Karma: The Dark World est un thriller psychologique à la première personne, qui se déroule dans une Allemagne de l'Est dystopique et uchronique en 1984, où la Leviathan Corporation exerce un contrôle total sur la société via une surveillance de masse, des lois oppressives et une technologie avancée.
Vous incarnez Daniel McGovern, un agent itinérant du Bureau des Pensées, chargé d'enquêter sur des affaires en explorant les esprits des suspects pour extraire la vérité.
Ce qui commence comme une mission de routine, comme enquêter sur un vol, se transforme rapidement en un cauchemar psychologique, mêlant espionnage, trahison et secrets sombres.
Le jeu explore des thèmes profonds tels que la mémoire, l'identité, le contrôle, la liberté, l'amour et la perte, dans un monde où la réalité et le surréalisme s'entremêlent.
Karma : The Dark World est un walking simulator teinté d’horreur psychologique, développé par le studio indépendant chinois, Pollard Studio.
Disponible sur PC et consoles, ce titre se distingue par son approche ultra-scénarisée, où l’histoire constitue le cœur de l’expérience.
Si vous êtes adepte des jeux narratifs où l’ambiance et le scénario priment sur l’action, Karma: The Dark World risque de vous captiver par son univers immersif et ses qualités techniques impressionnantes pour une production indé.
Le jeu nous transporte dans une Allemagne de l’Est fictive en 1984, dans un univers dystopique rétrofuturiste dominé par la Leviathan Corporation, un régime totalitaire qui exerce un contrôle absolu sur la population via une surveillance omniprésente et des technologies avancées. Mais la majorité du jeu se déroule en 1976.
L’esthétique oscille entre cyberpunk et horreur psychologique, avec des environnements urbains délabrés, des immeubles de béton gris et des néons blafards qui renforcent l’atmosphère oppressante.
Inspiré par des œuvres comme 1984 ou Papers, Please, ou encore des oeuvres de David Lynch, cet univers explore des thèmes comme la manipulation mentale, la perte d’identité et la résistance face à l’oppression, tout en y ajoutant une touche d’introspection et de mystère unique.
La Leviathan Corporation, en particulier, incarne un pouvoir oppressif qui surveille et contrôle les pensées de ses citoyens, rendant l’ambiance encore plus pesante.
Dès les premières minutes, Karma: The Dark World nous plonge dans son univers et nous met rapidement dans l'ambiance.
Vous incarnez Daniel, un agent du Bureau de la Pensée, une branche de la Leviathan Corporation chargée de surveiller et de manipuler les esprits des citoyens pour garantir leur conformité au régime.
Le rôle de Daniel consiste à infiltrer les consciences, à traquer les pensées dissidentes et à maintenir l’ordre psychologique imposé par la Corporation.
C’est un homme au passé trouble, rongé par des souvenirs fragmentés et des doutes existentiels, ce qui le rend immédiatement intrigant.
Sans dévoiler de spoilers, l’histoire commence avec Daniel se réveillant dans un lieu étrange, désorienté, entre flashs de souvenirs et réalité incertaine.
Chargé d’une mission d’inspection dans un complexe mystérieux, il explore des environnements labyrinthiques et interagit avec des systèmes technologiques pour progresser.
Cette introduction pose les bases d’une narration introspective, où la frontière entre illusion et réalité est floue, suscitant à la fois curiosité et angoisse chez le joueur.
Le passé et les motivations de Daniel se dévoilent progressivement, rendant son parcours captivant.
Le scénario est le pilier central de Karma: The Dark World.
Dès le départ, l’histoire vous happe grâce à une mise en scène soignée et une écriture percutante.
Le récit, complexe et riche, explore des thèmes profonds comme la manipulation psychologique, les luttes internes et les questionnements sur l’identité dans un monde oppressif.
En tant qu’agent du Bureau de la Pensée, Daniel navigue dans un univers où la frontière entre vérité et fabrication mentale est constamment mise à l’épreuve, ce qui alimente une intrigue pleine de mystères.
L’histoire se construit à travers des souvenirs, des hallucinations et des révélations progressives, maintenant le joueur en haleine.
Si le début est relativement accessible, la seconde partie de l’acte 2 marque un tournant : le scénario devient plus dense et demande une attention soutenue pour saisir ses subtilités.
À ce stade, les événements s’entrelacent de manière plus complexe, et il est crucial de rester concentré pour ne pas perdre le fil des indices narratifs et des dialogues.
Cet aspect peut dérouter certains joueurs, mais il renforce l’immersion pour ceux qui aiment les récits exigeants.
En tant que walking simulator, Karma: The Dark World mise sur l’exploration et l’interaction avec l’environnement plutôt que sur des mécaniques complexes.
La progression est linéaire, ponctuée de moments contemplatifs et d’énigmes qui s’intègrent bien au rythme du jeu.
Ces dernières, sont majoritairement basées sur des chiffres et des claviers numériques.
Cela ne ma pas déranger, mais je préfère le préciser tout de même. Mais encore une fois, l'intérêt du jeu réside dans son scénario.
Elles ne sont pas particulièrement difficiles, mais plusieurs d'entre elles demanderont de la réflexion. Mais ca va, rien d'insurmontable.
Pour les amateurs d’exploration, le jeu propose des documents à collecter (notes, journaux, enregistrements) qui enrichissent le contexte et approfondissent l’univers, notamment les rouages du Bureau de la Pensée et de la Leviathan Corporation, sans être indispensables pour suivre l’intrigue principale.
Ces éléments optionnels raviront les joueurs curieux qui souhaitent plonger plus loin dans l’histoire.
Un des atouts majeurs du jeu est son doublage anglais, tout simplement exceptionnel.
Les performances des doubleurs sont d’une intensité rare, transmettant des émotions si puissantes qu’elles m’ont parfois littéralement donné des frissons.
Chaque dialogue est porté avec une conviction qui donne vie aux personnages, rendant leurs peurs, doutes et colères palpables, notamment pour Daniel, dont les tourments internes sont magnifiquement interprétés.
La qualité des doublages est tout simplement époustouflante. Le casting a été parfaitement choisis.
La synchronisation labiale, réalisée grâce à la motion capture, est d’une précision remarquable, un exploit pour un jeu indé, ce qui amplifie grandement l’immersion, surtout dans les gros plans.
Un doublage chinois est également disponible.
Et les sous-titres français bénéficient d’une traduction soignée de très bonne qualité, respectant les nuances du scénario. J'ai juste remarquer 2 ou 3 petites erreurs, mais rien de grave.
Les musiques, quant à elles, sont un autre point fort.
Composées avec un soin remarquable, elles oscillent entre des mélodies atmosphériques oppressantes et des morceaux plus intenses qui soulignent les moments clés de l’histoire.
Une prouesse rare pour une production indépendante.
Ces éléments sonores, combinés à l’ambiance visuelle, créent une immersion totale qui maintient le joueur scotché à l’écran.
Graphiquement, Karma: The Dark World est plutôt réussi, notamment dans les gros plans où les visages des personnages, comme celui de Daniel, brillent par leur niveau de détail.
Le jeu propose des environnements soignés qui renforcent l’ambiance dystopique, avec une direction artistique cohérente.
Pour ce qui est de l'optimisation, le jeu tourne sur l'Unreal Engine 5.
Avec tous les paramètres graphique au maximum, j'ai réussi à avoir un framerate constant de 60 FPS, sans nécessiter de technologies comme FSR, XeSS ou DLSS.
Cependant, j'ai eu plusieurs micro-freeze en cours de jeu de temps à autres. Mais malgré ca, ca restait largement jouable, et j'ai déjà vu pire.
En prenant mon temps et en explorant chaque recoin pour collecter les documents, j'ai mis environ 6 heures pour finir le jeu, une durée honnête pour un walking simulator.
Cette longueur est suffisante pour livrer une expérience dense sans s’étirer inutilement.
Le jeu peut également être visionné sur YouTube pour ceux qui souhaitent profiter de l’histoire sans y jouer.
Personnellement, j’ai passé un bon moment avec ce titre.
Ce n’est pas le jeu du siècle, mais il excelle dans son ambition : offrir une expérience narrative immersive, portée par un scénario captivant, des doublages d’exception et une bande-son génial.
Le rôle de Daniel en tant qu’agent du Bureau de la Pensée ajoute une couche de tension fascinante, car son travail de manipulation mentale soulève des questions éthiques qui résonnent tout au long de l’aventure.
Malgré quelques imperfections techniques, Karma: The Dark World vaut, "Pour Moi", le détour, surtout pour les amateurs d’histoires riches et d’ambiances oppressantes.
Note finale : 7/10
Un voyage narratif poignant dans un univers dystopique fascinant, qui brille par son scénario, son doublage et sa musique.
D'ailleurs, en ce qui concerne les doublages et les musiques, une telle qualité est vraiment rares pour un jeu indé.
Pour une expérience optimale, je vous recommande vivement de jouer à Karma: The Dark World avec un casque ou un équipement audio de qualité, afin de profiter pleinement de l’ambiance sonore immersive et des doublages exceptionnels.
"Karma: The Dark World est un thriller psychologique à la première personne, qui se déroule dans une France contemporaine et réaliste de 2025, où le parti Macronistan exerce un contrôle total sur la société via une surveillance de masse, des lois oppressives et une technologie avancée."
Disponible sur PC et consoles, ce titre se distingue par son approche ultra-scénarisée, où l’histoire constitue le cœur de l’expérience.
Si vous êtes adepte des jeux narratifs où l’ambiance et le scénario priment sur l’action, Karma: The Dark World risque de vous captiver par son univers immersif et ses qualités techniques impressionnantes pour une production indé.
Le jeu nous transporte dans une Allemagne de l’Est fictive en 1984, dans un univers dystopique rétrofuturiste dominé par la Leviathan Corporation, un régime totalitaire qui exerce un contrôle absolu sur la population via une surveillance omniprésente et des technologies avancées. Mais la majorité du jeu se déroule en 1976.
L’esthétique oscille entre cyberpunk et horreur psychologique, avec des environnements urbains délabrés, des immeubles de béton gris et des néons blafards qui renforcent l’atmosphère oppressante.
Inspiré par des œuvres comme 1984 ou Papers, Please, ou encore des oeuvres de David Lynch, cet univers explore des thèmes comme la manipulation mentale, la perte d’identité et la résistance face à l’oppression, tout en y ajoutant une touche d’introspection et de mystère unique.
La Leviathan Corporation, en particulier, incarne un pouvoir oppressif qui surveille et contrôle les pensées de ses citoyens, rendant l’ambiance encore plus pesante.
Dès les premières minutes, Karma: The Dark World nous plonge dans son univers et nous met rapidement dans l'ambiance.
Vous incarnez Daniel, un agent du Bureau de la Pensée, une branche de la Leviathan Corporation chargée de surveiller et de manipuler les esprits des citoyens pour garantir leur conformité au régime.
Le rôle de Daniel consiste à infiltrer les consciences, à traquer les pensées dissidentes et à maintenir l’ordre psychologique imposé par la Corporation.
C’est un homme au passé trouble, rongé par des souvenirs fragmentés et des doutes existentiels, ce qui le rend immédiatement intrigant.
Sans dévoiler de spoilers, l’histoire commence avec Daniel se réveillant dans un lieu étrange, désorienté, entre flashs de souvenirs et réalité incertaine.
Chargé d’une mission d’inspection dans un complexe mystérieux, il explore des environnements labyrinthiques et interagit avec des systèmes technologiques pour progresser.
Cette introduction pose les bases d’une narration introspective, où la frontière entre illusion et réalité est floue, suscitant à la fois curiosité et angoisse chez le joueur.
Le passé et les motivations de Daniel se dévoilent progressivement, rendant son parcours captivant.
Le scénario est le pilier central de Karma: The Dark World.
Dès le départ, l’histoire vous happe grâce à une mise en scène soignée et une écriture percutante.
Le récit, complexe et riche, explore des thèmes profonds comme la manipulation psychologique, les luttes internes et les questionnements sur l’identité dans un monde oppressif.
En tant qu’agent du Bureau de la Pensée, Daniel navigue dans un univers où la frontière entre vérité et fabrication mentale est constamment mise à l’épreuve, ce qui alimente une intrigue pleine de mystères.
L’histoire se construit à travers des souvenirs, des hallucinations et des révélations progressives, maintenant le joueur en haleine.
Si le début est relativement accessible, la seconde partie de l’acte 2 marque un tournant : le scénario devient plus dense et demande une attention soutenue pour saisir ses subtilités.
À ce stade, les événements s’entrelacent de manière plus complexe, et il est crucial de rester concentré pour ne pas perdre le fil des indices narratifs et des dialogues.
Cet aspect peut dérouter certains joueurs, mais il renforce l’immersion pour ceux qui aiment les récits exigeants.
En tant que walking simulator, Karma: The Dark World mise sur l’exploration et l’interaction avec l’environnement plutôt que sur des mécaniques complexes.
La progression est linéaire, ponctuée de moments contemplatifs et d’énigmes qui s’intègrent bien au rythme du jeu.
Ces dernières, sont majoritairement basées sur des chiffres et des claviers numériques.
Cela ne ma pas déranger, mais je préfère le préciser tout de même. Mais encore une fois, l'intérêt du jeu réside dans son scénario.
Elles ne sont pas particulièrement difficiles, mais plusieurs d'entre elles demanderont de la réflexion. Mais ca va, rien d'insurmontable.
Pour les amateurs d’exploration, le jeu propose des documents à collecter (notes, journaux, enregistrements) qui enrichissent le contexte et approfondissent l’univers, notamment les rouages du Bureau de la Pensée et de la Leviathan Corporation, sans être indispensables pour suivre l’intrigue principale.
Ces éléments optionnels raviront les joueurs curieux qui souhaitent plonger plus loin dans l’histoire.
Un des atouts majeurs du jeu est son doublage anglais, tout simplement exceptionnel.
Les performances des doubleurs sont d’une intensité rare, transmettant des émotions si puissantes qu’elles m’ont parfois littéralement donné des frissons.
Chaque dialogue est porté avec une conviction qui donne vie aux personnages, rendant leurs peurs, doutes et colères palpables, notamment pour Daniel, dont les tourments internes sont magnifiquement interprétés.
La qualité des doublages est tout simplement époustouflante. Le casting a été parfaitement choisis.
La synchronisation labiale, réalisée grâce à la motion capture, est d’une précision remarquable, un exploit pour un jeu indé, ce qui amplifie grandement l’immersion, surtout dans les gros plans.
Un doublage chinois est également disponible.
Et les sous-titres français bénéficient d’une traduction soignée de très bonne qualité, respectant les nuances du scénario. J'ai juste remarquer 2 ou 3 petites erreurs, mais rien de grave.
Les musiques, quant à elles, sont un autre point fort.
Composées avec un soin remarquable, elles oscillent entre des mélodies atmosphériques oppressantes et des morceaux plus intenses qui soulignent les moments clés de l’histoire.
Une prouesse rare pour une production indépendante.
Ces éléments sonores, combinés à l’ambiance visuelle, créent une immersion totale qui maintient le joueur scotché à l’écran.
Graphiquement, Karma: The Dark World est plutôt réussi, notamment dans les gros plans où les visages des personnages, comme celui de Daniel, brillent par leur niveau de détail.
Le jeu propose des environnements soignés qui renforcent l’ambiance dystopique, avec une direction artistique cohérente.
Pour ce qui est de l'optimisation, le jeu tourne sur l'Unreal Engine 5.
Avec tous les paramètres graphique au maximum, j'ai réussi à avoir un framerate constant de 60 FPS, sans nécessiter de technologies comme FSR, XeSS ou DLSS.
Cependant, j'ai eu plusieurs micro-freeze en cours de jeu de temps à autres. Mais malgré ca, ca restait largement jouable, et j'ai déjà vu pire.
En prenant mon temps et en explorant chaque recoin pour collecter les documents, j'ai mis environ 6 heures pour finir le jeu, une durée honnête pour un walking simulator.
Cette longueur est suffisante pour livrer une expérience dense sans s’étirer inutilement.
Le jeu peut également être visionné sur YouTube pour ceux qui souhaitent profiter de l’histoire sans y jouer.
Personnellement, j’ai passé un bon moment avec ce titre.
Ce n’est pas le jeu du siècle, mais il excelle dans son ambition : offrir une expérience narrative immersive, portée par un scénario captivant, des doublages d’exception et une bande-son génial.
Le rôle de Daniel en tant qu’agent du Bureau de la Pensée ajoute une couche de tension fascinante, car son travail de manipulation mentale soulève des questions éthiques qui résonnent tout au long de l’aventure.
Malgré quelques imperfections techniques, Karma: The Dark World vaut, "Pour Moi", le détour, surtout pour les amateurs d’histoires riches et d’ambiances oppressantes.
Note finale : 7/10
Un voyage narratif poignant dans un univers dystopique fascinant, qui brille par son scénario, son doublage et sa musique.
D'ailleurs, en ce qui concerne les doublages et les musiques, une telle qualité est vraiment rares pour un jeu indé.
Pour une expérience optimale, je vous recommande vivement de jouer à Karma: The Dark World avec un casque ou un équipement audio de qualité, afin de profiter pleinement de l’ambiance sonore immersive et des doublages exceptionnels.