Pour tous les fans notamment de jeux rétro, c'est ici un titre aux allures de Castlevania NES qui a été testé ! Vous pouvez d'ailleurs découvrir le test dans on intégralité sur mon blog perso :
TEST intégral de Slain: Back from Hell sur Nintendo Switch
À peine sorti de sa crypte, qu’il est déjà l’heure des premiers affrontements et des premières morts. Disons le tout de suite, Slain: Back from Hell est dur, incroyablement dur. Il est le digne héritier des jeux d’action/plateforme de l’ère 8-bit, il ne pardonne rien au joueur et la mort fait partie intégrante de l’aventure. Par moment, il se transforme presque en Die and Retry au regard des retours incessants et répétés aux différents checkpoint (heureusement, souvent bien disposés et présents en nombre dans les niveaux).
Le vrai problème de Slain: Back from Hell, c’est qu’il s’avère au final très, même trop, sommaire. Il ne propose rien de plus que ce que proposait en leurs temps les jeux dont il tire son essence. On aurait pu s’attendre à du leveling, de la collecte d’items, voir même de la recherche d’upgrades qui permettrait d’apporter un tant soit peu de diversité au gameplay mais il n’en est rien. Il est un « Castlevania Nes » alors que j’aurai aimé bien plus pour lui…
En plus de pouvoir faire un pas en arrière afin d’esquiver certaines attaques au corps-à-corps, on dispose aussi de la possibilité de réaliser un contre dévastateur (juste indispensable au vu des dégâts qui en résulte), qui se déclenchera si l’on appuie sur Y au moment précis ou un coup devrait nous toucher. Cela demande un peu pratique au début et un certain sang-froid, tant la fenêtre permettant de réaliser ce contre est restreinte. Une sorte de prise de risque récompensée (ou non), le timing des attaques et des esquives restant à la base du gameplay. À noter que le jeu a récemment été patché et qu'il tourne dorénavant en 60fps, les développeurs ayant fait le nécessaire à ce niveau-là.
En dehors de ça, on se contente de traverser les niveaux en essayant de suivre un scénario qui tiendrait sur un post-it. L’aventure est plaisante mais n’a au final rien de mémorable. Slain: Back from Hell est rétro, parfois trop… Et je ne parlerai pas du level design du jeu qui lui aussi n’a rien de transcendant, tout est bien trop « plat », c’est triste.
S’il y a bien deux points qui font la différence concernant Slain: Back from Hell, c’est concernant sa direction artistique et sa bande son. Il bénéficie d’une réalisation en Pixel Art de haute volée. Tout est animé et les arrière-plans sont souvent magnifiques et très fournis. C’est gore, violent, gothique et une fois en mouvement, c’est de toute beauté ! La bande son du jeu n’est pas en reste, si tant est qu’on adhère à la musique métal. Ça envoie de la guitare, de la basse et de la batterie à tout va et ça colle parfaitement au style du jeu. L’immersion est ici parfaite !
C'est bien écrit et tu donnes envie d'acheter le jeu même si la rejouabilité peut préocuper, mais bon si la difficulté est là !