Voilà, histoire de faire autre chose que troller et présenter des romans de science-fiction, je pensais juste faire un petit top 10 de mes expériences vidéoludiques de 2012.
Voilà ce que ça donne, regardez pas trop les fautes d'orthographe, j'ai fais ça en 15 minutes en mangeant xD!
Décidément, j'ai bien envie de causer en ce moment, de rétro même.
Aujourd'hui, je vous présente WeaponLord, jeu de combat 2D développé par Visual Concepts (ces mecs là ont chié une somme astronomique de jeux de sports dans les années 2000 pour le compte de Take Two, ou comment assassiner un esprit créatif en deux temps-trois mouvements) et édité par Namco et d'après ce que j'en ai vu sur le net, particulièrement confidentiel.
Au départ censé être une exclusivité de la SNES de Tendo, il fut finalement développé en parallèle sur Megadrive pour une sortie fin 1995. D'après les professionnels de l'époque, la version SNES était de meilleure qualité en terme de sons et de graphismes (bien que la version MD n'est pas pour autant faite à la va-vite).
Grosso-modo, on peut se dire que WeaponLord est un mélange entre Golden Axe (ou Conan le Barbare pour les références cinématographiques) pour l'univers heroic/dark-fantasy et Samurai Showdown pour la présence des combattants armés. Les prémices de Soul Blade pour Namco, jeu bien connu qui sortira en arcade puis sur Playstation en 1996-97.
Il a ceci de notable que WeaponLord n'est pas sortit en arcade à l'origine, son gameplay fut totalement pensé pour être un jeu sur console de salon (ensuite, si il est sorti en arcade c'est possible mais je ne suis pas au courant, pourtant je me suis bien informé sur ce jeu que j'adore). Si vous avez déjà jouer au mythique Street Fighter II, WeaponLord ne vous dérangera pas puisqu'il s'agit peu ou prou du même type de commande à base de quart de cercle+Y pour déclencher une technique. Ajoutez à cela un système de combo s'apparentant à celui de Killer Instinct (en beaucoup moins foudroyant ceci dit) et la capacité de bloquer avec votre arme (une manipulation est réellement réservée à une telle technique qui vous protégera des coups low, mid ou high selon la flèche que vous utiliserez) et vous obtiendrez des joutes franchement sympathiques. Le nombre de combo par personnages étant tout à fait honnête pour un jeu de l'époque (entre 9 et 12 selon les guerriers), je trouve personnellement que les combattants sont très bien équilibrés bien que le roster soit un poil restreint (7 personnages, aucun protagoniste bonus).
Le jeu est dans son ensemble assez lent, à chaque coup porté on ressent pleinement la puissance mais surtout la lourdeur des barbares que nous avons au bout du pad (même les gonzesses font pas moins d'1m85 pour 90 kilos dans ce jeu, je vous assure!) et la latence (la décomposition de l'animation serait plus juste) est à bien étudier pour savoir jauger au mieux la vitesse de l'adversaire. Mieux vous calculerez la latence, et plus vous pourrez enchainer votre adversaire. Ce qui fait qu'il faut se concentrer, le jeu n'est pas franchement simple d'accès pour un néophyte, mais avec un ami pas trop manchot et la possibilité de parader à tout va, les joutes peuvent devenir clairement électrisantes. En + de ça, les bruitages de l'acier qui retentit et la chair qui se déchire sous vos armes blanches, en plus des cris rauques et barbares sont jouissifs.
Niveau graphisme, on est en présence de ce qui se fait de mieux en baston 2D à l'époque à mon avis. Personnage aux sprites joliment fait, jeux de couleur bien maitrisés et surtout décors détaillés et glauques à souhait, distillant une ambiance soignée. L'artiste principal derrière les décors, Simon Bisley (connu comme un auteur de comic américain ayant notamment officié sur des aventures de Lobo, X-Men Unlimited, Judge Dredd ou encore la graphic novel HALO) a par ailleurs signé le design du jeu des Bitmap Brother Gods et quelques pochettes d'album du groupe d'heavy metal Danzig pour les connaisseurs.
Dans la vidéo de gameplay qui suit (ne faites pas vraiment gaffe au gars qui joue comme une merde -_-), vous pourrez aussi avoir un aperçue de l'ambiance sonore du titre carrément marquante. Mixte entre un Doom et un Mortal Kombat, les sonorités barbares, les compositions pesantes et sombres qui vous écrasent à grand coup de tambour et cor de brume offre au jeu une ambiance terrible.
En bref, un fort bon jeu de baston, une alternative très honnête aux sempiternels Samurai Showdown, Street Fighter et autre Mortal Kombat avec un univers bien travaillé (et une jaquette mortelle) qui malheureusement, comme dit plus haut et passé apparemment largement inaperçu. Je ne sais pas si il est considéré comme rare sur le marché de l'occas' aujourd'hui, ni même si il est revendu cher puisque de toute façon moi, je l'ai en bon état chez moi, mais je suppose qu'il peut se trouver sur ebay à des prix avoisinant les 15-20€ en loose (oui, moi aussi je trouve ça assez abusé).
Pour cette seconde session rétro, je voulais vous parler d'un jeu de plate-forme sur SNES qui à mon humble avis à ce qu'il faut dans le falzar pour rivaliser la tête haute avec les Super Mario World 2 : Yoshi's Island, Earthworm Jim et autres Sonic & Knuckles de l'époque. Ardy Lightfoot, développé par les japonais d'Ascii Corporation et édité en France par ce bon vieux Titus (studio aujourd'hui disparu originaire de la Seine-et-Marne, eh ouép!) et sortie fin 1996.
L'histoire commence tambour battant lorsque le petit village d'Ardy, et son compagnon le poisson-volant-gloutton (ouép, toussa) Pec est attaqué par un empire maléfique et surarmé. Cet empire étant à la recherche d'un mystérieux parchemin qu'Ardy va découvrir inopinément après être tombé dans une grotte cachée sous le village, va découvrir qu'il existe des pierres magiques censées donner les pleins pouvoirs à leur détenteurs. Vous comprenez donc bien vite qu'il vous faut récupérez ces joyaux avant l'empereur si vous ne voulez pas que le monde entier finisse sous le joug tyrannique de cette poiscaille dégueulasse... (Mario à ses tortues, Ardy a ses poissons, chacun sa tête de turc).
Et très vite, on se rend compte que ce petit jeu sans prétention (tellement sans prétention qu'aucune suite n'a vu le jour, là où des saloperies de jeu comme Bubsy 3D succède à un jeu 2D somme toute sympathique, j'me dis que y'a pas de justice...) est vachement joli. Typé cartoon et super coloré (le niveau de la forêt est franchement mignon, avec ses plusieurs plans de fonds superposés, du Vanillaware avant l'heure!) et la musique déroule des partitions guillerettes et en parfaite harmonie avec les environnements. Pour vaincre vos ennemis (et les boss qui par ailleurs ont tous une bonne raison de vous barrer le chemin à tel moment et pas un autre, ce qui fait que Ardy Lightfoot brille dans le monde des jeu de plate-forme 2D par un semblant de cohérence vis à vis du monde qu'il vous propose de parcourir), vous serez accompagner du Pec sus-cité qui gobera à peu près tout ce à quoi vous lui demandez de s'attaquer. Mais Ardy lui-même pouvait aussi se défendre en se servant de sa queue aussi puissante que celle du Marsupilami à l'instar de Picsou et sa canne dans Duck Tales. De mémoire (je n'y ai pas rejouer depuis de longue années, pas même afin de vous faire cet article, shame on me), il été assez corsé avec des phases de plate-forme qui demandaient du sang-froid et du doigté (en même temps, c'est pas marrant sinon). Les sauts étaient d'ailleurs (et ça je m'en souvins parfaitement) rigides et parfois vraiment ardus à négocier.
Mais les sauts parfois agaçants peuvent être contre-balancer par le fait que le rythme général du soft était beaucoup plus lent, on est loin donc de la frénésie foudroyante des looping d'un Sonic ou la course façon run'n'jump de Mario.
Bref, pas d'article hautement critique pour expliquer en long, en large et en travers pourquoi ce jeu mérite 17/20 et pas 16, par exemple, ou pourquoi il a le droit à de la considération quand bien même votre jeu favoris serait Super Mario World, désolé. De toute façon, j'ai renoncé très vite à essayer de construire des argumentaires béton tout simplement parce que c'est pas le but des session rétro. Leur but étant de parler d'un jeu rétro (si possible que pas beaucoup de gens connaissent, donc je parlerais pas d'un Final Fantasy VII de si tôt) qui m'ont fait kiffer étant plus jeunes et vous faire découvrir des jeux de l'ère 8-16-32 bits, trésors de vie de notre loisir chère à nos cœurs. Et puis comme il est indiqué dans le titre de l'article, c'est du rétro, alors chercher à noter et argumenter sur les qualités d'un jeu qui date des années 90, c'est peu pertinent désormais, de mon point de vue.
Voilà voilà, pas de prise de tête donc, juste du jeux vidéo, du bon si possible et du plaisir .
Histoire de causer d'autre que de la Wii U ici (non parce que bon, les 136 membres qui nous dispense de leur photo "surprenante" de l'achat de la Wii U, des 17 jeux/portages d'éditeurs tiers et du tube de vaseline qui vont avec, ça me prend la tête). Sans parler des top ventes où l'ont voit encore Call of Duty arriver avec ses gros sabots et entre deux engueulades de pro à la con du genre “oui mais la VITA lolilol 2013 fin de production, signé un pro-M” voilà quoi, je vous propose un petit quelque chose différents. Un petit quelque chose qui a pour but uniquement que de nous réunir autour de notre passion principal, à savoir le jeu vidéo, le bon, celui qui fait plaisir. Et quoi de mieux pour ça que de revenir à une époque où la plupart d'entre nous s'en foutait de la guerre des consoles?!
Ce soir, nous voyons donc Blade Runner, la seconde adaptation sur PC (la 1ere ayant été fait sur Commodore 64 et Amstrad CPC au milieux des années 80). Jeu sorti en 1997 sur nos bécanes, il proposait 4 CD blindé de cinématique somptueuse (même à l'époque c'était ouf, et pourtant les Final Fantasy par exemple en faisait tout autant) pour une aventure/enquête passionnante pour peu qu'on ait accroché au trip du film. Univers repris fidèlement, décors 2D fourmillant de détails, possibilités et embranchement différents nombreux, atmosphère prenante, avec en plus de ça un truc qui fais super plaisir au puriste comme moi: un scénario qui prend des bouts du film ET du roman de Phillip K. Dick (Do androids dream of electric sheep? De 1968 qui est très différent du film en fait).
Selon certains joueurs, il est par ailleur le jeu d'aventure en point n' click le plus tortueux jamais fais, bien au delà des Myst et autre Chevalier de Baphomet. On peut recommencer le jeu 10 fois et voir à chaque fois une scène différente au même endroit de l'aventure. Il y a au total 6 fins totalement différentes, et même 12 si on compte celles qui sont différentes sans donner lieu à des cinématiques spécifiques.
Blade Runner est donc une réussite quasi-totale. Certaines critiques se sont élevées, notamment sur le manque d'originalité du gameplay, qui rappelle un peu celui des diverses aventures du détective Tex Murphy (Martian Memorandum, Under a Killing Moon, The Pandora Directive), mais le challenge énorme que représentait l'adaptation en jeu vidéo d'un film aussi vénéré a été plus que bien géré par Westwood.
À noter qu'à l'époque, en 1997-1998, son installation réclamait près de 1,4GO sur le DD, un record !
Alors, qui a connu ce jeu ? Qui y a jouer ? Votre avis ? Fait-il parti de votre top PC, de vos jeux cultes ?