Nous avons eu la chance de jouir de ce nouvel opus pendant plusieurs minutes. Que pouvons en dire ?
En deux mots : une tuerie.

Les graphismes ont de quoi faire sortir un globe oculaire de son orbite tellement c'est psychédélique. Et pour cause, les concepteurs ont apporté un soin particulier à cette production. Pour faire simple, imaginez un dessin-animé que vous contrôlez avec une vue en horizontale. Vue qui, de temps à autre, bascule en contre-plongée afin d'apporter un certain dynamisme visuelle. La gestuelle est bonne, fluide, et des petits détails amusants délectent la rétine. Pour donner un exemple, Ky Kiske a les cheveux longs et attachés. Si ce dernier reçoit une rafale de coups, sa belle crinière se détache et se laisse ensuite porter au gré du vent. Ajoutez à cela des décors en fond animés, un character design au poil, des cinématiques de toute beauté et vous êtes comblés.
Parlons peu, parlons bien, que vaut le gameplay ? En deux mots : une tuerie. Les coups s’enchaînent facilement et rapidement. Les attaques / techniques sont plus ou moins faciles à maîtriser. En fait, cela dépend du personnage. Prenons par exemple Sold Badguy, protagoniste de base, dont les coups sont accessibles à tous. Pour faire simple, les demi-cercles et compagnie sont nos amis. Zato=One, lui, plus rêche dans les commandes, est une autre histoire... Pour parler brièvement d'un nouveau combattant, Bedman, ce dernier puise sa force dans les offensives aériennes. Celui-ci peut alors soumettre une multitude d'offensives impressionnantes en décollant du sol.

Une jauge dite Tension se remplit au fur et à mesure d'un affrontement. Elle est divisée en quatre paliers et permet d'amorcer des assauts dévastateurs. Bien évidemment, des ultimate sont présentes et, en plus de nous en mettre plein la vue au point de nous couper le souffle, donnent la possibilité d'exploser une bonne partie de la barre de santé de notre opposant. Autre point, et pas des moindres, le fait de pouvoir annuler une technique en cours de route pour enchaîner sur une nouvelle charge. Plusieurs types d'annulations sont représentés par diverses couleurs. Ce principe est déjà connu des aficionados de la série. Oui, nous parlons bien du Roman Cancel.
Guilty Gear Xrd: Sign est un savant mélange entre modernité et tradition.

Dans les nouveautés, une sorte de bouclier prend part à la fête. Cette habileté est plus que pratique et permet de parer une offensive adverse. Pendant un laps de temps, il est donc possible de déstabiliser son ennemi pour le contre-attaquer. Cependant, la placer n'est pas une chose aisée. Il faut avoir l’œil et anticiper les assauts répétés de son rival pour réaliser ce coup de maître. De plus, cette compétence n'est pas illimitée. À vous de bien gérer jauge, offensives et personnage pour devenir un dieu Xrd: Sign. Que dire au final ? Cet élément défensif apporte un nouvel attrait à la série. Les combats s’enchaînent et ne se ressemblent pas. Concernant la bande-son, rapidement, nous restons dans un ton ultra Rock'n roll qui donne des pulsions d'excitation.
En résumé, ce Guilty Gear Xrd: Sign est un savant mélange entre modernité et tradition. Ce nouvel opus récupère les bases des épisodes d'antan, s'adapte à nos machines et charme dès les premières secondes. Visuellement, c'est époustouflant, avec une animation au poil pour nous titiller la rétine. Le gameplay, lui, est frais, dynamique et nerveux. Démentiel... C'est le mot qui trotte dans nos têtes après avoir achevé une partie. Ce jeu de combat en 2D a vraiment tout pour plaire de prime abord. Attendez-vous à avoir des crampes et quelques ampoules aux doigts prochainement.


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posted the 02/23/2014 at 03:04 PM by
outsider
Arc system works sont des dieux de la 2D
Mais oui le jeu ne sera pas un tuerie, mais il détruira le monde comme ont le connaît
H'ai hâte de retrouver ma Millia