Pour le PDG d'Ubisoft, c'est une évidence, tout laisse à penser que le casual-gaming va dominer le jeu vidéo.

Le jeu vidéo moderne a voulu que l'on dissocie volontiers deux profils de joueurs, deux types de jeux, deux visions du medium... séparant les joueurs occasionnels (dits casual-gamers) aux amateurs purs et durs de jeux traditionnels (les fameux hardcore-gamers). Cette distinction, Yves Guillemot (PDG d'Ubisoft) la reprend à son compte à l'occasion d'un entretien avec GamesIndustry.biz dans lequel il déclare : "Sur le long terme, il n'y a aucune raison pour que l'économie du jeu casual ne prennent pas l'ascendant sur le hardcore, parce qu'il y a tout simplement plus de gens qui sont intéressés par l'achat de jeux casual".

Et Yves Guillemot de préciser : "Nous sommes étonnement surpris du succès d'un jeu comme Just Dance, qui a montré que beaucoup de gens, lorsque vous leur proposer ce genre de jeux, sont vraiment intéressés et achètent. Nous en avons vendu des quantités incroyables". Rappelons que Just Dance et sa suite sont quasiment les seuls jeux Wii d'un éditeur tiers à s'intercaler dans les tops des ventes au côté des jeux Nintendo. Si bien que chez Ubisoft, le jeu casual représente déjà 40% du chiffre d'affaires. Nous ne sommes donc effectivement plus très loin de le voir passer majoritaire.

Du jeu casual, qui est aussi social, Ubisoft comptant à son actif déjà plus de 20 applications Facebook, dont certaines très populaires grâce à la notoriété des licences exploitées, comme Les Experts ou les Schtroumpfs. Des applications qui attirent chaque mois quelque 10 000 000 d'utilisateurs actifs.