mal à proposer des jeux narratifs à grand spectacle, seule la série Gears of War est calibrée pour en mettre plein la vue avec une mise en scène hollywoodienne. Autres faiblesses du catalogue First Party: les jeux de rôle (surtout depuis la fermeture de Lionhead studio), les Survival Horror et les Beat them all.


Heureusement, Microsoft semble bien décidé à palier à ces faiblesses et à alimenter son Game Pass en nouveautés diversifiées à un rythme soutenu. Ainsi on remarque que les studios achetés peuvent potentiellement combler ces lacunes, Ninja Theory a par exemple une bonne expérience dans les Beat them all, Obsidian est réputé pour ses actions-RPG, Compulsion Game (We Happy Few) a une touche esthétique unique qui le démarque des autres productions, etc… Mais ce n’est pas tout car Microsoft a aussi aidé Playground Games à monter un second studio pour travailler sur un RPG open world et a mis sur pied The Initiative, un studio qui, au vu des talents recrutés comme Darrell Gallagher (Rise of the Tomb Raider), Chris O’Neill (God of War PS4) ou encore Tom Shepherd (GTA5), semble cibler les jeux d’actions narratifs à grand spectacle. Bref on pourrait continuer longtemps à détailler la stratégie First party de Microsoft, il faut juste retenir qu’ils ne comptent pas faire de la figuration niveau jeux.

Si les jeux sont une composante primordiale au succès d’une console, on sait que ce n’est pas la seule chose qui entre en ligne de compte, et Microsoft ne semble rien vouloir laisser au hasard. En terme d’outils, Microsoft possède l’APi DirectX, le moteur Havok, la platforme cloud Azure, le service d’hébergement et de développement GitHub, le système de gestion de base de données PostgreSQL, etc…Bref sur ce point là ils sont armés.

A l’instar de Google et d’Amazon, Microsoft possède lui aussi sa plateforme de vidéo avec Mixer qui permet de communiquer (retransmissions en live d’évènements, organisation de tournois…) et de collecter des données sur les tendances du moment. Si le constructeur de la Xbox a montré ces dernières années des progrès en terme de communication (faut dire que le début de la One était une catastrophe de ce côté là), il semblerait qu’ils aient décidés d’aller encore plus loin en créant un engouement autour de leurs franchises via un autre support: les Comics. En effet, si l’existence de Comics Halo et Gears of War ne surprendra personne, sachez que Killer Instincts, Sea of Theaves et Crackdown ont également l’honneur d’être adaptés sur papier glacé.

En terme de services, après le Xbox game Pass, Microsoft ambitionne de lancer le projet XCloud, une plateforme de jeu en streaming annoncée comme étant le « Netflix du jeu vidéo » et qui pourrait être, en théorie, disponible sur différentes plateformes. Reste à voir la console en elle même. Selon les rumeurs, il y en aurait deux, le projet Lockhart dédié au jeu en streaming via ce fameux service XCloud et le projet Anaconda, plus puissant pour permettre le jeu hors connexion, qui s’inscrirait dans la continuité des précédentes générations de consoles. Phil Spencer ayant parlé par le passé de la fin des générations de consoles pour laisser place à une logique de « famille de produits », peut on s’attendre à ce que la Xbox one (voir la Xbox 360) puissent se connecter au XCloud? Et inversement, ce dernier permettra t il de jouer aux jeux 360 et One sur Anaconda et Lockhart? Pourrons nous jouer aux jeux Xbox également sur PC, Smartphones ou même Playstation à terme? Toutes ces questions laissent entrevoir un possible virage très ambitieux en terme de services chez Microsoft et il sera intéressant de suivre l’évolution du constructeur américain qui semble, plus que jamais, miser sur le jeu vidéo.

Ce que j'attends d'un E3 c'est en premier lieu des surprises, puis du gameplay, les trailers CG c'est bien beau, mais ce qui est important c'est ce qu'on aura à l'écran quand on sera manette en main.

L'idéale pour moi c'est le gameplay en directe mais ça se fait rare, à défaut il y a le gameplay pré-enregistré dont je suis moins fan, et en derniers recours les gameplay traler.

Du coup, après avoir parlé des surprises que j'ai eu lors de l'E3 ici, voici maintenant les séquences de Gameplay qui m'ont fait forte impression au point d'evisager sérieusement les achats de ces jeux. Je met les trailers dans le désordre donc n'y voyez pas un quelconque classement.



J'ai adoré le premier, (le 2 beaucoup moins), et j'attends beaucoup du 3, mais mon inquiétude résidait dans le fait que ce jeu devait absolument corriger le principale défaut de la série: sa répétitivité, et je dois dire que ce gameplay trailer m'a rassuré sur ce point, on y voit des boss, des mechas, une voiture qui roule sur les murs, un mini tank, des armes délirantes, bref un jeu qui s'annonce bien déjanté, et ça fait du bien!





Lui par contre je ne l'attendais pas, j'ai toujours eu une certaines réticences avec les jeux de licences de films ou de comics, quand j'étais petit c'était gage de mauvaise qualité, si j’excepte les jeux de baston comme marvel versus capcom ou injustice, les seules qui m'ont agréablement surpris sont les Batman de Rocksteady. eh bien après avoir vu du gameplay de spiderman je peux dire que je commence sérieusement à l'attendre celui là. La mise en scène est top, le jeu à l'air intense, bref je ne m'y attendais pas mais c'est du tout bon, vivement sa sortie. ^^





Après une cinématique montrant qu'il y aura un côté émotionnellement fort dans l'histoire, on a pu découvrir quelle courtes séquences de gameplay, et que dire, ça promet. c'est beau, avec des environnements très variés, ça va des contrées enneigées à la forêt luxuriante, en passant par les sous terrains obscures, pour une action violente (pas vu le personnage se mettre à couvert d'ailleurs) et une animation au top. bref, ça va envoyer du lourd, et je dois dire que ça va être long jusqu'à l'année prochaine.





En terme de Gameplay c'est LA grosse claque de l'E3 pour moi. l'ambiance, les animations, le rendu visuel, absolument tout est maitrisé. le premier last of us fait parti des titres les plus marquants de la précédente gen selon moi, et il se pourrait bien que cette suite marque la gen actuelle avec autant de force, ça sent bon le must have!





Que dire, c'est beau, c'est coloré, c'est toujours aussi intense émotionnellement, et les nouveautés de gameplay comme le fait de creuser le sable ou les nouvelles attaques augurent d'un futur hit, sans doute la meilleur nouvelle ip de microsoft sur cette gen.

Cet E3 m'aura fait rêver, j'ai clairement pris mon pied et voilà ce que je retiens tout particulièrement de cet événement en terme d'annonces surprises:



Malgré les leaks, j'ai quand même été surpris lors de cet E3, et heureusement car c'est ce que j'attend de la grande messe du jeu vidéo.

Ma première bonne surprise à été avec Forza Horizon 4. Pas l'annonce du jeu, on savait tous qu'il serait présent, mais je m'attendais clairement à un FH3 transposé au Japon ou à Dubaï. Quand j'ai vu la Grande Bretagne j'ai commencé à sentir une certaine déception, puis j'ai compris que le jeu gérait les saisons et là l'enthousiasme est remonté en flèche, et plus j'avançais dans le trailer plus l'excitation montait, non content d'être unique (une course contre un aéroglisseur, ce délire!), ce jeu remplit à mes yeux le vide laissé par la série motrostorm.



Autre surprise de taille, c'est lorsque Microsoft à annoncé avoir acheté Compulsion Games et Ninja Theory. Autant lles rachats de Playground Games et d'undead labs ne m'ont pas surpris vu que ces deux studios n'ont bossés qu'avec Microsoft, autant les deux sus cités je ne les avais pas vu venir. Quand à The Initiative, on connaissait déjà son existence, toujours est il qu'avec cette nouvelle force de frappe on peut s'attendre à avoir pas mal d'exclus first party à venir. Phil Spencer tient sa promesse, et ça fait plaisir.



En terme d'annonces de jeux, il y en a eu une à laquelle non seulement je ne m'attendais pas, mais que je ne l'aurais pas imaginé sur la console américaine, il s'agit de Jump Force, et je dois dire que j'ai hâte d'en savoir plus, malgré un petit élément qui me chagrine mais je reviendrais dessus sur un article parlant de mes déceptions de l'E3.



Durant la conférence Sony, ma grosse surprise aura été Control. J'ai un peu l'impression que Remedy a fait à Microsoft avec Quantum Break le coup qu'avait fait From Software à Sony avec Demon's souls en sortant Dark Souls, une manière détournée de rendre son jeu multiplateforme. Mais qu'importe, la touche Remedy est là et j'ai vraiment hâte de me replonger dans l'univers Remedy.



Retour chez Microsoft mais ce n'était pas au court de leur conférence qu'une surprise m'attendait. Bohemia Interactive avait teasé une annonce lors de l'inside Xbox, bien que les sites parlaient de nouveaux jeux, je m'attendais, personnellement, à avoir tout simplement des infos sur DayZ, mais c'est Vigor qu'on a découvert à la place. Un jeu de survis multijoueur qui arrivera cet été en early access et Free 2 Play.



Ma dernière surprise lors de cet E3 c'est du côté de Nintendo que je l'ai eu, avec Daemon X Machina. J'adore les mechas japonais et je dois dire qu'entre la bande son nerveuse l'action intense et la direction artistique cell shading, ce trailer m'a donné furieusement envie.



Voilà pour ce qui est des surprises que je retiens, je ferai deux autres articles, un sur mes déceptions du salon et un sur les séquences de gameplay qui m'ont marquées.

Lorsqu'on a choisi une console et qu'on s'éclate dessus, il peut être difficile pour certains de voir les points forts des consoles concurrentes.

Je vous propose donc de voir ce qui, selon moi, représente les deux principaux points forts de chaque console par rapport aux deux machines concurrentes, et peut être que ça aidera certains à faire un choix, qui sait?






Les jeux narratifs:
La principale force des studios sony réside dans leur capacité à raconter une histoire et à la mettre en scène façon hollywood. C'est bien simple, en terme de mise en scène grand spectacle et de graphismes léchés, si les jeux étaient des animaux, ceux de sony seraient au sommet de la chaine alimentaire. La PS4 offre donc un bon paquet d'aventures narratives qui marqueront les esprits durablement, de horizon zero dawn à uncharted en passant par bloodborne shadow of the colossus et infamous, les valeurs sûr en terme de jeux solo sont légions sur cette console.

Les jeux typiquement japonais:
Si les éditeurs tiers japonais sortent des jeux sur toutes les machines, la PS4 est sans aucuns doute la console la plus plébiscité par ces derniers. Tout fan de J-RPG et de japanimation ne peut ignorer la console de Sony, elle est clairement un must have pour cette catégorie de joueurs qui pourra s'en donner à coeur joie sur Ni no kuni 2, nioh, nier automata, et bien d'autres.






Les jeux multi-joueurs:
On ne peut le nier, le multijoueur est dans l'adn de Microsoft qui propose un éventail conséquent d’expériences multijoueurs allant du shooter au gameplay irréprochable tel que Halo ou Gears of war à la coopération fun qu'offre un Sea of Thieves en passant par différentes expériences multi tel que Killer Instinct, Forza ou Halo Wars, on peut dire que la One est la console du jeu en ligne.

Les services:
L'autre point fort de la Xbox One se trouve dans les services qu'elle propose, on citera ainsi le play anywhere qui permet d'acheter un jeu et d'y jouer aussi bien sur pc que sur console, mais aussi le Game Pass, l'EA Access, la rétrocompatibilité, les early access, etc... Des services qui apportent beaucoup au joueur, aussi bien en terme d’expériences vidéoludique qu'en terme de consommation.






Fun & convivialité:
Nintendo à toujours privilégié les jeux conviviaux et leur dernier bébé ne déroge pas à la règle avec des titres comme 1,2, switch, Arms, Mario Kart, splatoon, etc... même les jeux solo ont cette touche nintendo mêlant univers attachant et gameplay aux petits onions faisant qu'on prend énormément de plaisir à jouer comme à regarder en attendant avidement notre tour de poser nos mimines dessus.

La modularité:
"Jouez comme vous voulez" ce slogan va comme un gant à la Switch. sur votre télé, aux toilettes, à deux dans le train, toute les configurations sont possibles, la Switch est une console de salon nomade est c'est peut être ce qui la démarque le plus des deux autres, une vrai perle d'ingéniosité et de fun.



Chaque console à ses points forts et ses points faible, à chacun de voir celle(s) qui lui correspond(ent), l'idéale étant de toucher à tout tant elles sont complémentaires.

Le chômage est une sérieuse préoccupation depuis de nombreuses années, mais plutôt que de trouver du boulot à tout le monde, ne nous dirigeons nous pas tout simplement vers un bouleversement de notre société?

Que ce soit à la télé, ou dans notre entourage, on a tous entendu un grand père nous raconter comment les machines ont détruits des emplois dans tel ou tel secteur. On se dit généralement que c'était un mal pour un bien, que les emplois touchés étaient pénibles, que ça créé d'autres emplois ailleurs, et que de toutes manières il y aura toujours besoin d'humains à tel ou tel poste...mais en sommes nous sûr?

Prenons une journée devenue banale aujourd'hui:



Eh oui, les bornes remplacent de plus en plus tous les métiers de caisses ou de guichets, les rames de métro se conduisent toutes seules, et un jour ce sera les trains. Mais ça va certainement s'arrêter là. On se dit qu'il y aura toujours besoin de médecins, pourtant on voit naitre des appareils de télémedecine comme le Lifebot 5. Qu'on aura toujours besoin de journalistes, mais google développe une IA pour les remplacer. Qu'il faudra toujours des avocats, sans se rendre compte qu'un cabinet d'avocat à déjà recours à une IA. Qu'il y aura toujours au moins des livreurs, et pourtant amazon explore déjà la livraison par drone, des maçons alors? même pas puisqu'on commence aussi à imprimer des maisons à l'aide d'imprimantes 3D.

D'ici quelques années, quels emplois seront épargnés. peut-être ceux qui touchent à l'art? Mais là encore ne peut on pas imaginer des algorithme qui compilent toutes les données de ce qui marche pour nous pondre de nouvelles chansons, des films en image de synthèse, ou même des jeux vidéos?

D'ici 100 ou 200 ans je me demande si l'être humain travaillera encore, peut être que le système capitaliste actuel arrive au bout de son concept. Mais si les gens ne travaillent plus, comment consommeront ils? Peut être que plus personne n'aura à gagner de l'argent, après tout on à bien eu le revenu universel comme proposition politique il n'y a pas si longtemps. Si ça se trouve, l'avenir de l'humanité est celle que nous montre le film d'animation Wall-E, un avenir où les hommes et les femmes passeront leur vie à attendre qu'elle se finisse en laissant les machines faire tout le reste.

Sorti du focus autour de la puissance de la Xbox One X, il est intéressant de regarder les jeux que Microsoft a réussit a fournir aux joueurs en 2017 pour avoir une idée de leur politique éditoriale sur l’année qui s’approche inéluctablement de son terme.

Par exclusivités on parle bien d’exclusivités sur le marché des consoles, ça parait évident dans la mesure où tous les jeux One, ou presque, sortent également sur PC, ces jeux pouvant être définitivement ou juste temporairement exclusifs (l’avenir nous le dira). Bon maintenant que cette précision est faite, venant on à notre propos du jour.

En terme de jeux exclusifs arrivés sur One cette année, on peut définir deux catégories, ceux qui sont le résultat de la politique du constructeur et ceux qui sont sortis suite à une action directe de Microsoft (édition, partenariat…). C’est de cette seconde catégorie que nous allons parler en classant les jeux par genre de joueurs ciblés.



Reconnaissons le, ce n’est pas à la xbox one que l’on pense en premier lieu quand on cherche une console pour les plus jeunes. Il se pourrait que Microsoft ait décidé d’élargir un peu son publique en proposant des titres tous publiques susceptibles de plaire aux enfants. C’est ainsi qu’on a pu voir débarquer Slime Rancher, un jeu de gestion de ranch de l’espace tout mignon à la première personne, qui était offert aux membres gold dés son lancement sur Xbox One. On a également pu découvrir le renard de Lucky’s tale qui vient combler un manque au niveau des jeux de plateformes, un genre qui d’ailleurs, plus tôt dans l’année, avait commencé à être représenté par le remaster de Voodoo Vince. Enfin, Microsoft à réédité 2 jeux Xbox 360 (Disneyland Adventure et Pixar rush, ainsi qu’un jeu du début de la gen avec Zoo Tycoon. Malgré l’absence de skylander, 2017 est peut être l’année où la One aura proposée le plus de jeux pour les plus jeunes d’entre nous.






Là par contre, s’il y a une catégorie de joueurs que Microsoft n’a jamais oublié c’est les gamers accrocs à la compétition. Cette année aura signé le retour du RTS Halo Wars sous deux formes, d’une part avec le remaster du premier et d’autre part avec Halo Wars 2 (puis son contenu additionnel) proposant un mode de jeu plus nerveux mélangeant RTS et JCC (jeux de cartes à collectionner), d’ailleurs, en parlant de JCC, la licence Fable marche, cette année, sur les traces des jeux de cartes type Gwent ou Hearthstones avec Fable Fortune. Les amateurs de courses automobiles ont également eu de quoi faire avec Forza Motorsport 7 et le DLC HotWheels pour Forza Horizon 3. Gears of war 4 a proposé plusieurs cartes multijoueurs tout au long de l’année, et un accord d’exclusivité temporaire a été signé pour porter le phénomène Playerunknown’s Battleground sur Xbox One.





L’annulation de Scalebound et le report de Crackdown 3 semblent laisser un vide dans la catégorie des jeux qui seront jugés sur leur solo, mais les joueurs solitaire ont quand même pu accueillir cette année Everspace, qui était disponible en early access l’année dernière, Tacoma, le jeu d’aventure et d’enquête spatiale par les créateurs de Gone Home, ainsi que le magnifique Cuphead qui pourrait bien s’avérer être l’un des jeux les plus marquants de la console cette année.





Plus d’une centaine de jeux Xbox 360 sont devenus jouable sur Xbox One, proposant ainsi des titres comme Street Fighter 4, metal gear solid revengence, Dragon Age Origin ou child of eden. Mais 2017 aura aussi vu l’arriver de jeux de la première xbox via la rétrocompatibilité, permettant ainsi aux nostalgiques de redécouvrir ninja gaiden black, Star Wars Kotor ou encore Crimson Skye. Enfin, Phantom Dust a fait son retour sous la forme d’un remaster gratuit.



De la diversité donc, solide au niveau multi joueur, mais manquant malheureusement cruellement de titres solo AAA, une année également entachée par quelques annulations et reports, espérons que Microsoft continuera de miser sur la diversité et que 2018 sera riche en annonces et sorties.

Récemment le studio Playground Games (la série des Forza Horizon), a fait parler de lui en dévoilant son second studio. Étant indépendant mais n'ayant travaillé jusqu'à présent que pour Microsoft, la question s'est vite posée de savoir si le premier jeu de cette nouvelle structure serait lui aussi une exclusivité Microsoft.

Je ne vais pas ménager le suspens, selon moi ce sera aussi une exclusivité Microsoft, et je vais expliquer pourquoi je pense ça. Je précise que, même s'il est basé sur des arguments, ce n'est qu'un avis personnel, merci donc de rester courtois.



Commençons par les faits avérés, on sait que:

- Playground games est indépendant, ils n'appartiennent donc pas à Microsoft.

- Ils ont formés un second studio de 200 personnes parmi lesquels des gens ayant travaillés sur des titres connus tels que Hitman, Star Wars Battlefront 2, hellblade ou GTAV.

- le premier studio continuera de travailler sur la série Forza Horizon tandis que le second travaillera sur un RPG AAA open world.





- Comme nous le rapportait Nobleswan, Sandor roberts, un recruteur pour un site ayant pour client Playground games (entre autres), cherchait un "lead environment artiste" pour pour "un jeu AAA similaire à Horizon Zero Dawn" pour Microsoft, hors Playgroundgames cherchait justement un lead environment artist sur son site.

- Microsoft a aussi directement lancé des offres d'emploi, mais pas pour un de ses studios first party mais via sa branche Global Publishing Team, hors, cette dernière est en charge de gérer les jeux développés par des studios tiers, comme Quantum Break, Recore ou Sunset Overdrive.





Créer un second studio de 200 personnes en débauchant des développeurs issus de studios renommés n'est pas à la portée de tout le monde, je pense donc que Playground Games a eu l'appui d'une grosse structure pour y arriver, et rare sont les éditeurs qui sont prêts à renforcer une équipe qui ne leur appartient pas, hors Microsoft l'à déjà fait en créant un studio indépendant (feel+) pour aider mistwalker à l'époque de la xbox 360.

Selon moi, Microsoft a participé au recrutement du nouveau studio de Playground dans le but de créer une nouvelle franchise à succès dans un genre qui lui fait cruellement défaut sur cette gen: le RPG AAA à grand spectacle. Quand à la suite, si mon hypothèse est la bonne, je ne serai pas surpris que cela mène à terme à un rachat des deux studios par la firme de redmond, ce qui expliquerait cet investissement dans le recrutement et serait raccord avec la volonté de Phil Spencer d'étendre l'offre first party du constructeur.

L'E3 est sans aucuns doutes l'évènement que tous les gamers attendent avec impatience chaque année. Un E3 réussis est signe d'une année prospère en terme d'images pour un constructeur ou un éditeur.

La plus part des joueurs y vont de leurs pronostiques pour tel ou tel constructeur, se laissant emporter par leur enthousiasme en déballant ce qui ressemble plus à une liste de souhaits qu'à une prédiction éclairée.

Et si nous faisions l'exercice inverse? Pronostiquons la conférence pré-E3 de Microsoft mais de manière volontairement pessimiste. Pourquoi? Peut être qu'en adoptant un point de vue pessimiste on évitera de tomber dans le fantasme et qu'on se rapprochera plus de ce à quoi on doit s'attendre, et puis...à trop se monter le bourrichon on fini forcément par être déçu.



Déjà ça commence fort! Microsoft n'a pas 36 licences qu'on peut qualifier de system seller, juste 3: Forza motorsport, Gears of war, et Halo.

Si la présence de Forza Motorsport 7 tient du secret de polichinelle, vu que la licence alterne une année sur deux avec la déclinaison Forza Horizon (et qu'il y a déjà eu des fuites confirmant sa présence à l'E3), il semblerait que les deux autres licences fortes de la firme ne brillent pas par leur présence.

Phil Spencer a confirmé que cette année il n'y aurait pas d'épisodes canonique, aussi bien pour Halo que pour Gears of war. Si pour la simulation de bucheron accroc à la tronçonneuse c'était évident puisque Gears of war 4 est sorti l'année dernière, on s’attendait à ce que 2017 soit l'année du master chief...visiblement non, ce sera sans doute pour l'année prochaine, mais pour autant il ne faudra pas espérer voir halo 6 à l'E3 de cette année, tout au plus nous a t on promis un "petit quelque chose concernant Halo"...hum...vous le sentez le DLC pour Halo Wars 2? ou pire...la série télé?

Bref, sans les deux plus grosses cartouches de Microsoft, on se demande comment la firme de Redmond va susciter l'enthousiasme autour des jeux...sans doute vont ils tenter de faire sensation en annonçant une date pour state of decay 2, une vidéo de joueurs (sur)jouant devant Sea of Thieves, quelques indés et un crackdown 3 qui risque de tellement miser sur sa destruction poussée comme jamais que le reste pourrait bien être aussi creux que le crane d'un fanboy lobotomisé.



Depuis plusieurs années, on n'y coupe pas, chaque conférence Pré-E3 de Microsoft nous gratifie de ces moments, ô combien gênants, dédié à Minecraft, aux indés et à hololens. Cette année ne dérogera pas à la règle, Selon un leak, Microsoft annoncera fièrement l'arrivée de Minecraft Windows 10 edition sur Xbox One/scorpio, et on parle d'un casque de VR/AR, sorte de hololens sans le côté autonome puisqu'il sera relié à la console. Visiblement Microsoft ne croit plus tant que ça à ses hologrammes pour mixer ça avec la VR...Le succès du casque de sony les inquièteraient ils?

Comme chaque année, Microsoft va également nous vendre une nouvelle feature. On a eu droit à "l'encrage", au early access, à la rétrocompatibilité...on se demande ce qu'ils vont nous trouver cette année, à moins qu'ils décident de faire tout simplement la promotion du Xbox Game Pass...au moins on pourra aller faire pipi pendant qu'ils perdront du temps à en parler.

Niveau Hardware on devrait enfin découvrir la fameuse Scorpio, mais gardez à l'esprit que ce n'est toujours qu'un nom de code, attendez vous à ce que Microsoft annonce en grande pompe le nouveau nom pourri qu'ils auront choisi, comme quand le projet natal est officiellement devenu kinect devant les cabrioles du cirque du soleil.

Mais que devons nous attendre de cette si puissante scorpio (profitons en tant que le nom est classe)? De la 4K quand très peu d'entre nous sont équipées de la télé adéquate? ou une meilleur résolution et plus de détails graphique? Si les développeurs de project cars 2 semblent enthousiastes combien de studios tireront vraiment parti de ce surplus de puissance?

Avec sa compatibilité avec la Xbox One, la scorpio semble destinée à être au finale une "PS4pro-like" qui aligne des plus gros chiffres, et si on nous promet les "meilleurs versions" des jeux multi-pletformes, certaines rumeurs laissent entendre que les jeux sous contrats avec sony pourraient être soumis à une close de parité, hors, on le verra plus bas, Sony signe énormément de deals marketing avec les tiers.

Au finale, entre les petits studios qui n'auront pas les ressources pour développer spécifiquement une version optimisée pour une console au parc encore inexistant et les gros studios sous contrats avec la concurrence, les "superior versions" risquent de se faire rarissime.



Les deals marketings...Ils sont souvent l'occasion de découvrir les futures titres multi-plateformes qui proposeront du contenu exclusif et seront proposés en bundle quand la concurrence n'aura même pas droit de les évoquer. Sony est en train de ratisser large niveau deals, récupérant Red Dead Redemption, Destiny 2, Star Wars Battlefront 2, Call of Duty WWII, Fifa,etc...En plus de ça la firme japonaise à déjà prouvée les précédentes années qu'elle pouvait faire des coups d'éclats comme avec Shenmue 3 et Spiderman.

De son côté, le géant américain semble bouder, déclarant que les deals marketing c'est pas cool et qu'il préfère se concentrer sur les jeux First Party. C'est bien beau mais pour ça il faut des studios First Party, et quand on sait que les deux plus gros seront absents de la fête...

Alors ça ne veux pas dire que Microsoft n'a signé aucun deal marketing. Mais l'ombre du Mordor et la rumeur d'un Assassin's Creed laissent un goût bizarre dans la bouche, un peu comme si Microsoft s'était rabattu sur les miettes qu'avait bien voulu laisser Sony.

Reste donc ces fameuses licences First Party...des rumeurs évoquent surtout des retours de licences Rareware. On parle d'un Perfect Dark à la troisième personne pour concurrencer Uncharted, du retour de Banjo & Kazooie, ou encore d'un Batteltoads qui pourrait faire de l'ombre à kratos...mais uniquement si la boite du jeu se retrouve au dessus et en plein soleil.

Non, soyons sérieux, Rareware ne peut pas faire revivre toutes ses gloires du passée, ils bossent déjà sur un gros jeu...a moins que...et si nous avions droit à des portages de la honte? de simples portages de ces vieux titres comme on a eu droit en début d'année avec Voodoo Vince et Phantom Dust? Au moins on est sûr que la scorpio n'aura pas du mal à afficher de la 4K en 60FPS là.

Et si ce n'était pas que les jeux Rareware? quels jeux pourrait dépoussiérer Microsoft? Brute Force? Mitdown Madness? Kung Fu Chaos? Rise of Nations?

Ce qui est passionnant avec les consoles de salon c'est de voir comment le marché réagit aux annonces, et la semaine dernière la sortie de la PS4 Slim à permis de constater que, pour ce qui est des modèles plus fin de leurs consoles, Microsoft à su, semble t il, mieux gérer la sortie de sa machine, du moins aux Royaumes Unis.

Souvenez vous, février 2013 la PS4 est annoncée. A ce moment, Sony était en difficulté financière et beaucoup donnaient la prochaine console de Microsoft gagnante. Quelques semaines plus tard, les premières rumeurs d'une console 100% connectée côté Microsoft fleurissent sur la toile, le Bad Buzz prend de l’ampleur avec une première présentation centrée sur le multi-média, puis explose le mois suivant pendant l'E3 lorsque les spécificités de la machine, la politique constructeur et le prix sont dévoilés.

La suite on la connait tous, une Xbox One qui fait des ventes honorables mais aux antipodes des attentes de Microsoft et une PS4 qui se sent pousser des ailes et dont rien ne semble pouvoir freiner l’ascension.

Mais depuis les annonces de la Xbox One S, de la Scorpio, de la PS4 Slim et de la PS4 Pro, les choses semblent différentes, c'est le hardware de Sony qui subit des attaques alors que celui de Microsoft semble bénéficier d'un certain élan de sympathie, du moins sur les sites anglophones. Il est intéressant de constater que ce principe de vases communicants semble s'être reporté sur les ventes UK.

Ainsi, sur la semaine se terminant le 24 septembre, la PS4 Slim à été lancée sur le marché britannique soit 1 mois après la console concurrente. Selon les données de l'institut Gfk, la Xbox One représentait pourtant cette semaine là 71% des parts de marché en terme de ventes unitaires contre seulement 19% pour la PS4. Si on compare avec la même semaine l'année dernière, les ventes de Xbox One ont fait un bond de 76% alors que celles de PS4 ont reculées de 66%.

Si on prend le temps de comparer les lancements respectifs de chaque console Slim lors de leur semaine de lancement par rapport à la semaine précédente, les ventes de Ps4 ont augmentées de 22%, tandis que celles de Xbox One ont augmentées de 989% d'une semaine à l'autre. L'impact de la sortie de la Slim sur les ventes de PS4 aura donc été bien moindre que celui de la S sur les ventes de Xbox One.



Mais comment expliquer se phénomène? Et surtout, s'inscrira t'il dans la durée?

Plusieurs éléments peuvent expliquer la situation actuelle:

- Le royaume Unis est le pays européen où la différence est de loin la moins marquée entre les deux consoles. Si la One à une petite chance de combler son retard, c'est sur ce marché qui lui est plus propice, et sur aucun autre en Europe.

- Contrairement à la scorpio qui sort l'année prochaine, la PS4 pro ne va pas tarder à sortir, ce qui a très certainement handicapé la Slim, beaucoup de joueurs attendant certainement la sortie de la Pro avant d'investir dans une nouvelle console, ce qui pourrait une nouvelle fois changer la donne.

- La One S bénéficie d'un lecteur 4K contrairement aux consoles concurrentes, ce qui en fait un lecteur Blue Ray UHD bon marché associé à une console à la ludothèque bien fournie. Elle s'adresse donc autant aux cinéphiles qu'aux joueurs.

- L'absence du lecteur 4K sur PS4 à généré une incompréhension chez les utilisateurs, qui, comme à l'époque du 1080p natif de la PS4 contre le 1080p upscalé de la One, ont l'impression qu'il va y avoir une différence abyssale entre les deux, sauf que ce coup ci le rapport est inversé.

- Pour terminer, alors que la One enchaine les bonnes nouvelles depuis quelques temps (annonces régulières de jeux rétro compatibles, portages de jeux PS4 comme the witness ou firewatch...), la PS4, elle à eu un enchainement de déboires médiatiques (bad buzz sans précédent autour de no man's sky, refus de la part de Sony du cross play avec la Xbox, refus des early access, refus des mods, report de GT Sport, et de Horizon zero down affaiblissant le line up de fin d'année, etc...).

Et donc? que peut on en conclure?

Chacun tirera les conclusions de son choix. pour ma part j'en déduis ceci: le marché des consoles est un marché où la communication règne en maitre. un seule faux pas et les courbes de ventes changent d'une semaine sur l'autre, c'est surtout vrai sur les marchés anglo saxons où la domination de la PS4 est moindre.

Mais si Microsoft à (enfin) gagné une bataille sur un territoire où ils régnaient en maitre autrefois, la guerre est loin d'être gagnée pour autant, surtout que l'artillerie lourde arrivera avec plusieurs mois d'avance du côté de Sony, de quoi assister à un nouveau rebondissement avant la fin de l'année.

L'E3 est à l'origine un salon à destination des professionnels, mais les éditeurs ont bien compris l'impacte médiatique d'un tel évènement. Tous y vont de leur technique pour générer un excellent buzz, et force est de constater qu'à ce jeu, sony est devenu ces dernières années un maitre en la matière, cèderont ils leur couronne cette année?

Si on me demandait quel est le podium de l'année dernière en terme de buzz, je dirai que la conférence de sony occupait une première place incontestée, suivi de Microsoft, la troisième place étant disputée entre Bethesda et Square Enix. Pas de Nintendo qui semble de moins en moins à l'aise avec cet évènement.

Voyons voir parmi les 3 constructeurs lequel à le plus de chances de tirer la couverture à lui cette année.



Nintendo

Nintendo se cherche depuis quelques années. On a l'impression qu'ils ne savent pas comment s'attirer les faveurs de la "webosphère". Après la débâcle de l'annonce de la WiiU, la traditionnel conférence s'est révélée être un exercice périlleux que les deux opposants semblent maitriser bien mieux.

Nintendo a donc innové en proposant un Nintendo direct, une vidéo diffusée à l'attention du public internet, plus court qu'une conférence, mais mieux maitrisé car préparée en amont de A à Z sans les aléas du "directe live", sans les réactions à chaud qui peuvent se montrer glaciales, et surtout pour un coût bien moindre. Si cette formule s'est montrée efficace en 2014, ce n'était pas le cas l'année suivante où le seule titre vraiment attendu a déçu et ou les rares annonces n'ont pas provoqués l'émoi.

Du coup, cette année, pas de conférences, pas de Nintendo direct non plus. La firme de Kyoto mise tout sur un seule jeu, Zelda, lequel fera l'objet d'une journée streaming (le Nintendo Treehouse) et sera le seule jeu jouable lors du salon.

Nintendo semble vouloir suivre les traces de Bethesda qui à bénéficié d'un fort accueille l'année dernière en misant tout sur un jeu: Fallout 4. Mais si ça a marché pour l'éditeur américain c'est parce qu'on découvrait cette suite espérée et qu'en plus elle ne s'est pas faite attendre, contrairement au petit elfe de Nintendo qui a déjà dévoilé du gameplay et qui ne cesse de faire languir ses fans.

Des trois constructeur, Nintendo est bien celui que j'imagine mal créer la surprise et l'engouement, du moins cette année.



Mirosoft

Microsoft à très vite compris que l'E3 était avant tout une tribune médiatique, et a longtemps fait de sa conférence un show à l'américaine. Bracelets lumineux distribués au publique, mini concert, guest stars, spectacle avec le cirque du soleil, voitures de rêve sur la plateau...tout était bon pour en mettre plein la vue.

Mais depuis 3 ans, la firme de Redmond s'est rendu compte que ce n'était pas suffisant, voir même presque inutile, le publique ciblé n'étant pas vraiment réceptif à cette débauche de spectacle jugés comme étant du remplissage, ce sont surtout les jeux qui comptent, et plus précisément, les exclusivités.

Microsoft s'est donc attelé à faire des conférences 100% jeux, avec un rythme très soutenu. Mais à chaque fois il leur manquait le coup de massue, faisant que ces conférences, bien que très bonnes, ne sont pas mémorables. Du moins jusqu'à l'année dernière où la présentation du pad élite, l'annonce d'une compilation Rare, celle du jeu Recore (en mettant bien le nom d'Inafune en avant) et surtout la rétro compatibilité, ont créés un fort enthousiasme de la part des gamers.

Microsoft semble donc enfin avoir compris que ce qui fonctionnait c'était de donner aux joueurs l'impression qu'on peut leur fournir ce qu'ils attendent, peu importe si le pad vaut 150 euros, si la rétrocompatibilité ne concerne qu'une petite partie de la ludothèque, et si on ne montre d'un jeu qu'une cinématique, tout est une question d'image, et rien ne marche mieux que la trinité: nostalgie / nom prestigieux / égo des joueurs.

Maintenant que Microsoft à compris ça, ils vont sans doute miser là dessus. Les rumeurs vont bon train autour d'une nouvelle console bien plus puissante qui, comme pour le pad l'année dernière, pourrait bien être perçu comme du hardware réservé à une "élite" ce qui flattera l'égo des joueurs.

Un jeu servira sans doute à titiller la nostalgie des gamers, certaines rumeurs parlent de battletoads, mais ça pourrait très bien être Alan Wake, 2, Half Life 3, ou un nouveau Perfect Dark.

J'imagine bien également l'annonce d'une nouvelle fonctionnalité pour réitérer le succès de l'annonce de la rétrocompatibilité. Une compatibilité steam ou occulus auraient un certain impact.

Enfin, je ne serai pas surpris qu'après Swery (D4), Hideki Kamiya (scalebound) et Keiji Inafune (Recore), Microsoft mette de nouveau en avant un nom connu, pourquoi pas Hironobu Sakaguchi, Tomonobu Itagaki, Cliff Blezinski ou Peter Molyneux?



Sony

Pendant longtemps les conférences sony étaient chiantes comme la pluie, beaucoup trop de temps passé en blabla à s'auto féliciter des divers chiffres qu'ils exposaient fièrement, mais depuis le début de cette gen tout ceci est de l'histoire ancienne, et il faut bien le reconnaitre, sony est devenu un virtuose en la matière.

L'une des grandes forces de Sony à toujours été de s’adresser avant tout aux technophiles. outre parler de la puissance de ses consoles, et présenter des joujous hight tech aux designs futuriste, la marque de fabrique de Sony consiste surtout à surfer sur les features populaires du moment. De la 3D stéréoscopique, à la réalité virtuelle, en passant par la réalité augmenté, le motion gaming, etc... le moins que l'on puisse dire c'est que Sony aime surfer sur la tendance, avec plus ou moins de succès selon les modes.

Un autre atout du constructeur Japonais et la malléabilité de ses conférences face au principale concurrent. Alors que Microsoft propose une conférence cadrée et semblant immuable, Sony qui passe toujours plusieurs heures après, n'hésite pas à s'adapter quitte à changer ses plans à la dernière minute. On a pu le constater en 2009 lors d'une présentation faite à l'arrache du PS Move pour contrer celle de Kinect, ou en 2013 avec une vidéo un poil trollesque tournée vite fait en coulisses.

Comme Microsoft, Sony à compris que la nostalgie et le prestige d'un nom étaient des armes puissantes et l'a bien démontré en 2015 avec FF7 Remake et la présence de Yu Suzuki sur scène pour parler de Shenmue 3. Mais contrairement au concurrent Américain, l'inventeur du Walkman a aussi compris comment optimiser ses effets d'annonce, et ça passe par une préparation de son auditoire.

Tout d'abord il est important que les journalistes présents sur place soient réceptifs, car leur enthousiasme lors de la conférence va être déterminant. Pendant des années j'ai soupçonné la présence de "chauffeurs de salle" dans le publique, ce qui est très certainement utilisé par tous les éditeurs, mais j'ai découvert l'année dernière que Sony avait une méthode bien particulière pour prédisposer son publique à l'euphorie, misant sur la convivialité et...l'alcool.

En effet, alors que les journalistes sont tirés de leur lit pour assister à la conférence de Microsoft, avec un accueil qui se fait de manière froide et professionnel, sony organise juste avant sa conférence (qui se déroule en fin d'après midi) un pot d'accueil (ou un goûté si vous préférez) avec bière à volonté.

Cette méthode à pour effet de baigner les journalistes dans une ambiance détendue de camaraderie et pour certains d'entre eux, qui auront largement profité de la générosité de Sony, de carrément les plonger dans un état euphorique.

Mais le constructeur est allé encore plus loin l'année dernière en préparant aussi le publique coincé derrière son écran de PC (ou sa tablette). Là aussi la préparation se fait en amont, mais beaucoup plus loin dans le temps et en usant cette fois ci du principe de l’ascenseur émotionnel.

Si vous regardez bien vous verrez que Shenmue 3 et FF7 Remake, les deux plus grosses annonces de leur dernière conférence pré-E3 ont bénéficié d'un grand nombre de rumeurs et de démentis avant leur officialisation qui s'est montré pour beaucoup orgasmique tellement ces jeux avaient fini par devenir des fantasmes vidéoludique.

Pour cette édition 2016, je pense que Sony va réitérer le phénomène de l'annonce "fantasme". En effet, je remarque que comme pour Shenmue 3 et FF7 Remake l'année dernière, la valse des indices/démentit a commencé à se faire pour un nouveau jeu: Crash Bandicoot, et l'ascensseur émotionnel à déjà commencé à créer une certaine attente autour de ce titre dont personne ne se souciait plus que ça il y a deux ans.

Sony s’adressera sans doute une fois de plus aux technophiles, soit en mettant l'accent sur son casque de réalité virtuelle, soit en officialisant sa fameuse PS4 néo.

En terme de personnalité présente, Hidéo Kojima serait un invité de choix et pourrait présenter le concept de son nouveau jeu, même si le développement de ce dernier n'est pas énormément avancé.

Enfin on aura sans doute une ou deux annonces fortes, comme pourquoi pas le retour de God of War ou de the Last of Us.



Mes pronostiques:

Avant de vous faire part de mes impressions sur l'E3 à venir, je tient à rappeler deux choses: Tout ceci n'est qu'hypothèses basées sur mes impressions personnelles, et je ne cherche pas à prédire la pertinence ou l'intérêt des annonces à venir, mais l'impacte médiatique des conférences.

Vous l'aurez compris, je ne crois pas en Nintendo pour cet E3, ça devrait se jouer entre Microsoft et Sony selon moi. Si Sony maitrise habituellement bien mieux ses annonces et sa conférence, Microsoft pourrait bien tirer parti des leçons des précédentes années.

Tout va se jouer sur la pertinence des rumeurs concernant les nouvelles consoles. Microsoft est perçu comme le perdant de la gen, s'ils présentent une nouvelle console ça paraitra normale à la majorité des joueurs, alors que Sony est dans une position paradoxalement plus inconfortable, avec le succès de la PS4, l'annonce de la PS4 Néo peut être perçue comme une trahison.

Difficile donc de les départager au vu des nombreuses inconnus. cela dit, Sony bénéficie d'une aura que n'a pas Microsoft, et je pense que leur maitrise des annonces leur donne un certain avantage.

En conclusion, Sony me semble être le mieux placé pour remporter la très convoitée couronne médiatique de l'E3 2016, mais ne sous estimons pas le challenger Microsoft. Maintenant, libre à chacun d'être d'accord avec moi ou non, mais veuillez rester aimable et argumentez autant que possible.

L'info chaude du jour est que ce n'est plus Sony qui détient l'IP Rime, mais son développeur, à savoir tequila Works. Beaucoup de réactions à chaud fleurissent sur les forums, essayons de prendre du recule pour y voir plus claire.

L'info officielle:

C'est sur la page Twitter de Tequila Works qu'on peut lire ce qui suit:



Qu'est ce que ça signifie?

Concrètement ça veut juste dire que Rime n'appartient plus à Sony mais à Tequila Works.

Quels sont les implications?

Il y a plusieurs possibilités. il peut juste s'agir d'une modification de contrat amiable entre les deux entreprises, Tequila Works voulait peut être conserver les droits sur Rime sans que ça change quoi que ce soit à l'exclusivité PS4 du jeu, affin de gérer les produits dérivés par exemple.

Il se peut aussi qu'ils voulaient tout simplement proposer leur jeu au maximum de joueurs ën le rendant multi plateforme et avaient donc besoin de récupérer l'IP. Sony ayant déjà the Last Guardian comme exclu sur ce créneau, ils ont très bien pu être réceptif à cette proposition de rachat de licence.

La roisième possibilité étant qu'il y ait de l'eau dans le gaz entre Sony et Tequila Works, mais que ces derniers aient quand même réussis à récupérer leur IP.



La rumeur du moment:

Comme souvent, elle provient du célèbre forum NéoGaf. Selon un membre de ce forum qui nous rapporte des informations que lui aurait confiée une "source très proche du studio", les trailers de gameplay n'étaient en fait que des cinématiques réalisées de manière à faire croire à du gameplay.

Ce ne serait pas une première dans l'industrie, tout le monde se souvient par exemple du fameux trailer de killzone 2 ou de la "démonstration" de Kinect Star Wars.

Selon cette source, Sony aurait récupéré les kits de développements et coupé tout financement, car il n'y avait, pour ainsi dire, pas de jeux. Toute cette affaire serait la conséquence d'une mauvaise gestion du studio et de l'égo surdimensionné de son PDG qui serait en réalité complètement incompétent.

Là encore c'est du déjà vu, souvenez vous par exemple du tristement célèbre studio Silicon Knight (Too Human).

La source précise enfin que Rime n'aurait plus d'éditeur mais qu'il n'est pas annulé pour autant affin de profiter de fonds publique espagnoles mis en place pour aider à la conception de jeux.

Si c'est vrai, que va devenir le jeu?

Il se peut qu'il ne voit tout simplement jamais le jour, les fonds espagnoles ne tomberont pas indéfiniment. Il est possible aussi qu'un éditeur reprenne le jeu, on se souviendra par exemple que Microsoft avait en premier lieu refusé le jeu de Tequila Works mais que Phil Spencer avait déploré cette décision par la suite. Rime pourrait donc devenir multi plateforme ou exclusif à une console.

Enfin la dernière possibilité étant l'auto-édition, aussi bien sur Steam que sur Xbox One via le programe id@xbox, voir peut être même sur NX, mais peu de chance de voir le jeu sur PS4 dans ce cas si le studio ne possède plus les kits de développement pour la machine de Sony.

Bref, tout ça pour dire que les possibilités sont nombreuses et qu'il faut faire attention à ne pas partir dans des conclusions hâtives, attendons d'en savoir plus avant de porter un jugement sur cette affaire encore bien trop obscur.

C'est un peu le sentiment générale qui semble ressortir sur les forums. Les Micro-transactions semblent être très mal vues, mais j'ai envie de demander: pourquoi?

Certes il peut arriver que, dans certains cas, les micro-transactions font d'un jeu un "pay to win" mais c'est loin d'être systématique, surtout dans le cas des jeux compétitifs. Hors c'est seulement dans ce cas de figure que ça pourrait potentiellement être problématique, car soyons honnête, qui se soucie de savoir que quelqu'un dépense du fric à Candy Crush ou Farm Ville?

Bien entendu elles peuvent servir à accélérer notre évolutions dans certains jeux, à l'image de Clash of Clans, mais est ce vraiment un atout de bruler les étapes? Pas toujours, le joueur pressé n'acquérant pas l'expérience de celui qui progresse en jouant. Dans le cas contraire, la frustrations des joueurs qui ne payent pas leur ferait déserter le jeu, ce qui ne serait pas dans l'intérêt du studio.

L'avantage des Micro-transactions c'est que, nécessitant un grand nombre de joueurs pour rapporter de l'argent, elles permettent très souvent d'obtenir les jeux gratuitement. C'est grâce aux micro-transactions qu'on peut jouer à des jeux comme Hearthstones ou World of Tanks sans débourser un centime.



C'est tout à fait vrai, il est difficile de dire le contraire, Halo 5 n'étant même pas vendu moins chère que les autres jeux AAA.

Cela dit, le principe reste le même: pour que ça soit rentable il faut de nombreux joueurs, et si la popularité de la série lui assure un bon nombre de joueurs au lancement, il faut les garder sur le jeu.

Pour cela 343 industries sortira régulièrement des DLC gratuits (jusqu'à juin...dans un premier temps?), ce serait selon eux pour éviter de diviser la communauté, et c'est vrai, mais ce n'est pas par bonté d'âme, c'est juste pour proposer du contenu qui se renouvelle affin de garder les joueurs sur le long terme. Des joueurs qui mettront, du coup, la main à la poche pour de nouvelles armes, de nouveaux véhicules et pour une personnalisation de leur armure, car plus on passe de temps sur un jeu, plus on a envie de se démarquer des autres joueurs.

Donc pour résumer, certes ce n'est pas un F2P, mais l'énorme contenu du jeu sur la durée est une des conséquences des Micro-transactions.



C'est là que le req système d'Halo 5 est bien fait, non seulement il ne créé pas de déséquilibres, mais en plus il permet même au contraire de rééquilibrer les parties, voici comment ça se passe:

Les micro-transactions sont faites sous la formes de packs donnant des objets aléatoirement, à l'image des paquets de cartes Magic ou yu-go-oh! avec un système de rareté.
Dans le cas du mode arena (mode multijoueur classique) on ne peut utiliser que des ajouts cosmétiques, donc aucun déséquilibre à l'horizon.

Dans le cas du mode Warzone, en revanche on peut utiliser les armes et véhicules (à usage unique) gagnés ainsi, mais ce n'est pas pour autant que ça devient handicapant pour ceux qui ne payent pas, d'une part parce qu'on récupère très facilement des packs gratuitement, et d'autre part parce qu'on ne peut pas les jouer n'importe comment. En effet les armes sont classés par niveaux en fonction de leur efficacité, hors on débloque les niveaux petit à petit sachant que ça repart au début dés qu'on respawn avec l'équipement choisi.

Enfin, on joue sur de très grandes maps en 12 contre 12 avec différentes manières de gagner. Qui n'a jamais connu ce grand moment de solitude quand, sur les plus grandes maps des anciens Halos, une équipe monopolisait les armes les plus puissantes et les véhicules? Plus de problèmes de monopole quand chacun à la possibilité à un moment de la partie d'apparaitre bien équipé, d'autant que les maps étant grandes avec beaucoup de relief, on court toujours le risque de se faire tuer et déposséder.

En résumé, le req système n'a aucune influence sur le mode arène, et ne déséquilibre pas le mode Warzone tout en apportant aux joueurs des DLC gratuits à venir...Donc, pourquoi s'en plaindre?

Maintenant que j'ai fini la campagne d'Halo 5 Guardians, je me suis dit qu'un classement par ordre de préférence s'imposait. Alors? 343 a t il réussis à reprendre le flambeau avec panache? ou Bungie restera t il à jamais indétrônable? Voici mon avis.

Sur le podium:

Je dois dire que pour les 3 premiers ça se joue dans un mouchoir de poche. Pendant longtemps la campagne d'Halo 2 était ma préférée, l'assaut du scarab et la bande son très rock me laissent des souvenirs impérissables. Je commençais à croire qu'aucun autre halo ne l'égalerai un jour...

Jusqu'à l'arrivé d'Halo 5 Guardians et son gameplay nerveux qui rendent les parties intenses. J'attendais juste un passage épique qui me galvaniserait, et je l'ai eu vers la fin, au début de la mission 13 (genesis). Ces deux halos sont à la même place dans mon cœur mais pour le classement il faut bien un premier, j'ai donc choisi celui de 343 pour son level design inspiré qui favorise la rejouabilité.

A la troisième position arrive Halo reach avec sa scène de l'attaque de la base de lancement suivi par le combat spatiale. du grand Halo qui se trouve légèrement en retrait, par rapport aux deux autres, à cause de la mission très chiante où on vole d'immeuble en immeuble dans la ville en flammes.

les épisodes un peu moins marquants:

Comment oublier le site du crash, et le débarquement sur la plage du cartographe silencieux dans Halo Combat Evolved? Ce premier Halo est à l'origine de mon amour pour la série, malheureusement, la répétitivité de certains passages plombent un peu l'expérience, dommage.

Vient ensuite Halo 4. Cet épisode n'a pas vraiment de passages épiques inoubliables, il se contente de suivre un cahier des charges calqué sur Halo Reach sans pour autant atteindre le fun de ce dernier. Les musiques soporifiques n'ont pas la saveur des productions de Martin O'Donnel et le scénario est confus. Reste un jeu avec certains passages sympas, d'autres plus contemplatifs et l'arrivée des forerunners qui donnent un nouveau souffle à la série surtout au niveau des comportements de l'IA.

en queue de peloton:

Comme pour les deux premiers, il est difficile de déterminer lequel j'ai le moins aimé. Tout d'abord on a Halo 3 odst qui manque de diversité au niveau des environnements, qui bénéficie de la campagne la plus courte de la série, et dont les phases nocturnes cassent un peu le rythme du jeu. Je ne le met cependant pas en dernière position car je salue la prise de risque de bungie qui pour le coup à changé la formule, à fait des efforts de narration, et à eu le courage de s'affranchir du Master Chief.

C'est donc Halo 3 qui ferme la marche, pas de passages épiques, des phases chiantes où cortana et le parasite nous parlent dans notre tête en déformant l'image, il est l'épisode que j'ai le moins apprécié, même si je reconnais que j'ai bien aimé l'arsenal brute.

Pour terminer, je tiens à préciser que j'ai aimé chaque épisode, c'est juste que certains sont moins marquants que d'autres. Enfin, mon classement n'est pas définitif, il sera certainement influencé par ma nostalgie au fil des années pour certains des titres de cette superbe saga.

Fanboy: se dit d'une personne exagérément enthousiaste au sujet de quelque chose ou de quelqu'un.

Je ne saurais dire exactement quand ça à commencé. peut être depuis l'E3 quand Microsoft a axé sa conférence sur les sorties imminentes tandis que sony a transformé avec brio les fantasmes des gamers en une réalité future, et que nintendo s'est fait toujours plus discret.

Ou peut être étais ce là, en sommeille, prêt à se réveiller, mais après plusieurs mois d’accalmie cette ambiance malsaine et pesante semble bien de retour sur Gamekyo et sans doute sur l'ensemble de la toile francophone traitant de jeux vidéo.



Le premier symptôme est la profusion d'articles et de commentaires encensant ou lynchant une plateforme ou une communauté. Ça peut prendre la forme de listes d'exclusivités à venir, de déclarations péremptoires sur l'intérêt de la ludothèque concurrente, ou de griefs qu'on oppose à la communauté d'en face s'en se rendre compte qu'elle n'est souvent qu'un reflet.

Ainsi peut on lire chez les uns ou les autres que, tour à tour, les pro-s sont les pires, puis c'est le tour des pro-m, et ça quand on ne pointe pas du doigt la "master race" pciste. Le pire étant quand le débat vire au racisme en opposant les "ricains gras et bourrins" aux "nippons androgynes fans de petites culottes".

Pourquoi ne pourrions nous pas tout simplement accepter qu'on a tous des goûts et des attentes différentes? et reconnaitre les mérites d'une catégorie de jeux avant que celle-ci ne soit représentée sur la console qu'on a choisi de prendre? Pourquoi beaucoup considèrent que leur achat est le seule valable?

J'ai par exemple choisi la Xbox One et la WiiU, ma situation financière et le temps dont je dispose pour jouer font que je ne prendrais pas la console de sony dans un avenir proche, ce qui ne m’empêche nullement d'envier certaines exclus PS4, sans pour autant regretter mon choix ou ressentir le besoin de faire bonne figure en dénigrant les jeux "concurrents".
On peut avoir des préférences sans être aveuglé.

Récemment une amie m'a demandée conseille entre la One et la PS4 en me posant un certain nombre de questions, eh bien c'est une PS4 qui trône sous sa télé aujourd'hui, car j'ai su m'adapter à ses goûts plutôt qu'aux miens, et ce serait bon que tout le monde soit plus attentifs aux goûts des autres plutôt que de se regarder le nombril.



Le second effet est plus pernicieux. une fois qu'on est catalogué comme ayant fait allégeance à un constructeur (ce qui arrive très vite), on ne peut plus écrire le moindre article sans que beaucoup y voient des intentions cachées. On ne peut plus partir dans un débat sans être vu comme un vrp. Bref ce qu'on dit n'a plus d'importance, seule compte les intentions qu'on vous prête.

Bien que catalogué pro-m, j'ai, récemment, plusieurs fois été traité de pro-s, une preuve que mes arguments n'étaient pas pris en compte, certains se contentent juste de coller une étiquette dans le dos de leur interlocuteur plutôt que de contre argumenter ou de réfléchir sans aprioris à ce qu'il dit.

Bien qu'il y ait effectivement de vrais fanboys avec qui il est très difficile d'avoir un débat constructif, il est triste de constater que sur Gamekyo, aujourd'hui, à défaut d'être lu sans arrières pensées, on ne nous laisse même plus le bénéfice du doute.