À la fin des années 90, la Playstation de Sony cartonne de façon indécente tandis que la 64 de Nintendo traine loin derrière. Les éditeurs n'ont plus d'yeux que pour la boite à CD du géant japonais de l'électronique. Tous ont massivement quitté l'entreprise séculaire de Kyoto avec qui ils étaient pourtant très liés auparavant pour développer une tonne de projet alléchant et très rentable avec Playstation. Konami, Capcom, Squaresoft, Namco et d'autres se font un flouz monstre grâce à l'éclat international de la Playstation, ce qui aide chacun à commercialiser leurs produits largement au-delà du seul territoire japonais. De nouvelles légendes naissent et des personnages inédits aujourd'hui reconnus arrivent sur Playstation, si bien que Nintendo doit compter plus que jamais sur ses propres mascottes pour faire tourner la boutique. Sur Nintendo 64, il n'y a pas de Lara Croft, de Solid Snake ni même de Jin Kazama ou de Crash Bandicoot.
Les éditeurs tiers ne veulent pas venir sur Nintendo 64 ? Qu'à cela ne tienne, Nintendo va lui-même faire le taff et combler les manques d'un catalogue en mal de diversité. Des studios commandités développent des softs visant à mettre en scène Mario dans des occupations diverses et variées (tennis, golf, party-game...) tandis qu'un concept créé la génération précédente progresse et devient une série ultra populaire : Mario Kart. En exploitant ses personnages emblématiques, Nintendo bâtit peut-être sans le savoir les fondations d'un multivers maison qui deviendra si puissant que bien des années plus tard il sera difficile pour n'importe quel éditeur extérieur de se faire un trou convenable sur une machine Nintendo. La surabondance de titres Nintendo sur les consoles Nintendo, phagocytant les ventes d'autres jeux - et développé aux forceps pour combler des planning de sortie sans ça affreusement vides - vont habituer le joueur à une certaine logique : les consoles Nintendo sont bonne pour jouer aux jeux Nintendo et rien d'autre. Une logique qui perdure encore aujourd'hui.
En parallèle de cette tendance se développe un certain genre de jeu au sein des studios de Nintendo, genre de jeu qui laissera longtemps relativement indifférent la concurrence, en particuliers Sony : le jeu multijoueur. Mario Kart avait ouvert la voie, s'ensuivit d'autres ténors qui ne cesseront de se succéder sur les machines Nintendo : Mario Party, Mario Tennis ; mais aussi GoldenEye 007 qui offre des parties multi fun et intenses grâce à des map au design ingénieux et à un arsenal varié. Diddy Kong Racing fera également une apparition remarquée en multipliant les types de bolides mis à la disposition du joueur pour plus de courses fantasques et drôles. Paradoxalement, la stratégie marketing de Nintendo n'était pas celle d'orienter sa console vers la convivialité au départ. Forte de ses 64-bits, la Nintendo 64 se devait de balayer impérieusement les faiblardes Playstation et Saturn. Le nerf de la guerre selon Nintendo était bel et bien la puissance. Un jeu en particuliers, peut-être plus que tous les autres, incarnera l'amusement immédiat, la convivialité et l'accessibilité au plus grand nombre, il s'agit bien évidement de Super Smash Bros. Véritable ode en l'honneur de la famille Nintendo et socle fondateur du Nintendoverse dans lequel se castagnent joyeusement Donkey Kong, Mario, Samus Aran, Yoshi, Pikachu et Kirby dans un grand capharnaüm, Super Smash Bros. est un véritable coup de tonnerre commercial. Nintendo possède depuis toujours un patrimoine d’icône auprès du grand public monumental et l'idée de capitaliser dessus de la sorte est du pur génie, bien que la proposition soit à l'origine assez mal vue par les têtes pensantes de Nintendo.
Originellement, le jeu n'était pourtant pas destiné à créer de grand remous sur le marché du jeu vidéo. Affublé d'un nom de projet délicieusement ringard : Dragon King The Fighting Game, le gameplay du jeu était rapidement fixé lors de sa conception, courant 1996. Mashahiro Sakurai, auparavant créateur de la série Kirby avec HAL Laboratory voulait que son jeu de combat soit attractif et très jouable. Il explique par ces mots : « Les jeux de combats 2D ne marchaient plus à l'époque. Ils étaient devenus trop complexes, on n'arrivait même plus à sortir un combo sans appuyer sur tous les boutons au hasard. Le marché s'était à la fois radicalisé et marginalisé. » Difficile de lui donner véritablement tord avec des King of Fighter par exemple de plus en plus exigeant et l'arrivé un peu plus tard de Guilty Gear là encore relativement précis et hors de porté du joueur lambda. « L'idée était non seulement de jouer à quatre, ce qui était inédit, mais aussi de trouver un gameplay frais et accessible pour que les parties soient immédiatement amusantes. ». Seulement voilà, une fois les documents de conception établis et le jeu programmé depuis quelques semaines, Sakurai réalise qu'il y a un cruel manque d'identité. « Le système fonctionnait, beaucoup des règles de gameplay avaient déjà été trouvées et ça tenait la route. Mais rien n'avait encore été décidé au niveau des personnages. Ils n'avaient d'ailleurs même pas de visage. Beaucoup de jeux de combat de l'époque misaient sur des personnages complètement inconnus, c'était problématique car non seulement on ne savait pas qui choisir mais on ne savait pas non plus comment se battre avec tel ou tel personnage ! Ça n'était pas très engageant. Je pensais que au contraire, en prenant des personnages estampillés Nintendo, connus de tous, on serait toute de suite dans un univers plein de référent, qui touche le joueur et qui l'intéresse, qui le motive. ». C'est là encore une réflexion lumineuse. Encore faut-il convaincre la stoïque maison-mère du bien-fondé d'un tel concept. Faut dire que voir Mario défoncer la dentition de Peach à coup de poing pendant que Link s'escrime à découper en rondelle ce pauvre Pikachu un peu plus loin, ça avait de quoi foutre les chocottes à un Nintendo protecteur et conservateur tant avec ses héros qu'avec ses fan. L'idée ne fut guère appréciée de prime abord, et c'est dans le dos des dirigeants que Sakurai et son équipe ont tout de même élaboré une démo avec Mario, Fox Mc Cloud de Starwing, Donkey Kong et Samus Aran de Metroid. En voyant le résultat et en comprenant le fun élevé que pouvait procurer un tel jeu, la direction à fini par donné le feu vert à HAL Laboratory.
Ce puissant aspect all-star game ultra lucratif s’accommode d'un gameplay qui s'amuse à casser les codes du genre pour mieux le rendre accessible à tous. Une remise à zéro, en quelque sorte, afin que, tant les experts du combat que les néophytes puissent y trouver leur compte. En débutant sur Super Smash Bros., chacun est amateur, ce qui garanti une récréation quel que soit l'issue de la partie. Ici, contrairement aux autres jeux de combat, pas de barre de vie à grignoter au fur et à mesure des coups donnés. Au contraire, c'est une jauge en pourcentage qu'on rempli et qui détermine le total de dégâts reçu par le combattants. Dans Smash Bros., on ne tabasse pas à mort, on ne tue pas à proprement parler, car après tout ça reste un jeu Nintendo, mais on éjecte son adversaire hors du ring dans un éclat de lumière et d'escarbilles. Quand bien même Super Smash Bros. se joue à deux ou trois boutons seulement, le panel d'action y est riche. Le joystick y est remarquablement bien adapté pour jauger la puissance des coups porté (une direction orientée de façon plus ou moins forte, couplé à un bouton déclenche des attaques de puissance variable). Plus le pourcentage est grand, plus le risque de se faire éjecter est élevé. Au delà des 100% de dégâts (sur 999), il est nécessaire de se méfier car la moindre gifle vous propulsera vers le firmament sans billet de retour !
L'honneur des sempiternels duels un contre un des jeux de combat traditionnel est balayé par un chaos amusant où les alliances se font et se défont chaque seconde. C'est que quatre combattants, qu'ils soient tous humain ou en partie contrôlés par le CPU de la console, ça déménage ! Les revanches vicieuses, les coups dans le dos, l'acharnement à trois contre un adversaire un peu trop doué et agaçant, les coups de bol érigés en véritable règle d'or et les retournements de situation sont légions. Super Smash Bros. tient presque plus du party-game défoulant que du véritable jeu de combat. Mais là est le véritable génie du jeu qui s'ouvre à tous les skill, tous les joueurs, mais qui sait également proposer son lot de challenge et de technicité pour ceux qui aimerait creuser la recette. Il est assez aisé de reconnaître les joueurs d'expérience des néophytes à leur façon de jouer, d'utiliser les coups spéciaux avec variété et surtout la façon de se mouvoir et d'exploiter les spécificités du terrain. La mobilité est en effet une notion très importante dans Super Smash Bros., donnant des airs de jeu de plate-forme lorsque des personnages bondissants comme Mario côtoient les agiles Fox Mc Cloud ou les voltigeurs Kirby et Rondoudou. Savoir gérer les plate-formes, les distances, les pirouettes aériennes et les déplacements est un élément primordial pour se hisser au rang des meilleurs. Rester statique est le meilleur moyen de se faire matraquer, surtout par des personnages plus rapides et plus véloces.
La versatilité du titre permet au joueur de jouer comme il l'entend en lui proposant un nombre d'option d'attaque et de défense énorme. Par défaut, des objets apparaissent aléatoirement sur le champ de bataille. Leur nature et leur fréquence d'apparition sont entièrement réglable et leurs effets parfois très utiles. Du marteau de charpentier (les toutes premières aventures de Mario à l'époque où il s'appelait encore Jumpman) au pistolet blaser qui permet de jongler avec un ennemi une fois celui-ci envoyé en l'air en passant par les pokéballs qui libèrent certains Pokémon parmi les plus emblématiques de l'époque afin de faire un carnage sur le décors ; chaque outils est en réalité un power-up ou un objet tiré d'un des univers Nintendo. Une frénésie incroyable – qui poussera la capacité de calcul 3D de la console dans ses retranchements – est possible en réglant l'apparition de ces armes sur un rythme très fréquent. Ou au contraire, les puristes du jeu de combat à main nue pourront s'en passer pour se rapprocher d'une expérience plus conventionnelle. Les décors eux-mêmes sont synonymes d'ennemi car quand le lac de lave de Metroid se met à déborder et à griller les fesses de votre personnage, il faut au plus vite gravir les plate-formes en hauteur pour se mettre à l'abri. Tant pis pour celui qui ne réagit pas et se retrouve coincé, sa barre de dégât en pâtira ! Dreamland de Kirby est en revanche un terrain de jeu plus plat et plus stable où les combattants pourront se concentrer sur leur joute plutôt que sur les dangers environnementaux. Mais le piment d'un décors tel que celui de Metroid apporte véritablement une qualité supérieure aux combats.
Si le roster de douze personnages (dont quatre à débloquer) peut aujourd'hui sembler un peu chiche, il se plaçait dans la moyenne des jeux d'époque. Mais là où Ultimate Mortal Kombat III, par exemple, a perdu son énergie à proposer une pléthore de combattants aussi peu originaux qu'inintéressants d'un point de vue gameplay, Super Smash Bros. choisit la restriction en l'honneur de la qualité. Rien n'est à dégraisser, tous les personnages ont leurs particularités et l'équilibre y est particulièrement bien rendu. C'est l'occasion pour nous de passer un peu en revue toute l'étonnante galerie de bagarreur que nous sert le jeu.
Comme vous pouvez le constater, le casting est relativement réduit mais déjà d'un grand intérêt ludique et stratégique. Il y a tant des personnages lourds et puissants que svelte et mobiles et l'ajout des objets aux propriétés aussi variés peuvent combler les lacunes des combattants. Le jeune game designer qu'est Sakurai réussit son pari, celui de donner à son jeu une exubérante énergie qui fait de nos parties de véritables concentrés de surprises. Les affrontements, en constante évolution, toujours changeants, peuvent voir naitre un vainqueur au tout début avant que ce dernier ne joue de malchance et ne finisse bon dernier quelques minutes plus tard. La faute à des dioramas emblématiques des sagas Nintendo, truffés de pièges, à ses items bouleversant l'équilibre des forces en présence et la disparité des performances des protagonistes. Si avec le recul, on peut éventuellement accepter le fait que le premier Super Smash Bros. soit chiche en contenu et en mode de jeu (bien que les deux modes bonus où il faut sauter d'une plate-forme à une autre et détruire une collection de cible apporte une variété bienvenue qu'aucun autre jeu de combat classique ne peut se targuer d'avoir), il jette les bases très solides d'une franchise qui ne cessera de croitre dans le bon sens du terme. Devenant pétulant dans sa galerie de combattants ou ses petits à-côtés qui offrent challenge et personnalité, Smash Bros. s'impose par un concept paradoxalement très sérieux et très bien étudié qui se veut beaucoup plus qu'un simple all-star cajolant le besoin de fan service des joueurs.
Visuellement, des concessions furent faites. Si les modèles 3D des personnages sont très reconnaissables, on déplorera une modélisation un brin cubique quoique assez peu gênant tant la nervosité des combats ne nous permet pas réellement de contempler le jeu dans ses moindres détails. Certains décors manquent également d'un peu de vie, de couleur, quand d'autres sont riches en détails. Cependant, on peut distinguer de belles animations qui collent très bien aux personnages qui les possèdent. Donkey Kong se frappe vigoureusement la poitrine tel son légendaire modèle King Kong ; tandis que Samus Aran accomplie des sauts particulièrement acrobatiques tout en circonvolution ; Yoshi quant à lui patine des godasses lorsqu'il essaye de revenir sur l'arène après avoir été éjecté comme s'il avait des ailes à la place des guiboles. Bref, tout un florilège d'animation qui donne de l'humour et du caractère à chaque combattants. Globalement, les effets spéciaux sont sympathiques, entre cercles de lumière, zébrures de flammes et éclats aveuglants, les combats savent se faire dynamiques. On comprend assez aisément que HAL Laboratory ait choisi la fluidité – infaillible – du soft à la démesure purement graphique pour garantir avant tout un plaisir de jeu aussi fort que possible. Le jeu se déroule sans accro, pas le moindre ralentissement ne vient perturber notre amusement même lorsque le champ de bataille est secoué par quatre personnages complètement fous qui se tapent jovialement dessus.
Au final, le seul défaut que Super Smash Bros. aura avec le temps, c'est d'être moins généreux, moins riches, moins tout que sa suite sur Gamecube, qui elle même le sera face à l'opus Wii. Etcétéra. Mais au-delà d'un simple jeu, Nintendo réalise un coup de force prodigieux. Il s'approprie un genre très codifié et à l'époque de plus en plus inaccessible aux joueurs ordinaires pour le rendre familial et amusant. HAL Laboratory s'amuse avec les règles, les remodèle, les brise avec joie et audace pour proposer une relecture du jeu de combat comme la société aura put le faire avec le jeu de course automobile ou le jeu de tennis, auparavant cloitré dans un genre simulation réaliste et austère à souhait. Dans Super Smash Bros., chaque participants à la bagarre peut bravement jouer sa chance, peu importe leur maitrise ou leur expérience, car la victoire peut venir de leur aptitude pad en main tant que de la chute avantageuse d'un item qui renversera littéralement la vapeur. La recette garantie un amusement global et intarissable qu'il est rare de trouver dans un jeu vidéo qui comporte pourtant une facette compétitive très intéressante.
Si Mario nous a déjà montré une partie de son univers, notamment par le biais de hors-série et spin-off à ses classiques aventures de plate-forme (Wario Land, Super Mario RPG: Legend of the Seven Stars...), Super Smash Bros., plus que n'importe quel autre titre officialise une nouvelle vaste stratégie de Nintendo. Gravitant autour de notion de fan service et de méta-univers, les licences Nintendo se développeront au sein de leur cocon créé de toute pièce et où seules les jeux Nintendo peuvent cohabiter, créant par la même occasion un marché au sein même du marché plus grand qu'est celui de la Nintendo 64. Cet état de fait s'accentuera encore plus à l'avenir avec les prochaines machines du constructeur. Mario est partout chez Nintendo, et ses copains portent la firme de Kyoto à bout de bras. Super Smash Bros. est le crossover ultime qui devient l'alpha et l’oméga d'une entreprise qui se coupe du monde extérieur de plus en plus, qui s'éloigne des éditeurs tiers pourtant historiquement très liés à elle. Namco ne veut pas faire de Tekken sur consoles Nintendo ? Qu'importe, Nintendo fera Super Smash Bros. Les jeux de football ne se bousculent pas au portillon ? Nintendo fera Super Mario Strikers. Un spectre de genre de jeu absolument incroyable sera balayé par la famille Nintendo, du base-ball au tennis en passant par le golf, même le Tetris-like et le picross (un genre de jeu de réflexion vraisemblablement inventé en Europe dans les années 20) auront droit à la visite du plombier moustachu (non, pas Ron Jeremy...) !
Plus que de l’isolationnisme, Nintendo commence à donner forme à quelque chose qui trouvera son apogée aujourd'hui. Les stars de Nintendo sont partout, quitte à faire de l'ombre à quiconque d'extérieur voudrait se joindre à la danse. Line-up de lancement pétri de jeu made by Nintendo, Amiibo à foison, apparitions de héros Nintendo dans d'autres jeux (le costume de Link dans la version Switch de The Elder Scroll V : Skyrim...), le clan Nintendo devient tentaculaire. Le microcosme Nintendo est né, le multivers Nintendo s'auto-alimentera et suffira à soutenir le business.
Ce jeu de dingue, bien plus fun que les autres smash, j'ai jamais autant rigolé sur un jeux de baston
Puis rien que les bruits de coup sont bien plus impressionnant que dans brawl, c’était vraiment un excellent défouloir, et une perle pour une première dans le genre!
Dommage qu’après mêlée plus aucun smash ne ma fait rêver..
temporellcalite comme si j'avais pas joué assez longtemps à ce jeu pour m'apercevoir que Peach n'y est pas, merci les gars, je sais pas ce que je ferais sans vous
bliss02onykartsmrvince Vivement Ultimate j'avoue, et va falloir bien en profiter parce que vu comment ça se déroule, j'ai l'étrange impression qu'il s'agirait du dernier Smash Bros. avant un bon moment. Je crois savoir que Sakurai a déjà dit qu'il aimerait soit faire autre chose (parce que développer les Smash depuis 15 ans c'est incroyablement fatiguant, on croirait pas comme ça mais ça mobilise des équipes de centaines de développeurs, c'est vraiment une grosse machinerie alors que Sakurai préfère travailler en équipe réduite) soit carrément arrêter le jeu vidéo ...
J'ai connu la série avec l'épisode Gamecube, et force est de constater que c'est effectivement une série "console seller" ^^
Sinon je suis plutôt d'accord avec le test, sauf à la phrase "les consoles Nintendo sont bonnes pour jouer aux jeux Nintendo et rien d'autre. Une logique qui perdure encore aujourd'hui.", car étant globalement fan de (J-)RPG, je dois relever que c'est chez Nintendo que j'ai trouvé le plus de pépites jusqu'à présent (ne serait-ce que sur GC avec Tales of Symphonia, Baten Kaitos, Skies of Arcadia Legends)
azertyuiop2 pour toi peut-être, mais pour énormément de gens et de joueurs "lambda", aujourd'hui la Switch ou la Wii U sont une console d'appoint en complément d'une Playstation ou d'une Xbox qui elle peut leur offrir GTA, FIFA, Call of Duty, Far Cry, Assassin's Creed et autres hit d'éditeur tier qui ne sont jamais sur console Tendo.
Ce n'est pas honteux pour Nintendo, au contraire, ça prouve qu'il n'y a qu'eux qui ont les licences assez solides pour se sustenter eux-même et faire vivre leur machine par la seule force d'un Mario et d'un Zelda.
Enlève les hits tiers à une Playstation 4 tu divise son score de vente par deux minimum, faut être honnête
Les ultragamer que nous sommes ne réfléchissons pas comme ça car nous savons déceler et comprendre chaque atout des consoles et de leur catalogue de jeu. Mais pour le grand public avoir une Wii U ou une Switch aujourd'hui équivaut à "jouer à Mario de temps en temps, entre deux GTA et Call of" et c'est ça que je voulais souligner dans la phrase que tu cite
anakaris Moi quand je pense au grand public, ce n'est pas ceux qui peuvent s'acheter plusieurs consoles (d'une même gen) qui me viennent à l'esprit. Si tu es dans ce cas-là, tu es déjà un peu plus gamer que les autres je pense, et surtout, tu es riche
En général, on se contente d'une seule console en fonction des jeux qui nous intéresse (c'est-à-dire pour les joueurs casual, ceux vu dans les pubs ou joués chez des potes, vu qu'ils ne se renseignent pas sur les sorties de jeux et consoles, et n'achètent que quelques jeux par an), ou parfois même de son accessibilité niveau prix...
Sinon merci pour le test, Smash Bros était effectivement une révolution à l'époque ne serait-ce que par le gameplay accessible et fun directement, qui démarque beaucoup des jeux de baston 2D et 3D jusqu'alors (d'ailleurs, pas grand chose de nouveau n'a été apporté aux jeux de fighting depuis, si ce n'est peut-être quelques idées originales chez les indés). Le multivers Nintendo, c'était un peu la (grosse) cerise sur le gâteau.
A dire vrai, j'ai même du mal à citer un jeu plus récent qui m'aura donné autant de fous rires que ce premier Smash ! Pas même les épisodes suivants, même si je les aime beaucoup ^^
randyofmana Moi quand je pense au grand public, ce n'est pas ceux qui peuvent s'acheter plusieurs consoles (d'une même gen) qui me viennent à l'esprit. Si tu es dans ce cas-là, tu es déjà un peu plus gamer que les autres je pense, et surtout, tu es riche
En général, on se contente d'une seule console en fonction des jeux qui nous intéresse (c'est-à-dire pour les joueurs casual, ceux vu dans les pubs ou joués chez des potes, vu qu'ils ne se renseignent pas sur les sorties de jeux et consoles, et n'achètent que quelques jeux par an), ou parfois même de son accessibilité niveau prix...
Et pourtant je suis convaincu qu'il existe une certaine frange de consommateur plus ou moins vaste qui dispose de plus d'une console par gen. Dans le cadre d'utilisation qui suit: la Xbox One/PS4 pour le papa qui joue à son Gran Turismo ou son HALO pépère le dimanche, et la Switch/Wii U pour le fiston qui tous les soirs s’envoie sa petite dose de Mario ou de Smash Bros. c'est ultra réducteur et pourtant c'est la vérité pour beaucoup de foyer
Après évidemment je ne dis pas qu'un joueur lambda va se saigner pour acheter trois consoles en un an, sinon ce n'est plus un joueur lambda ça tombe sous le sens. Mais un joueur lambda peut le rester individuellement des besoins en jeu vidéo de son foyer et de sa famille toute entière. Le papa de mon exemple n'a voulu acheter qu'une Xbox car il sait que de toute façon il ne joue qu'à Call of Duty, et quand sa bourgeoise lui a un jour dit "tu sais, Kevin, il va avoir quatre ans, je crois qu'il aime bien Mario parce que à l'école un copain lui a montré sa 3DS", c'est banco.
Le papa, même s'il ne joue pas à Mario, va acheter la Switch au gamin. Ça ne fait toujours pas du papa autre chose qu'un joueur lambda, mais ça fait de la Switch une console d'appoint pour lui (et la console principale du gamin qui au contraire verra la Xbox comme appoint jusqu'à temps qu'il grandisse ou que ses goûts en matière de jeu vidéo évoluent). Tout dépend de comment on se place.
Mais pour la majorité des ultragamer que nous sommes (qui jouons à beaucoup plus qu'un simple Call of Duty tous les ans, et qui ne nous contentons rarement que d'une console tous les 8-10 ans), je crois sincèrement (ce n'est que mon avis, pas la vérité universelle) que les consoles Nintendo sont devenues bel et bien des consoles d'appoint. Dans le sens où en 2018 des licences comme Mario et Zelda restent indiscutablement incontournables et que de ce fait, on est obligé de détenir une console Nintendo pour pouvoir y jouer en plus des tas de hits qui sortent exclusivement sur PS4/One. Je précise vraiment que je ne dis pas ça en étant péjoratif envers Nintendo
Anakaris Oui je comprends ce que tu dis, et effectivement je parlais d'un point de vue personnel, pas dans le sens du "plus grand nombre". Un compromis serait de dire que "(les titres Nintendo) vont habituer le joueur lambda à une certaine logique(, celle que tu décris)"
anakaris Rassure-toi, je ne met pas en doute ton fanboyisme Nintendo
(patapé XD) Je réagissais juste dessus parce que ce n'est pas l'impression que j'avais du grand public (parce que bon, on dit plein de chose sur ce grand public sans connaître vraiment leur mode de consommation XD), mais je peux me tromper aussi bien sûr ^^
Après oui, je parlais plus en terme d'achat individuel, une même personne n'achète pas plusieurs consoles pour elle (ou ses enfants, si elle-même ne joue pas), sauf quand elle est riche et déjà bien portée sur le jeu ^^
Mais si c'est une famille de geek du dimanche, c'est autre chose !
C'était probablement moins fréquent d'avoir plusieurs consoles dans une famille il y a 20 ans, mais maintenant le jeu vidéo s'est bien démocratisé et les joueurs d'avant ont grandi et ont eu des enfants, donc effectivement on retrouve plus souvent plusieurs consoles de même gen par foyer (parfois c'est même deux PS4, ou deux Switch, etc...)
Quand aux gamers réguliers, beaucoup voient les consoles nintendo comme des consoles d'appoint, mais ce n'est pas le cas pour tous (et encore une fois, ça dépend aussi de si tu peux te permettre financièrement de joueur sur plus d'une console à la fois). Il y a quelques années, plusieurs de mes potes ont cassés leur tirelire pour acheter la Wii U qui leur faisait bien envie, puis avec le manque de jeu sur la console ils l'auront mis au placard ou revendue puis acheté quelques années plus tard la PS4 qui a commencé à voir son catalogue de jeu extrêmement fourni. Comme quoi la console Nintendo a été prioritaire chez eux, mais ils ont souffert comme tout le monde du manque de jeux sur la console. Les goûts et les couleurs, donc.
Bref, je rejoins plutôt l'avis de azertyuiop2 là-dessus, je ne trouve pas exact de ne voir les consoles Nintendo que dans cette logique, alors que finalement même chez les gamers le type de consommation est plus varié : dans l'absolu la plupart des gamers vont rester sur PS ou Xbox voire les deux car Nintendo "c'est pour les gamins" (= jeux trop grand public, pas assez de jeux "matures" ou ambitieux même venant de tiers), il va y avoir aussi une bonne frange de gamers qui sont toujours attachés aux jeux Nintendo et la voient donc comme une console d'appoint, et puis y'a les outsiders dans mon genre (pas très nombreux, je le reconnais) qui ne sont pas du tout intéressés par les jeux PS (3 ou 4, osef) ou Xbox, et qui se contentent très bien des consoles Nintendo. Et il y a d'autres cas aussi bien sûrs (les joueurs uniquement PC, les joueurs avant tout rétro...)
Maintenant, il est clair qu'avec la perte progressive des tiers, et à l'inverse avec le renforcement de l'identité des licences nintendo (avec en plus des jeux comme Smash), les jeux nintendo sur leurs consoles ont pris toute la place, donc quand tu en achètes une, tu sais que tu vas principalement jouer à des jeux Nintendo (c'est surtout vrai depuis la Wii), donc tu fais ton achat (ou pas) en conséquence.
Bref, je me perd une fois de plus dans mes idées et je fais des pavés pour rien donc je m'arrête là XD
anakaris 15 ans sur le même titre et maintenant il va sortir la version ultimate de Smash Bros, je pense que pour Sakurai c'est le bon moment pour se retirer avec le sentiment du travail accompli.
randyofmana Après quand je dis cette phrase dans mon test "La surabondance de titres Nintendo sur les consoles Nintendo, phagocytant les ventes d'autres jeux - et développé aux forceps pour combler des planning de sortie sans ça affreusement vides - vont habituer le joueur à une certaine logique : les consoles Nintendo sont bonne pour jouer aux jeux Nintendo et rien d'autre. Une logique qui perdure encore aujourd'hui." le sous-texte n'est pas évidemment "je vous impose de penser que les consoles Nintendo sont des consoles d'appoint pour 100% d'entre-vous".
Ce n'est surtout qu'un constat de ma part, une tentative d'analyse du marché selon ma culture, mes informations, mon ressenti et les propos ou témoignages de joueurs d'horizons divers et variés que je vois principalement sur Internet. Mais en aucun cas je ne prétendrais que c'est sûr à 100%, aucun doute possible, les consoles Nintendo SONT des consoles d'appoint. Il est évident que si ce constat peut-être fait, il est impossible de le faire objectivement pour l'intégralité des joueurs du monde. Il y a effectivement des joueurs qui - peu importe dans quelle case on les met, casual ou ultragamer - considèrent leur Switch comme leur console principale, je le conçois.
Merci de participer calmement au débat en tout cas
onykarts carrément. Le gars a 48 ans cette année, il a passé quinze ans de sa vie a bosser comme un forcené sur Smash Bros., et les dix années précédentes il les a passé quasiment intégralement sur Kirby. Je crois que c'est normal qu'il veuille du changement
anakaris Héhé, je reconnais que je pars un peu en débat pour rien, désolé ^^' Juste que sur le moment je trouvais que ton affirmation ne collait pas avec ce que je voyais autour de moi concernant les habitudes de joueurs, mais ça ne veut pas dire qu'elle est complètement fausse non plus.
D'autant qu'effectivement, ça donne l'impression que les consoles Nintendo ne peuvent plus avoir que le rôle de console d'appoint, ce qui n'est pas forcément le cas. Je me dis d'ailleurs que le problème viens plus des tiers que de Nintendo et son avalanche de titres phares : je pense pas qu'il soit si compliqué de sortir des bons titres qui arrivent à se faire une place sur leurs consoles, mais les éditeurs sont devenus extrêmement frileux ces derniers temps. Heureusement le succès de la Switch a l'air de les motiver un peu plus, et encore c'est limité pour l'instant.
Bref, je reste calme, on est là pour discuter hein ^^
(Et sinon, tu oublies que Sakurai a eu droit de faire Kid Icarus Uprising, entre temps et il peut en être fier !)
anakaris Pourquoi tu dis ça alors... Ca n'a pas de sens si le personnage n'est pas dans le jeu. C'est quand même con de commencer un test par un truc ou les lecteurs vont se dire que l'auteur est déjà à coté de la plaque.
calite donc tu t'attarde sur les trois premiers mots de la première phrase - qui par ailleurs ne fait même pas partie du test en tant que tel mais constitue plus une sorte de phrase d'accroche indépendante (d'où le fait que ce soit mis sur fond gris pour la différencier du reste -, pour juger si je suis à côté de la plaque, nonobstant le pavé de 10 000 lignes de test qui suit.
Et surtout, dire que j'ai passé plus de temps dessus que sur un Brawl.
Je pensais à l'époque que "Ness", c'était un perso inventé en hommage à la "NES"
Kirby-Luigi-Donkey Kong-Peach ?"
retire Peach, elle existait pas dans SSB
https://www.youtube.com/watch?v=wiYnzpmkM6I
Vivement Smash Bros Ultimate.
AH je sais pas, le fait que l'animation soit plus lente je trouvais ca plus lisible, plus de temps pour savoir quoi faire.
Puis rien que les bruits de coup sont bien plus impressionnant que dans brawl, c’était vraiment un excellent défouloir, et une perle pour une première dans le genre!
Dommage qu’après mêlée plus aucun smash ne ma fait rêver..
Sinon je suis plutôt d'accord avec le test, sauf à la phrase "les consoles Nintendo sont bonnes pour jouer aux jeux Nintendo et rien d'autre. Une logique qui perdure encore aujourd'hui.", car étant globalement fan de (J-)RPG, je dois relever que c'est chez Nintendo que j'ai trouvé le plus de pépites jusqu'à présent (ne serait-ce que sur GC avec Tales of Symphonia, Baten Kaitos, Skies of Arcadia Legends)
Ce n'est pas honteux pour Nintendo, au contraire, ça prouve qu'il n'y a qu'eux qui ont les licences assez solides pour se sustenter eux-même et faire vivre leur machine par la seule force d'un Mario et d'un Zelda.
Enlève les hits tiers à une Playstation 4 tu divise son score de vente par deux minimum, faut être honnête
Les ultragamer que nous sommes ne réfléchissons pas comme ça car nous savons déceler et comprendre chaque atout des consoles et de leur catalogue de jeu. Mais pour le grand public avoir une Wii U ou une Switch aujourd'hui équivaut à "jouer à Mario de temps en temps, entre deux GTA et Call of" et c'est ça que je voulais souligner dans la phrase que tu cite
En général, on se contente d'une seule console en fonction des jeux qui nous intéresse (c'est-à-dire pour les joueurs casual, ceux vu dans les pubs ou joués chez des potes, vu qu'ils ne se renseignent pas sur les sorties de jeux et consoles, et n'achètent que quelques jeux par an), ou parfois même de son accessibilité niveau prix...
Sinon merci pour le test, Smash Bros était effectivement une révolution à l'époque ne serait-ce que par le gameplay accessible et fun directement, qui démarque beaucoup des jeux de baston 2D et 3D jusqu'alors (d'ailleurs, pas grand chose de nouveau n'a été apporté aux jeux de fighting depuis, si ce n'est peut-être quelques idées originales chez les indés). Le multivers Nintendo, c'était un peu la (grosse) cerise sur le gâteau.
A dire vrai, j'ai même du mal à citer un jeu plus récent qui m'aura donné autant de fous rires que ce premier Smash ! Pas même les épisodes suivants, même si je les aime beaucoup ^^
En général, on se contente d'une seule console en fonction des jeux qui nous intéresse (c'est-à-dire pour les joueurs casual, ceux vu dans les pubs ou joués chez des potes, vu qu'ils ne se renseignent pas sur les sorties de jeux et consoles, et n'achètent que quelques jeux par an), ou parfois même de son accessibilité niveau prix...
Et pourtant je suis convaincu qu'il existe une certaine frange de consommateur plus ou moins vaste qui dispose de plus d'une console par gen. Dans le cadre d'utilisation qui suit: la Xbox One/PS4 pour le papa qui joue à son Gran Turismo ou son HALO pépère le dimanche, et la Switch/Wii U pour le fiston qui tous les soirs s’envoie sa petite dose de Mario ou de Smash Bros. c'est ultra réducteur et pourtant c'est la vérité pour beaucoup de foyer
Après évidemment je ne dis pas qu'un joueur lambda va se saigner pour acheter trois consoles en un an, sinon ce n'est plus un joueur lambda ça tombe sous le sens. Mais un joueur lambda peut le rester individuellement des besoins en jeu vidéo de son foyer et de sa famille toute entière. Le papa de mon exemple n'a voulu acheter qu'une Xbox car il sait que de toute façon il ne joue qu'à Call of Duty, et quand sa bourgeoise lui a un jour dit "tu sais, Kevin, il va avoir quatre ans, je crois qu'il aime bien Mario parce que à l'école un copain lui a montré sa 3DS", c'est banco.
Le papa, même s'il ne joue pas à Mario, va acheter la Switch au gamin. Ça ne fait toujours pas du papa autre chose qu'un joueur lambda, mais ça fait de la Switch une console d'appoint pour lui (et la console principale du gamin qui au contraire verra la Xbox comme appoint jusqu'à temps qu'il grandisse ou que ses goûts en matière de jeu vidéo évoluent). Tout dépend de comment on se place.
Mais pour la majorité des ultragamer que nous sommes (qui jouons à beaucoup plus qu'un simple Call of Duty tous les ans, et qui ne nous contentons rarement que d'une console tous les 8-10 ans), je crois sincèrement (ce n'est que mon avis, pas la vérité universelle) que les consoles Nintendo sont devenues bel et bien des consoles d'appoint. Dans le sens où en 2018 des licences comme Mario et Zelda restent indiscutablement incontournables et que de ce fait, on est obligé de détenir une console Nintendo pour pouvoir y jouer en plus des tas de hits qui sortent exclusivement sur PS4/One. Je précise vraiment que je ne dis pas ça en étant péjoratif envers Nintendo
(patapé XD) Je réagissais juste dessus parce que ce n'est pas l'impression que j'avais du grand public (parce que bon, on dit plein de chose sur ce grand public sans connaître vraiment leur mode de consommation XD), mais je peux me tromper aussi bien sûr ^^
Après oui, je parlais plus en terme d'achat individuel, une même personne n'achète pas plusieurs consoles pour elle (ou ses enfants, si elle-même ne joue pas), sauf quand elle est riche et déjà bien portée sur le jeu ^^
Mais si c'est une famille de geek du dimanche, c'est autre chose !
C'était probablement moins fréquent d'avoir plusieurs consoles dans une famille il y a 20 ans, mais maintenant le jeu vidéo s'est bien démocratisé et les joueurs d'avant ont grandi et ont eu des enfants, donc effectivement on retrouve plus souvent plusieurs consoles de même gen par foyer (parfois c'est même deux PS4, ou deux Switch, etc...)
Quand aux gamers réguliers, beaucoup voient les consoles nintendo comme des consoles d'appoint, mais ce n'est pas le cas pour tous (et encore une fois, ça dépend aussi de si tu peux te permettre financièrement de joueur sur plus d'une console à la fois). Il y a quelques années, plusieurs de mes potes ont cassés leur tirelire pour acheter la Wii U qui leur faisait bien envie, puis avec le manque de jeu sur la console ils l'auront mis au placard ou revendue puis acheté quelques années plus tard la PS4 qui a commencé à voir son catalogue de jeu extrêmement fourni. Comme quoi la console Nintendo a été prioritaire chez eux, mais ils ont souffert comme tout le monde du manque de jeux sur la console. Les goûts et les couleurs, donc.
Bref, je rejoins plutôt l'avis de azertyuiop2 là-dessus, je ne trouve pas exact de ne voir les consoles Nintendo que dans cette logique, alors que finalement même chez les gamers le type de consommation est plus varié : dans l'absolu la plupart des gamers vont rester sur PS ou Xbox voire les deux car Nintendo "c'est pour les gamins" (= jeux trop grand public, pas assez de jeux "matures" ou ambitieux même venant de tiers), il va y avoir aussi une bonne frange de gamers qui sont toujours attachés aux jeux Nintendo et la voient donc comme une console d'appoint, et puis y'a les outsiders dans mon genre (pas très nombreux, je le reconnais) qui ne sont pas du tout intéressés par les jeux PS (3 ou 4, osef) ou Xbox, et qui se contentent très bien des consoles Nintendo. Et il y a d'autres cas aussi bien sûrs (les joueurs uniquement PC, les joueurs avant tout rétro...)
Maintenant, il est clair qu'avec la perte progressive des tiers, et à l'inverse avec le renforcement de l'identité des licences nintendo (avec en plus des jeux comme Smash), les jeux nintendo sur leurs consoles ont pris toute la place, donc quand tu en achètes une, tu sais que tu vas principalement jouer à des jeux Nintendo (c'est surtout vrai depuis la Wii), donc tu fais ton achat (ou pas) en conséquence.
Bref, je me perd une fois de plus dans mes idées et je fais des pavés pour rien donc je m'arrête là XD
Ce n'est surtout qu'un constat de ma part, une tentative d'analyse du marché selon ma culture, mes informations, mon ressenti et les propos ou témoignages de joueurs d'horizons divers et variés que je vois principalement sur Internet. Mais en aucun cas je ne prétendrais que c'est sûr à 100%, aucun doute possible, les consoles Nintendo SONT des consoles d'appoint. Il est évident que si ce constat peut-être fait, il est impossible de le faire objectivement pour l'intégralité des joueurs du monde. Il y a effectivement des joueurs qui - peu importe dans quelle case on les met, casual ou ultragamer - considèrent leur Switch comme leur console principale, je le conçois.
Merci de participer calmement au débat en tout cas
onykarts carrément. Le gars a 48 ans cette année, il a passé quinze ans de sa vie a bosser comme un forcené sur Smash Bros., et les dix années précédentes il les a passé quasiment intégralement sur Kirby. Je crois que c'est normal qu'il veuille du changement
D'autant qu'effectivement, ça donne l'impression que les consoles Nintendo ne peuvent plus avoir que le rôle de console d'appoint, ce qui n'est pas forcément le cas. Je me dis d'ailleurs que le problème viens plus des tiers que de Nintendo et son avalanche de titres phares : je pense pas qu'il soit si compliqué de sortir des bons titres qui arrivent à se faire une place sur leurs consoles, mais les éditeurs sont devenus extrêmement frileux ces derniers temps. Heureusement le succès de la Switch a l'air de les motiver un peu plus, et encore c'est limité pour l'instant.
Bref, je reste calme, on est là pour discuter hein ^^
(Et sinon, tu oublies que Sakurai a eu droit de faire Kid Icarus Uprising, entre temps
Si au moins c'était drôle.
Logique. Ça donne envie d'ouvrir le débat.
Les accroches c'est important et ça m'énerve quand il y est mis n'importe quoi. Et lire un article avec de l'énervement, ça commence mal.