Pour beaucoup, la Playstation est LA console, celle qui titille leur fibre nostalgique. Ce n'est pas mon cas, même si j'ai passé de très bon moments avec cette console, elle avait de grands jeux et fait aussi parti de mon histoire de gamer.
Alors que j'étais un grand fan de la Saturn de sega, il fallait se rendre à l'évidence, plus le temps passait plus les sorties se faisaient rare face à une Playstation toute puissante, et certains des jeux de la console grise commençaient sérieusement à me titiller.
Après l'achat, la (mauvaise) surprise:
Cette année là, je préparais mon Bac STI électronique. En discutant avec mon voisin de table j'ai appris qu'il vendait sa Play pour presque rien et qu'il avait apporté dessus une légère modification maison.
A l'époque, si on ne voulait pas pucer sa console pour lire les jeux gravés il existait "l'astuce de l'allumette". En gros, après avoir inséré un jeu originale, au lieu de refermer le capot de la console, on coinçait une allumette pour lui faire croire qu'elle était fermée. Le jeu se lançait donc normalement, après l'apparition du logo playstation et avant que le jeu ne démarre, il fallait intervertir les CD pour lancer la copie pirate de n'importe quel jeu. Vu le côté hasardeux de la manipulation, je ne comptait pas jouer à beaucoup de jeux piratés de toute manière.
La modification en question consistait à avoir retiré le petit bouton poussoir qui détectait la fermeture du capot et de l'avoir remplacé par un simple fil de cuivre de manière à ce que la console se croyait toujours fermée.
Tout s'est très bien passé jusqu'à ce que j'avance dans Metal Gear Solid. Le jeu de Konami était sur 2 CD, et bien entendu, pour passer au second CD il fallait que la console détecte l'ouverture du capot, je me suis donc retrouvé bloqué au milieu du jeu.
Heureusement une amie m'avait donné sa console qui ne fonctionnait plus, mais le composant en question était trop petit pour être retiré sans être abimé, j'ai donc fait un bricolage de fortune en soudant 2 files de cuivre à l'interrupteur d'allumage récupéré sur la console défectueuse. Ainsi, je commandait manuellement si la console "voyait" le capot ouvert ou fermé et j'ai pu finir ce superbe jeu.
Pad, carte mémoire et cd:
Je n'ai jamais été fan du pad Playstation, j'avais du mal à m'habituer à sa forme, la croix était désagréable, j'étais perdu avec les doubles gâchettes et les symboles géométriques (triangle, croix...) sur les boutons à la place des lettres me perturbaient.
Ce n'est pas le pire pad que j'ai eu en main mais il était loin d'être une réussite pour moi. Cela dit j'ai fini par m'en accommoder, et il ne m'a pas empêché d'apprécier les jeux.
C'est un détail sans importances mais je trouvais amusant que les CD Playstation soient noires. La console avait 2 ports cartes mémoires en façade, et là encore je ne trouvais pas ça pratique de fait de leur emplacement juste au dessus des ports manettes. De plus dés qu'on avait 2 ou 3 cartes mémoires on cherchait sur laquelle était la sauvegarde de son jeu.
Je trouvais les système de stockage de sauvegardes plus pratique sur Saturn, mais plus fiable sur Playstation. En effet, contrairement à la cartouche ou la mémoire interne de la console de sega, je n'ai jamais eu la moindre perte de donnée sur Playstation.
Dernier petit détail, après un certain temps d'utilisation, beaucoup de mes potes devaient incliner (voir retourner) leur console pour lancer les jeux. Personnellement je n'ai jamais eu ce problème.
Les jeux, mon top 5...
-5- Bushido Blade
Ce jeu de vs fighting proposait deux particularités: des aires de jeux vastes et surtout l'absence de barre de vie. Le premier coup était mortel sauf s'il ne touchait qu'un bras ou une jambe. J'adorerai voir un jour un nouvel opus de ce jeu originale.
-4- Soul Blade
Connu au japon sous le nom de "Soul Edge", Namco à dû changer le titre de son jeu car le nom "Edge" était déjà déposé pour les jeux vidéo. La légende veut que ce soit dans l'optique d'un hypothétique jeu autour du catcheur du même nom. Cette histoire n'empêchait pas le jeu (que j'ai découvert dabord en arcade) d'être une tuerie. Beau, nerveux, fun, bref, carrément jouissif.
-3- Metal Gear Solid
Je crois que personne ne me contredira si je dit que c'était clairement un must have de la console. Je me souviens avoir été bluffé par les sentinelles qui suivaient nos traces de pas dans la neige pour remonter jusqu'à nous. Bande son, graphismes, scénario, ce jeu avait tout pour lui.
-2- Dance Dance Revolution.
J'étais fan de cette série, particulièrement du 5th mix, au point d'avoir commandé un tapis métal sur le site d'import LickSang (qui n'existe plus aujourd'hui). Je ne vous raconte pas les soirées de folies passées sur ces jeux. Bien entendu, j'avais la plus part de ces jeux en version pirate vu qu'ils ne sortaient pas du japon, les deux seuls originaux que j'ai sont le Dancing Stage Euromix, et le Dancing Stage Fever (trouvé en espagne) mais ils n'avaient pas la saveur des versions japonaises.
-1- Bust a Groove
Tout comme Soul Blade, lui aussi avait un autre nom au japon: Bust a Move, le problème c'est qu'un autre jeu du même existait déjà chez nous, notre Bust a Move portait le nom de Puzzle Bubble au japon, bref il y avait de quoi s'arracher les cheveux parfois. En tous cas ce jeu qu'on pouvait qualifier de battle de danse était une vrai réussite avec une bande son de folie.
...et les autres.
L'ayant eu tardivement, j'ai passé moins de temps sur Playstation que sur sa concurrente, mais j'ai pu jouer à un certain nombre de titres parmi lesquels, le premier jeu qui m'a vraiment mis mal à l'aise, un certain Thrill Kill, jeu jamais commercialisé mais dont la copie pirate de de la version bêta circulait sous le manteau.
J'ai aussi été marqué par Final Fantasy 8 qui m'a laissé un souvenir ambigu. D'un côté les cinématiques décrochaient la mâchoire, et la scène de l'attaque de la CGU méritaient à elle seule de faire le jeu selon moi. Mais d'un autre côté, je trouvais l'histoire bidon au possible et devoir passer du temps à faire des combats sans autre but que de monter en niveau me gonflait.
D'ailleurs pour l'anecdote, le boss de fin n'arrêtait pas de me tuer en un coup, un pote avait halluciné et m'avait demandé comment j'avais pu arriver au boss avec des personnages d'aussi bas niveau, du coup j'ai dû passer des heures à faire des combats juste pour monter suffisamment en niveau pour battre cette sorcière de mes d...bref.
Fin 95/début 96, la Playstation et la Saturn se faisaient face, et en l'absence d'une nouvelle console de nintendo qui tardait à sortir, tout le monde se focalisait sur les "32 bits".
Quand une arnaque déclenche une envie:
Courant 96, j'étais au lycée. Toujours avec ma vieillissante super nintendo, et ayant envisagé l'achat d'un Virtua boy pour rester chez le plombier moustachu, les deux consoles du moment ne m'attiraient pas plus que ça jusqu'à un évènement qui vint bousculer mes désirs.
Un élève de mon lycée avait raconté qu'il pouvait nous vendre des Playstations et des Saturns tombées du camion pour des prix dérisoires. L'info s'était répandue dans tout le lycée. Le prix était tellement alléchant que j'ai du coup commencé à m'intérresser aux ludothèques de ces deux consoles.
D'un côté la Playstation avait Wipeout que j'avais testé en magasin, et qui m'avait donné des sensations inimaginable pour l'époque, mais la saturn avait Panzer Dragoon qui me faisait de l'oeil et un daytona usa qui m'attirait bien plus que le ridge racer de la console de Sony.
Il s'avéra par la suite que l'élève en question avait menti, il avait raconté un mensonge pour que ses camarades de classe lui fassent ses devoirs, mais la rumeur avait enflée et avait été hors de contrôle. En ce qui me concerne, le mal était fait, il me fallait une saturn. Heureusement pour moi, des amis (des frères) revendaient la leur, je me souviens m'être procuré Virtua racer à petit prix, avant même de leur acheter leur console.
Les manettes:
La première manette n'était pas des plus ergonomique. Grosse et avec une prise en main pas top, surtout pour sa croix directionnelle désagréable, elle présentait comme avantage de proposer 6 boutons en façade, ce qui était un atout pour les jeux de baston.
Il fallut attendre la seconde version du pad Saturn pour avoir un contrôleur frôlant la perfection à mes yeux, et cette impression ne m'était pas réservé, puisque ce pad est longtemps resté une référence pour tout les fans de combat, même la Xbox 360 et la PS3 ont eu droit à leur copie du pad Saturn.
Quasiment au moment où Nintendo sortait sa N64 au japon, Sega sortait son pad analogique, mais je ne l'ai jamais essayé, je ne vais donc pas m’appesantir dessus.
Le "sextupleur"
Alors que la Playstation et la Super nintendo nous avaient habitués aux quadrupleur, sega avait voulu aller plus loin avec un sextupleur qui permettait donc de jouer à 7 en branchant 6 pads sur un seule port manette. Très peu de jeux offraient cette possibilité, mais rien que pour Bomberman (jouable à 8 joueurs + 2 gérés par la console) et Guardian Heroes (jusqu'à 6 en mode versus), je ne regrette pas cet achat.
Les cartouches:
Les jeux Saturn étaient sur CD, pourtant la console embarquait un port cartouche, qui bien sûr, ne servait pas aux jeux mais à différents emplois. Personnellement j'avais 3 cartouches:
- Une carte mémoire: La console avait une mémoire interne (alimentée par une pile plate) pour permettre la sauvegarde de ses jeux. Autant dire que quand la pile était déchargée on perdait toutes ses sauvegardes. La cartouche mémoire se posait donc en solution au problème...si seulement elle ne souffrait pas occasionnellement de "trous de mémoire"...
L'adaptateur jeux import: Un grand classique, et un incontournable pour jouer aux jeux japonais.
La cartouche de ram: La Saturn était la reine de la 2D, surtout grâce à cette cartouche principalement utilisée pour les jeux SNK, et certains jeux capcom. Pour ma part je l'avais pour The King of Fighter 96. Le problème c'est que le jeu était en japonais, il avait donc également besoin de l'adaptateur pour les jeux import, et vu qu'il n'y avait qu'un seule port cartouche, il fallait lancer le jeu avec l'adaptateur et échanger les cartouches à l'arrache pendant le chargement.
J'avoue que c'était barbare comme méthode, et on en a passé du temps à essayer de lancer le jeu (presque autant qu'à jouer). Ce calvaire pris fin le jour où j'ai acheté une Saturn japonaise.
La saturn japonaise:
A l'époque j'étais juste parti acheter un pad, et le magasin en question bradait la saturn jap (+ son pad donc) quasiment au même prix que la manette seule, l'affaire était trop belle pour la laisser filer.
Pour l'anecdote, un jour où on faisait une soirée jeux vidéo avec des potes, les consoles tournaient frénétiquement et on se servait du même câble d'alimentation pour passer d'une console à l'autre. Le problème c'est que du coup, j'ai branché ma Saturn japonaise en oubliant de brancher l'adaptateur secteur, hors au japon le courant c'est du 110V, pas du 220V comme chez nous.
Alors ,que l'intro de Bomberman se déroulait sur l'écran, une épaisse fumée gris claire sortit de la console. Oui, j'ai cramé une Saturn jap, mais heureusement j'étais en stage dans une célèbre entreprise d'électro ménager à l'époque, ils m'ont fourni un équivalent au composant détruit et aujourd'hui, ma saturn jap ronronne toujours comme un charme.
jeux, mon top 5...
-5- Virtual On
Avant de l'avoir, j'avais usé le CD de démo de ce jeu mettant en scène des combats de robots survitaminés.
La bande son était aussi un vrai régale.
-4- Sakura Taisen 2
Bien que je ne parle pas un mot de japonais, ce jeu atypique, mélange de tactical rpg pour les phases de combat, et de visual novel pour la partie scénaristique entrecoupée de nombreuses cut scènes en dessin animé m'avait complètement séduit au point de l'avoir fini...en japonais puisqu'il n'a jamais été traduit.
-3- Shining Force 3 (scénario 1)
L'idée de départ était très ambitieuse: proposer 3 Jeux "shining Force 3" mettant en scène une même histoire vue par des protagonistes différents. Malheureusement seule le premier est arrivé chez nous. Quel jeu mes amis, mais quel jeu! A mon sens, le meilleur tactical RPG que j'ai fait, un vrai bonheur.
-2- Panzer Dragoon Azel
Également connu sous le nom de Panzer Dragoon Saga (ou rpg), ce jeu avait été une sacrée claque. La profondeur des personnages, le système de combat originale à dos de dragon, l'univers enchanteur, les musiques grandioses, les superbes graphismes, les nombreuses cinématiques...tout était réunis pour en faire un incontournable de la Saturn.
-1- Night Into Dreams
Je ne pouvais pas mettre un autre jeu que Night à la première place. On me l'avait prêté mais quand je l'ai rendu j'ai couru en magasin pour me l'acheter l'après midi même. Parfois on tombe sur un jeu au dessus du lot, un jeu qui va au delà du simple divertissement pour nous faire rêver, le genre de jeu qui possède une âme. He bien Night est de ceux là, et si je ne devais en retenir qu'un seule sur Saturn, ce serait celui ci sans la moindre hésitation.
La Saturn est, et restera l'une de mes consoles préférées, et je déplore son manque de succès commerciale car elle méritait de mieux marcher selon moi. Mais la reconnaissance fini toujours par arriver quand elle est méritée, et beaucoup de joueurs d'aujourd'hui se souviennent de cette machine avec nostalgie.
Pour finir, comme c'est devenu la coutume, je vous laisse avec la pub (très glauque) de l'époque, passez une bonne soirée les amis.
La dernière fois je vous expliquais que ma première machine de jeu était le CPC 6128 d'Amstrad, mais ma première console était la Super Nintendo.
Convoitée mais inaccessible:
25 décembre 1993, je me précipite pour découvrir quels cadeaux m'ont réservés mes parents pour noël, même si j'ai ma petite idée. Mes doigts déchirent fébrilement le papier cadeau pour dévoiler l'objet tant convoité: un pack Super Nintendo avec le jeu Street Fighter 2 turbo. Ma mère m'expliquera plus tard qu'elle avait hésité avec le pack Aladdin, je remercie encore ces enfants anonymes présents dans le super marché au bon moment et qui lui ont conseillés de me prendre le jeu de combat de capcom à l'époque. Qui que vous soyez, merci les gars.
Le polystyrène fait un crissement strident en sortant de la boite en carton, une odeur de plastique que je respire à plein poumons envahit délicieusement mes narines. Vite, je me précipite pour l'installer, je branche tous les câbles sur ma console et...je cherche où la brancher sur la télé. C'est avec un sentiment d’effroi grandissant que je me rend compte que notre télé assez ancienne ne possède pas de prises péritel !!!! Je me retrouve donc, le matin de noël avec un cadeau que je ne pouvais pas utiliser...Je crois que ce jour là j'ai vraiment compris en quoi consistait le supplice de tantale.
Après avoir joué pendant un ou deux mois à ma console chez un copain habitant à quelques rues de là, j'ai eu la surprise de voir mon père revenir un soir avec une nouvelle télé...de 74cm.
Ça parait ridicule aujourd'hui mais à l'époque c'était énorme, j'ai donc pu découvrir le plaisir de la baston à la maison sur grand écran, lequel a souffert avec la console qui aura provoquée au fil du temps une décoloration d'une partie de ce dernier (désolé papa).
La manette
Si la super nes avait bien quelque chose de révolutionnaire pour l'époque c'était sa manette qui proposait 6 boutons (en plus de start et select) dont deux se trouvaient au dessus de la manette sous forme de gâchettes. Encore une fois c'est naturel aujourd'hui mais c'était une sacrée innovation pour l'époque.
Cette manette était géniale, malheureusement les boutons L et R avaient la fâcheuse tendance à casser et s'enfoncer à l'usage.
Heeee oui, c'est mon premier jeu sur cette console pourtant il reste dans le top 5. Je ne compte plus les heures passées seule à essayer de voir les fins de tous les personnages, ou avec des potes à se tapr joyeusement dessus à coups de hado ken. Et je ne parle même pas des musiques (accessibles dans les menus) que je me passait inlassablement pour le plaisir.
C'était mon premier Mega Man, et j'avais adoré le principe de voler les capacités des boss affrontés pour les utiliser contre les suivants. Le fait de débloquer des capacités comme la glissade ajoutaient encore au plaisir d'avancer, je me souviens que je cherchais comment débloquer le hado ken de street fighter, mais je n'ai jamais réussis, peut être était ce une légende urbaine?
Haaa la fameuse puce super FX qui permettait d'avoir des jeux en 3D...Mon dieu ce que c'était moche mais bon sang que c'était jouissif, surtout avec sa bande son qui nous plongeait dans l'ambiance. Peut être pas le jeu sur lequel j'ai passé le plus de temps, mais il a laissé un souvenir indélébile.
LA méga claque technique de l'époque, LE jeu qui a mis tout le monde d'accord. Long, beau, bourré de passages secrets et de niveaux bonus, un véritable must have signé Rare. encore désolé au pote qui me l'avait prêté et dont j'ai effacé la sauvegarde par mégarde.
Le mode 7 de la Super Nintendo était un de ses atouts par rapport à la concurrence, cela permettait de gérer les effets de rotation qui ont servis pour plusieurs jeux de courses comme F-zero, mais surtout Super Mario Kart. Si les courses étaient bien fun, c'est sur le mode battle qu'on passait des heures avec les potes.
Décidément, c'est toujours avec une forte nostalgie que je repense à cette petite console blanche qui regorgeait de hits, dont certains sont encore parfaitement jouables encore aujourd'hui malgré les années. Bon, allé, on se quitte avec la pub française de l'époque.
J'ai eu de nombreuses machines dans ma vie, et presque toutes m'ont apportées des moments inoubliables, mais il y en a une qui garde une place à part dans mon coeur: ma toute première machine de jeu: le CPC 6128.
Pour ceux qui ne connaitraient pas cette machine, le CPC 6128 était un ordinateur crée par la boite anglaise Amstrad et commercialisé en 1985.
Fourni avec son écran, il avait pour particularité de ne pas avoir d'unité centrale, tout était dans le clavier y compris le lecteur de disquette. D'ailleurs les disquettes, parlons en, format 3 pouces, robustes, mais de faible capacité, elles pouvaient être utilisées des deux côtés.
L'acquisition:
J'étais tout minot à l'époque, mais il semble me souvenir que mes parents l'avaient payés 3000 francs à l'époque dans un magasin après être revenu fâché des 3 suisses où on avait attendus des plombes pour passer notre commande avec notre ticket de passage (oui, oui, comme chez le poissonnier...ou les impôts...), mais la personne avant nous s'est manifestée trop tard et après avoir accepté l'étourdi, ils nous ont envoyés bouler pour "rattraper" le défilement des numéros.
Mes parents m'avaient achetés deux jeux avec mon ordinateur, ce seront par la suite les seules jeux originaux que j'aurais, tout le reste étant des copies pirates (plus de 130 jeux). Ces jeux étaient Prohibition d'infogrames et 1943: la bataille de midway de capcom.
Prohibition était ce que je qualifierai d'ancêtres du rail shooter, on baladait un viseur sur un immeuble à la recherche des gangster qu'on devait descendre avant qu'ils nous tirent dessus (quelques secondes à chaque fois), la progression se faisait surtout en apprenant par cœur la position des ennemis.
1943 était un shoot them up verticale comme on peut encore en trouver, malheureusement, à cause d'un bug je n'ai jamais pu dépasser le deuxième niveau.
La programmation :
Le CPC permettait le développement en basic, auquel je me suis essayé deux ou trois fois, pour faire un agenda téléphonique, un jeu de réflexe, ou même des petites animations, et avec un pote, on modifiait le listing (programme) de certains jeux pour avoir les vies infinis ou d'autres petits délires du genre, on avait même réussis à modifier un niveau de Gryzor par accident.
mais ce dont j'étais le plus fier est d'avoir eu le courage de taper tout le programme d'un jeu. A l'époque un magazine (Amstrade cent pour cent) proposait régulièrement des jeux dont on écrivait le programme nous même. C'était long, fastidieux, et la moindre virgule mal placée faisait planter le programme, je vous raconte pas la galère pour retrouver où on s'était trompé. Mais une fois fini et le jeu lancé, quel sentiment de victoire... (^_^)
Petite anecdote rigolote, même si on ne voulait pas programmer, il y avait deux commandes en basic que tout le monde était obligé de connaitre: run et cat.
Run servait à lancer les programmes et les jeux sous la forme: run"arkanoid"
Cat (pour catalog) servait à connaitre le contenu de notre disquette (pour savoir quel programme lancer avec la commande run).
Je me souviens avoir demandé à mon père ce que voulait dire "cat", et ce dernier, grand militaire devant l'éternel, m'avait répondu du tac au tac "Commissariat de l'Armée de Terre".
Mon top 5
J'ai énormément de souvenirs sur CPC 6128, mais si je devais tous les citer on n'aurait pas fini, je me suis dit que je devais donc faire un top 5 des jeux qui m'ont le plus marqués.
Concrètement ce n'était ni plus ni moins qu'un flippeur, pas très joli, et avec un seule plateau, mais il permettait d'éditer le plateau pour faire notre propre flippeur, c'est mon premier jeu avec un "éditeur" de plateau. Pour moi, à l'époque c'était énorme.
Des milliers de planètes à explorer (avec passage en 3D filaire), des races extraterrestres avec toutes leur propre langage et leurs comportements, niveau richesse de l'univers, ce jeu était l'équivalent de Mass Effect aujourd'hui. Et n'oublions pas la sublime musique écrite par jean michel jarre.
Plus connu sous le nom de "contra" sur d'autres plateformes, ce jeu était une tuerie à l'époque. Un gameplay au poil, on pouvait changer de direction après un saut, ça n'a l'air de rien aujourd'hui mais c'était limite révolutionnaire à l'époque. Notre personnage était de profile ou de dos selon les niveaux, les armes étaient variés, bref un must have à l'époque.
A l'époque les casses briques étaient très populaires, mais il y en avait un qui s'imposait comme étant la référence du genre: arkanoid. J'y ait rejoué récemment sur une borne d'arcade, et le plaisir immédiat est toujours présent.
Certainement le jeu sur lequel je me suis le plus amusé. Le principe est très simple, une petite boule jaune veut peindre toute les dalles bleues en rose...comme quoi pas besoin de règles compliquées ou d'un scénario travaillé pour s'éclater.
Pour finir je vous laisse avec la pub française de l'époque, et son slogan "Amstrad, le mordant informatique", notez le petit "3615 code Amstrad" indiqué à la fin de la pub...haaa la grande époque du minitel. Bon souvenirs aux nostalgiques.