« Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne, voilà je crois, toute la morale » "Le parallèle que l'on peut faire entre la poussière et le geek, une fois posés à un endroit, ils ne bougent plus tant que l'on ne déloge pas."
Ecran Large 5/5
Christopher Nolan défie la physique du cinéma avec Oppenheimer, œuvre sensorielle à la richesse obsédante et la beauté époustouflante.
Ouest France 5/5
Avec brio mais aussi rigueur et profondeur, Christopher Nolan raconte le destin de celui qui créa la première bombe atomique.
20 Minutes 4/5
Plus linéaire que d’autres œuvres du réalisateur, Oppenheimer se révèle plus accessible en faisant vivre avec un génie redoutable comme si on était dans son cerveau.
Dernières Nouvelles d'Alsace 4/5
Christopher Nolan creuse avec brio les dilemmes éthiques irréconciliables et explosifs de Robert Oppenheimer (1904-1967), directeur scientifique du projet Manhattan mettant au point les premières bombes atomiques dans les laboratoires de Los Alamos, au Nouveau-Mexique.
Les Echos 4/5
Christopher Nolan signe une réflexion sur la naissance d'une ère terrifiante, dans une fresque monumentale, épuisante et fascinante.
Les fiches du cinéma 4/5
Comment représenter un homme aussi complexe que le père du projet Manhattan ? C’est par le biais d’une trame narrative virtuose et sinueuse que Christopher Nolan raconte Robert Oppenheimer et la folie d’un monde scientifique en proie à son hubris destructeur.
Paris Match 4/5
Voilà du grand cinéma exigeant, une nouvelle fois synthèse parfaite entre cinéma d’auteur et grand spectacle, un style devenu la patte d’un metteur en scène qui n’a pas fini de célébrer le cinéma avec un grand C.
Télérama 4/5
Retraçant la palpitante trajectoire du père de la bombe atomique, le maître des blockbusters réussit un biopic aussi subtil qu’incarné.
L'Obs 3/5
Dans ce maelström audiovisuel, saturé de musique, le vertige vient des séquences posées (...). L’effet de contraste est voulu, certes, mais ne justifie pas les trois interminables heures que dure le film, tourné en pellicule et en Imax.
Le Monde 3/5
C’est le temps que Nolan prend, en tout cas, pour répondre, brillamment comme à son habitude, mais avec ce goût de la conceptualité et de l’emphase qui fait que ses films n’échappent que rarement aux dangers du maniérisme. En ces temps d’infantilisation hollywoodienne, on hésiterait presque à s’en plaindre.
Marianne 3/5
Passionnant, mais confus, semblant toujours hésiter entre le portrait critique et l’hagiographie, Oppenheimer, involontairement, est aussi paradoxal et contradictoire que son objet d’étude.
Première 3/5
Moins un biopic sur le "père de la bombe atomique", qu’une étude de cas sur un être insaisissable, Christopher Nolan va au bout de sa logique, jusqu’à l’usure.
Libération 2/5
A chaque fois que la vitesse de défilement des scènes et des sauts temporels ralentit, ça saute aux yeux : Nolan complique, perturbe, contraint pour rien si ce n’est peinturlurer de vernis une histoire simpliste, ennuyeuse, idiote. Et si sa volonté est effectivement celle, naturaliste, d’embrasser la multitude de l’homme qu’il raconte, l’échec est cuisant puisque Oppenheimer ne nous en fait rien voir, nous trouble la vision, pour nous faire passer à côté de tout.
20 Minutes 4/5
Le film Barbie, ce sont des décors et des costumes sublimes qui donnent l’impression de voir l’univers de la poupée mannequin en grandeur nature. Ce sont aussi des numéros musicaux spectaculaires dignes des grosses productions des années 1950 dont la réalisatrice se revendique.
Dernières Nouvelles d'Alsace 4/5
Une méta-comédie féministe folle et fun.
Le Figaro 4/5
Mais cela n'enlève rien au talent de la cinéaste, qui va sans doute au-delà de la commande de Mattel (dépoussiérer sa poupée) et en profite pour régler des comptes avec le patriarcat avec un humour jubilatoire.
Le Parisien 4/5
La première réussite du film est à mettre au crédit de la magnifique reconstitution du monde de Barbie. Tout ce que l’on a pu voir dans les jouets Mattel s’y anime grandeur nature et on en prend plein les yeux.
Le Point 4/5
Ce n’est pas parce que c’est rose que c’est idiot. La preuve avec le film de Greta Gerwig, qui est aussi l’histoire du « cogito ergo sum » de Descartes.
Libération 4/5
Greta Gerwig avait la mission quasi impossible de dépoussiérer le jouet ringard de Mattel. Malgré un marketing franchement tyrannique, pari réussi pour cette satire de charme qui ne se laisse pas dévorer par ses paradoxes.
Les Echos 3/5
Greta Gerwig met en scène la mythique poupée dans une production hollywoodienne qui est aussi une campagne publicitaire. La cinéaste se tire avec adresse de cette situation délicate pour signer un amusant divertissement.
Première 3/5
Quatre ans plus tard, Barbie arrive au cinéma et on comprend vite que Greta Gerwig s’est amusée comme une folle à l'écrire et le tourner. Ce même plaisir qu'on prend en le visionnant.
Le Monde 2/5
Mais ici, tout n’est qu’affaire de détails scénaristiques, de clins d’œil que le film accumule à un rythme abrutissant. Le tableau général appartient au studio et à Mattel, qui parvient à sauver sa camelote des assauts d’une critique trop acerbe.
Paris Match 2/5
Plutôt que d’enfoncer le clou du burlesque, la seconde partie du film perd d’un coup sa vitalité, s’enlisant peu à peu dans un propos beaucoup plus attendu.
nikolastation Prévisible je dirais, un film hyper attendu avec un sujet peu emballant, une volonté de faire un film de 3h obligeant a tirer en longueur le peu de chose qu'on a à raconter...face a un film dont personne n'attendait rien et qui au final a peut-être des choses à montrer sans être exceptionnel.
tokito Bah une nouvelle fois a vouloir contrôler la vie et les choix des autres... le jour où un film américain sera le mètre étalon de la psychologie humain, on sera vraiment dans la merde.
Libération on sent une certaine …subjectivité on va dire dans leurs reviews
Barbie m’a étonné dans le bon sens du terme niveau marketing et c’est quand même un challenge, je le regarderai, ils ont réussi leur coup et titiller la curiosité de miss/mister tout le monde, bravo
Oppenheimer hâte aussi mais je pense qu’il y aura beaucoup de flottement dedans et focaliser le projet Manhattan sur une seule personne surtout je pense c’était une erreur même si beaucoup d’autres personnages de l’histoire sont dedans…je me vois pas pendant 25 min voir qui Oppenheimer ba*se ou ce qu’il mange
Le casting, le staff technique et la production des deux films méritent à toit fan de cinéma d'aller en salle les "yeux fermés" sans perdre son temps à les comparer ou chercher des excuses par ci par là pour ne pas y aller (comme l'histoire du féminisme la).
Je pense pareil du futur film sur le psychopathe raciste Napoléon.
Tous méritent d'aller être vus ne serait ce que d'un point de vue fan de cinéma
Répondre en balançant quatre mots éculés, tels des onomatopées proférés par Stacy en 5eB, c'est le degré zéro de la répartie. Il serait bon de ne pas confondre désaccord et attitude geignarde, laquelle est bien plus représentative de personnes qui ne supportent pas le fait qu'on soit en désaccord avec elles.
tokito ici a tout à fait le droit de ne pas vouloir voir un film qui pourrait après lecture de ce tweet illustrer les propos sectaire de son autrice manifestement idéologue.
Je précise que je n'ai pas d'avis sur Barbie, que j'ai envie de voir par curiosité, même si non sans craintes.
J'en ai juste assez de lire des "chiale" à tout bout de champ dès qu'on exprime son désaccord et/ou désintérêt pour quelque chose. C'est la lie de la rhétorique.
deadalus Faire compliquer pour rien et donner des références difficilement compréhensible par un adulte c'est de la répartie ? Tu voulais que je lui dise quoi ? J'ai pas vu Barbie, mais c'était évident que ça serait féministe vu l'époque et la tournure que prends la poupée depuis pas mal d'années. Tu trouve que sa critique était plus intelligente ? Chialer et boycotter le film pour ce tweet ? Et pourquoi je me serais fait chier à développer plus, et ouvrir une discutions qui servirait à rien (regarde les débat de merde à chaque fois sur le "wookisme", quand on change des acteurs etc...)
J'irais voir Oppenheimer, je comprends certaines critique, des fois Nolan a tendance à compliquer "inutilement" les choses. Ce n'est pas fait de façon "débile", c'est toujours propre et travaillé mais ça peut parfois être inutile, et faire perdre le fil à certains spectateurs.
Famimax : Pourquoi parler "chialer", je trouve contradictoire de se plaindre que les gens ne vont pas le voir tout en faisant tout pour les dégouter avec un ton pédant et moralisateur. (La pédanterie touche autant les femmes que les hommes). Deadalus : Le casting de départ donne envie.
Certaines personnes devraient vraiment faire une pause Twitter.
Tokito quand tu vois le message sur Twitter, tu comprends que si tu es un homme (mec, frère ect) féministe, tu es prêt a remettre en cause le patriarcat, donc tu va savoir prendre ça en dérision, si tu es un homme qui n'est pas prêt à remettre en cause le patriarcat, tu es donc pas féministe, tu vas vouloir partir de la salle car tu vas pas trouver ça drôle que l'on remette en cause le patriacat.
Quand tu écris "Je voulais aller voir Barbie mais les féministes m'ont un peu coupé l'envie" en fait c'est comme si tu pleurait avant d'avoir mal, pour ça que Famimax a écrit "Allez chiale un coup", je pense, j'aurais pas dit ça comme ça, je t'aurais dit "c'est un tweet qui à le mérite d'être clair, si déjà il te dérange, c'est que tu es pas prêt pour aller voir le film, si tu peux passer outre, c'est que tu es assez fort pour aller voir le film en sachant qu'il vaut mieux que tu es le sens de la dérision, si tu es un homme.
Je pense même qu'un homme féministe pourrait écrire un Tweet semblable.
Je te trouve dur avec Tokito, clairement il a le droit de dire que le ton du tweet, s'il reflète le ton du film, c'est pas pour lui. Pour moi, et c'est compréhensible, si tu ne veux pas argumenter, il vaut mieux passer son tour que dire simplement "chiales". Après, chacun voit midi à sa porte.
Je ne suis pas tout à fait d'accord. Son tweet représente tout le problème selon moi de la rhétorique d'une certaine frange des féministe. C'est binaire, soit tu es pour, soit tu es contre.
En d'autres termes, soit tu es un homme déconstruit et féministe et tu dois dire amen au film, soit tu n'aimes pas le film et tu dois te remettre en question. Comme toujours, aucune place à la nuance, tu n'as pas le droit d'avoir un autre avis et tu es essentialisé à ton genre, ce que pourtant en principe le féminisme abhorre.
Sur certaines critiques, pas mal de personnes n'approuvent pas la thématique féministe du film, car elle est selon certains lourde, peu subtile et sert au final un idéologie consumériste. Le fait qu'un homme pourrait l'écrire n'est pas la question, et j'aurais autant à redire.
J'ai surtout beaucoup de mal avec l'essentialisme, et je ne vois pas en quoi, on devrait être catégorisé de ceci ou cela en fonction de notre appréciation du film. Ce n'est pas blanc ou noir, et je ne pense pas que ce genre de Tweet rende service aux idées véhiculées quand on voit les réponses négatives à ce tweet, y compris venant de femmes.
J'ai vue barbie hier, c'est vraiment tres tres tres politique. Discours féministe anti patriarcat non stop durant tout le film. Très insistant la dessus.
En soit on peut etre d'accord sur les principe mais la solution trouvée n'est pas une égalité mais au clntraire que le matriarcat serait la solutiln.
deadalus
"S’ils restent et rient, c’est qu’ils veulent le résoudre" elle finit par ça, donc ça veut dire qu'il y a de quoi discuter, le féministe n'est pas contre les hommes comme certains hommes (voir femmes) le pensent, mais contre un système de domination masculine, dans le cadre du patriacat, moi je veux pas remplacer une domination par une autre, mais pour une harmonie "égalitaire", l'effort doit être fait de tout coté, après, comme tout, pour avoir un minimum, il faut pousser le bouchon pour être entendu, surtout quand tu es du coté du "dominé", comme dans tout rapport de force.
nicolasgourry alors le film est bien fait, mon seul problème vis à vis de lui est que je trouve que toute la partie sur le mal que le patriarcat et la virilité abusive peut aussi produire chez les hommes n'est qu'effleuré.
Même lorsqu'on est un homme qui a bien conscience de ce qu'on enduré les femmes dans notre société etc... on se sent quand même pointé du doigt comme si tout ce qui nous caractérisait est forcément négatif. C'est du féminisme très excluant plutôt qu'inclusif.
A un certain niveau le film réussit sont coup car en sortant je me suis demandé à quel point j'étais un sale homme etc... mais j'ai eu l'impression qu'on me reprochait les faits et gestes des connards des années 50.
C'est une idéologie assez binaire et au final très sexiste. Car un acteur trans qui interprète une barbie est donc lui dans le "bon" camp car il est devenu femme.
Et tu confonds l'ancien féminisme et le nouveau. Bien entendu le féminisme ne demandait que d'avoir les même droit et d'etre considéré comme un humain et non comme une femme. Mais une certaine partie à évolué vers une haine des hommes. Par exemple, un homme ne peut comprendre ce que c'est que d'avoir des complexes. Ou alors il sera qualifié de "ouin ouin". Sous pretexte que l'on a une bite, on se sent tout puissant toute la journée et toute notre vie. Sous pretexte qu'on a le même sexe qu'un certain nombre de décérébrés, on partagerait leur façon de voir le monde. C'est très excluant.
De la même manière que si l'on est blanc, on est forcément un colonisateur racisme et pour la domination etc...
Ces idées ont d'ailleurs été regroupé sous l'idéologie du wokisme (mot revendiqué aux US par ceux qui estiment être éveillés) qui est née dans les université américaines. Ce n'est pas juste le mot utiliser par le RN/FN etc... là je parle pas du sens américain du mot.
Une fois encore, je ne suis pas d'accord. Pour l'avoir étudié pendant trois années consécutives, le féminisme et la notion de patriarcat, je connais. Oui, l'effort doit être fait de tous les côtés, du côté des hommes évidemment, mais aussi du côté des femmes. Mais, je vais revenir au tweet de base qui est pour moi absolument un problème.
La binarité de celui-ci, à savoir "tu reste, tu ris, tu es d'accord, tu es un allié", "tu quittes la salle donc TU es le problème" est justement en contradiction avec une harmonie égalitaire.
Cela range une partie des spectateurs, les hommes, en deux catégories, ceux qui sont pour, ceux qui sont contre. Tout cela incarné par le point de vue manifestement idéologue du film Barbie. Aucune place à la remise en question, le patriarcat est un terme qui devient absolu, une masse indivisible de notions et de réalités devenant de facto objectives. Sauf que le propre des sciences sociales est qu'elles soient débattues et non linéaires. Je ne veux pas d'une société où le progressisme soit dicté par une dichotomie alliés/ennemis, et où on doit adhérer à tout sous peine d'être considéré comme quelqu'un de problématique.
Quant à l'idée de pousser le bouchon pour être entendu, oui, dans un sens, mais c'est jusqu'à une certaine limite. La limite est selon moi atteinte quand ton discours devient inaudible car assimilé à une idéologie devenue uniforme et synonyme de doctrine avec des règles incontestables dictées telles des tables de la loi.
Le risque de continuer à pousser le bouchon, est de provoquer un rejet tel que l'extrême opposé en devient nourris et finisse par triompher. Et dans l'histoire, cela s'est vu à chaque fois. Le pamphlet féministe "Personal is Political" de Carol Hanisch a été écrit en pleine contreculture américaine, dans un grand élan de progressisme des années 60. Il y a eu de très belles choses, mais le bouchon a déjà été poussé loin à l'époque et cela a poussé au conservatisme, ce qui a eu pour effet les années Bush/Reagan.
Il faut bien comprendre qu'à en faire trop, tu finis certes par avancer de deux pas en avant, mais au final, tu reculera de trois pas en arrière.
Exemple encore récent où metoo a été succédé par l'abrogation de Roe V. Wade.
J'ai hâte d'aller voir les deux. On a l'air d'avoir au moins deux bons films avec du bon boulot derrière et de bons acteurs. Ce sont deux belles affiches. J'ai hâte. Ça fait plaisir de voir le cinéma comme ça
Concernant les critiques de la presse, je n'y prête plus attention depuis bien longtemps !
deadalus bravo et merci pour la capacité d'exprimer clairement et convenablement une idée que je partage mais n'ayant pas la capacité d'expression que tu as, je suis rarement clair.
marcelpatulacci 57 jours, si c'est intense ce n'est pas impossible. Les équipes devaient être épuisées mais plus tu tournes longtempns plus ça coute cher.
Une série de 6 épisodes de 50 minutes va être normalement tournée en 3 mois.
(je travaille dans une société de production audiovisuelle qui fait des séries pour netflix, disney, paramount et amazon en plus des diffuseurs français classiques)
ippoyabuki J'ai lu sur certains site que Nolan a poussé tous le monde a bout pour éviter que son film soit impacté au minimum par la nouvelle grève des scénaristes. Avec le mitigé Tenet (voir nul), il ne voulait surement pas un 2eme échec de suite.
marcelpatulacci et le système US lui permet certainement. En France, on a des feuilles d'heure/feuille de service etc... tout ça doit être fourni au CNC par exemple. Donc si tu ne respecte la loi sur les heures tu te fait sucrer des aides et financièrement ça devient très compliqué. Les budgets sont effectués avant la production et les versements après celle ci.
Même les pré achats des chaines etc... le règlement peut arriver plus d'un an après la sortie en salle du film. Donc si tu fais n'importe quoi, l'argent que tu as engagé via un crédit ...
Et clairement un film ça coute cher, même une petite comédie française.
Il faut savoir qu'en cinéma les films a TRES petits budget, qu'on nomme "annexe 3", sont ceux d'un budget inférieur ou égal à 3 millions d'euros.
J'imagine que dans le cinéma, contrairement au jeux vidéos, il n'est pas encore dans la culture de parler du "crunch". Car c'est tellement le cas ...
D'ailleurs pour ceux qui vont lire mon message et qui sont anti intermittent du spectacle car "ce sont des branleurs". Je vais vous expliquer que depuis 2017, a été mis en place le principe de carence d'indemnités pole emploi. Plus vous gagnez, plus elle sera longue. Vous n'avez donc aucun intérêt à bosser puis vous arrêter, au contraire il devient difficile de s'arrêter. Il faut enchainer, enchainer et enchainer les tournage.
Un directeur de production gagne, au minima syndical, 2 500 euros brut par semaine. Quand il s'arrête, il peut avoir jusqu'à 1 an de carence, donc 1 an sans chômage.
Vous vous doutez qu'ils n'ont aucun intérêt à ne pas travailler, si on exclu les besoins pour rythme de vie, on peut aussi parler du réseau. Quand on refuse 4/5 projets, on ne nous appelle plus.
Personnellement j'ai été uniquement intermittent sur du flux.
Nicolasgourry : Je n'aurais pas du parler des "féministes" mais de cette "féministe" auto-proclamée tant le concept est ultra-large.
Déjà, je ne valide pas du tout son postulat (intersectionnel) sur le patriarcat en France, elle a une vision hyper-biaisée, ne prend que les éléments qui vont dans son sens dans une optique très manichéenne.
Ceci étant dit, en gros son tweet provoque volontairement et si tu le prends négativement, c'est la preuve qu'elle a raison, elle est sure de gagner à tout les coups (malin !)
Petite parenthèse : un homme se disant féministe, c'est une foutaise, un homme réellement bienveillant ne s'affirme jamais comme tel, s'auto-attribuer des qualités appelle plutôt à la méfiance.
Mais c'est marrant de la voir elle parler de chialeur alors qu'elle passe son temps à s'indigner de tel ou tel plan, de tel réplique, de tels temps de paroles de tels personnages etc...
Deadalus : En plus, dans cette vision, il y a de sacrés angles morts, le compte cité n'y échappe pas.
Je me méfie de Nolan en roues libre maintenant au vu du très indigeste et artificiel Tenet (à mon sens). Je ne sais pas trop si ce sujet mérite un Blockbuster aussi ampoulé…
Je voulais allé voir Oppenheimer, mais mon cinéma de quartier ne le proposera que la semaine prochaine donc je suis allé voir Barbie.
Et franchement c'est pas aussi naze et inintéressant qu'on pourrait le penser. Alors oui le scénario est plutôt simple et c'est souvent pas très subtile, mais ça reste un film sympa.
tokito
"un homme se disant féministe, c'est une foutaise, un homme réellement bienveillant ne s'affirme jamais comme tel, s'auto-attribuer des qualités appelle plutôt à la méfiance." je me suis pas dit un jour "je suis féministe", il y a des choses que je fais et dit qui sont "féministe", moi je me rendais pas compte, mais plusieurs fois j'ai entendu "tu es féministe", même eu des filles qui m'ont dit "tu es plus féministe que moi", c'est en faisant des choses (ça va de votes politique, car tout est politique, que des choses du quotidien dans le cadre de mon boulot ou dans ma vie personnel), elles se rendent compte que c'est dans l'idée du féminisme.
Contrairement à deadalus ce twette je le comprends, je me dis pas "ouh là les féministes veulent pas de moi", si tu es ouvert, tu comprends que c'est justement nuancé, car elle dit pas aux hommes de pas venir, mais au contraire de venir, après si tu es prêt à voir un film qui bouscule le patriarcat (après j'ai pas vu le film, donc je ne sais pas a quel point) tu pourrais trouver ça amusant, nous pourrons discuter, mais si tu pars c'est que tu n'es pas prêt à vouloir remettre en question le patriarcat (qui est aussi une idéologie avec tout un système qui va avec) ça va être difficile de discuter.
Pour moi, le féminisme est un humanisme, c'est de voir les femmes comme des personnes à part entière, donc les mêmes droits ect
Définition du Patriarcat : Forme d'organisation sociale dans laquelle l'homme exerce le pouvoir dans le domaine politique, économique, religieux, ou détient le rôle dominant au sein de la famille, par rapport à la femme.
Le féminisme est un ensemble de mouvements et d'idées politiques, sociales et culturelles ayant pour objectif de promouvoir l'égalité entre les femmes et les hommes en militant pour les droits des femmes et ce, sur le principe fondamental que les hommes et les femmes sont égaux et doivent être considérés comme tels dans la société, c'est donc incompatible avec le patriacat.
Nicolasgourry : Tu te trompes sur mon compte, je ne dis pas que je ne veux pas me déconstruire (je connais mon catéchisme) mais que (pire à tes yeux) je conteste le postulat de départ se société française patriarcale.
Personnellement, j'ai 0 frères et 3 sœurs, j'ai appris à traiter les gens avec respect qu'importe leur sexe ou leur couleur de peau mais je ne cherche pas des points de vertus. Dans la famille, on n'est pas très portés sur le cléricalisme.
tokito
"Tu te trompes sur mon compte, je ne dis pas que je ne veux pas me déconstruire (je connais mon catéchisme) mais que (pire à tes yeux) je conteste le postulat de départ se société française patriarcale." Ou est-ce que tu as vu que j'ai écrit quelque part que je parlais de la société Française en particulier ? Le film est américain, pour info.
C'est pas une religion le féminisme pas plus que la patriacat, mais une organisation de la société.
Définition du Patriacat : Forme d'organisation sociale dans laquelle l'homme exerce le pouvoir dans le domaine politique, économique, religieux, ou détient le rôle dominant au sein de la famille, par rapport à la femme.
Je pense que tu confonds cause et conséquence, la conséquence n'est pas la cause, la cause c'est le fait que des hommes ont décidé que l'homme est placé au dessus et donc tout le reste va découler de se postulat, d’où des religions patriarcales (c'est des hommes qui ont créer ça pour qu'il soit dans le sens du l'homme au dessus, c'est pour ça que la laïcité permet de donner aux femmes -et aussi aux hommes- la possibilité de s'émanciper si elles -ou ils- souhaitent l'être de ses religions patriacales) qui sont la conséquence, le féminisme dit pas que l'homme est en dessous, mais sur le même pied d'égalité que la femme.
La société Française est encore patriacal, même si il y a eu des "progrès" du coté des droits et considération des femmes, mais il y a encore des choses à améliorer, pour une société réellement "féministe/humaniste", maintenant il y a des endroits dans le monde ou le patriacat est plus fortement imprégné que la France, mais c'est pas une raison pour pas continuer à améliorer aussi en France rien que pour donner l'exemple, surtout quand tu as écris sur les frontons "sur les frontons il y a écrit liberté / égalité / fraternité" et ne pas tendre vers ça pour tout les citoyens et citoyennes.
Nicolasgourry : Je laisse tomber, tu ne me lis pas, je ne t'ai pas demandé une définition très basique du féminisme ou du patriarcat.
La personne citée n'est d'ailleurs pas sur cette ligne (pas assez manichéenne) comme sur la laïcité, ça pause soucis à son logiciel intersectionnel qui mélange à la fois relativisme et essentialisation.
Pour le côté religieux, c'était une critique de ma part, ça paraissait évident... on y retrouve des mécanismes similaires, ce n'est pas un hasard si cette idéologie prospère avant tout aux USA et dans les pays protestants.
marcelpatulacci Oui, ce n'est pas un film inintéressant mais c'est le coté de Nolan que je ne supporte pas. On sent qu'il a tellement le cul entre 2 chaises avec sa vision du cinéma que c'est comme de voir un cinéaste de la nouvelle vague adapter les Transformers...
Krusty79 : J'aime beaucoup Nolan mais je reconnais que parfois ça finit par tourner en rond, l'impression qu'il a un cahier des charges pour toutes ses oeuvres.
tokito
"Je laisse tomber, tu ne me lis pas, je ne t'ai pas demandé une définition très basique du féminisme ou du patriarcat." il faut bien partir d'une base, donc déjà regarder les définitions, si déjà nous sommes pas d'accord sur les définitions ça va être compliqué de débattre, ça c'est sur.
Pour moi, elle s'adresse aux femmes puisqu'elle dit "S’il vous plaît, emmenez vos mecs, vos frères, vos pères, vos collègues voir Barbie" et rajoute "S’ils quittent la salle, c’est qu’ils sont le problème. S’ils restent et rient, c’est qu’ils veulent le résoudre" donc ça veut dire qu'il y en a qui vont rester, ils vont pas être d'accord sur tout, mais ils vont pouvoir se parler, car le système patriarcale s'exerce autant sur les hommes que les femmes, mais si vous êtes prêt à en rire c'est déjà un début pour détendre la discussion, si vous partez avant la fin sans rire, ça va être compliquer de discuter, mais tu verras dans la discussion, tu auras aussi des femmes nuancés sur la façon de s'y prendre pour changer les choses.
tokito il faut dire que j'ai toujours aimé, déjà petit quand je regardais "la quatrième dimension", l'idée de changer "les paradigmes", je trouves que ça fait réfléchir, donc rien que ça suscite ma curiosité, pour ça que j'irais voir Barbie.
"S’il vous plaît, emmenez vos mecs, vos frères, vos pères, vos collègues voir Barbie" "S’ils quittent la salle, c’est qu’ils sont le problème. S’ils restent et rient, c’est qu’ils veulent le résoudre"
Barbie, le premier film féministe avec Margot Robbie depuis le dernier film féministe avec Margot Robbie ! Barbie, un film militant ! Mais pour de vrai cette fois-ci, contrairement à tous les autres films féministes sortis avant lui
krusty79tokito Tenet j'ai tenu difficilement la moitié du film tellement on se fait chié et j'ai fermé. Tout comme ce Inception temps acclamé, il essaye toujours de compliqué l'histoire pour rien.
misterwhite tu n'es pas dans la démesure toi ... j'aimerais, hormis le fait que les gouts et couleurs changent d'un individu à un autre, connaitre le nombre de film que tu as vue dans ta vie.
ippoyabuki Je suis cinéphile depuis l'âge de 8 ans, j'ai probablement vu 10 fois plus de film que toi.
Mais c'est quoi le rapport avec le fait que mon top 1 soit Interstellar ?
misterwhite lol tu as probablement vue plus de film mais oui. Tu te bases sur quoi ?
Bah tout simplement car de manière globale, avis critique etc, le film peut difficilement être numéro 1.
Déjà car tres long (oui avant on savait faire des grands films d'1h30), des choix douteux, un jeu d'acteur pas toujours au top, un scenario avec la révélation devinée des le debut si on adrja regardé ou lu 2/3 films/livres.
Tres tres tres loin derrière un film de scorcese, des freres coen etc... pour parler de cinéma US uniquement
ippoyabuki Pourquoi me donner ton avis sur le film ? Je m'en fou en fait
Je connais Scorsese et les frère Coen ils ont fait d'excellent film en effet, mais aussi des moyen, mais aucun n'a la puissance d'un Interstellar.
Le cynisme de ce monde, l’hérégir Barbie symbole du féminisme
Vous savez qui achète des Barbies et pourquoi ? Si Matel utilise le féminisme comme nouvelle étendard ne vous y trompez pas, c’est comme Disney est le wokisme. C’est les mêmes demain qui tourneront leurs vestes si les ventes dégringolent.
je suis plutôt d’accord avec tokito, je ne supporte pas qu’on m’oblige à aimer un film, on peut détester un film tout en ayant aucun problème avec le propos de celui-ci. J’ai toujours détesté Forrest Gump, si le film était sortie à notre époque en me voyant quitter la salle certains se seraient sûrement empresser une fois le film terminé de Twitter : « une ordure qui déteste les personnes en situation de handicap a quitté la salle » c’est symptomatique de notre époque ce genre de raisonnement ment simplistes, les gens ne supportent plus qu’on puisse ne pas aimer la même chose qu’eux.
J’imagine qu’au moyen âge lorsque le conteur local venait narrer les exploits des croisades ceux qui quittaient la taverne étaient ensuite mal vu.
On bascule vers une société ou chaque groupe veut imposer ses goûts en fonction des idéologies de chacun. que les anti-wokes ne se réjouissent pas trop vite, je pense la même chose de vous, si les wokes nous font l’injonction d’aimer leurs œuvres, vous, vous nous faites l’injonction de les détester. Que les extrémistes de tout bord laissent les gens nuancés libre de penser que le monde est complexe, on a vu avec les événements récents l’incapacité de beaucoup de personnes à raisonner au delà de son petit prisme idéologique.
wickette j’ai vu Oppenheimer et effectivement tu vois qui il baise et ce qu’il mange lol
marcelpatulacci Je ne suis pas surpris d'apprendre qu'il a été tourné en deux mois. Il n'y a qu'une seule scène qui pourrait éventuellement poser des difficultés de tournage, tandis que le reste est constitué principalement de dialogues. Les épisodes de séries sont généralement rapidement tournés en raison de leur nature dialoguée, ce qui est également le cas ici.
https://twitter.com/LaManieduCinema/status/1681431575387582465
Barbie m’a étonné dans le bon sens du terme niveau marketing et c’est quand même un challenge, je le regarderai, ils ont réussi leur coup et titiller la curiosité de miss/mister tout le monde, bravo
Oppenheimer hâte aussi mais je pense qu’il y aura beaucoup de flottement dedans et focaliser le projet Manhattan sur une seule personne surtout je pense c’était une erreur même si beaucoup d’autres personnages de l’histoire sont dedans…je me vois pas pendant 25 min voir qui Oppenheimer ba*se ou ce qu’il mange
Je pense pareil du futur film sur le psychopathe raciste Napoléon.
Tous méritent d'aller être vus ne serait ce que d'un point de vue fan de cinéma
Répondre en balançant quatre mots éculés, tels des onomatopées proférés par Stacy en 5eB, c'est le degré zéro de la répartie. Il serait bon de ne pas confondre désaccord et attitude geignarde, laquelle est bien plus représentative de personnes qui ne supportent pas le fait qu'on soit en désaccord avec elles.
tokito ici a tout à fait le droit de ne pas vouloir voir un film qui pourrait après lecture de ce tweet illustrer les propos sectaire de son autrice manifestement idéologue.
Je précise que je n'ai pas d'avis sur Barbie, que j'ai envie de voir par curiosité, même si non sans craintes.
J'en ai juste assez de lire des "chiale" à tout bout de champ dès qu'on exprime son désaccord et/ou désintérêt pour quelque chose. C'est la lie de la rhétorique.
Je ne sais pas si je suis clair
Deadalus : Le casting de départ donne envie.
Certaines personnes devraient vraiment faire une pause Twitter.
Wilhelm : Du genre Libé ?
Quand tu écris "Je voulais aller voir Barbie mais les féministes m'ont un peu coupé l'envie" en fait c'est comme si tu pleurait avant d'avoir mal, pour ça que Famimax a écrit "Allez chiale un coup", je pense, j'aurais pas dit ça comme ça, je t'aurais dit "c'est un tweet qui à le mérite d'être clair, si déjà il te dérange, c'est que tu es pas prêt pour aller voir le film, si tu peux passer outre, c'est que tu es assez fort pour aller voir le film en sachant qu'il vaut mieux que tu es le sens de la dérision, si tu es un homme.
Je pense même qu'un homme féministe pourrait écrire un Tweet semblable.
https://www.culture-games.com/wp-content/uploads/post/TrickStyle-Rocco-Siffredi-768x582.jpg
Je te trouve dur avec Tokito, clairement il a le droit de dire que le ton du tweet, s'il reflète le ton du film, c'est pas pour lui. Pour moi, et c'est compréhensible, si tu ne veux pas argumenter, il vaut mieux passer son tour que dire simplement "chiales". Après, chacun voit midi à sa porte.
nicolasgourry
Je ne suis pas tout à fait d'accord. Son tweet représente tout le problème selon moi de la rhétorique d'une certaine frange des féministe. C'est binaire, soit tu es pour, soit tu es contre.
En d'autres termes, soit tu es un homme déconstruit et féministe et tu dois dire amen au film, soit tu n'aimes pas le film et tu dois te remettre en question. Comme toujours, aucune place à la nuance, tu n'as pas le droit d'avoir un autre avis et tu es essentialisé à ton genre, ce que pourtant en principe le féminisme abhorre.
Sur certaines critiques, pas mal de personnes n'approuvent pas la thématique féministe du film, car elle est selon certains lourde, peu subtile et sert au final un idéologie consumériste. Le fait qu'un homme pourrait l'écrire n'est pas la question, et j'aurais autant à redire.
J'ai surtout beaucoup de mal avec l'essentialisme, et je ne vois pas en quoi, on devrait être catégorisé de ceci ou cela en fonction de notre appréciation du film. Ce n'est pas blanc ou noir, et je ne pense pas que ce genre de Tweet rende service aux idées véhiculées quand on voit les réponses négatives à ce tweet, y compris venant de femmes.
En soit on peut etre d'accord sur les principe mais la solution trouvée n'est pas une égalité mais au clntraire que le matriarcat serait la solutiln.
"S’ils restent et rient, c’est qu’ils veulent le résoudre" elle finit par ça, donc ça veut dire qu'il y a de quoi discuter, le féministe n'est pas contre les hommes comme certains hommes (voir femmes) le pensent, mais contre un système de domination masculine, dans le cadre du patriacat, moi je veux pas remplacer une domination par une autre, mais pour une harmonie "égalitaire", l'effort doit être fait de tout coté, après, comme tout, pour avoir un minimum, il faut pousser le bouchon pour être entendu, surtout quand tu es du coté du "dominé", comme dans tout rapport de force.
Même lorsqu'on est un homme qui a bien conscience de ce qu'on enduré les femmes dans notre société etc... on se sent quand même pointé du doigt comme si tout ce qui nous caractérisait est forcément négatif. C'est du féminisme très excluant plutôt qu'inclusif.
A un certain niveau le film réussit sont coup car en sortant je me suis demandé à quel point j'étais un sale homme etc... mais j'ai eu l'impression qu'on me reprochait les faits et gestes des connards des années 50.
C'est une idéologie assez binaire et au final très sexiste. Car un acteur trans qui interprète une barbie est donc lui dans le "bon" camp car il est devenu femme.
Et tu confonds l'ancien féminisme et le nouveau. Bien entendu le féminisme ne demandait que d'avoir les même droit et d'etre considéré comme un humain et non comme une femme. Mais une certaine partie à évolué vers une haine des hommes. Par exemple, un homme ne peut comprendre ce que c'est que d'avoir des complexes. Ou alors il sera qualifié de "ouin ouin". Sous pretexte que l'on a une bite, on se sent tout puissant toute la journée et toute notre vie. Sous pretexte qu'on a le même sexe qu'un certain nombre de décérébrés, on partagerait leur façon de voir le monde. C'est très excluant.
De la même manière que si l'on est blanc, on est forcément un colonisateur racisme et pour la domination etc...
Ces idées ont d'ailleurs été regroupé sous l'idéologie du wokisme (mot revendiqué aux US par ceux qui estiment être éveillés) qui est née dans les université américaines. Ce n'est pas juste le mot utiliser par le RN/FN etc... là je parle pas du sens américain du mot.
La binarité de celui-ci, à savoir "tu reste, tu ris, tu es d'accord, tu es un allié", "tu quittes la salle donc TU es le problème" est justement en contradiction avec une harmonie égalitaire.
Cela range une partie des spectateurs, les hommes, en deux catégories, ceux qui sont pour, ceux qui sont contre. Tout cela incarné par le point de vue manifestement idéologue du film Barbie. Aucune place à la remise en question, le patriarcat est un terme qui devient absolu, une masse indivisible de notions et de réalités devenant de facto objectives. Sauf que le propre des sciences sociales est qu'elles soient débattues et non linéaires. Je ne veux pas d'une société où le progressisme soit dicté par une dichotomie alliés/ennemis, et où on doit adhérer à tout sous peine d'être considéré comme quelqu'un de problématique.
Quant à l'idée de pousser le bouchon pour être entendu, oui, dans un sens, mais c'est jusqu'à une certaine limite. La limite est selon moi atteinte quand ton discours devient inaudible car assimilé à une idéologie devenue uniforme et synonyme de doctrine avec des règles incontestables dictées telles des tables de la loi.
Le risque de continuer à pousser le bouchon, est de provoquer un rejet tel que l'extrême opposé en devient nourris et finisse par triompher. Et dans l'histoire, cela s'est vu à chaque fois. Le pamphlet féministe "Personal is Political" de Carol Hanisch a été écrit en pleine contreculture américaine, dans un grand élan de progressisme des années 60. Il y a eu de très belles choses, mais le bouchon a déjà été poussé loin à l'époque et cela a poussé au conservatisme, ce qui a eu pour effet les années Bush/Reagan.
Il faut bien comprendre qu'à en faire trop, tu finis certes par avancer de deux pas en avant, mais au final, tu reculera de trois pas en arrière.
Exemple encore récent où metoo a été succédé par l'abrogation de Roe V. Wade.
Concernant les critiques de la presse, je n'y prête plus attention depuis bien longtemps !
La folie Barbenheimer continue.
Ils ont tourné ce put1 de gros blockbuster en 57 jours
Une série de 6 épisodes de 50 minutes va être normalement tournée en 3 mois.
(je travaille dans une société de production audiovisuelle qui fait des séries pour netflix, disney, paramount et amazon en plus des diffuseurs français classiques)
Le risque de continuer à pousser le bouchon, est de provoquer un rejet tel que l'extrême opposé en devient nourris et finisse par triompher.
C'est déjà le cas ...... Mais ça continue avec des oeillères
Ca c est sur
Même les pré achats des chaines etc... le règlement peut arriver plus d'un an après la sortie en salle du film. Donc si tu fais n'importe quoi, l'argent que tu as engagé via un crédit ...
Et clairement un film ça coute cher, même une petite comédie française.
Il faut savoir qu'en cinéma les films a TRES petits budget, qu'on nomme "annexe 3", sont ceux d'un budget inférieur ou égal à 3 millions d'euros.
J'imagine que dans le cinéma, contrairement au jeux vidéos, il n'est pas encore dans la culture de parler du "crunch". Car c'est tellement le cas ...
D'ailleurs pour ceux qui vont lire mon message et qui sont anti intermittent du spectacle car "ce sont des branleurs". Je vais vous expliquer que depuis 2017, a été mis en place le principe de carence d'indemnités pole emploi. Plus vous gagnez, plus elle sera longue. Vous n'avez donc aucun intérêt à bosser puis vous arrêter, au contraire il devient difficile de s'arrêter. Il faut enchainer, enchainer et enchainer les tournage.
Un directeur de production gagne, au minima syndical, 2 500 euros brut par semaine. Quand il s'arrête, il peut avoir jusqu'à 1 an de carence, donc 1 an sans chômage.
Vous vous doutez qu'ils n'ont aucun intérêt à ne pas travailler, si on exclu les besoins pour rythme de vie, on peut aussi parler du réseau. Quand on refuse 4/5 projets, on ne nous appelle plus.
Personnellement j'ai été uniquement intermittent sur du flux.
Déjà, je ne valide pas du tout son postulat (intersectionnel) sur le patriarcat en France, elle a une vision hyper-biaisée, ne prend que les éléments qui vont dans son sens dans une optique très manichéenne.
Ceci étant dit, en gros son tweet provoque volontairement et si tu le prends négativement, c'est la preuve qu'elle a raison, elle est sure de gagner à tout les coups
Petite parenthèse : un homme se disant féministe, c'est une foutaise, un homme réellement bienveillant ne s'affirme jamais comme tel, s'auto-attribuer des qualités appelle plutôt à la méfiance.
Mais c'est marrant de la voir elle parler de chialeur alors qu'elle passe son temps à s'indigner de tel ou tel plan, de tel réplique, de tels temps de paroles de tels personnages etc...
Deadalus :
Et franchement c'est pas aussi naze et inintéressant qu'on pourrait le penser. Alors oui le scénario est plutôt simple et c'est souvent pas très subtile, mais ça reste un film sympa.
"un homme se disant féministe, c'est une foutaise, un homme réellement bienveillant ne s'affirme jamais comme tel, s'auto-attribuer des qualités appelle plutôt à la méfiance." je me suis pas dit un jour "je suis féministe", il y a des choses que je fais et dit qui sont "féministe", moi je me rendais pas compte, mais plusieurs fois j'ai entendu "tu es féministe", même eu des filles qui m'ont dit "tu es plus féministe que moi", c'est en faisant des choses (ça va de votes politique, car tout est politique, que des choses du quotidien dans le cadre de mon boulot ou dans ma vie personnel), elles se rendent compte que c'est dans l'idée du féminisme.
Contrairement à deadalus ce twette je le comprends, je me dis pas "ouh là les féministes veulent pas de moi", si tu es ouvert, tu comprends que c'est justement nuancé, car elle dit pas aux hommes de pas venir, mais au contraire de venir, après si tu es prêt à voir un film qui bouscule le patriarcat (après j'ai pas vu le film, donc je ne sais pas a quel point) tu pourrais trouver ça amusant, nous pourrons discuter, mais si tu pars c'est que tu n'es pas prêt à vouloir remettre en question le patriarcat (qui est aussi une idéologie avec tout un système qui va avec) ça va être difficile de discuter.
Pour moi, le féminisme est un humanisme, c'est de voir les femmes comme des personnes à part entière, donc les mêmes droits ect
Définition du Patriarcat : Forme d'organisation sociale dans laquelle l'homme exerce le pouvoir dans le domaine politique, économique, religieux, ou détient le rôle dominant au sein de la famille, par rapport à la femme.
Le féminisme est un ensemble de mouvements et d'idées politiques, sociales et culturelles ayant pour objectif de promouvoir l'égalité entre les femmes et les hommes en militant pour les droits des femmes et ce, sur le principe fondamental que les hommes et les femmes sont égaux et doivent être considérés comme tels dans la société, c'est donc incompatible avec le patriacat.
Personnellement, j'ai 0 frères et 3 sœurs, j'ai appris à traiter les gens avec respect qu'importe leur sexe ou leur couleur de peau mais je ne cherche pas des points de vertus. Dans la famille, on n'est pas très portés sur le cléricalisme.
"Tu te trompes sur mon compte, je ne dis pas que je ne veux pas me déconstruire (je connais mon catéchisme) mais que (pire à tes yeux) je conteste le postulat de départ se société française patriarcale." Ou est-ce que tu as vu que j'ai écrit quelque part que je parlais de la société Française en particulier ? Le film est américain, pour info.
C'est pas une religion le féminisme pas plus que la patriacat, mais une organisation de la société.
Définition du Patriacat : Forme d'organisation sociale dans laquelle l'homme exerce le pouvoir dans le domaine politique, économique, religieux, ou détient le rôle dominant au sein de la famille, par rapport à la femme.
Je pense que tu confonds cause et conséquence, la conséquence n'est pas la cause, la cause c'est le fait que des hommes ont décidé que l'homme est placé au dessus et donc tout le reste va découler de se postulat, d’où des religions patriarcales (c'est des hommes qui ont créer ça pour qu'il soit dans le sens du l'homme au dessus, c'est pour ça que la laïcité permet de donner aux femmes -et aussi aux hommes- la possibilité de s'émanciper si elles -ou ils- souhaitent l'être de ses religions patriacales) qui sont la conséquence, le féminisme dit pas que l'homme est en dessous, mais sur le même pied d'égalité que la femme.
La société Française est encore patriacal, même si il y a eu des "progrès" du coté des droits et considération des femmes, mais il y a encore des choses à améliorer, pour une société réellement "féministe/humaniste", maintenant il y a des endroits dans le monde ou le patriacat est plus fortement imprégné que la France, mais c'est pas une raison pour pas continuer à améliorer aussi en France rien que pour donner l'exemple, surtout quand tu as écris sur les frontons "sur les frontons il y a écrit liberté / égalité / fraternité" et ne pas tendre vers ça pour tout les citoyens et citoyennes.
La personne citée n'est d'ailleurs pas sur cette ligne (pas assez manichéenne) comme sur la laïcité, ça pause soucis à son logiciel intersectionnel qui mélange à la fois relativisme et essentialisation.
Pour le côté religieux, c'était une critique de ma part, ça paraissait évident... on y retrouve des mécanismes similaires, ce n'est pas un hasard si cette idéologie prospère avant tout aux USA et dans les pays protestants.
Pas vu le dernier encore.
"Je laisse tomber, tu ne me lis pas, je ne t'ai pas demandé une définition très basique du féminisme ou du patriarcat." il faut bien partir d'une base, donc déjà regarder les définitions, si déjà nous sommes pas d'accord sur les définitions ça va être compliqué de débattre, ça c'est sur.
Pour moi, elle s'adresse aux femmes puisqu'elle dit "S’il vous plaît, emmenez vos mecs, vos frères, vos pères, vos collègues voir Barbie" et rajoute "S’ils quittent la salle, c’est qu’ils sont le problème. S’ils restent et rient, c’est qu’ils veulent le résoudre" donc ça veut dire qu'il y en a qui vont rester, ils vont pas être d'accord sur tout, mais ils vont pouvoir se parler, car le système patriarcale s'exerce autant sur les hommes que les femmes, mais si vous êtes prêt à en rire c'est déjà un début pour détendre la discussion, si vous partez avant la fin sans rire, ça va être compliquer de discuter, mais tu verras dans la discussion, tu auras aussi des femmes nuancés sur la façon de s'y prendre pour changer les choses.
Barbie, le premier film féministe avec Margot Robbie depuis le dernier film féministe avec Margot Robbie ! Barbie, un film militant ! Mais pour de vrai cette fois-ci, contrairement à tous les autres films féministes sortis avant lui
PERSO, je trouve que c'est toujours hyper surcôté, ou alors juste pas pour moi, à mon regret d'ailleurs tellement j'avais espéré Interstellar
marcelpatulacci vraiment d'accord avec toi.
Mais c'est quoi le rapport avec le fait que mon top 1 soit Interstellar ?
Bah tout simplement car de manière globale, avis critique etc, le film peut difficilement être numéro 1.
Déjà car tres long (oui avant on savait faire des grands films d'1h30), des choix douteux, un jeu d'acteur pas toujours au top, un scenario avec la révélation devinée des le debut si on adrja regardé ou lu 2/3 films/livres.
Tres tres tres loin derrière un film de scorcese, des freres coen etc... pour parler de cinéma US uniquement
Je connais Scorsese et les frère Coen ils ont fait d'excellent film en effet, mais aussi des moyen, mais aucun n'a la puissance d'un Interstellar.
Vous savez qui achète des Barbies et pourquoi ? Si Matel utilise le féminisme comme nouvelle étendard ne vous y trompez pas, c’est comme Disney est le wokisme. C’est les mêmes demain qui tourneront leurs vestes si les ventes dégringolent.
J’imagine qu’au moyen âge lorsque le conteur local venait narrer les exploits des croisades ceux qui quittaient la taverne étaient ensuite mal vu.
On bascule vers une société ou chaque groupe veut imposer ses goûts en fonction des idéologies de chacun. que les anti-wokes ne se réjouissent pas trop vite, je pense la même chose de vous, si les wokes nous font l’injonction d’aimer leurs œuvres, vous, vous nous faites l’injonction de les détester. Que les extrémistes de tout bord laissent les gens nuancés libre de penser que le monde est complexe, on a vu avec les événements récents l’incapacité de beaucoup de personnes à raisonner au delà de son petit prisme idéologique.
marcelpatulacci Je ne suis pas surpris d'apprendre qu'il a été tourné en deux mois. Il n'y a qu'une seule scène qui pourrait éventuellement poser des difficultés de tournage, tandis que le reste est constitué principalement de dialogues. Les épisodes de séries sont généralement rapidement tournés en raison de leur nature dialoguée, ce qui est également le cas ici.
L'art est subjectif, il n'y aura jamais une vérité absolue pour tous.