Et donc voici la suite de mon article sur le Studio Gonzo et comme dit dans la précédente partie, je vais parler de l'age d'or du Studio, les années 2003 à 2005.
Dès le début 2003, le studio commence très fort avec un de ses plus gros chef d'oeuvre, Last Exile.
Avec Last Exile, le studio tente de reproduire le même phénomène que BlueSubmarine 6 en réunissant une bonne partie du staff d'origine dans une série originale (Blue Submarine 6 était l'adaptation modernisé d'un manga des années 60)
On retrouve Koichi Chigira à la réa, Mahiro Maeda au mecha design et à la production et Range Murata au chara design et ensembles, ils font des merveille, la réalisation n'est pas AAA, elle est AAAA. l'épisode 1 de la série est reputé pour avoir couté l'équivalent de 10 episodes d'une série d'animation standard de l'époque.
Mais la réalisation c'est bien beau, mais est ce que le contenu est à la hauteur? Et bien oui. Koichi Chigira scénarise lui même son bébé et l'écriture est cohérente avec la réa.
Last Exile plonge ses racines dans des oeuvres cultes tel que Albator et Starwars auquel des personnages et passages sont des hommages clairs en leur appliquant une ambiance Steampunk delicieuse tout en les adaptant à son époque et son format.
Et l'ambiance musicale est assuré par le groupe Dolce Triade que le grand public connaitra pour ses somptueuses insert song sur la série Code Geass
La série est réussie a tout les niveaux (au pire, on lui reprochera une fin peu compréhensible).
Cependant, si la série s'avère être un succès critique et populaire, elle a couté bien trop cher au studio pour être réellement rentable et on aborde là la principale raison ce qui provoquera la chute du studio. Le studio était trop ambitieux et investissait trop dans chaque projet.
L'autre raison est aussi dû a une ambition trop grande, la surproduction. entre 2002 et 2008 c'est 6 à 8 production qui sortiront chaque années, et si au début, les productions avait un staff recurrent composé de membres ou de collaborateurs du studio, petit à petit, Gonzo se contenta de financer des série de réalisateurs indépendant, ce qui eu une incidence sur leur patte.
Mais nous en reparleront, car en même temps que Last Exile, Gonzo s'essaye à nouveau a la série jeunesse en donnant à Junichi Sato de réaliser un projet perso, Kailedo Star.
Kaleido Star est un anime sportif visant le public feminin où l'ont suit Sora, une jeune acrobate intégrant une troupe d'acrobate établie en californie mondialement connue. La série se démarque des autre série sportive pour le choix original de son sport et son approche feminine du genre qui n'exclue pas un nekketsu exacerbé (dans Kaleido star, on s'entraine aux acrobatie sur un bateau en plein tempête ou en évitant des boulet de demolition)
Si la série n'a pas la réputation des autres créations du réalisateur (Sailormoon, Doremi et Princess Tutu), elle en a les qualités et la réalisation AAA(pour une série de 50 épisode de 2003, c'est du très haut niveau)
Cependant, il faut avouer qu'en dehors de la réa AAA, la série ne ressemble pas à une série du Studio, Sato ayant ramené pour bosser avec lui ses collaborateurs habituels.
Et comme si ça ne suffisait pas, le studio a enchainé la même année sur un pari risqué, l'adaptation d'un shonen d'action centrée sur le Shinsengumi (un pari risqué quand on passe après Kenshin qui a traité le genre avec brio) Peace maker Kurogane
Encore une fois, la série est réussie prouvant que Gonzo sait choisir ses réalisateurs,
Peace Maker Kurogane étant confié à chara designer experimenté mais un débutant à ce poste.
Cependant, son travail pour le studio l'année d'avant sur l'opening de Suikoden III a dû convaincre du monde tant cet op est fabuleux.
A noter qu'il avait aussi réalisé les opening des 2 visual novel Suikogaiden
Le studio terminera l'année sur le dramatique mais très marquant Chrono crusade
Bien que confié a une team de rechange (en dehors de Kazuya Kuroda au chara design et à l'animation, les scénaristes et réalisateur n'ont pas un CV très prestigieux, ceux ci étant habitués des série jeunesses nottament de la Toei. Il est facile de penser que c'est Sato qui les a recommandé vu qu'ils ont souvent bossé ensemble) la série est une réussite.
Shonen d'action atypique et dramatique où l'on suit une jeune religieuse ayant fait un pacte avec un demon pour sauver le monde, Chrono Crusade est vraiment une série qui marque même si on peut lui reproche d'abuser clairement du drame.
2003, c'est aussi l'année où la majorité des OAV Yukikaze seront produites.
Des OAV qui encore maintenant sont à côté des série Macross et des 2 saisons de Last Exile ce qui existe de mieux dans la japanime en combat aérien.
Et niveau animation de jeu video, encore une fois, le studio offrira du lourd en animant les passages animés de Zone of the ender 2
en 2004, la seconde saison de Gravion sort, mais ce qui marquera le plus sera les nouvelles prod du studio.
On commence par Burst Angel qui continue une des specialité du studio, de la SF bien foutue bourré de bonnes reférence(que ce soit US ou jap avec pas mal de cyberpunk pour le coup), des mecha, des jolies filles et une pointe de fan service servi par une réa AAA. Pas un anime extraordinaire, mais clairement un bonbon a déguster(comme un bublegum crisis dans les année 90).
Mais 2004 c'est surtout l'année des experimentation avec 3 titres qui sont de vrai ovni
Le premier c'était Samurai 7, une reimagintion du film culte de kurosawa "les 7 samourai" par le réalisateur de Dirty Pair Toshifumi Takisawa
Le second, qui se terminera en 2005 est Desert Punk, titre mélant de nombreux genre (echii, western, politique, post apo...) qu'il est réellement impossible a décrire.
Et pour finir, il y a LE chef d'oeuvre du Studio qui lui aussi se terminera en 2005, Gankutsuo, le comte de Monte Cristo
Quand Gonzo decide d'adapter le comte de Monte cristo, ils sont conscient de l'oeuvre qu'ils adaptent et décident d'en faire une adaptation a la mesure de l'oeuvre.
Mahiro Maeda se charge lui même de la réa, du mecha design, du chara design et supervise la réinterpretation de l'histoire (il s'occupera d'ailleurs lui même de l'adaptation manga du titre). Les costumes des personnages sont carrement dessiné par la styliste Anna Sui et la musique écrite par le compositeur du groupe Punk iconique The Stranglers.
Grandiose par son staff, Gankutsuo l'est aussi par sa réalisation et son écriture
Visuellement, Gankutsuo est un titre unique et audacieux tirant son inspiration des travaux de Klimt, utilisant des aplat de texture 3D pour colorer les vetements et cheveux des personnages, rarement un titre a atteint un tel niveau d'aboutissement dans le mélange 2D/3D.
Visuellement, on peut clairement parler d'une oeuvre d'art.
L'intrigue quant à elle prend le partie de replacer l'intrigue du roman dans un lointain futur, d'en changer le point de vue et d'en changer certain evenements majeurs et pourtant bien que sur certain points, ça reste l'adaptation la plus éloignée de l'originale, elle est aussi considérée comme une des plus fidèle et respectueuse au point d'avoir été montré en 2005 dans une expo Alexandre Dumas à Paris et avoir carrément eu le droit à une exposition de 6 mois cet hiver avec la diffusion d'un épisode par semaine en bonus au musée Alexandre Dumas à Villers coterets, la ville de Naissance de l'auteur.
En parlant d'expo dans des musée, la série a aussi été montré a plusieurs reprise dans des expos dediés à Klimt.
Quand on vous dit que Gankutsuo est une oeuvre d'art...
D'ailleurs, j'en ai déjà parlé avec Last Exile, mais Gankutsuo posera le même problème que Last Exile, l'ambition et la demesure du titre feront que bien qu'acclamé par les critiques et se vendant relativement bien, le titre sera malgré tout un gouffre financier qui provoquera le début de la chute du studio et le forcant à partir de la seconde moitié de 2005 a coproduire nombre de ses séries, à se debarrasser d'une bonne partie de leur staff récurrent et revoir leur qualité technique à la baisse pour uniquement en favoriser quelques une.
Reste que l'année 2005 reste encore une grande année nottament grace aux prod dejà lancés pendant la diffusion de Gankutsuo.
Déjà elle signe l'arrivée à la réalisation de Fuminori Kizaki qui pour son premier travail en temps que réalisateur nous offre une bombe nommé Basilisk, adapté du manga du même nom.
Ce Romeo et Juliette mélé de Battle royale version ninja continue la tradition du Gonzo de luxe et fera de Kizaki un des 3 principaux réalisateur du studio, renouvelant la patte Gonzo.
En même temps, Tomohiro Hirata, le réalisateur de Peace Maker Kurogane signe l'adaptation du light novel Trinity Blood,
un autre pari risquant tant le titre peut être comparé avec quelques gros succès comme Hellsing, Vampire hunter D ou encore Trigun et pourrait être vu comme une repompe sans originalité.
Et encore une fois l'adaptation est une réussite, même si le style de la série démarque avec le style du studio.
La dernière grosse série de cette année, c'est Speed Grapher.
bien que confié à réalisateur indépendant et co pruite par un studio de soustraitance(ce qui se voit dans son animation inférieur aux standard du studio), cette série noire malsaine et gore de photographe faisant exploser tout ce qu'il photographie et protégeant une adolescente de psychopate à super pouvoir est typique du style du Studio.
L'année se termine sur la production de Solty Rei et l'adaptation de Black cat.
la première série est confié à un elève de Junichi Sato resté chez Gonzo qui avait déjà signé la saison 2 et les OAV de Kaleido Star, Yoshimasa Hiraike. Et si en soit c'est encore une très bonne série, elle souffre malheureusement d'être une production assez générique dans son design et son concept et souffre comme Speed grapher d'une animation un peu en retrait (à cause d'une coproduction avec AIC)
L'adaptation de Black Cat est quant à elle confié au très talentueux Shin Itagaki(un réalisateur et animateur régulier de la Gainax qui seconde souvent Imaichi) et si encore une fois l'adaptation est correcte (surtout pour une série bifurquant assez vite du manga), la technique n'est pas du tout au rendez vous (nous offrant le premier vrai raté technique du studio) et le style de la série et du réalisateur (ultra nerveux et plein de couleur) ne colle pas du tout à ce que produit le Studio et annonce ce qui achèvera de tuer a petit feu le studio dans les années qui suivront, une production alimentaire trop souvent sans identité.
Cette période du lent déclin de Gonzo sera ma prochaine partie
Putain Black Cat je l'ai trouvé catastrophique, heureusement il m'a pas empêché de lire le manga (d'abord intéressé par le visuel je j'avais vu dans Jump Super Star sur DS, c'est comme si c'était une œuvre différente).
C'était du lourd, Last Exile j'en ai un super souvenir et j'ai la plupart des animes cité dans ton article, je n'ai pas trop suivi leur évolution mais c'est toujours dommage de voir un studio aussi bon baisser en qualité.
Putain je reviens plus de 10ans en arrière avec ton article et dire que j'avais oublié que j'avais dans un carton en France La plupart des séries que tu sites mais les préfères reste chrono crusade, trinity blood, last exile, basilisk, Kurogane qui était sympathique mais pas exceptionnel et bakuretsu tenshi
guiguifhatefield
C'est clair, je me rapelle qu'entre 2003 et 2005, si on voyait les anime du studio, on avait vu 80% de ce qu'il y avait a voir cet année là dans la japanime.
Gonzo a beau avoir décliné très vite, je reste toujours a penser que c'est un des plus grand studio d'animation jap qui ait existé(et le plus grand des années 2000).
Après comme je l'ai dit, leur tendance a enchainer les bombes a été leur perte. Aucun studio ne pouvait tenir un tel rythme de production en maintenant la qualité qu'il avaient. C'était limite du suicide, mais par contre, ça prouvait aussi qu'ils étaient passionnés car l'échec commercial d'un Gankutsuo était prévisible(attention pourtant,je considère que Gankutsuo est la meilleure série d'animation jap de tout les temps) surtout après Last Exile qui avait été difficilement rentable.
La rapide ascension de Gonzo et sa chute me fait penser a Sega dans le jeu video(même si Sega a sut mieux s'en sortir que Gonzo en jouant la prudence, chose que Gonzo n'a jamais sut apprendre
Au passage, je considère réellement de toute façon que les année 2000 sont un age d'or de l'animation en général (qui s'est fini en 2008, l'année 2009 a été pour moi une vrai cassure, notamment avec l'arrivée de série comme K-ON acclammé comme série de l'année et le fait que des séries comme Queen blade arrivent a être produites)
Car bon, Gonzo n'était pas le seul studio au top de sa forme dans les années 2000, Madhouse, Prod IG, Bones et même Pierrot et la Sunrise enchainaient les bombes. (Gungrave, Nana, Sakura wars, Ghost in the shell, FMA, Wolf rain, Gundam Seed, Code Geass, les 12 royaumes, Hikaru no Go, Soul Eater, Emma) Sans oublier les prod du studio Beetrain (qui a eu un déclin encore plus rapide que Gonzo) ou les prod Shaft qui a l'époques avaient encore un sens
Pour moi, l'animation a eu 2 age d'or, les années 80, qui furent l'age d'or des prod jeunesse, celui qui a revelé l'animation japonaise et les années 2000 qui a été l'age d'or des production plus adultes qui pouvaient être produites sans être entravé par des tonnes de contrainte comme une surproduction général, la censure, la necessité de faire une prod otaku pour réussir a vendre ou la necessité d'être rattaché à une licence ou un éditeur.
5120x2880 .
Pareil, c'est d'ailleurs aussi déprimant de voir ce qu'est devenu l'auteur de Black Cat. To Love ru est vraiment un titre navrant, il a commencé de façon mignonne (les premiers volumes était une lovecom echii sympatique où il évitait d'ailleurs de faire du fan service sur Mikan et Yami, mais ça a évolué dans un fanservice fest, la série n'est plus que du sous hentai a tendance loli dont le seul interet est les dessins)
Et le pire c'est que tout love ru se vend (manga comme anime) 10 fois plus que Black cat.
Une saison de to love ru vend en moyenne 3 à 5 fois plus que les prod les plus populaire qu'aient produites Gonzo
Last Exile, j'arrête pas de commencer et d'arrêter à chaque fois, faut vraiment que je prenne tranquillement le temps de me mater 3-4 épisodes pour me mettre dedans
Basilisk j'avais trouvé ça vraiment sympa, par contre Speed Grapher ça a été assez décevant pour moi, le concept était intéressant mais a été assez mal exploité je trouve, avec finalement une histoire qui traîne pour pas grand chose, et surtout une subtilité proche de zéro.
Appréciant bien le cyberpunk et ayant déjà jeté un oeil à Bubblegum crisis, faudra que je me penche sur Burst Angel. A voir aussi Gankutsuou.
Sinon article très intéressant, comme d'hab j'ai envie de dire
terminagore
Last exile, les ep 2 à 4 se suivent, je conseille vraiment d'enchainer les 4 premiers, après ça coule tout seul.
Burst Angel, c'est typiquement une série qui aurait été des OAV dans les année 90, c'est clairement pas un chef d'oeuvre (le scénar est trop light et un des perso est très decevant) mais c'est cool et bourré de bonnes reférences (Terminator, les film des cannibal des année 70, Ad Police), c'est claire une série conçu par un geek pour des geek.
Gankutsuo, c'est vraiment du chef d'oeuvre, c'est a voir rien que pour la culture générale. On est clairement face a un titre qui équivaut a ce que produit ghibli niveau interet videoludique. Même si on aime pas c'est a voir
Pour Last Exile et Gankutsuo, un bon moyen de rentrer dedans c'est de les mater en VF. Les 2 titres ont une VF excellente qui chose rare surpasse la VO qui de plus vu l'ambiance très occidentale(voir français pour gankutsuo) des 2 titres colle bien plus a la série où le jap parait deplacé.
Kraken J'ai eu la même raison que toi à l'époque, pour les ventes ça peut que mieux se vendre vu le sujet et le fan service unlimited, par contre le style est toujours aussi beau (gachi donc).
et la petite Solty Rei ^^
kisukesan
C'est clair, je me rapelle qu'entre 2003 et 2005, si on voyait les anime du studio, on avait vu 80% de ce qu'il y avait a voir cet année là dans la japanime.
Gonzo a beau avoir décliné très vite, je reste toujours a penser que c'est un des plus grand studio d'animation jap qui ait existé(et le plus grand des années 2000).
Après comme je l'ai dit, leur tendance a enchainer les bombes a été leur perte. Aucun studio ne pouvait tenir un tel rythme de production en maintenant la qualité qu'il avaient. C'était limite du suicide, mais par contre, ça prouvait aussi qu'ils étaient passionnés car l'échec commercial d'un Gankutsuo était prévisible(attention pourtant,je considère que Gankutsuo est la meilleure série d'animation jap de tout les temps) surtout après Last Exile qui avait été difficilement rentable.
La rapide ascension de Gonzo et sa chute me fait penser a Sega dans le jeu video(même si Sega a sut mieux s'en sortir que Gonzo en jouant la prudence, chose que Gonzo n'a jamais sut apprendre
Car bon, Gonzo n'était pas le seul studio au top de sa forme dans les années 2000, Madhouse, Prod IG, Bones et même Pierrot et la Sunrise enchainaient les bombes. (Gungrave, Nana, Sakura wars, Ghost in the shell, FMA, Wolf rain, Gundam Seed, Code Geass, les 12 royaumes, Hikaru no Go, Soul Eater, Emma) Sans oublier les prod du studio Beetrain (qui a eu un déclin encore plus rapide que Gonzo) ou les prod Shaft qui a l'époques avaient encore un sens
Pour moi, l'animation a eu 2 age d'or, les années 80, qui furent l'age d'or des prod jeunesse, celui qui a revelé l'animation japonaise et les années 2000 qui a été l'age d'or des production plus adultes qui pouvaient être produites sans être entravé par des tonnes de contrainte comme une surproduction général, la censure, la necessité de faire une prod otaku pour réussir a vendre ou la necessité d'être rattaché à une licence ou un éditeur.
Pareil, c'est d'ailleurs aussi déprimant de voir ce qu'est devenu l'auteur de Black Cat. To Love ru est vraiment un titre navrant, il a commencé de façon mignonne (les premiers volumes était une lovecom echii sympatique où il évitait d'ailleurs de faire du fan service sur Mikan et Yami, mais ça a évolué dans un fanservice fest, la série n'est plus que du sous hentai a tendance loli dont le seul interet est les dessins)
Et le pire c'est que tout love ru se vend (manga comme anime) 10 fois plus que Black cat.
Une saison de to love ru vend en moyenne 3 à 5 fois plus que les prod les plus populaire qu'aient produites Gonzo
Basilisk j'avais trouvé ça vraiment sympa, par contre Speed Grapher ça a été assez décevant pour moi, le concept était intéressant mais a été assez mal exploité je trouve, avec finalement une histoire qui traîne pour pas grand chose, et surtout une subtilité proche de zéro.
Appréciant bien le cyberpunk et ayant déjà jeté un oeil à Bubblegum crisis, faudra que je me penche sur Burst Angel. A voir aussi Gankutsuou.
Sinon article très intéressant, comme d'hab j'ai envie de dire
Last exile, les ep 2 à 4 se suivent, je conseille vraiment d'enchainer les 4 premiers, après ça coule tout seul.
Burst Angel, c'est typiquement une série qui aurait été des OAV dans les année 90, c'est clairement pas un chef d'oeuvre (le scénar est trop light et un des perso est très decevant) mais c'est cool et bourré de bonnes reférences (Terminator, les film des cannibal des année 70, Ad Police), c'est claire une série conçu par un geek pour des geek.
Gankutsuo, c'est vraiment du chef d'oeuvre, c'est a voir rien que pour la culture générale. On est clairement face a un titre qui équivaut a ce que produit ghibli niveau interet videoludique. Même si on aime pas c'est a voir
Pour Last Exile et Gankutsuo, un bon moyen de rentrer dedans c'est de les mater en VF. Les 2 titres ont une VF excellente qui chose rare surpasse la VO qui de plus vu l'ambiance très occidentale(voir français pour gankutsuo) des 2 titres colle bien plus a la série où le jap parait deplacé.