En 2025, la 2D n’a rien d’un vestige du passé. Bien au contraire, de nombreux studios ont prouvé qu’elle reste un terrain d’expression privilégié pour l’innovation visuelle et l’animation de haut niveau. Ces 15 jeux se distinguent par leur capacité à sublimer le médium et à rappeler que la puissance graphique ne se mesure pas uniquement en polygones.
Feral Interactive a annoncé que Tomb Raider sortira sur Android (Google Play) et iOS (App Store) le 12 février 2026 au coût de 14,99 €. Premier chapitre de la célèbre « Trilogie des survivants » de Crystal Dynamics, ce titre sera le premier jeu Tomb Raider moderne à part entière, initialement conçu pour les consoles, à être disponible sur appareils mobiles. Il est possible de se préinscrire dès maintenant.
Petite surprise ce soir (cette nuit pour vous en Europe!) : le service Nintendo Switch Online accueille Wario World pour son émulateur GameCube. À noter qu'un abonnement Nintendo Switch Online + Expansion Pack (Ensemble additionnel) est nécessaire pour accéder à l'émulation de cette console
Quel est votre verdict après toutes ces années? Je dois avouer qu'à sa sortie, le jeu était une belle bouse et je l'avais vitriolé en conséquence dans ma critique. Avec le recul, je ne regrette pas, MAIS aujourd'hui c'est une toute autre affaire avec tous les contenus supplémentaires et surtout, les correctifs apportés par CD Projekt RED depuis.
Le studio indépendant Endflame a dévoilé Silent Road, un jeu d’horreur psychologique à la première personne se déroulant dans une région forestière japonaise reculée, réputée pour son ambiance lourde et ses récits sombres. Annoncé avec une première bande-annonce, le titre donne un aperçu des nuits angoissantes qui attendent les joueurs derrière le volant.
Dans Silent Road, vous incarnez un chauffeur de taxi travaillant de nuit sur des routes isolées, entre villages désertés et chemins noyés de brouillard. Chaque course devient une épreuve : des passagers étranges, des conversations qui dérapent subtilement et une tension qui s’installe au fil des kilomètres. À travers des trajets de plus en plus inquiétants et des indices disséminés dans l’environnement, les secrets enfouis de la forêt commencent lentement à se dévoiler.
Visuellement, le jeu puise son identité dans les codes du J-Horror, rappelant autant Silent Hill f que Fatal Frame, avec ses routes fantomatiques, son atmosphère pesante et son sens du malaise maîtrisé.
Les scandales autour de l’usage de l’intelligence artificielle dans le développement de jeux vidéo continuent de faire des vagues. Annoncé mercredi, POSTAL: Bullet Paradise a été annulé aussi vite qu’il est apparu; un record, sans doute. En cause : un recours jugé abusif à l’IA générative, qui a déclenché une avalanche de critiques. L’éditeur Running with Scissors n’a visiblement pas apprécié la réaction du public.
Dans un long message publié sur X/Twitter, l’éditeur ne mâche pas ses mots, parlant de « dégâts extrêmes » pour sa marque et sa réputation. Fidèle à son image de transparence auprès de la communauté, Running with Scissors explique avoir pris une décision rapide : « Notre confiance dans l’équipe de développement est rompue, nous avons donc mis fin au projet. »
L’entreprise tente néanmoins de rassurer les fans en rappelant que d’autres projets sont en route : « Nous avons beaucoup de belles choses à venir, certaines que vous connaissez déjà, d’autres non. » Les jeux déjà annoncés incluent vraisemblablement Postal 2: VR et Postal 2: Redux.
Sorti hier sur PC (Steam) et PlayStation 5, LET IT DIE: INFERNO, développé par GungHo Online Entertainment et SuperTrick Games, connaît un lancement pour le moins chaotique. Le jeu n’a attiré qu’un pic de 499 joueurs simultanés sur Steam, soit environ quatre fois moins que le titre original paru en 2018. En plus de ce démarrage timide, la suite récolte une appréciation « moyenne » sur la plateforme, plusieurs joueurs jugeant son contenu trop mince pour le prix demandé.
Mais le principal sujet de controverse se situe ailleurs : l’utilisation massive d’outils d’intelligence artificielle générative dans la production du jeu. Comme Steam exige désormais la divulgation de l’usage de l’IA, la page de LET IT DIE: INFERNO précise que « du contenu généré par l’IA a été utilisé puis modifié par notre équipe pour certaines parties des voix, de la musique et des graphismes ». Mercredi, SuperTrick Games a publié une explication qui n’a fait qu’alimenter la grogne.
On y apprend que l’IA occupe une place centrale dans plusieurs pans du développement. Pour les décors en arrière-plan, par exemple : « L’équipe de planification a conçu les concepts et rédigé des descriptions adaptées à l’univers du jeu. À partir de ces idées, l’équipe artistique a utilisé un outil d’IA conforme aux lois sur les droits d’auteur afin de générer des images brutes, ensuite retouchées et réinterprétées à la main. » Une déclaration qui soulève un doute persistant : comment un modèle génératif peut-il réellement garantir le respect du droit d’auteur, alors que son entraînement repose justement sur des œuvres existantes?
Le studio se veut rassurant du côté des voix : la majorité des personnages sont doublés par de véritables acteurs. Deux exceptions subsistent toutefois : Mom et Goz/Mez, dont les voix ont été entièrement générées par IA afin de « refléter la nature même » de ces personnages… l’un étant littéralement une machine nourrie d’IA. Ironique.
Même constat pour la musique : SuperTrick affirme avoir utilisé un éditeur musical basé sur l’IA pour générer chaque piste. Certaines ont été retravaillées par des compositeurs humains, mais « la plupart ont été reconstruites à partir de zéro ». Parmi les morceaux concernés figure la musique d’ambiance Select Iron Perch. Autant dire que l’aspect artistique du projet a, dans bien des cas, été largement délégué à des algorithmes.
Une dérive qui inquiète l’industrie
Si GungHo et SuperTrick Games sont actuellement dans la ligne de mire, ils ne sont que les derniers exemples d’une tendance croissante. De plus en plus de studios voient dans l’IA une manière de réduire les coûts et d’accélérer les cycles de production, parfois au détriment de la créativité et du savoir-faire humain.
KRAFTON illustre bien ce virage, ayant annoncé vouloir devenir un éditeur misant d’abord sur l’intelligence artificielle. Electronic Arts a également confirmé son intention d’intégrer davantage l’IA dans son pipeline, parlant déjà de « plus de 100 projets IA actifs ».
Une chose est certaine : LET IT DIE: INFERNO risque de devenir un cas d’école dans le débat grandissant autour de l’IA dans le jeu vidéo, et un rappel que la transparence ne suffit pas toujours à faire passer la pilule auprès d’une communauté qui réclame, avant tout, de l’authenticité.
Malgré avoir promis à de multiples reprises que 2025 serait la bonne, l’équipe derrière Skyblivion repousse sa sortie à 2026. Ce projet colossal, un remake de The Elder Scrolls IV: Oblivion qui se veut une conversion complète de The Elder Scrolls V: Skyrim, a débuté en 2012. À l’époque, il était connu sous le nom The Elder Scrolls Renewal Project et devait être qu’un portage. En 2014, la décision a été prise d’en faire un remake complet et nous attendons le fruit de ce dur labeur depuis tout ce temps.
En guise de cadeau pour les fans de longue date, une carte satellite interactive a été ajoutée au site officiel, qui nous permet d’explorer Cyrodiil et ses nombreuses régions. Selon sa description, cet outil vous permet :
- D’admirer l’immensité de Cyrodiil : laissez-vous émerveiller par son immensité
- D’étudier le terrain : familiarisez-vous avec la diversité des biomes, de la Côte d’Or aux monts Jerall
- De repérer les points de repère : explorez les détails de villes comme Anvil, Bravil, Bruma et les ruines de Kvatch
Contenu complété à 100 %
Carte du monde
Donjons de quête
Zones intérieures (sauf la Cité impériale)
Villes principales
Contenu à compléter
Donjons aléatoires
Cité impériale, dont ses éléments 3D (y compris les zones intérieures)
Navmesh
Quêtes
Interface de jeu (UI)
Mécaniques de jeu
Cinématique de fin
Contenu prévu seulement après la sortie de Skyblivion
Extensions Shivering Isles et Knights of the Nine
Contenu personnalisé (mods)
Création de sorts (spellcrafting)
Reconfiguration de l’interface de jeu (UI)
Donjons dynamiques
Ajouts au bestiaire
Pillage de tombes
Davantage d’adeptes (followers)
Plus d’objets uniques
Plus de sorts
Contenu retiré
Combats sous l’eau : causaient d’importants soucis avec les systèmes en place et le Creation Kit de Skyrim
Création de sorts : le code source de la version présentée en 2021 n’est pas disponible et cette fonctionnalité est très complexe (lire : boguée), elle ne sera donc pas du jeu à sa sortie. Toutefois, tel que vu dans la section précédente, les responsables de Skyblivion comptent l’inclure à une date ultérieure
Treize ans après son lancement (2012) , Euro Truck Simulator 2 continue de tracer sa route vers de nouveaux sommets. Le jeu de SCS Software a battu hier son record historique de joueurs simultanés sur PC (Steam), atteignant 72 678 camionneurs virtuels connectés en même temps, selon SteamDB. Une performance remarquable pour un titre lancé il y a plus d'une décennie.
Deux nouvelles extensions qui relancent la machine
Cette hausse soudaine de popularité s’explique sans doute par les deux nouveaux DLC fraîchement sortis : Nordic Horizons (17,99 €) et Forest Machinery (3,73 €). De quoi offrir aux joueurs encore plus de routes à parcourir et de chargements à transporter. Comme souvent, le lancement d’une nouvelle région s’accompagne d’un événement spécial, permettant de gagner divers objets décoratifs pour embellir son camion.
Autre incitatif de taille : une réduction de 75 % sur le jeu de base et sur plusieurs contenus additionnels, rendant l’aventure encore plus accessible. Le prix affiche donc un très abordable 4,99 €.
Un jeu qui traverse les années
Si la série Truck Simulator garde une communauté si fidèle, c’est qu’elle offre une expérience unique : un mélange de voyage, de détente et d’exploration. Beaucoup de joueurs y trouvent un véritable refuge relaxant, que ce soit en solitaire ou en multijoueur, souvent en discutant avec des amis sur Discord ou en écoutant de la musique. Euro Truck Simulator 2 reste, pour beaucoup, le jeu idéal pour souffler après une journée chargée.
Une pérennité assurée
L’avenir de la franchise semble tout aussi prometteur. En 2026, Euro Truck Simulator 2 accueillera un DLC Coaches, permettant de prendre le volant de véhicules transportant des passagers. De son côté, American Truck Simulator prépare plusieurs ensembles d’automobiles, dont un dédié aux véhicules Ford récemment présenté. Avant cela, les joueurs pourront découvrir la Louisiane, prochain DLC régional prévu pour le 4 décembre.
Près de trois décennies après ses débuts, Lara Croft continue d’imposer son statut d’icône culturelle. La protagoniste de la série Tomb Raider, reconnaissable entre mille avec son débardeur bleu et son allure d’aventurière intrépide (et certains attributs), vient d’ajouter deux distinctions majeures à son palmarès : héroïne de jeu vidéo la plus vendue et personnage de jeu vidéo le plus souvent en couverture de magazines.
Depuis son arrivée en 1996, la saga Tomb Raider s’est enrichie de 11 opus principaux, sans compter les spin-offs et jeux mobiles. Au total, plus de 100 millions d’exemplaires ont été écoulés à travers le monde, confirmant la place de Lara au sommet du panthéon vidéoludique.
Sa notoriété dépasse largement le cadre du jeu vidéo : magazines de jeux, de cinéma, de mode, bandes dessinées… Tous ont voulu afficher l’aventurière en couverture. En avril dernier, on comptait déjà 2 300 couvertures à son actif, incluant des titres aussi prestigieux que Newsweek et TIME. Elle s’invite désormais aussi sur celle du Guinness World Records Gamer’s Edition 2026.
Son influence a marqué des générations de joueuses et joueurs, mais aussi l’industrie elle-même, inspirant notamment le personnage de Nathan Drake dans la série Uncharted.
« Nous sommes de grands admirateurs de Lara Croft et profondément honorés que son héritage soit reconnu par le Guinness World Records. Depuis près de 30 ans, elle continue d’inspirer par son courage et sa curiosité », a souligné Scot Amos, directeur du studio Crystal Dynamics.
Et ces nouveaux records ne sont qu’un aperçu de tout ce que représente la franchise. Le Guinness World Records Gamer’s Edition 2026 consacre d’ailleurs quatre pages entières aux exploits et anecdotes entourant Tomb Raider.
Les millions de fans peuvent dès maintenant se procurer l’ouvrage pour plonger encore plus profondément dans l’histoire de l’archéologue la plus célèbre du jeu vidéo.
Je vous partage l'avis de l'un de mes collaborateurs concernant Dissidia Duellum Final Fantasy, en phase bêta privée sur mobile.
Un retour inattendu — et très mobile
Quand Square Enix a annoncé Dissidia Duellum Final Fantasy, j’ai eu ce mélange d’excitation et de prudence qu’on ressent rarement. Après toutes les itérations sur console, ce retour se fait exclusivement sur mobile et avec un format très différent : des combats 3v3 dans des arènes où l’action se mélange à la stratégie. L’idée de retrouver mes personnages préférés dans un contexte mobile me rend impatient, mais je sais aussi que ce genre de jeu peut facilement être déséquilibré si la monétisation prend trop de place.
Le contexte narratif : un Dissidia « isekai inverse » en plein Tokyo moderne
L’histoire de Duellum se déroule dans un Tokyo contemporain. Un gigantesque cristal bleu surgit au milieu de la ville et, progressivement, son énergie devient corrompue, libérant des monstres qui plongent les habitants dans la panique. C’est là que les héros de Final Fantasy apparaissent, mais sous une forme masquée, appelés les “Ghosts”. Ils surgissent pour protéger la population, affrontent les monstres, puis disparaissent aussi vite qu’ils sont venus.
Ce cadre m’a immédiatement séduit. Le contraste entre mes personnages de mondes fantastiques et un décor urbain réaliste donne un vrai souffle de nouveauté. Cela permet aussi au jeu de proposer des interactions inédites entre les héros de différentes époques et mondes, tout en laissant de la place à des scènes plus légères, où l’on découvre leurs petites habitudes ou leur humour. Et visuellement, l’approche cel shading donne un rendu très dynamique et moderne, parfait pour ce type de jeu mobile.
Mécanismes de jeu : 3v3, bravoure, rôles — du stratégique dans l’action
Format de combat : course et coopération
Au cœur de Duellum, chaque combat oppose deux équipes de trois joueurs. L’objectif est de terrasser un boss, mais pas uniquement : chaque équipe doit aussi gérer des monstres autour du cristal, accumuler de la bravoure et s’assurer de ne pas se faire devancer par l’autre équipe. Chaque match est un sprint de quelques minutes, où chaque décision compte : foncer sur le boss, éliminer les adversaires, ou soutenir son équipe pour maximiser les points de bravoure.
Ce mélange entre PvE et PvP est fascinant. Il y a une vraie tension, on se sent constamment en mouvement et on doit réfléchir à chaque action. Les combats rapides ne sacrifient jamais la stratégie : chaque personnage a un rôle à jouer et la coordination avec l’équipe est primordiale. Se faire surprendre par un adversaire isolé peut être fatal, mais réussir à synchroniser les attaques pour déclencher le “Bravery Burst” est incroyablement gratifiant.
Rôles des personnages
Les personnages sont répartis en quatre types principaux : Melee, Ranged, Support et Agile. Chaque rôle a son importance et influence le déroulement des combats.
Melee : parfaits pour encaisser les coups et infliger de gros dégâts au corps-à-corps. Je me suis retrouvé à défendre mes coéquipiers tout en frappant le boss quand je jouais un personnage Melee et c’est très satisfaisant.
Ranged : ces personnages restent en retrait et harcèlent les ennemis. J’ai aimé la sensation de contrôler le rythme du combat à distance, tout en sachant que je devais surveiller mes alliés
Support : ce rôle est crucial pour gérer la bravoure et assister l’équipe. Jouer un Support demande de l’anticipation et de la patience, mais c’est indispensable pour que les Heavy hitters puissent briller
Agile : la mobilité est leur point fort. Dash, esquives, vol de bravoure… jouer Agile est un vrai plaisir, surtout quand on réussit à déstabiliser l’autre équipe au moment clé
Chaque personnage a des compétences uniques et une passive qui influence directement le gameplay. C’est ce qui rend chaque match différent et donne envie d’essayer tous les rôles pour comprendre les interactions et les synergies possibles.
Personnalisation et progression
La personnalisation est un vrai plus. Les tenues modernes apportent un charme supplémentaire et certaines scènes mémorables, que l’on débloque au fil du jeu, permettent de booster les personnages tout en ravivant la nostalgie de la saga. La musique, quant à elle, alterne entre classiques remixés et nouvelles compositions et accompagne parfaitement le rythme frénétique des combats.
La progression repose sur l’accumulation de bravoure et la maîtrise des Burst. Chaque victoire, chaque combo bien enchaîné apporte un vrai sentiment de progression et même si l’on peut se sentir submergé au départ, tout devient clair avec un peu de pratique. Le plaisir vient autant de la stratégie que du spectacle visuel et sonore.
Contrôles et accessibilité
L’un des aspects les plus réussis, à mon avis, est la simplicité d’utilisation. Les combats sont conçus pour être jouables facilement sur mobile, même à une main. Les commandes restent fluides et intuitives et malgré la rapidité des affrontements, on peut réellement se concentrer sur la stratégie. Le style cel-shading rend le jeu lisible et agréable, même sur un écran réduit.
Les zones d’ombre : gacha et équilibre
Malgré toutes ces qualités, le point le plus sensible reste la monétisation. Le jeu utilise un système de gacha à deux niveaux : pour obtenir des personnages et pour obtenir des compétences. Cela signifie qu’un joueur peut obtenir un personnage rare, mais sans les compétences adéquates, il risque de ne pas exploiter tout son potentiel. Inversement, on peut obtenir des attaques puissantes pour des personnages que l’on ne possède pas encore.
Ce double système est le plus grand risque pour le jeu compétitif. Il pourrait rapidement créer un fossé entre joueurs payants et joueurs gratuits. Les parties PvP deviennent alors un peu moins justes et le plaisir peut s’effriter pour ceux qui ne veulent pas investir trop d’argent. Le grind peut devenir frustrant si on veut accéder aux compétences et personnages essentiels pour rester compétitif.
Mon expérience personnelle
En testant le jeu, j’ai ressenti un vrai mix d’excitation et de concentration. Les premières parties peuvent être déroutantes : comprendre la carte, ses propres compétences, le rôle des coéquipiers et la course contre l’équipe adverse demande un peu de temps. Mais une fois que tout s’emboîte, chaque match devient une course tendue et palpitante.
J’ai particulièrement aimé jouer des personnages Melee et Agile : protéger mes alliés tout en infligeant des dégâts spectaculaires au boss procure un vrai sentiment de puissance. Les combos Burst sont extrêmement satisfaisants lorsqu’ils sont bien enchaînés et voir mes coéquipiers réagir et coordonner leurs attaques donne un vrai côté vivant au jeu.
Le côté narratif est un bonus sympathique. Les interactions entre personnages issus de différentes époques de Final Fantasy, les petites scènes de vie et l’humour discret apportent une profondeur que je n’attendais pas. Même si ce n’est pas le cœur du gameplay, ces moments renforcent le plaisir et la connexion avec les personnages.
Points forts et limites
Points forts
Un concept original et dynamique, mélangeant PvP et PvE;
Une présentation artistique soignée, avec des personnages fidèles et des tenues modernes;
Des combats rapides et stratégiques, avec des rôles bien définis et une vraie coopération;
Une accessibilité sur mobile tout en offrant de la profondeur;
Des moments narratifs et musicaux qui ravivent la nostalgie de la saga.
Limites
Le gacha double pour personnages et compétences pourrait déséquilibrer le jeu;
Le grind peut être frustrant pour les joueurs gratuits;
Le tutoriel pourrait être amélioré pour mieux préparer à la complexité des combats;
Le contenu post-lancement devra être riche et régulier pour maintenir l’intérêt;
La performance peut varier selon les appareils mobiles.
Conclusion : un pari audacieux
Dissidia Duellum Final Fantasy a un vrai potentiel. La combinaison de combats rapides et stratégiques, de personnages emblématiques et de narration légère mais immersive en fait un jeu qui peut séduire autant les fans historiques que les nouveaux venus sur mobile.
Le risque principal reste la monétisation : si l’écart entre joueurs payants et gratuits est trop important, la frustration pourrait vite s’installer. Mais si Square Enix parvient à équilibrer les systèmes et à proposer du contenu régulier, le jeu pourrait devenir un incontournable pour les amateurs de Final Fantasy sur mobile.
Pour l’instant, je suis optimiste mais vigilant. J’attends de voir comment le jeu évoluera, mais pour ceux qui aiment collectionner les personnages, expérimenter avec différents rôles et vivre des combats frénétiques, Duellum offre déjà une expérience excitante et prometteuse. Le mélange d’action, de stratégie et de nostalgie pourrait bien en faire un des hits de 2026 sur mobile.
Nintendo et LEGO ont officiellement partagé un premier aperçu du nouvel ensemble The Legend of Zelda prévu pour 2026. En effet, une courte vidéo publiée aujourd’hui dévoilee Link et la princesse Zelda, tandis qu’une ombre imposante, sans aucun doute celle de Ganondorf, se dessine en arrière-plan.
Ce futur ensemble ferait suite au succès du « Grand Arbre Mojo (Great Deku Tree) 2-en-1 », sorti en 2024, qui rendait hommage à The Legend of Zelda: Ocarina of Time et The Legend of Zelda: Breath of the Wild.
Selon plusieurs fuites relayées par Brick Fanatics et Zelda Central, le nouvel ensemble porterait le numéro 77093 et s’intitulerait provisoirement « Ocarina of Time : Diorama de Ganondorf ». Il contiendrait environ 1 000 pièces et sa sortie serait prévue pour le 1er mars 2026.
Le prix n’a pas encore été confirmé, mais il devrait être inférieur à celui du Grand Arbre Mojo, plus massif avec ses 2 500 pièces. Le diorama mettrait en scène un affrontement emblématique entre Link, Zelda et Ganondorf, marquant la première apparition officielle du roi du mal en version LEGO.
Rien n’a encore été confirmé du côté de LEGO ou Nintendo concernant le contenu exact de cet ensemble spécial, mais les fans de la licence peuvent déjà s’attendre à une pièce de collection majeure célébrant l’un des épisodes les plus légendaires de la série.
Dans un peu plus d’un mois, soit le jeudi 11 décembre, la cérémonie des Game Awards 2025 prendra d’assaut le Peacock Theater de Los Angeles. Cette édition revêt une signification particulière pour son créateur et animateur vedette Geoff Keighley, puisqu’il s’agira du dixième anniversaire de l’événement. Comme chaque année, on peut s’attendre à son lot de surprises et de révélations marquantes. Pour l’occasion, j’ai eu envie de partager ma propre liste de souhaits : ce que j’aimerais voir lors de cette grande messe du jeu vidéo, dont l’importance n’a cessé de croître depuis la disparition de l’E3.
Plus de détails sur OD: Knock
Je suis particulièrement curieux d’en apprendre davantage sur OD, le nouveau projet signé Hideo Kojima. Comme il l’a démontré avec la série Death Stranding, le créateur japonais adore collaborer avec le gratin hollywoodien et concevoir des expériences immersives qui brouillent la frontière entre cinéma et jeu vidéo. J’ai la drôle d’impression qu’il tente, avec cette production, de faire revivre P.T. dont il avait chapeauté le développement avec son studio Kojima Productions. La perspective à la première personne, l’ambiance angoissante, le concept de « tester sa limite de peur », tous les ingrédients sont là pour une expérience d’horreur mémorable.
Probabilité que ce souhait se réalise : élevée. Hideo Kojima et Geoff Keighley sont de grands amis et le vétéran concepteur de jeu vidéo est souvent invité aux Game Awards. À ce stade, il serait plus surprenant de ne pas voir Kojima ce 11 décembre!
Du nouveau sur Intergalactic: The Heretic Prophet
N’en déplaise à une minorité vocale qui grimpe aux rideaux à voir la protagoniste d’Intergalactic et « l’idéologie » que cela pourrait véhiculer dans leur esprit tordu, j’ai très hâte d’en apprendre plus sur cette nouvelle licence. Naughty Dog est un studio d’exception qui a un parcours sans faute, de ses débuts avec Crash Bandicoot aux séries Jak, Uncharted et The Last of Us. Intergalactic est un nouveau test pour cette talentueuse équipe et la première bande-annonce a donné le ton avec une présentation à couper le souffle.
Probabilité que ce souhait se réalise : élevée, puisque Sony et Naughty Dog ont dévoilé la première bande-annonce en primeur mondiale aux Game Awards 2024.
Pleins feux sur Resident Evil Requiem
À quelques semaines de la sortie du neuvième opus principal de la série Resident Evil, Capcom pourrait bien profiter des Game Awards 2025 pour lever le voile sur de nouveaux détails. À ce stade, de nombreuses zones d’ombre entourent encore Resident Evil: Requiem, notamment en ce qui concerne le scénario, les personnages et les lieux. On sait simplement que le jeu offrira la possibilité d’alterner entre vue à la première personne et vue à la troisième personne, une approche hybride qui promet de plaire aux fans des deux styles.
Probabilité que ce souhait se réalise : moyenne. Capcom a un riche historique aux Game Awards, mais surtout avec Monster Hunter. L’éditeur pourrait utiliser cet événement comme vitrine pour Requiem. D’un autre côté, il n’a pas vraiment besoin de le faire et propose ses propres vidéos, dont la plus récente « Journey to Requiem » donne justement l’heure juste quant aux prochaines étapes avant la sortie du survival horror. N’empêche, je ne serais pas surpris par un petit teaser qui dévoilerait un autre protagoniste, par exemple Leon S. Kennedy.
Final Fantasy VII (Partie 3)
Square Enix regrette peut-être d’avoir entrepris un chantier aussi titanesque que celui de recréer son RPG culte Final Fantasy VII pour une nouvelle génération de joueurs. Les deux premières parties ont déjà placé la barre très haut, laissant présager une conclusion à la hauteur de la légende. Qui n’attend pas avec impatience l’affrontement final contre Sephiroth?
Probabilité que ce souhait se réalise : faible. Il serait surprenant de voir la troisième partie du remake de Final Fantasy VII cette année. Rebirth n’est pas encore si loin dans notre rétroviseur (2024) et je dirais que cet ultime volet ne sera pas prêt avant 2027, donc une présence aux Game Awards me semble précoce dans les circonstances.
Découvrir ce que nous mijote Santa Monica Studio
Le studio derrière God of War reste étonnamment silencieux depuis la sortie de Ragnarök en 2022. Son directeur créatif, Cory Barlog, promet toutefois de nous surprendre avec son prochain projet, basé sur une licence déjà existante de Sony. Les spéculations vont bon train : un nouveau God of War semble être le choix le plus évident, mais ce serait loin d’être une vraie surprise… à moins que l’univers de Kratos ne soit propulsé bien au-delà de ses mythes actuels. Dans un futur lointain, peut-être?
Probabilité que ce souhait se réalise : moyenne. Le moment semble idéal pour dévoiler un premier teaser en avant-première mondiale, surtout si Sony veut marquer les esprits et relancer la hype autour de ses grandes licences.
Le prochain Zelda
En recherchant des informations pour rédiger cet article, je me suis surpris de constater que The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom a déjà plus de deux ans! On peut s’attendre à ce que le prochain opus de cette série mythique soit dévoilé prochainement, avec une sortie prévue pour la fin 2026 (je suis optimiste). Une partie de moi espère que Nintendo renouera avec la formule plus linéaire des anciens épisodes, mais Hidemaro Fujibayashi, l’un des principaux architectes de la série, assure que la liberté offerte par le monde ouvert et les systèmes de crafting est là pour rester.
Probabilité que ce souhait se réalise : très faible. Mais on peut toujours rêver, n’est-ce pas ? Lors de la toute première édition des Game Awards en 2014, Nintendo avait présenté en primeur mondiale du gameplay de Zelda sur Wii U, créant un précédent mémorable qui pourrait devenir un joli clin d’œil. Toutefois, depuis, bien des choses ont changé : Nintendo préfère désormais dévoiler ses projets via ses propres capsules Nintendo Direct.
Le « Super Game » de SEGA
SEGA travaille actuellement sur un projet ambitieux dont les détails restent encore très flous. L’éditeur mène des activités de recherche et développement pour créer ce que Haruki Satomi décrit comme un « super jeu » : un titre majeur à l’échelle mondiale, prévu pour l’exercice fiscal se terminant en mars 2026. L’objectif affiché est clair : concevoir un jeu si révolutionnaire qu’il attirerait plus d’utilisateurs actifs que tous les jeux précédents de SEGA. Rien que ça !
Probabilité que ce souhait se réalise : faible. À mon avis, ce projet pourrait bien ne pas respecter sa date de sortie envisagée, SEGA risquant de s’embourber en visant trop haut. L’éditeur est déjà fortement occupé par les versions modernisées de plusieurs classiques, dont le futur Crazy Taxi, ce qui pourrait ralentir ses ambitions pour ce « super jeu ».
Le prochain jeu solo de FromSoftware
FromSoftware ne ralentit pas le rythme. Ces dernières années ont été marquées par l’immense succès d’Elden Ring, au point que le studio japonais a choisi d’en prolonger l’expérience avec Nightreign, un projet en collaboration qui a su attirer l’attention. On sait également que l’équipe planche sur The Duskbloods, un jeu PvPvE exclusif à la Nintendo Switch 2, dont on devrait entendre parler sous peu.
Cependant, ce qui m’intrigue le plus, c’est la possibilité d’un nouveau jeu solo : une simple théorie de ma part, mais pas dénuée de fondement. Après tout, Nightreign avait été présenté en grande pompe lors des Game Awards 2024, établissant un précédent intéressant. Et sachant que Geoff Keighley entretient une relation privilégiée avec Bandai Namco, il ne serait pas étonnant que l’éditeur profite à nouveau de cette vitrine mondiale pour dévoiler un nouveau projet, ou pourquoi pas, du contenu inédit pour Elden Ring.
Probabilité que ce souhait se réalise : faible. Ultimement, il est sans doute encore trop tôt pour découvrir le prochain jeu solo de FromSoftware. Je m’attends plutôt à une nouvelle extension d’Elden Ring ou à un spin-off dans le même univers, mais pas à une nouvelle licence. Et, comme mentionné plus tôt, il y a de fortes chances que les Game Awards 2025 soient utilisés pour raviver l’intérêt autour de The Duskbloods, dont les détails se font toujours rares.
Un nouveau regard sur The Witcher 4
La démo technique de The Witcher 4 a déjà été visionnée plus de cinq millions de fois, preuve que les fans brûlent d’envie d’en savoir davantage sur ce premier épisode d’une nouvelle trilogie. Cette fois, Ciri prend les commandes dans un univers encore plus réactif, tout en restant fidèle à l’ambiance déchirée qui caractérise la série. C’est sans doute l’un des jeux que j’attends le plus, étant grand fan de The Witcher 3: Wild Hunt, mais également des opérations précédentes à une moindre échelle.
Probabilité que ce souhait se réalise : moyenne. CD Projekt RED a déjà profité des Game Awards à plusieurs reprises pour dévoiler ses projets, notamment avec l’extension Cyberpunk 2077: Phantom Liberty. Et difficile d’oublier le passage marquant de Keanu Reeves en 2019, lorsqu’il avait présenté Cyberpunk 2077 et lancé sa célèbre réplique « You’re breathtaking! » en réponse à un fan. Le studio entretient donc une véritable histoire commune avec l’événement, qui pourrait à nouveau servir de scène idéale pour présenter au monde entier les avancées de The Witcher 4 ou, pourquoi pas, le remake du tout premier jeu, actuellement développé par Fool’s Theory. Rappelons aussi que la bande-annonce cinématique de The Witcher 4 avait été révélée aux Game Awards 2024!
Le jeu d'horreur et de survie Condemned: Criminal Origins, qui soulignera ses 20 ans le 22 novembre, n'est plus disponible à l'achat sur Steam et Xbox. Distribué par SEGA et développé par Monolith Productions, d’abord sur Xbox 360 puis porté sur PC, ce titre culte affiche depuis quelques heures un message indiquant qu’il a été retiré des boutiques en ligne.
Cette décision, prise sans annonce préalable, suscite la surprise. Pourquoi retirer le jeu maintenant? L’approche de son 20e anniversaire n’y est sans doute pas étrangère. Peut-être que Nightdive Studios nous réserve une version remasterisée, à l’image de son travail récent sur System Shock et d’autres classiques du jeu vidéo.
Pour l’instant, la seule manière de jouer légalement à Condemned: Criminal Origins consiste à posséder une copie physique ou une licence numérique déjà acquise.
Nous suivrons de près les prochains développements concernant cette affaire.
Selon une nouvelle classification de l'Entertainment Software Rating Board (ESRB), organisme autorégulé qui évalue les jeux vidéo en Amérique du Nord, la remake de Silent Hill 2 créé par Bloober Team prépare une version Xbox Series X|S.
Rappelons que la version modernisée du jeu d'horreur a d'abord été commercialisée sur PC (Steam) et PlayStation 5 le 8 octobre 2024. Plus tôt ce mois-ci, Konami et Bloober Team annonçaient avoir franchi le cap des 2,5 millions d'exemplaires vendus.