eu.playstation.com fait un crochet par Amsterdam pour rencontrer les développeurs de Killzone 3 et essayer le jeu en 3D stéréoscopique.

Après avoir testé une version intermédiaire de Killzone 3 lors d'une présentation exclusive du jeu à Amsterdam, on constate immédiatement que l'action semble plus frénétique en mode solo. Comme dans Killzone 2, vous endosserez le rôle du sergent de l'ISA Tomas Sevchenko (dit "Sev"), chargé d'affronter les Helghasts sur leur propre territoire. Cependant la guerre s'annonce cette fois sous un jour entièrement neuf.

"Vous vous retrouvez dans une situation où tout a changé", explique Hermen Hulst, directeur général de Guerrilla Games. "Dans Killzone 2, vous faisiez partie d'une force d'invasion, mais vous êtes désormais en position d'infériorité. Votre objectif n'est plus de remporter la guerre, mais de survivre."

Par conséquent, le jeu produit une impression de variété puisque vous foncez d'un affrontement féroce à l'autre, tandis que les nouveaux types d'ennemis vous obligent à rester sur le qui-vive. Parmi eux figure le "Jetpack Trooper", un soldat helghast capable de s'élever très haut dans les cieux avant d'attaquer les troupes en contrebas au tir automatique.

Ces affrontements aériens apportent une dimension inédite aux batailles terrestres, surtout quand vous parvenez à vous emparer d'un jet-pack. Cet accessoire fonctionne comme une capacité de saut géant : vous prenez votre envol et pouvez utiliser jusqu'à deux déplacements vers l'avant avant de devoir vous poser. Cette capacité ouvre de nouvelles perspectives sur le champ de bataille, en vous permettant par exemple de prendre l'avantage sur l'ennemi dans le plan vertical ou de vous réceptionner soudainement derrière lui. Il permet en outre aux développeurs d'inclure des phases de plates-formes, afin de varier le gameplay et le rythme du jeu.

"Quand nous avons commencé à travailler sur Killzone 3 en janvier 2009, notre principal mot d'ordre était de créer une suite très variée", indique Hulst. "En outre, nous tenons à créer une sensation d'immersion encore plus profonde que dans Killzone 2 en exploitant des moyens tels que la 3D stéréoscopique, qui représente pour nous une immense innovation."

Killzone 3 est l'un des premiers jeux PlayStation 3 développés dès le départ en vue de la 3D et le résultat est à couper le souffle. Vous avez l'impression que le canon de votre arme se projette dans le monde qui vous entoure tandis que l'environnement devant vous dégage une impression de profondeur incroyable. Des balles aux volutes de fumée, chaque détail du monde du jeu a été créé afin d'être modélisé en 3D. Lors des démonstrations du gameplay, on voit souvent des joueurs se pencher pour esquiver un tir de roquette qui les frôle.

"Les jeux Killzone ont toujours cherché à plonger le joueur dans un univers très étoffé. La 3D nous permet d'accentuer cette impression d'immersion et de propulser le joueur aux cœur de l'action", indique Hulst. "La 3D vous aide également à progresser dans le jeu. Elle permet de percevoir la profondeur de manière bien plus intuitive, d'évaluer où se trouvent vos ennemis et de décider dans quelle direction vous diriger."

C'est vraiment terrifiant de franchir un angle de mur et de se retrouver nez-à-nez avec un Helghast dont le regard vous fixe en 3D. Vous disposez heureusement d'une gamme de techniques de combat rapproché dénommées attaques "Brutal Melee". Elles fonctionnent comme des attaques de mêlée classiques, mais leur exécution dépend de la distance qui vous sépare de votre ennemi, de l'environnement, de l'arme que vous utilisez et de nombreux autres facteurs. Hulst explique que l'équipe travaille encore sur l'ajout de certaines animations et que la version finale du jeu comportera des dizaines d'attaques brutales de ce type.

"Je considère l'ajout de techniques Brutal Melee comme l'une des principales innovations apportées à ce genre. Elles contribuent fortement à donner au jeu des qualités dignes du Grand Écran", ajoute-t-il.

Même si le jeu est loin d'être fini, Killzone 3 s'annonce comme une aventure viscérale. L'ajout de la 3D décuple l'impression de se retrouver dans un film et le sentiment d'immersion qui ont fait la réputation de la série.

Vous trouverez sur le Blog PlayStation notre reportage sur la présentation de Killzone 3 et un entretien plus complet avec Hermen Hulst, directeur général de Guerrilla Games.