Et voici la seconde partie de ma Tier List TypeMoon(la 3ème arrivera après l'E3, avec moumoune, on va commenter la conf Xbox et le PC gaming show demain et après demain), une seconde partie qui risque de faire vraiment polémique je pense vu mon avis sur un des titres.
Et voilà, ça fait longtemps qu'on a pas sorti de vidéo(Moumoune a son jardin à faire et je l'aide pas mal), mais vu la mode des Tierlist, j'ai voulu vous en faire une sur un sujet populaire que je connais pas mal mais où j'ai un avis sortant un peu de la norme.
J'ai divisé la vidéo en 3 car il y a vraiment beaucoup de titres à traiter et que la video aurait été trop longue si je la découpais pas.
Je n'ai pas vu l'info passer par ici alors je faisais passer le message.
Le studio Ufotable, responsable entre autre de l'animation des Licences Fate, Tales of et God Eater est depuis le mois de Mars sous le coup d'une enquête pour taxes payés et fraude.
En effet, le studio devrait pas moins de 400 millions de Yens(plus de 3 millions d'euros) à l'Etat japonais et aurait de plus détourné l'argent d'une opération de charité qui avait eu lieu suite au tremblement de terre de 2011 pour financer ses productions.
Le président du studio a préféré faire profil bas et n'apparait plus lors des evenements public. Il risque 10 ans de prison.
Si les projets en cours du studio ne devrait pas être impactés, rien n'est moins sur pour leurs futurs projets.
Une sacrée déception pour un des studio jap connu pour respecter le plus les conditions de travail des animateurs (avec Science saru, Kyoani et Toei animation).
Car autant frauder le fisc, c'est illégal mais bon... Mais voler de l'argent devant servir à aider les survivants d'un tremblement de terre, c'est moche, très moche.
Comme quoi plus que "Unlimited Budget Works", le vrai meme qui devrait être associé au studio devrait être "Illegal Budget Work"
Je n'était déjà pas un gros fan de ce que produit le studio, mais après ça c'est definitif, un titre d'Ufotable, je zappe direct.
Aujourd'hui, je vous poste enfin la video dossier dont je vous parlais depuis fin octobre(j'ai galéré à la faire, mais j'ai voulu faire quelque chose de complet et j'ai essayé de tenir compte des commentaires qui m'ont été fait). C'est encore une fois une actualisation d'un article que j'avais fait il y a quelques années sur mon Blog Gamekyo.
N'hésitez pas à aller lire l'article d'origine, j'y parle de certains points qui n'ont pas été abordé dans la video, l'approche est différente et je donne certaines sources en commentaire)
Si la vidéo est populaire, je ferai surement un Appendix où je reviendrai plus en détail sur le travail de Toei Philippines, leur salaire et la façon dont Toei animation traite ses animateurs. J'ai préféré ne pas trop m'attarder dessus dans cette vidéo car ça aurait vraiment alourdit son contenu.
Bienvenue dans "Ces Animes que l'ont Croirait d'un Autre Studio", une actualisation d'un concept d'article que j'avais initié par le passé dont le but est de vous parler d'animes méconnus et à part au sein d'un studio.
Aujourd'hui, On va parler de l'adaptation anime par Pierrot du Manga Emma de Kaoru Mori.
Comme je le dit dans la video, il y a actuellement un Kickstarter qui va bientôt se terminer pour offrir un doublage anglais à la série, soutenez le.
C'est dans les années 90 que Le Studio Deen a commencé a devenir ce qu'il est aujourd'hui.
Avec le départ de Mamoru Oshii et l'arret de Ranma, Le studio a dû faire face à un vrai flottement.
En effet, Mamoru Oshii était partie avec une partie de l'équipe et la licence Patlabor.
Ranma n'allait pas durer indefiniment surtout que Kitty films qui finançait la série commençait a avoir des problème financier.
Le studio continua cependant a réalisé les série produit par Kitty Films dans le but de se faire une réputation. Ça ne rata d'ailleurs pas.
Quand Kitty films perdit les droits de Ranma, Lamu, Maison Ikkoku et Zenki, ce fut Deen qui les récupéra et produit les dernières OAV des série sans Kitty films
Mais la façon de se différencier des autres studio de l’époque fut de chercher a viser un public plus agé tout en restant à la télé, chose qui faut l'avouer était assez rare au début des années 90 (excepté venant de la Sunrise).
En 1995, le studio choisi d'adapter le manga Zenki en animé
hors, Zenki était publié dans le Monthly Shonen jump, le pendant mature du Shonen Jump visant les 15/20 ans.
Pareil, quand le studio prit la decision d'adapter le manga le Violonist d'Hamelin qui jouait dans la cours de Slayers, le staff prit la decision très controversée d'en virer tout l'humour et d'en faire un anime profondément sombre et cynique malgré un design joyeux et coloré (chose que perso j'apprecie, si je veux voir Slayers, je regarde Slayers)
Et puis surtout, le studio se distingue aussi par ses OAV
La série d'OAV la plus connue du studio est surement le chef d'oeuvre qu'est Kenshin, le chapitre de la mémoire que le studio réalise en 1999 après avoir obtenu la production de la série lors de son dernier tiers(mais bon, même les 2 premiers tiers, c'est du staff de Deen qui s'en occupait mais pour un autre studio).
Si les OAV sont réalisées par le staff de la série(en dehors du chara design), elles profitent du format OAV pour repenser intégralement le chapitre qu'elles adaptent afin d'en faire un vrai film de samourai, sombre, beau, triste et violent.
Le tout sublimé par la musique d'un compositeur débutant à qui le studio fait confiance qui deviendra par la suite un grand Taku Iwasaki (Read or Die, Gurren lagann, Soul Eater, Getbackers)
Ces OAV sont surement LES MEILLEURES OAV jamais produites
Mais ce ne fut pas la seule série d'OAV marquante du studio des années 90
En 1994, suite au succès des OAV Ah my goddess chez AIC, le studio Deen obtient les droits du manga You're Under Arrest de Kosuke Fujishima et confie la réalisation de la série a un réalisateur débutant destiné a devenir grand Kazuhiro Fujirashi qui sera le principal réalisateur bossant pour Deen fin 90/début 2000 réalisera après ces OAV des titres comme:
-Kenshin(la série, les films et les 2 série d'OAV)
-Hunter x Hunter 1999(qui est coproduit par le studio Deen)
-Getbackers
-Gundam Unicorn
-Amatsuki
et en ce moment Shokoku no Altair
Altair
Le chara design est confié à Atsuko Nakajima(Ranma, Getbacker, Hakuoki) dont j'ai parlé dans mon precedent article alors que l'animation est signé par Norio Matsumoto(les meilleurs combats de Naruto) et Tokiyuki Maatsutake(tout les tales of pré Ufotable, Ranma) dont j'ai aussi parlé dans l'article précédent. Et à la musique, on a encore le compositeur phare du studio, le grand Kenji kawai.
Et autant le dire tout de suite, ces OAV sont des bombes: animation au top du top avec des poursuite en bagnoles bluffantes, design classieux encore plus beau que les derniers tomes du manga, mise en scène excellente et scénar approfondissant grandement les perso du manga en nous racontant leur rencontre.
Le succès est tellement au rendez vous que You're under arrest continuera son chemin chez Deen avec une série TV par le même réalisateur lui faisant suite en 1996 et si la qualité technique n'est plus là(sans être une cata), l'écriture, la musique et la mise en scène continue de sublimer le manga qui se retrouve vraiment approfondi. et comme You're under arrest est le principal cheval de bataille de Deen fin 90, la série sera suivi de 20 mini OAV en 1997 et d'un film en 1999
La série sera aussi une des première série rediffusé tard dans la nuit un an avant que les rediff d'Eva provoque un vrai boom des anime nocturnes.
cet aspect précurseur a se tourner vers les anime nocturne ne se limite d'ailleurs pas a cette série chez Deen.
dès 1994, le Studio lança avec Kitty films Super Zagan, un anime sur le Majhong et diffusé tard dans la nuit.
Et si à l'heure actuelle, les prod nocturnes représente la majorité des animes, il est reconnu que l'anime qui a lancé le genre "Ceux qui chassent les elfes" n'est sorti que fin 1996.
Deen avait donc 2 ans d'avance sur la concurrence. De plus, le studio fut l'un des plus actif en anime nocturne en 1997, avant que les rediff d'Evangelion provoque un boom du genre en faisant d'excellente audiences.
en effet sur les 13 séries nocturnes produites en 1997, 4 venaient de Deen, faisant du studio le studio le plus investi dans le genre à l'epoque.
Ces titres, ce sont Eat Man, Haunted Junction, Don't Leave Me Alone, Daisy (d'adaptation d'un manga de 1989) et une série originale (Ergheiz).
Tout les 4 sont considérés comme des séries moyenne au mieux, très mauvaise au pire, mais elles ont le mérite d'être des précurseurs.
D'ailleurs, malheuresement, en dehors de l'adaptation du manga Shadow Skill(un Slayers boosté au nekketsu badass et violent par l'auteur de Saint seiya G)
aucune série nocturne du studio de la fin des années 90 ne sera réellement bonne.
Shadow Skill, un vrai anime badass
Mais là vu qu'on a mit le doigt sur le manque de qualité des premières séries nocturnes du studio, on va commencer a aborder le point faible du studio qui commence a apparaitre.
Le studio Deen n'a pas beaucoup d'animateurs et de réalisateurs maisons et pourtant entre 1996 et 1999, le studio va produire environ 100 episodes par an auquel s'ajoute les OAV et les films(soit plus que le Studio Pierrot à l'époque).
Bref, le studio produit beaucoup trop et la qualité s'en ressent sur les série TV.
Niveau technique,à l'exception de Shadow Skill, toute leurs séries nocturnes ont 5 ans de retard sur la production.
Et pour les série diurne c'est très aléatoire, Hamelin est quasiment pas animé, You're under arrest est moyen, Kenshin est bon mais le studio n'en a animé que le tiers et Hunter X Hunter est très bon mais le studio ne fait que le coproduire.
bref comme je le dit dans le titre, les années 90 du studio ont été bipolaire, une constante qui risque de durer d'ailleurs.
Personnalitée remarquable ayant débuté chez Deen ou y ayant fait un passage remarquable dans les années 90:
Alors déjà, il y a ceux que j'ai déjà cité dans l'article (Kenji kawai, Taku Iwasaki, Atsuko Nakajima, Norio Matsumoto, Tokiyuki Maatsutake, Kazuhiro Fujirashi) mais il y a aussi:
Koichi Mashimo, Réalisateur de Captain Tylor, des OAV Dominion et du film Dirty Pair, il rejoint Deen en 1994 quand le studio accepte de produire des OAV basée sur Captain Tylor. Il réalisera aussi pour le studio les cutscène du jeu Xenogears et la série Eatman.
Le studio Deen le mettra en 1997 en contact avec leur partenaire Production IG qui financera son projet de Studio independant, ce qui permettra la naissance du studio Beetrain dont Mashimo réalisera la majorité des séries (Noir, Hack sign, Miene Liebe, Avenger, Mad lax...)
Yuki Kajiura: C'est surement la compositrice d'anime actuelle la plus connue, hors son tout premier travail a été Eatman, elle deviendra d'ailleurs la compositrice fétiche du réalisateur.
Junji Nishimura: monsieur Deen, il a été le principal réalisateur du studio entre 1992 et 2012. On lui doit la fin de Ranma, Hamelin, Super Zugan, Zenki, Hoshin, le film You're Under Arrest, les differentes saisons de Kyo Karah Maoh, Simoun et Nurarihyon no Mago
Depuis son départ de Deen, il a notamment réalisé Bakuon pour Trigger
Haruo Sotozaki: Membre fondateur et réalisateur de tout ce qui concerne la licence tales of chez Ufotable et de Ninja Nonsense et Majokko Shimai pour le même studio. Il a commencé sa carrière sur certain épisodes de Eatman 98 et de Ergheiz, 2 séries dont il a supervisé l'animation. Il est d'ailleurs encore maintenant un animateur régulier chez Deen
Akira Matsushima:
membre fondateur, Chara designer et directeur de l'animation sur les tales of de Ufotable et Majjokko Shimai du même studio, il a débuté en temps qu'animateur sur Ergheiz et Eatman 98 et a été le directeur de l'animation sur 3 des 4 episodes de Kenshin, le chapitre de la mémoire et de certains episodes de Kenshin et Hunter X Hunter. Il fut aussi dans les années 2000 le chara designer de Rave et Maria sama pour le studio et un de ses animateur régulier.
Toshimitsu Kobayashi: membre fondateur et chara designer de Weiss kreuz brillance et Futakoi alternative chez Ufotable où il fut un des principaux directeur de l'animation et animateur jusqu'en 2007. il a débuté chez la Sunrise en dirigeant l'animation d'épisodes de Gundam dans les années 80 avant de devenir un des principaux directeur de l'animation chez Deen depuis les années 90.
Il bossa notamment sur Kenshin, Zenki et surtout dans les année 2000 Vampire Knight, Fate 2006 et le film Unlimited Blade works où il était le directeur en chef de l'animation des 3 projets.
Il a aussi fait un passage remarqué chez TMS dans la première moitié 2000 où il était le chara designer et directeur de l'animation de la licence Lupin the 3rd et de la série Sakon
Fuminori Kizaki: le réalisateur culte du studio Gonzo qui a réalisé Basilisk, Afro Samurai et Bayonetta Blood fate a commencé sa carrière comme directeur de l'animation sur Zenki, il a aussi chara designé et dirigé l'animation de Shadow Skill
Au cours de ce mois, je vous ai parlé de Gonzo animation car le studio était un peu beaucoup tombé dans l'oubli, maintenant, je vais vous parler d'un autre de mes studio fétiche, un studio habitué a se faire cracher dessus par une bonne partie du public actuel qui semble ignorer son passif et même une bonne partie de leur production.
Ce studio c'est le Studio Deen. Créé en 1974 par des animateurs de la Sunrise deçu de ne pas vite se retrouver a faire de l'animation, pendant près d'une décennie, le studio s'est contenté de faire de la sous traitance.
Mais en 1984, tout a changé pour ce jeune Studio. Chargé de la soustraitance d'un partie de la série Lamu depuis 1981, les dirigeants apprennent que le réalisateur de la série Mamoru Oshii veut réaliser un film avec son ami Yoshitaka Amano, mais le Studio Pierrot pour lequel il travail ne veut pas le financer vu les mauvais retour du film Lamu:Beautiful Dreamer" qui en étant trop du Oshii et pas assez du Lamu a même déplut à l'auteur du manga.
Les dirigeants du studio voit à ce moment une opportunité et feront ce pour quoi il deviendront spécialiste, ils vont débaucher des jeunes talents frustrés chez la concurrence.
Ils proposent à Oshii de financer son projet de film tout en lui laissant une liberté créative presque complète.
Oshii accepte, quitte le studio Pierrot pour Deen, et réalise le film Angel Egg
Le film est un échec commercial et comme Beautiful Dreamer, il faudra attendre presque 10 ans pour que les critiques y voient un chef d'oeuvre.
Mais Deen ne laisse pas tomber Oshii pour autant, car si le film a été un échec, le départ du réalisateur du studio Pierrot a aussi convaincu Kitty Films qui financait Lamu que Deen serait plus à même de réaliser la série.
Et ça ne rate pas, sous la direction du studio Deen, la série fait un vrai bond technique, étant juste derrière les série de TMS et de la Sunrise la série la plus abouti de son temps.
Rumiko Takahashi est tellement contente de leur travail qu'elle insiste pour que le studio ait l'exclusivité de ses adaptations(ce qui n'est pas rien quand on connait sa popularité à l'époque)
Inconnu en 1983, 3 ans plus tard, le studio est la référence de son époque. Et plus surprenant encore, le studio profitera de l'exode de staff le plus massif de l'histoire de l'animation jap.
Entre 1984 et 1988, c'est la quasi intégralité des membres du studio Pierrot qui rejoindront Deen, forçant d'ailleurs le studio Pierrot a intégralement changer son staff et son style pour les décennies suivantes.
D'ailleurs, cela fait aussi qu'il est très difficile de différencier une série de Deen et une de Pierrot à cette époque.
C'est particulièrement le cas entre Orange Road et Maison Ikkoku tant la mise en scène et le design sont similaires
Orange Road
Maison Ikkoku
Maison Ikkoku sera d'ailleurs aussi l'occasion pour le studio Deen de reveler un autre grand talent qui sera un de leur plus proche collaborateur, le compositeur Kenji Kawaii
Jusqu'à la fin des année 80, Deen enchaine les réussites, le studio produit peu(une série TV et une série d'OAV en même temps) mais la qualité est toujours au rendez vous.
L'année 1989 sera d'ailleurs une année majeur avec l'adaptation de Ranma(qui se paye le luxe d'avoir une qualité d'animation que shonen d'action n'arriveront a égaler que dans la seconde moitié 2000).
Ranma sera l'occasion pour un certain nombre d'animateur cultes de faire leur premiers pas dans l'animation.
cet OAV devrait vous donner une idée de la qualité d'animation des combats de la série qui proposait de vrai combats animés
et surtout les OAV Patlabor(que Deen produit tout en laissant la propriété de la licence à Oshii) qui sera un des plus gros projet de Oshii.
Cette période faste durement jusqu'en 1991, A cette periode Mamoru Oshii et le studio produisent film Patlabor, Voulant aider un petit studio d'animation dans lequel ils ont confiance, Tatsunoko IG Deen coproduira le film avec ceux qui deviendront Production IG, le travail de Prod IG impressionne tellement Oshii que et comme il l'avait fait avec Pierrot en 1984, Oshii quittera Deen pour le rejoindre.
Et avec lui, un bonne partie du staff(même si certains d'entre eux resteront à travail régulièrement avec le studio)
Suite a ce départ, Deen reverra intégralement sa production, chose que nous verront dans la seconde partie qui traitera des années 90 du studio.
Quelques personnalités récurrentes où ayant commencé chez Deen dans les années 80 (en dehors de celles dont j'ai parlé au dessus)
Akemi Takada http://www.zerochan.net/Takada+Akemi
(chara designer de LamuPatlabor, Twilight Q et de la seconde moitié de Maision Ikkoku, elle a commencé chez Pierrot en chara designant Lamu, Creamy Mami et Orange Road)
Atsuko Nakajima: http://www.zerochan.net/Nakajima+Atsuko?p=2
Un des principaux chara designer du studio, chara designer et directrice de l'animation de Ranma, Getbacker, Hakouoki, Sakamoto desuka, le Rakugo ou la vie, Trinity blood et You're under arrest.
Elève d'Akemi Takada, elle a débuté sa carrière sur Lamu(où elle a fini directrice de l'animation sur certains episodes)
Ce n'est pas une grande animatrice, mais c'est une excellente chara designer et illustratrice specialisée dans home sexy et les filles mignonnes(que ce soit hommes ou femmes), son style très rafinné est un plaisir pour les yeux même si ça manque souvent de mouvement, elle a formé Tokiyuki matsutake et Hirofumi Suzuki
Norio Matsumoto
Et oui, le meilleur animateur de Naruto a commencé sa carrière sur Ranma où il était un animateur régulier
Hirofumi Suzuki
Et oui, le chara designer de Naruto a lui aussi commencé sur Ranma et a été pendant tout la décennie 90 un animateur régulier de Deen, il a même été l'élève d'Atsuko Nakajima qui l'a formé.
Tadashi Hiramatsu
Chara designer de Parasite,Re Cutey Honey, Elle et lui et Yuri on Ice
Animateur récurrent de Prod IG et de la Gainax, il fait aussi parti de ces animateurs ayant débuté sur Ranma où il était un animateur récurrent.
Tokiyuki Matsuutake
un des principaux chara designer adaptant le travail de Kosuke Fujishima
chara designer et directeur de l'animation des op de Tales of Phantasia, Symphonia, Abyss et Vesperia, des OAV tales of Phantasia et du film tales of Vesperia.
co-chara designer de la saison 1 de you're under arrest
Il est l'animateur n°2 du studio Deen, et un des seul bossant encore régulièrement pour lui
Masanori Shino
Chara designer de Black Lagoon, Digimon Tri et Terraformers, il a commencé sa carrière sur Lamu(dont il a aussi été un des directeur de l'animation) et a été un animateur récurrent sur Ranma
Atsuko Ishida
chara designer et directrice de l'animation de Magic knight rayearth, elle fut animatrice sur Lamu et la principale animatrice de Ranma (elle a bossé sur 26 episodes)
Yoshiko Umakoshi
chara designer de Heartcatch Precure, Doremi, Berserk, My hero academia, Casshern sins et Saint seiya Omega
Avant de devenir le chara designer phare de la Toei, il a debuté sur un des film ranma en temps qu'animateur
Après avoir parlé des différentes époques du studio et de ce qu'il a traversé, je me rend compte que je n'ai jamais vraiment defini ce qui faisait la patte du studio (et ce qu'il a perdu)
Alors pour definir la patte du studio Gonzo, je pense qu'il faut d'abord regarder les origines du studio.
Gonzo est composé d'ancien membre du studio Gainax qui faisaient partie du studio depuis leurs origines (Ils ont bossé sur les videos de la Daicon et Otaku no Video)
Et quand on voit la video de la Daicon IV, il est clair que le studio Gainax était pas uniquement un studio d'otaku, mais clairement de geek (la video a autant d'hommage à l'animation jap qu'aux prod de SF US ou aux comics)
Et les bases de l'esprit de Gonzo sont dans cette video.
Un esprit foncièrement emprunt de ce qui est à l'origine de la culture otaku (les prod otaku des années 60 à 80, après tout Bluesubmarine et Yukikaze sont basé sur des manga des années 60) mais aussi de la culture occidentale(la majorité des prod du studio se passent dans un contexte occidentales et ont même une esthétique ou une façon d'être produite à l'occidentale) que nombres de studio d'animation negligent.
Et à ces inspirations, s'ajoutait l'ambition du studio d'avoir la volonté de moderniser tout cet esprit avec un design(avec des chara designer reférences de leur epoques) et une approche technique(3D, animation au top) clairement ancré dans son époque.
C'était ça l'esprit Gonzo
Et c'est en partie cela qui les a tué en leur faisant renoncer à cet esprit.
J'ai déjà parlé de leurs productions trop ambitieuses pour être rentable, mais leurs inspirations occidentales aussi sont la cause de leurs échecs.
Déjà car à cause de ces inspirations, leurs prod n'avaient pas un énorme succès au japon, mais aussi parce que pour produire ces séries inspiré par l'occident, Gonzo bien avant les autres studio d'animation a négocié des partenariats avec des éditeurs en occidents.
Dès 2003, Gonzo avait passé un contrat avec des éditeurs US et Français pour que leur licences soit acquises dès le début de la production des séries.
Hors si ces accords leur offrir d'avantage d'argent pour produire leur séries et même faire des titres coproduits avec les USA (Burst Angel, Red Garden, Afrosamurai...), Ils sont aussi à l'origine de sa chute.
Déjà, à cause de cela le studio était réellement touché par le fansub mais en plus il fit preuve de malchances dans ses accords.
Les 2 distributeurs US des séries Gonzo firent faillite entre 2005 et 2007, privant le studio de ses principaux apport financiers.
Le Studio bien qu'ayant davantage japonisé sa production essaya de continuer en étant précurseur dans la distribution d'anime aux USA en lancant avec Crunchyroll les premier simulcast en 2008 avec Tower of druaga, Strike Witches et Blass Reiter, mais le service arriva bien trop tôt pour être rentable pour Gonzo(par contre, cela lança Crunchyroll)
En France, Gonzo eu tout autant de malchance, Gonzo signa en 2004 un contrat d'exclusivité avec Declic Image qui fut le distributeur exclusif de toute les licences du studio sortie après 2001, mais le cas du Goldogate et des DVD de Capitaine Flam(Declic pensant que son intermediaire RCP avait obtenu les droit et comptait se lancer à son compte les a sorti avant eux, mais RCP ne les avait pas eu leur avait vendu du vent, ce qui fait que Declic a sorti des contrefaçon) a fait que Declic fut incapable d'obtenir des licence après 2006 tout en ayant son contrat d'exclusivité empechant d'autre éditeurs d'obtenir des licences du studio.
Ce fut Asian star, une filliale de Pathé qui racheta les licence de la plupart des titres que Declic avait été dans l'impossibilité de sortir mais cela resta cantonné aux titres sorti jusqu'en 2006 vu que Declic n'avait pas obtenu d'autre licences (à l'exception d'Afro samourai qui par son statut de coproduction avec les USA pourra trouver un éditeur).
Et il fallut attendre 2010 et la fin du contrat d'exclusivité pour qu'enfin des séries du studio puissent trouver des éditeur en france, ce qui vu la débâcle financière du studio Gonzo en 2009, arriva trop tard.
Bon voilà, maintenant, vous savez tout sur Gonzo, sur leur titre, leur style et les raisons de leur chute. Je vous met maintenant mon top 10 des série du Studio et ce dossier sera fini.
1.Gankutsuo note 20/20
Cette série est vraiment un chef d''oeuvre et doit être vu juste pour la culture générale (en VF). généralement, je refuse de donner 20/20 car il est impossible qu'un titre n'ait pas de defauts et pourtant, Gankutsuo est l'exceptiion dans les anime. c'est la meilleure série animée existante 2.Last Exile note: 19/20
Un petit bijou d'aventure Steampunk dont les seul defauts sont une fin un peu rushé(defaut corrigé par la suite) et un petit defaut dans l'excellente VF (un perso secondaire feminin ayant une voix d'homme) 3.Kaleido Star note 17/20
Objectivement ce titre mérite davantage la 4ème ou la 5ème place à cause du saison 2 en demi teinte, mais la patte Junichi Sato, son animation excellente, son excellente heroine, son nekketsu flamboyant et son thème original pour une série sportive lui donne une place privilegié dans mon coeur. 4.Basilisk 18/20
Superbe, Dramatique à souhait, réalisé avec génie et avec une technique au top, avec d'excellents persos(dont une heroine qui me fait fondre doublé par Nana muzuki) et un op et un ed qui déboitent 5.Blue Submarine 6 17/20
La série d'OAV est brillante et n'a pas une meilleure note uniquement car la 3D a vieilli. 6.Last Exile Fam the silver wing 17/20
La série n'est pas au niveau de l'original, mais elle n'en est pas moins brillante, surtout pour son année de production où elle fut un vent de nostalgie 7.Fullmetal Panic 17/20
La première saison de la meilleure série de mecha dont la nouvelle saison arrive cet automne chez Xebec. 8.Hellsing 15/20
La série peut decevoir à cause de son dernier tiers deviant du manga et de la comparaison avec les OAV Ultimate. Objectivement, elle ne merite pas d'être dans le top, mais j'ai un vrai attachement pour elle. 9.NHK ni Yokoso 16/20
Un vrai Ovni qu'il faut voir sur le monde des hikkikomori 10.Kiddy Grade 15/20
l'équilibre parfait entre sexy, action, humour et scénar.
Et parce qu'il faut les citer en must see: Vandread (pour les même raison que Kiddygrade et aussi bon) Gravion(même chose) Gate keepers(encore pareil) Afro Samurai(pas mon genre de série, mais énorme) Romeo X Juliet(faut pas être attaché à l'original, mais autrement ça dechire)
Ces titres meritent tous leur place dans le top 10 mais ça aurait fait plein d'égalité
tout ces titres sont absolument à voir pour tout fan d'anime car ils sont excellents et les meilleurs de leur époque mais franchement, je le redis, en dehors de quelques titres (Strikes witches, Rosario Vampire, Glass Feet, Witchblade, Black cat, Dragonaut, Linebarrel), tout les titres que j'ai cité dans mes precedents articles meritent au moins d'être essayé car ce sont tous au moins de bons animes.
Et c'est pour avoir fourni autant de bonnes série que malgré sa déchéance, Gonzo est mon studio d'animation favori des années 2000.
Comme je le disait il y a quelques jour, la seconde moitié 2000 avait été loin d'être glorieuse pour Gonzo, le studio sortant au mieux 2 titres marquant par ans et étant techniquement de plus en plus en retard sur la concurrence.
Le point culminant de cette chute avait été début 2009 où le Studio avait fini l'année fiscale 2008 en déficit, avait licencié un tiers de son personnel, vendu un de ses départements 3D(qui pourtant faisait une bonne partie de son identité), divisé sa prod par 2 et même vu le départ d'un de ses membres fondateurs.
Autant dire que quand le public s'est rendu compte que Gonzo n'avait aucune série ni de film de prévu pour 2010, tout le monde croyait le studio mort.
Et pourtant, prouvant qu'il ne fallait pas l'enterrer si vite, le studio préparait quelques surprises.
La première fut l'OAV Super Street fighter 4 où Fuminori Kizaki(Basilisk, Afro samourai) nous reconfirma une nouvelle fois son talent.
Au niveau de l'écriture, l'OAV n'est pas une merveille, mais niveau dessins, mise en scène et animation, tout est là.
De plus comme tous les travaux de Kizaki, l'OAV est purement dans la lignée des travaux Yoshiaki Kawajiri dont il est l’héritier.
Bref, peut être juste une bonne OAV bonus, mais comme elle fleurent bon les madhouse des année 90, c'est encore mieux.
Mais le gros morceau que préparait le Studio était pour 2011/2012.
Malgré ses soucis financiers, pour fêter ses 20 ans, le studio Gonzo voulu faire un coup d'éclat et renouer avec sa légende avec un projet ambitieux.
Et pour ça, le studio décida ni plus ni moins que de réunir quasiment tout le staff d'origine(Koichi Chigira à la réa et au scénar, HITOMI à la musique, Range Murata au chara design) de Last Exile qui s'était terminé sur une fin peu claire pour lui offrir une suite qui servirait non seulement à éclaircir la fin, mais aussi a en étendre l'univers et pas sur une saison de 13 episodes qui s'est généralisé dans les années 2010, non, en 23 episodes.
Vu les problèmes financiers du studio, personne ou presque n'y croyait, surtout vu le changement d'époque et l'énorme déception qu'était Shangri-la (qui réunissait une partie du staff)
Et pourtant, le miracle eu lieu. Last Exile Fam the Silver Wing voici le nom de ce miracle.
La série est est non seulement la meilleure série TV d'animation produite par le studio depuis fin 2005, mais elle se paye le luxe d'être une des meilleure série d'animation de 2011(au côté de Stein gate, Chihayafuru, Penguidrum et Hourou Musuko) voir même une des 10 meilleure produite entre 2009 et 2012.
Alors, oui, il faut accepter quelques sacrifices par rapport à l'original mais à chaque sacrifice, la série offre une contrepartie:
-En négatif, son animation 2D, est juste du niveau d'une bonne série de 2007(comparable à celle de la saison 1 de Code Geass), avec un design moins fin que la série de 2003(mais bien plus réussi que Shangri-la), moins stable niveau dessin avec une gamme de couleur plus classique
Mais en positif, la série reste au niveau 2D très correct et est après Romeo X Juliet, Strike witches et Rosario Vampire, la série ayant la 2D la plus solide du studio depuis fin 2005 et elle est bien moins statique que l'original et donc bien davantage animée, de plus, sa 3D explose celle de la série de 2003, perso, c'est surement une des 3D les plus efficaces que j'ai vu dans un anime jap avec celle de Macross Zero et Macross Frontier.
- En negatif, La série n'a plus cette ambiance et intrigue à mis chemin entre Starwars et Albator.
Mais en positif, c'est du côté de Valkyria Chronicles et Skies of Arcadia que la série lorgne sur ces points, ce qui est loin d'être négatif tant l'ambiance de ces jeux est mythique (Il suffirait quasiment de changer les design et nom du trio d'heroines pour faire de Last Exile Fam l'adaptation de Skies of Arcadia, tant les 2 titres sont similaires)
-En Negatif, on a un trio d'heroine un poil lolifié dans le design(alors qu'elles sont plus agée que les heros de la série de 2003) dont une d'entre elle idéaliste et rentre dedans tel un heros de shonen. Tout cela afin d'offrir du Moe et un poil(très léger) de fanservice.
Mais en positif, la série est bien moins manicheene que l'originale, est bien davantage tournée vers la politique et sait être encore plus dure que son modèle quand il le faut.
Bref, Last Exile Fam est une excellente suite à Last Exile, peut être pas de son niveau mais conçu avec soin et talent, en respectant l'esprit et les ingrédient de l'original tout l'adaptant à l'époque sans la dénaturer et en ne se limitant pas du tout à copier son modèle(les intrigues n'ont pas grand chose en commun)
Mais comme toute suite cherchant a moderniser un peu une licence, la série a divisé les fan déjà pas si nombreux de l'original au japon et vu les moyens mis dedans, Gonzo a juste aggravé son état.
C'est simple suite à la série, la prod a été encore divisé par 2 et les seul titre offrant un minimum de qualité après Last Exile fam sont sorti en 2013(et furent donc surement produit avant la fin de la sorti des bluray et DVD de la série). Ces titres sont:
-Bayonetta Bloody Fate
L'adaptation en film du jeu Bayonetta par Kizaki est à l'image du jeu et des prod de Kizaki, techniquement et artistiquement solides, ultra classe et badass, mettant tout dans le style et très typé OAV Madhouse des années 80/90. Et en bonus, il y a une scène inédite où Bayonetta prend son bain. Comment ne pas valider le film en sachant cela.
-Kimi no Iru Machi
Adapté le la lovecom echii du même nom, autant le dire tout de suite, Kimi no Iru Machi est juste une série correct, mais alors pourquoi j'en parle?
Parce que le manga dont l'anime est adapté est une immonde daube (histoire bien trop longue, des tonnes de chapitres inutiles, des persos détestables qui font des truc détestables, un design générique, du fanservice useless).
Donc que la série offre un titre correct en fait une excellente animation qui sublime le manga.
L'adaptation anime signé du grand Shigeyasu Yamauchi(Casshern sins, Doremi, Saint seiya Hades, Tenkai et Abel) et de son équipe habituelle (Reiko Yoshida à l'écriture et la crème de Toei animation à la réa et l'animation dont Terumi Nishii au design(Penguidrum), Junichi Hayama à l'animation (quasiment toute les série , OAV et film Ken, OAV jojo, Tiger Mask W) et Umakoshi et certain membre d'Araki prod en animateurs) subliment le manga en virant tout les très nombreux passages inutile, en revoyant intégralement le design, en restructurant l'intrigue afin de la rendre plus intéressante et en gommant une partie de ce qui rend les persos détestables (pas tout malheuresement), le tout avec la mise en scène de Yamauchi et un bon budget, ce qui permet un excellent résultat visuel. la série sera conclue par 2 OAV sortient début 2014 qui heureusement sont meilleurs que le dernier quart de la série et lui offre une très bonne vraie fin.
Mais depuis, le studio n'a rien sorti qui mérite d'être mentionné, est ce que s'en est definitivement fini pour Gonzo?
Sachant qu'un des patron et membre fondateur du studio, Mahiro Maeda, le génie responsable de Blue Submarine 6 et Gankutsuo a préféré aller co-réaliser Evangelion 3.0 avec Anno et être responsable du design du film Mad Max Fury Road de George Miller, on peut en douter.
Les membres du staff du Studio Gonzo a l'air de ne plus croire en leur studio. Et pourtant, le studio a encore de vrai talent (Mahiro Maeda, Koichi Chigira et Fuminori Kizaki principalement) et a déjà sut nous surprendre alors qu'on attendait plus rien d'eux.
Et justement, Est ce que le studio ne nous préparerait pas une surprise pour cette été?
Cette surprise pourrait être 18if, une série semi originale du studio(elle est à l'origine d'un projet commun avec une boite de jeu mobile)
Si son animation ne s'annonce pas extraordinaire, la série série bénéficie d'une mise en scène de haute volée par Koji morimoto, réalisateur et animateur discret mais Marquant qui est un des fondateurs du très original Studio 4°C a supervisé l'animation du film Akira et réalisé un des segment de Memories et Robot Carnival ainsi que mon segment favori d'AnimatrixAu dela .
C'est d'autant plus interessant quand on sait que Mahiro Maeda et Range Murata ont fait partie du Studio 4°C pendant un temps et que donc, les 2 studios sont liés.
De plus le scénario est confié au principal scénariste de l'age d'or du studio Atsuhiro Tomioka (qui avait déjà scénarisé Chrno Crusade, Trinity Blood, Vandread, Pumpkin Scissor et la majorité des épisodes de Last Exile) qui nous propose un synopsis interessant à base de voyage dans le monde des rêves.
Qu'en pensez vous? Croyez vous a un retour (du moins d'estime) de Gonzo ou bien pensez vous que le studio est fini. Dans tout les cas, j'espère vous avoir rappelé de bons souvenirs(ou intéressé au studio si vous ne le connaissiez pas bien) et j'espère que vous essayerez 18if, en espérant que la série sera bonne.
Je ferai peut être un dernier article où j'essayerai d'expliquer la patte Gonzo et vous ferait un top de mes série favorite du studio.
Et voici un nouvel article sur le studio Gonzo où en va aborder les années 2006 à 2009 du studio pendant lesquelles, le studio a lentement décliné.
On commence donc par l'année 2006, j'avais déjà fait remarquer que l'année 2005 s'était finie sur un vrai raté technique avec Black cat, et malheuresement l'année 2006 n'a pas mieux commencé.
Le premier projet de l'année Glass Feet(co produit avec Satelight) s'avère être un sous "les heros de la galaxie" avec une technique vraiment moyenne. Bref un titre vraiment oubliable.
Et malheuresement, ce n'est pas mieux avec la seconde série avec laquelle le studio commence l'année. L'adaptation en anime du comics culte de Micheal Turner, Witchblade
En dehors du concept de la Witchblade, il ne reste rien du comics d'origine. l'anime n'est qu'un titre de super heros lambda avec une technique au rabais, un design de mauvais gout(qui sevira aussi sur Dragonaut et Qwaser of stigmata plus tard et qui est très loin de son niveau sur Love hina, Gravion ou Stellvia) et un fanservice degoulinant.
Et le pire dans tout ça, les version DVD et bluray ont rendu le design encore moins bon, la version TV avait eu le bon gout te teindre les cuisse de l'heroine transformé en noir, donnant l'impression d'une combinaison assez cool, mais non, les version DVD nous les offre couleur chair, on se tape donc une heroine se battant cul nu, la grande classe...
Autre deception de cette année pour Gonzo, ce n'est plus eux qui s'occuperont de la saison 2 de Full Metal Panic, mais Kyoto animation (qui à l'époque était surement avec Bones le seul studio capable d'offrir un niveau technique équivalent a celui du Gonzo de 2002)
heuresement, la seconde moitié de l'année offre une vraie amélioration à la prod annuelle de Gonzo avec l'adaptation du roman et manga NHK ni Yokoso,
excellente série sur les hikkikomori qui plonge dans la noirceur de cet aspect de la société japonaise avec humour et cynisme. De plus, si la série n'est pas folle techniquement, elle est correct.
Les 2 dernières séries de l'année sont aussi des réussites.
On a d'un côté une coproduction avec AIC, Pumpkin Scissors
adaptation du manga du même nom c'est un anime de SF militaire se passant dans une Allemagne fictive entre les 2 guerre.
Le titre est violent, mais très interressant, est techniquement assez bon et est réalisé par le vétéran Katsuhiko Akiyama(Les cosmocats, Bubblegum crisis, Gall force, Bastard, Sol Bianca, Guyver)
Le second titre, c'est Red Garden, un titre totalement passé inaperçu à l'époque (c'est le titre du studio ayant le moins fait de vente au japon) que je n'ai découvert(et marathonné) en faisant ce dossier.
Cette série originale du studio confiée au réalisateur et au chara designer de Rozen maiden nous raconte l'histoire de 4 jeunes new yorkaises qui apprennent qu'elles sont mortes et ont été réanimés avec des pouvoir surhumains pour lutter contre des monstres à apparence humaine et que si elles refusent cette tache ou échouent, elle mourront à nouveau.
techniquement, sans être aussi hallucinant comme les prod du studio des années précédentes, le titre est solide pour 2006 avec un design assez original(rappellant un peu de style de Ai Yazawa), surtout qu'il fait l'effort d'offrir une synchro labiale parfaite (l'animation ayant été concue après que le doublage soit réalisé pour coller au dialogues)
Et si la fin de la série arrive a décevoir, la série reste vraiment une bonne surprise qui aurait mérité d'être davantage mise en avant que Witchblade
Par contre, il faut tout de même noter que 2006 est une année où le studio s'est essayé aux long metrages cinema avec 2 titres.
Le premier Origine,impressionne pour ses visuels absolument bluffants pour l'époque, mais déçoit pour son histoire et ses persos, trop clichés.
Le second, Brave Story est encore une fois issu de la collaboration de Koichii Chigira et Mahiro Maeda.
Le film est le parcourt initiatique d'un garçon de 11 ans aspiré dans un monde d'heroic fantasy.
Un scénario un peu trop simple, mais assez bien mené.
Techniquement le film opte pour un chara design épuré qui peut paraitre simpliste surtout pour une prod cinema, par contre rien à redire à la mise en scène et à l'animation vraiment excellente.
Bref, toujours pas un chef d'oeuvre cinema, mais un petit film sympa.
Bref, entre 2005 et 2006, Gonzo est passé d'un des meilleur studio japonais a un studio dont la moitié des prod sont pourris et l'autre moitié assez bonne.
L'année 2007 ne s'en s'en sort pas beaucoup mieux tant encore une fois, elle est bipolaire.
Elle débute fort avec Afro Samurai,
même si il ne dure que 5 episodes, il nous rappelle l'age d'or du Studio, mieux encore son animation est si bonne qu'elle n'a pas à rougir face aux anime sortant actuellement. Ce titre confirme Kizaki Fuminori qui avait déjà réalisé Basilisk comme la nouvelle force du studio.
Une des grosses deception de l'année pour moi est Romeo X Juliet,
la série était très attendue vu la qualité de Gankutsuo. La réalisation (confié à Fumitoshi Oizaki, veteran du studio, chara designer de Kailedo Star et un proche collaborateur de Junichi Sato s'essayant à la réalisation) est vraiment top niveau et tiens encore la route face aux prod actuelles, la musique confié à Hitoshi Sakimoto(FFtactics, FFXII, Valkyria Chronicles, Odin Sphere) est excellente mais l'intrigue n'a juste rien en commun avec la pièce de Shakespeares et ça ça ne passe pas pour moi (pourquoi se baser sur une oeuvre connu si c'est pour faire un truc qui n'a absolument rien à voir).
La série est considérée comme bonne et a plein de fans (notamment dans ceux n'aimant pas la pièce d'origine qui feront remarquer qu'en faisant abstraction de celle ci, la série est bonne voir très bonne) mais je n'en fait pas partie.
Mais en dehors de ces série, seul Bokurano merite le détour.
Basé sur un manga de Mohiro kitoh (Narutaru)Elle vaut le détour déjà pour son écriture, brillante et si la série est moyenne techniquement, c'est uniquement par manque de moyen et par souci de sobriété tant son staff est brillant et offre un design et une mise en scène terriblement efficace
La série est confié à Hiroyuki Morita un (réalisateur issu de Ghibli qui a réalisé le royaume des chats), le chara designer, Kenichi Konishi est un animateur régulier de la Gainax et de Ghibli qui a d'ailleurs chara designer Mes voisins les Yamada et Princesse Kaguya.
A noter aussi la participation du meilleur réalisateur de Ufotable, Takayuki Hirao(Kara no Kyoukai 5, God Eater, Majocco Shimai) sur certain épisodes.
Le reste est composé d'anime quelconque quelqu'un voir faisant preuve d'un réel mauvais gout (Dragonaut) et le niveau technique est vraiment bas (c'est mieux animé qu'en 2006 et parfois très bien animé mais quand c'est le cas, les séries sont incapable d'avoir des dessins correct dès qu'on quitte les gros plans)
Le studio semble en dehors d'une ou 2 série par an, incapable de maintenir le niveau qu'il avait lors de leur age d'or sur leur série.
Heuresement, il y a les OAV, sur ce point, elle ne decoivent pas, les OAV de Red Garden et Burst Angel sont somptueuses pour l'époque, seul problème, l'OAV de Burst Angel a bidé et s'est retrouvée limité a un seul episode alors que plusieurs étaient prévus.
bref comme je l'ai dit, 2007 a été bipolaire et 2008 ne sera pas grandiose non plus.
déjà bon point, en dehors de Linebarrel of Iron, en 2008, le niveau technique redevient constant et va entre bon et très bon (sans être exceptionnel comparé à la concurrence qui a beaucoup progressé en 3 ans),il n'y a vraiment rien a redire sur ce point pour aucune des séries de cette année.
Le problème de la prod de Gonzo en 2008 n'est pas la qualité technique ou de mise en scène, mais ce qui est produit.
La grosse baffe technique du studio de l'année à l'animation qui depote est Strike Witches voilà le problème...
Gonzo a tout mis dans un anime où des loli à nekomimi en culottes se battent contre des tank...
Et vous voulez savoir le pire? C'est que c'est l'anime du studio qui a fait le plus de ventes de tout les temps(et de loin) et celui qui l'a sauvé d'une fermeture qui s'annoncait inévitable
Et le reste de la prod est juste horriblement générique et la réalisation de qualité parait un gachis,
Rosario Vampire, adaptation sans génie des tomes les moins interessant d'un manga echii/lovecom teinté d'action qui fait même du filler integral pour sa saison 2.
-Tower of Druaga,
Koichi Chigira qui revient pour une simple semi-parodie de JRPG qui rappele d'ailleurs beaucoup une version decomplexé de son Brave story (avec un niveau technique équivalent au film d'ailleurs).
Pas mauvais du tout, mais pas marquant
Et en plus, en dehors de leur utilisation de la 3D, on a du mal a trouver l'identité du studio dans tout ses projets alors qu'avant 2006 malgré la diversité des titres, dès qu'une série venait de Gonzo, ça se voyait direct.
En fait, seul Blass Reiter avec ses monstres, son ambiance mature(Gen Urobochi au scénar) et ses scène d'action 3D intensive bien mise en scène semble venir du studio
malgré l'énorme succès de Strike Witches, les 2 ans de galère en recommencant a avoir une technique bonne a couté cher au studio, l'année 2008 se termine en deficit et le studio est obligé de se séparer de la moitié de son personnel, de mettre en vente sa section 3D et de limiter de moitié sa production.
Mais ça ne suffit pas a sauver le studio, la prod TV de 2009 n'est pas mieux que celle de 2008, techniquement ça regresse un poil et les série produite peine à marquer.
Druaga a le droit a une saison 2 dans la lignée de la 1, Shangri-la
tente de recréer le phenomène Last Exile avec le retour du Range Murata au design (malheuresement trop epuré pour l'animation), mais la série ne convaint pas.
La seule série du studio de qui m'ait plut en 2009 fut Saki, un Hikaru no Go mélé de Yugi pour les délire des match bien cool sur le majhong avec un peu de fan service et de Yuri.
ça ne ressemble en rien aux prod du studio et techniquement on dirait un titre de 2005/2006, mais c'est cool.
en dehors de ça, reste le film Afro samurai qui comme tout ce qui est lié à la licence est cool.
A la fin 2009, avec ses problèmes financier, le départ d'un de ses membres fondateur et le fait qu'aucun anime n'est annoncé pour 2010 semble annoncer la mort du studio, mais celui ci aura un dernier sursaut rapellant son age d'or avant de sombrer dans la médiocrité absolue, ce sera ma dernière partie.
Et donc voici la suite de mon article sur le Studio Gonzo et comme dit dans la précédente partie, je vais parler de l'age d'or du Studio, les années 2003 à 2005.
Dès le début 2003, le studio commence très fort avec un de ses plus gros chef d'oeuvre, Last Exile.
Avec Last Exile, le studio tente de reproduire le même phénomène que BlueSubmarine 6 en réunissant une bonne partie du staff d'origine dans une série originale (Blue Submarine 6 était l'adaptation modernisé d'un manga des années 60)
On retrouve Koichi Chigira à la réa, Mahiro Maeda au mecha design et à la production et Range Murata au chara design et ensembles, ils font des merveille, la réalisation n'est pas AAA, elle est AAAA. l'épisode 1 de la série est reputé pour avoir couté l'équivalent de 10 episodes d'une série d'animation standard de l'époque.
Mais la réalisation c'est bien beau, mais est ce que le contenu est à la hauteur? Et bien oui. Koichi Chigira scénarise lui même son bébé et l'écriture est cohérente avec la réa.
Last Exile plonge ses racines dans des oeuvres cultes tel que Albator et Starwars auquel des personnages et passages sont des hommages clairs en leur appliquant une ambiance Steampunk delicieuse tout en les adaptant à son époque et son format.
Et l'ambiance musicale est assuré par le groupe Dolce Triade que le grand public connaitra pour ses somptueuses insert song sur la série Code Geass
La série est réussie a tout les niveaux (au pire, on lui reprochera une fin peu compréhensible).
Cependant, si la série s'avère être un succès critique et populaire, elle a couté bien trop cher au studio pour être réellement rentable et on aborde là la principale raison ce qui provoquera la chute du studio. Le studio était trop ambitieux et investissait trop dans chaque projet.
L'autre raison est aussi dû a une ambition trop grande, la surproduction. entre 2002 et 2008 c'est 6 à 8 production qui sortiront chaque années, et si au début, les productions avait un staff recurrent composé de membres ou de collaborateurs du studio, petit à petit, Gonzo se contenta de financer des série de réalisateurs indépendant, ce qui eu une incidence sur leur patte.
Mais nous en reparleront, car en même temps que Last Exile, Gonzo s'essaye à nouveau a la série jeunesse en donnant à Junichi Sato de réaliser un projet perso, Kailedo Star.
Kaleido Star est un anime sportif visant le public feminin où l'ont suit Sora, une jeune acrobate intégrant une troupe d'acrobate établie en californie mondialement connue. La série se démarque des autre série sportive pour le choix original de son sport et son approche feminine du genre qui n'exclue pas un nekketsu exacerbé (dans Kaleido star, on s'entraine aux acrobatie sur un bateau en plein tempête ou en évitant des boulet de demolition)
Si la série n'a pas la réputation des autres créations du réalisateur (Sailormoon, Doremi et Princess Tutu), elle en a les qualités et la réalisation AAA(pour une série de 50 épisode de 2003, c'est du très haut niveau)
Cependant, il faut avouer qu'en dehors de la réa AAA, la série ne ressemble pas à une série du Studio, Sato ayant ramené pour bosser avec lui ses collaborateurs habituels.
Et comme si ça ne suffisait pas, le studio a enchainé la même année sur un pari risqué, l'adaptation d'un shonen d'action centrée sur le Shinsengumi (un pari risqué quand on passe après Kenshin qui a traité le genre avec brio) Peace maker Kurogane
Encore une fois, la série est réussie prouvant que Gonzo sait choisir ses réalisateurs,
Peace Maker Kurogane étant confié à chara designer experimenté mais un débutant à ce poste.
Cependant, son travail pour le studio l'année d'avant sur l'opening de Suikoden III a dû convaincre du monde tant cet op est fabuleux.
A noter qu'il avait aussi réalisé les opening des 2 visual novel Suikogaiden
Le studio terminera l'année sur le dramatique mais très marquant Chrono crusade
Bien que confié a une team de rechange (en dehors de Kazuya Kuroda au chara design et à l'animation, les scénaristes et réalisateur n'ont pas un CV très prestigieux, ceux ci étant habitués des série jeunesses nottament de la Toei. Il est facile de penser que c'est Sato qui les a recommandé vu qu'ils ont souvent bossé ensemble) la série est une réussite.
Shonen d'action atypique et dramatique où l'on suit une jeune religieuse ayant fait un pacte avec un demon pour sauver le monde, Chrono Crusade est vraiment une série qui marque même si on peut lui reproche d'abuser clairement du drame.
2003, c'est aussi l'année où la majorité des OAV Yukikaze seront produites.
Des OAV qui encore maintenant sont à côté des série Macross et des 2 saisons de Last Exile ce qui existe de mieux dans la japanime en combat aérien.
Et niveau animation de jeu video, encore une fois, le studio offrira du lourd en animant les passages animés de Zone of the ender 2
en 2004, la seconde saison de Gravion sort, mais ce qui marquera le plus sera les nouvelles prod du studio.
On commence par Burst Angel qui continue une des specialité du studio, de la SF bien foutue bourré de bonnes reférence(que ce soit US ou jap avec pas mal de cyberpunk pour le coup), des mecha, des jolies filles et une pointe de fan service servi par une réa AAA. Pas un anime extraordinaire, mais clairement un bonbon a déguster(comme un bublegum crisis dans les année 90).
Mais 2004 c'est surtout l'année des experimentation avec 3 titres qui sont de vrai ovni
Le premier c'était Samurai 7, une reimagintion du film culte de kurosawa "les 7 samourai" par le réalisateur de Dirty Pair Toshifumi Takisawa
Le second, qui se terminera en 2005 est Desert Punk, titre mélant de nombreux genre (echii, western, politique, post apo...) qu'il est réellement impossible a décrire.
Et pour finir, il y a LE chef d'oeuvre du Studio qui lui aussi se terminera en 2005, Gankutsuo, le comte de Monte Cristo
Quand Gonzo decide d'adapter le comte de Monte cristo, ils sont conscient de l'oeuvre qu'ils adaptent et décident d'en faire une adaptation a la mesure de l'oeuvre.
Mahiro Maeda se charge lui même de la réa, du mecha design, du chara design et supervise la réinterpretation de l'histoire (il s'occupera d'ailleurs lui même de l'adaptation manga du titre). Les costumes des personnages sont carrement dessiné par la styliste Anna Sui et la musique écrite par le compositeur du groupe Punk iconique The Stranglers.
Grandiose par son staff, Gankutsuo l'est aussi par sa réalisation et son écriture
Visuellement, Gankutsuo est un titre unique et audacieux tirant son inspiration des travaux de Klimt, utilisant des aplat de texture 3D pour colorer les vetements et cheveux des personnages, rarement un titre a atteint un tel niveau d'aboutissement dans le mélange 2D/3D.
Visuellement, on peut clairement parler d'une oeuvre d'art.
L'intrigue quant à elle prend le partie de replacer l'intrigue du roman dans un lointain futur, d'en changer le point de vue et d'en changer certain evenements majeurs et pourtant bien que sur certain points, ça reste l'adaptation la plus éloignée de l'originale, elle est aussi considérée comme une des plus fidèle et respectueuse au point d'avoir été montré en 2005 dans une expo Alexandre Dumas à Paris et avoir carrément eu le droit à une exposition de 6 mois cet hiver avec la diffusion d'un épisode par semaine en bonus au musée Alexandre Dumas à Villers coterets, la ville de Naissance de l'auteur.
En parlant d'expo dans des musée, la série a aussi été montré a plusieurs reprise dans des expos dediés à Klimt.
Quand on vous dit que Gankutsuo est une oeuvre d'art...
D'ailleurs, j'en ai déjà parlé avec Last Exile, mais Gankutsuo posera le même problème que Last Exile, l'ambition et la demesure du titre feront que bien qu'acclamé par les critiques et se vendant relativement bien, le titre sera malgré tout un gouffre financier qui provoquera le début de la chute du studio et le forcant à partir de la seconde moitié de 2005 a coproduire nombre de ses séries, à se debarrasser d'une bonne partie de leur staff récurrent et revoir leur qualité technique à la baisse pour uniquement en favoriser quelques une.
Reste que l'année 2005 reste encore une grande année nottament grace aux prod dejà lancés pendant la diffusion de Gankutsuo.
Déjà elle signe l'arrivée à la réalisation de Fuminori Kizaki qui pour son premier travail en temps que réalisateur nous offre une bombe nommé Basilisk, adapté du manga du même nom.
Ce Romeo et Juliette mélé de Battle royale version ninja continue la tradition du Gonzo de luxe et fera de Kizaki un des 3 principaux réalisateur du studio, renouvelant la patte Gonzo.
En même temps, Tomohiro Hirata, le réalisateur de Peace Maker Kurogane signe l'adaptation du light novel Trinity Blood,
un autre pari risquant tant le titre peut être comparé avec quelques gros succès comme Hellsing, Vampire hunter D ou encore Trigun et pourrait être vu comme une repompe sans originalité.
Et encore une fois l'adaptation est une réussite, même si le style de la série démarque avec le style du studio.
La dernière grosse série de cette année, c'est Speed Grapher.
bien que confié à réalisateur indépendant et co pruite par un studio de soustraitance(ce qui se voit dans son animation inférieur aux standard du studio), cette série noire malsaine et gore de photographe faisant exploser tout ce qu'il photographie et protégeant une adolescente de psychopate à super pouvoir est typique du style du Studio.
L'année se termine sur la production de Solty Rei et l'adaptation de Black cat.
la première série est confié à un elève de Junichi Sato resté chez Gonzo qui avait déjà signé la saison 2 et les OAV de Kaleido Star, Yoshimasa Hiraike. Et si en soit c'est encore une très bonne série, elle souffre malheureusement d'être une production assez générique dans son design et son concept et souffre comme Speed grapher d'une animation un peu en retrait (à cause d'une coproduction avec AIC)
L'adaptation de Black Cat est quant à elle confié au très talentueux Shin Itagaki(un réalisateur et animateur régulier de la Gainax qui seconde souvent Imaichi) et si encore une fois l'adaptation est correcte (surtout pour une série bifurquant assez vite du manga), la technique n'est pas du tout au rendez vous (nous offrant le premier vrai raté technique du studio) et le style de la série et du réalisateur (ultra nerveux et plein de couleur) ne colle pas du tout à ce que produit le Studio et annonce ce qui achèvera de tuer a petit feu le studio dans les années qui suivront, une production alimentaire trop souvent sans identité.
Cette période du lent déclin de Gonzo sera ma prochaine partie
Depuis un certain temps, j'avais envie de faire un article sur le studio Gonzo.
Pourquoi ce Studio? Car pour les personnes qui ont débuté l'animation après 2006 voir dans les années 2010, ça doit leur paraitre comme étant un studio d'animation mineur alors que Gonzo est surement LE studio d'animation de la première moitié 2000. Et que donc, il mérite d'être connu.
entre 2001 et 2006, le studio a produit plus de série que MadHouse et Bones cumulés en ayant une qualité technique équivalentes voir meilleure. Ses séries étaient de plus bien souvent excellentes et avaient des genre varié (même si le studio avait une tendance a aimer les série de SF avec des mécha et des jolies filles avec du fan service léger).
Le studio Gonzo a été fondé en 1992 par des anciens de la Gainax ayant quitté le studio après la production de Nadia.
Dans les années 90, Gonzo se fait surtout connaitre pour ses opening de jeux video qui sont parmi les plus cultes des années 90:
les cutscène des version saturn et playstation des jeux Lunar furent les premiers travaux du studio Gonzo. On y sent encore clairement la patte de la gainax
Les 2 op qui suivent sont bien plus représentatif du style definitif de Gonzo
Dans sa mise en scène et ses persos, l'op de Radiant Silvergun est totalement représentatif du style de Gonzo au début des années 90.
l'op de Xenogears (l'ed et les autres cutscène seront signée Deen) est quant à lui représentatif de l'autre aspect des production Gonzo, le sens du space opera et des batailles spatiale, une maitrise d'une ambiance mature et surtout une maitrise exceptionnele de la CG 3D pour l'époque.
Mais le titre qui a fait connaitre réellement Gonzo, c'est une bombe qu'ils ont laché en 1998, la série d'OAV Blue Submarine 6.
Entre un design somptueux qui a fait découvrir Range Murata, une intrigue atypique et mature, des scène d'action dantesques et surtout une 3D qui a l'époque t'envoyait une vraie baffe(bon aujourd'hui par contre ça parait moche).
Blue Submarine 6, c'était le futur de l'animation jap.
Cette série d'OAV culte, on la doit à Mahiro Maeda, le directeur du studio Gonzo, ancien de Ghibli et membre fondateur de la Gainax qui assurerait le mecha design des plus gros projet du studio. Il sera aussi secondé par un réalisateur qui va clairement devenir son successeur, Koichi Chigara qui venait de quitter Madhouse pour rejoindre le Studio.
En 2000, le studio se lance dans la production de séries animés et dès le début, il y a de l'ambition.
Gate keepers la première série animée du studio, réuni un team solide. A Koichi Chigira à la réalistation s'ajoute un Chara design de Keiji Goto(chara designer du jeu dont est basé la série et du manga adapté du jeu), Mahiro Maeda au mecha Design et une supervision du projet par Junichi Sato, transfuge de Toei animation a qui l'on doit les licences cultes que sont Sailormoon et Magical Doremi.
melant action, SF de qualité qui tel the Big O l'année d'avant s'inspiré à la fois de la prod jap et US des années 80/70, comédie, jolies filles, un chara design somptueux et une technique vraiment au top du top pour l'époque. Gate Keepers est un excellent titre dans la lignée des gros succes Evangelion et Martian Successor Nadesico (sur lesquel Keiji Gotoh a bossé surtout Nadesico dont il fut le chara designer)
La même année, le studio enchaine sur Vandread,
réalisé par Takeshi Mori(Otaku no video, Nadia et les animation de Lunar), mecha designé par Mahiro Maeda et chara designé par un maitre du chara design de perso feminin, Kazuya Koruda (aussi un ancien de la Gainax qui sera par la suite à l'animation de quelques très bonnes OAV hentai)
Le titre mêle humour, action, space opéra (avec des batailles n'ayant rien à envier à Macross Frontier malgré une 3D bien moins bonne) et une pointe d'echii sur fond d'une réflexion sur les genres et les relation hommes/femmes. Le tout avec une réalisation encore une fois au top de son époque.
L'année 2001 sera un peu moins clémente,
Si le studio convainc avec la seconde saison de Vandread et l'excellent Hellsing,
le gros projet du studio de cette année, Final fantasy Unlimited est un énorme échec qui sera annulé à sa moitié malgré la présence de Mahiro Maeda à la réa (la suite sortant sous forme de roman et CD Drama).
la série bien qu'ayant de vrai qualité (l'intrigue servira de base à Kingdom Hearts) étant trop destiné aux jeunes pour les et ayant un design trop éloigné de la série.
Pour avoir lu des résumés des romans, je peut vous dire d'ailleurs que c'est vraiment dommage que les gens se soient arreté au design.
mais dès 2002, le studio revenant dans sa zone de confort se refait une santé.
Il nous offre ainsi le cultissime Full metal Panic (dont la saison 2 sera réalisé par Kyoani et dont la saison 3 par Xebec sort cette année, c'est dire à quel point c'est culte, ça a 15 ans et pourtant, le succès est toujours là) avec le retour de Koichi Chigira à la réalisation
Keiji Gotoh, de son côté en profite pour sortir un projet personnel avec Kiddy Grade.
Kiddy Grade n'est ni plus ni moins que Dirty Pair 2.0, la série actualise le concept de la série culte des années 80 tout en l'enrichissant d'une intrigue serieuse de très bonne qualité lors de sa seconde moitié.
Une suite a la série sera très vite prévue, mais les déboires du studio la retarderont et ce sera Satelight qui la sortira fin 2009, cependant, la série sortant à l'air du Moe à la K-ON sera profondément retravaillé (notamment son perso principal devenant un moeblob) comparé à son concept d'origine à tel point que je n'ai pas tenu 10 épisodes(mais bon, on peut dire aussi que c'est une nouvelle actualisation du concept).
PV d'origine de la suite
resultat final
[video]http://dai.ly/x32jjo8[/video]
la suite est davantage tournée sur l'humour, a un scénario plus brouillon, est davantage tourné sur le moe que sur le sexy et est techniquement très inférieur à la série de 2002(un comble).
l'autre bonne surprise de 2002 chez Gonzo est la nouvelle série d'un roi du mecha(et du hentai), Masami Obari(chara designer de Dancougar Gundam build fighter, Izcer One chara designer et réalisateur des film Fatal Fury, d'un épisode de Bublegum crisis et des OAV hentai Angel Blade et Viper GTS). Gravion
Le resultat est un anime de super Robot bien retro dans le concept, mais bénéficiant d'une realisation au top de son temps(toujours avec Obari, même sur le hentai) et du design et du sexy que Obari met dans ses OAV hentai.
Mais tout ça n'est rien comparé à ce qui suivra, 2003 à 2005 étant l'age d'or du studio, age d'or qui sera pour la suite
Voici maintenant la 3ème partie de mes articles sur le côté obscur des magical girls et maintenant nous allons parler de Creamy Mami
Creamy Mami, c'est l'histoire d'une gamine de 10 ans qui pour avoir sauver un royaume magique reçoit en cadeau un item magique lui permettant de devenir adulte et l'utilise pour devenir une idole.
rien de sombre ou particulièrement mature au premier abord, mais comme toujours dans les magical girl, il est nécessaire de creuser un peu.
Non passerons sur les nombreux panty shot que le Joueur du Grenier avait remarqué car ils se limitent au premier épisode (et au dernier où on a la petite Yu dans son bain)
Non, l'aspect sombre de Creamy est plus pernicieux.
Yu ne devient pas une idole car c'est son rêve, elle le devient sur un quiproquo.
Elle a été confondu avec une idole devant se produire dans un lieu public.
Et la raison pour laquelle elle n’arrête pas, c'est qu'a cause de son succès inattendu, la boite de prod de l'idole qui devait se produire a fait un coup de Poker et investi de l'argent dans Creamy Mami alors qu'elle ne bossait pas pour eux et qu'il ne savait même pas qui elle était.
On est donc face à la vie d'une gamine forcé de 10 ans de faire un travail qui lui déplait pour empêcher des adultes ayant voulu être trop cupide de se retrouver ruinés.
Et est ce que le boulot d'idole est montré comme un boulot de reve? Non loin de là, la série profite de son ton comiques et des diverse sub intrigues détournant l'attention du public pour aborder tout les problèmes du boulot d'idole.
tout y passe:
-Les fans excessif à la limite du harcèlement
-les rivalités entre idole
-le fait que dès qu'elle fait plus vendre, une idole est totalement abandonné
-les paparazzi ne laissant aucune vie privée aux idoles
-l'échec scolaire et l'épuisement dû au fait que pour une adolescente c'est juste un rythme de folie.
-la tentation de faire des photo sexy(un grande quantité d'idole au japon finissant par faire des photo sexy voir du porno, le plus important c'est d'être sur le fil du rasoir)
-le fait que Mami n'a pas réellement le droit à une vie, elle doit correspondre à l'image que ses fan ont d'elle.
Bref, non seulement Yuu fait un boulot qui lui déplait mais en plus le boulot lui pourrit la vie
Surtout que Yu est amoureuse de Toshio, mais Toshio n'a d'yeux que pour Creamy Mami, elle est donc sa propre rivale qui détruit ses chance d'être avec le garçon qu'elle aime.
En effet, Et là nous allons aborder l'autre aspect sombre de la série. Yuu est totalement manipulé par sa mascotte Pino Pino qui l'exploite tout a la faisant chanter.
Pino Pino est un extra terrestre venant de Feather star, un monde magique. Yu avait par hasard Feather Star et avait été attiré dedans où elle avait battu un dragon attaquant le royaume.
Le pouvoir de Yu de devenir adulte était supposé être une récompense et la seule condition pour ne pas le perdre est que personne ne la voit, sans quoi elle sera coincé sous une forme adulte.
Sauf qu'au milieu de la série, Pino Pino ne tient plus le même discours.
Yu n'a pas été attiré par hasard, Pino Pino avait besoin que Yu pour que Feather Star continue d'exister. Feather star se nourrit de bonheur et c'est Creamy lors de ses concerts qui alimente Feather Star. Mais ça, il ne l'a pas dit à Yu
Il l'a donc piégé pour qu'elle accepte son pouvoir et la contrainte est en fait une menace pour qu'elle n’arrête pas.
D'ailleurs Pino Pino n'accepte pas non plus que Yuu abandonne, quand elle fait cela à la moitié de la série quand Toshio découvre son identité. Pino Pino efface les souvenirs de ce dernier contre la volonté de Yuu et la force a recommencer en sortant un bobard sur les responsabilités de Yuu.
Au passage, Pino Pino en bon salaud qu'il est recommencera a faire des crasses à Yu au dernier épisode. Yuu au cours de la série a gagné en maturité, elle a commencé à aimer son travail, à vouloir vraiment aider sa boite de prod et sachant que ses pouvoirs vont disparaitre, veut faire un concert d'adieux a ses fans.
Mais Pino Pino débarque 24 heures en avance pour récupérer les pouvoir de Creamy alors que le concert allait commencer, l’empêchant de donner son concert d'adieu.
Et là il ressort le même discours qu'au début de la série comme quoi les pouvoirs étaient un cadeau donné pour un an et qu'elle doit les rendre.
A croire que son but c'est que Yuu soit malheureuse.
Cette façon d'agir pour un extra terrestre ayant besoin de l’énergie d'une magical girl, ça ne vous rapelle pas quelqu'un?
Et oui, Kyubey de Madoka.
Il est clair que Kyubey est inspiré de PinoPino. et je ne serait pas surpris que Mami porte ce nom dans Madoka en l'honneur de Creamy Mami
Bref vous l'aurez compris, Creamy Mami parle en fait de manipulation et qu'il est facile de manipuler les enfants et qu'il faut être prudent. Yuu a été naive et est prise dans un engrenage où elle n'a aucune liberté. Que ce soit le métier d'idole qui est tout sauf le reve qu'imaginent les gamines ou bien la magie où elle n'est qu'un outil n'ayant pas le droit d'avoir son libre arbitre.
Ce n'est d'ailleurs que quand Yuu n'aura plus de magie qu'elle pourra vraiment vivre sa vie et éventuellement commencer une carrière d'idole où elle ne sera plus le jouet d'autrui (ce qu'elle fait dans les OAV où elle est au collège)
Et en fait, on peut penser que la série denonce sa propre production.
C'est Creamy et Minky Momo(lancé la même année) qui ont ont véritablement donné un véritable aspect marketing au magical girl en introduisant les item magiques et en mettant systématiquement des mascottes pour faire des jouets.
De plus la production avait choisi une neophyte pour jouer Yuu et lui faisait chanter les chanson de la série dans de nombreuses emission pour lancer sa carrière en temps qu'Idole.
Il est possible que le réalisateur et le scénariste n'ait pas été content de voir le marketing interferer avec la créativité et aient voulu le denoncer
Après la première partie sur les années 70, on continue assez logiquement sur les années 80 pour vous parler de tout ce qui est sombre et mature dans ces magical girls.
Et autant vous le dire, ça va commencer à être interessant et dense au point que cette partie 2 ne va parler que d'une série.
Après les essais de Cutey Honey et Meg-chan dont j'ai parlé hier, c'est réellement dans les années 80 que le magical girl classique a atteint sa forme definitive tel qu'on la connait et instauré plein de code encore utilisés dans le genre. C'est Minky Momo (oui, Gigi chez nous) qui les a instauré
Et tout ceux qui on regardent les joueurs du grenier savent pourquoi je vais parler de Gigi.
Et pour ceux ne l'ayant pas vu attention, attention spoil et ne lisez pas le prochain paragraphe
Spoiler :
Et oui, Gigi est un Magical Girl où l'heroine meurt. Et d'ailleurs la série a très souvent des moments durs.
D'ailleurs la mort de Gigi va bien plus loin que cela.
Tout le déroulement de Gigi est assez désabusé et sert des thématique terriblement terre à terre et mature pour un anime jeunesse visant les 6/10 ans et niant totalement le concept même de magical girl.
La première est
"Les miracles n'existent pas et la magie n'a sa place que dans les rêves des enfants"
"le monde est à l'image de l'être humain et n'est pas parfait, des drames sont inévitables tout comme le désespoir et le mal existent. Mais rien n'est écrit et chaque personne peut prendre son destin en main pour améliorer le monde"
d'ailleurs pour la dernière thématique (encore une fois, attention spoil)
Sa mort suivit d'une renaissance dans une autre famille que la sienne où elle deviendra une adulte sans ses parents met en place la dernière thématique de la série grâce à une analogie au passage à l'age adulte et au mariage.
"les enfants en grandissant sont destinés à quitter leur parents pour rejoindre une autre famille"
Autant dire que ces messages sont très durs pour des petits mais c'est aussi ce qui fait que la série est culte.
et oui, la série fait aussi du fanservice avec une scène de transfo à poil, on change pas une recette qui gagne.
En fait, la série a au japon carrément Gigi (adulte heureusement)transformé à poil sur une cover VHS.
là où c'est plus chelou, c'est dans l'artbook officiel de la série où c'est la Gigi en mode 12 ans qu'on a dénudée pas moins de 4 fois (et une fois cachant sa nudité d'une petit serviette devant un fauteuil d'Emmanuelle. Et associer nudité à un fauteuil dont le nom viens d'un film érotique, il y a peu de chance que ce soit gratuit, on a donc une possible référence a un film érotique dans un artbook pour la jeunesse) http://www.onlyshojo.com/Immagini/gigi/gigi40.jpg
d'ailleurs est ce que c'est moi où cette illust et aussi la cover DVD de la série que voici faut très cover de doujin hentai
bon c'est mieux que les cover de la seconde série des années 90 où là on croit avoir un cover d'anime echii
Et si ça suffisait pas pour qu'on se rende compte à quel point Gigi c'est sombre, la série a même sa légende urbaine de malédiction. des tremblement de terre ayant eu lieu à chacune de ses diffusions et les comédiens de la seconde saison dans les années ayant souffert de malchance en ayant des maladies graves.
et puis mince c'est la seule magical girl a être suffisamment forte pour vivre dans le monde de Hokuto no ken
bref voilà c'est tout pour cette partie, la prochaine arrive bientôt, toujours dans les années 80
Et voilà, encore un article de ma part du les magical girls.
Mais ne partez pas les hommes, on va parler du côté obscur du genre, de ce qui est caché dans le magical girl, des aspect et du fan service et même de certain aspect tellement glauques et deplacé dans des série pour jeunes enfants que Madoka vous semblera n'avoir aucune raison d'exister
Et bien, sur, je vais parler uniquement des magical girl conçu pour la jeunesse. Quel intérêt de parler d’éléments subversifs conçu pour un public déjà corrompu. Non, parlons des titres qui ont été conçu pour éduquer voir corrompre ou briser la naiveté des enfants.
Donc je préviens à l'avance, cet article va montrer un peu de Fanservice
Et comme commencer par le début ou presque est pas bête, on va aller au début des années 70 pour parler de la pionnière du magical girl combattante, le titre qui avec les sentai et saint seiya a inspiré sailormoon, Cutey Honey
Créé par Go Nagai, le créateur de Devilman et Goldorak, Cutey Honey a été précurseur sur plein de point, déjà c'est la première série de magical girl pour gaçon après c'est carrement la première série animé pour garçon où le perso principal est une fille. Vous voyez à quel point ce fut precurseur.
Et d'ailleurs a votre avis(et c'est là où on arrive au côté obscur de la chose), pour que des garçons de 6/12 ans s’intéressent à une héroïne féminine, quelle idée a eu le staff de la série?
Alors oui, il y a l'action, ça castagne sec dans la série (et vu que c'est les années 70, c'est violent) mais ce n'est pas ça le principal truc pour attirer le public masculin.
Et oui, c'est le fan service, Cutey Honey a initié bien avant sailormoon la magical girl se retrouvant à poil pour se transformer(et contrairement à sailormoon, on nous met pas des couleur arc en ciel pour censurer)
et d'ailleurs, la série n'est pas avare en plan culotte et en nudité (après tout go nagai a inventé le manga echii).
Au delà du fan service, la série a aussi initié un élément qui sera récurrent du genre magical girl, l'ouverture sexuelle.
En effet, Cutey Honey fut aussi le premier anime a sortir avec un personnage qui est ouvertement Lesbienne. Alors oui, le perso est laid et est une caricature créé pour faire des gags mais à la manière de la pièce "la cage aux folles" en son temps, ce fut un premier pas.
Un fois Cutey Honey fini, le staff de la Toei qui avait fait la série(avec Notamment Shingo Araki au design) rempila pour un magical Girl ciblant cette fois ci le public feminin avec Majokko megu chan(meg la petite sorcière chez nous).
Et pourtant, le fanservice est toujours présent, pire même cette fois ci, la série cherche a désapper l'heroine au travers même de l'intrigue avec dans le quand des méchant, un vieux pervers dont le seul but est de voir Meg(qui n'a que 14 ans) à poil et qui enchainera pendant tout la série divers plan pour la desapper.
A noter qu'en plus, Meg a un petit frère adoptif qui semble avoir le même but.
dès l'épisode 1, la série enchaine les passage où meg se retrouve denudée
et si certaines scène comme celle ci dessus sont mignonnes, d'autres sont carrement glauques
d'ailleurs, la série est glauque à bien des aspect, si la majorité du temps, on est face à un titre bonne enfant favorisant l'humour, à des moment la série nous rappelle que Meg fut le premier essai de magical girl mature, moral et intelligent. Et à l'époque quand on voulait apprendre des leçons aux gosses dans les anime, on le faisait pas à moitié. Les thèmes abordés sont parfois graves (drogue, suicide, mort) et la série nous fait clairement comprendre que des actes parfois anodins peuvent avoir des conséquences très graves.
Il est vraiment dommage que la série ne soit pas trouvable en français en dehors de son premier épisodes(car la VF est excellente en plus et n'a pas été censuré contrairement à la version italienne) et qu'il n'y ait aucun sub(que ce soit anglais ou fr) car la série mérite vraiment le détour.
Pour voir la série, il n'y a donc que la version italienne ou japonaise sans sous titre(version que j'ai choisi au delà de l'épisode 1)
Bon, donc seulement 2 séries pour cette première partie pour commencer au final, mais ne vous inquiétez pas la seconde partie sur les années 80 sera bien plus dense et abordera des séries bien plus connues.